Travailleur·euse du secteur de la restauration, organise-toi, syndique-toi !

Dans la restauration, nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge : des salaires qui ne permettent pas de vivre et des heures sup’ impayées, des contrats de travail précaires, le travail au noir très répandu qui nous prive de protection sociale, des plannings donnés à la dernière minute et des journées sans fin qui chamboulent notre vie de famille, notre dignité piétinée par le mépris des patrons, nos droits sociaux et syndicaux bafoués…

Tous les jours nous subissons la pression de l’encadrement. Les patrons profitent des tensions entre les travailleur·euses et encouragent le chacun pour soi. Pour faire face et résister, il ne faut pas rester seul·e. Même dans les très petites entreprises, la solidarité entre les travailleur·euses est possible !

Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons.

Ensemble, avec la CNT-SO on revendique :

  • le respect des conventions collectives et du droit du travail
  • la reconnaissance des qualifications (pas de commis de cuisine payé·e comme plongeur)
  • le paiement de toutes les heures travaillées
  • la transformation des CDD en CDI
  • la suppression des contrats d’extra
  • une indemnité spéciale pour les salariés finissant après minuit (paiement du taxi)
  • la majoration à 100% du travail du dimanche, du travail de nuit et des jours fériés
  • un 13è mois pour tous
  • la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers
  • le respect de la liberté syndicale
  • le versement d’une prime spécifique pour toute prestation avec coupure (midi et soir)
  • la reconnaissance automatique d’une Unité économique et sociale (UES) dès l’existence de plusieurs restaurants avec le même gérant ou le même investisseur

Solidarité et union des travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Quelques soit le métier, les salarié·es du secteur dépendant de deux conventions collectives :

– Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) (IDCC 1979)

– Convention collective nationale de la restauration rapide (IDCC 1501)

Il faut unifier ces conventions et améliorer les droits des salarié·es qui en dépendent.

Par exemple le système de franchise permet d’échapper à l’application des accords des enseignes.

Cela doit changer. Les accords et conventions des grands groupes doivent s’appliquer chez tous les franchisés de la même enseigne.

La cour de cassation valide la désignation d’une RSS dans une franchise McDo de Marseille

On nous bassine avec le soi-disant « dialogue social en entreprise » mais dans la réalité de nombreux patrons font tout pour entraver la création de sections syndicales, surtout quand il s’agit de syndicats combattifs. Exemple typique avec cette grosse franchise Mac-Do de Marseille qui a manoeuvré pour empêcher la désignation d’une RSS de la CNT-SO. Nos libertés syndicales ne se négocient pas : après une longue procédure, nous venons d’obtenir la validation du mandat de notre camarade. On fait le point sur cet arrêt de la cour de Cassation qui pourra être utile à d’autres équipes syndicales visées par une telle manoeuvre anti-syndicale.

…………….

Par lettres du 16 septembre 2020, le syndicat CNT- Solidarité Ouvrière désignait l’une de ses adhérente en tant que représentante de section syndicale (RSS) sur le périmètre de l’UES « ABBASSI INVESTISSEMENT MARSEILLE » constituée de restaurants « Mac Donald’s » franchisés à Marseille et dans les environs.

Par requête du 6 octobre 2020, les sociétés de l’UES contestaient cette désignation devant le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.

Les sociétés requérantes contestaient le périmètre de désignation retenu par notre organisation syndicale et tentaient de donner une coloration frauduleuse à cette désignation, affirmant à tort que notre adhérente chercherait à obtenir une protection indue contre son licenciement à venir.

La salariée, en arrêt maladie à ce moment-là, a eu la désagréable surprise de découvrir que son employeur envisageait de rompre la relation de travail, ce dont il n’avait jamais été question auparavant.

Par un jugement du 5 février 2021, le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence annulait la désignation de notre adhérente en retenant que le syndicat CNT-SO n’aurait envoyé la désignation de la salariée qu’à onze des treize sociétés constituant l’UES « ABBASSI INVESTISSEMENT », alors qu’il n’était pas contesté que ces sociétés appartenaient à l’UES.

Le jugement affirmait également que le syndicat ne rapportait pas la preuve que Monsieur ABBASSI avait été informé de la désignation litigieuse, ce qui aurait dû être le cas en sa qualité de gérant de l’UES.

A la suite de cette décision, le syndicat CNT-SO se pourvoyait en cassation dans les délais légaux et réaffirmait ses arguments, déjà énoncés en première instance à savoir que lorsqu’une unité économique et sociale (UES) résulte d’un accord collectif, la désignation ne doit être notifiée qu’à celui qui remplit la fonction de chef d’établissement. En l’espèce la désignation a été notifiée à Monsieur ABBASSI qui est le représentant légal et le gérant de chacune des sociétés de l’UES, aux termes de l’accord collectif instaurant cette dernière.

Ainsi, le syndicat ayant notifié la désignation à onze des treize sociétés de l’UES, Monsieur ABBASSI avait été informé à onze reprise de la désignation de notre adhérente. Or une fois aurait suffit puisqu’il remplit la fonction de chef d’établissement de l’UES.

La chambre sociale de la Cour de cassation va suivre le raisonnement de notre organisation syndicale et, dans son arrêt du 12 juillet 2022 elle va effectivement retenir que la désignation avait bien été faite à une personne ayant qualité pour représenter l’ensemble des sociétés de l’UES.

En conséquence, elle va casser et annuler le jugement du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence annulant la désignation de notre adhérente et renvoyer les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit jugement.

Notre adhérente est donc désormais RSS et va pouvoir exercer pleinement son mandat. En effet, son employeur, après avoir amorcé une procédure de licenciement après le jugement du Tribunal d’Aix-en-Provence annulant sa désignation, y a finalement renoncé complètement.

La CNT-SO salue cette décision. L’unité économique et sociale « ABBASSI » possède un périmètre mouvant, avec une opacité entretenue volontairement sur les sociétés qui la composent, afin de faire obstacle aux désignations de représentant syndicaux sur moyens procéduraux.

Cette décision, qui confirme une jurisprudence établie, va permettre aux organisations syndicale de faire obstacle à ces arguments fallacieux.

Dans la restauration, en 2020 on s’organise !

Dans la restauration, nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge 👉 Cuisiniers, serveurs, commis, plongeurs, livreurs… il est temps de nous unir 🤝 Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, rejoins-nous !

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Nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge : des salaires qui ne permettent pas de vivre et des heures sup’ impayées, des contrats de travail précaires, le travail au noir très répandu qui nous prive de protection sociale, des plannings donnés à la dernière minute et des journées sans fin qui chamboulent notre vie de famille, notre dignité piétinée par le mépris des patrons, nos droits sociaux et syndicaux bafoués…

Tous les jours nous subissons la pression de l’encadrement. Les patrons profitent des tensions entre les travailleurs et encouragent le chacun pour soi. Pour faire face et résister, il ne faut pas rester seul. Même dans les très petites entreprises, l’entraide entre les travailleurs est possible.

Cuisiniers, serveurs, commis, plongeurs, livreurs… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons.

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Avec la CNT-Solidarité Ouvrière, nous revendiquons :

– le respect des conventions collectives et du droit du travail,
– la reconnaissance des qualifications (pas de commis de cuisine payé comme plongeur),
– le paiement de toutes les heures travaillées,
– la transformation des CDD en CDI,
– la suppression des contrats d’extra,
– une indemnité spéciale pour les salariés finissant après minuit (paiement du taxi),
– la majoration à 100% du travail du dimanche, du travail de nuit et des jours fériés,
– un 13è mois pour tous,
– la régularisation de tous les travailleurs sans papier,
– le respect de la liberté syndicale

Solidarité et union des travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

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Restauration : vos droits

Quelque soit le métier, les salarié-e-s du secteur dépendent de deux conventions principales :

Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) (IDCC 1979)

Convention collective nationale de la restauration rapide (IDCC 1501)

Pour toute question sur tes droits, contacte le syndicat !

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Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion
La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale

À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs et travailleuses

Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes

Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire

Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

Rassemblements de soutien à la lutte MacDo et contre la violence patronale : mardi 16/10 et jeudi 18/10

Violence patronale, répression anti- syndicale :
Ça se passe comme ça chez Mac Donald !

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Le franchisé de plusieurs Mac Do de Marseille a les mêmes méthodes que son enseigne : terreur, licenciements abusifs et vigiles pour casser la grève… Ketchup avarié sur le burger : du fric mis sur la table pour faire dégager les militants syndicaux !

Mac Do, c’est une longue histoire d’exploitation.

En 2017, une grève à Villefranche de Rouergue a duré six mois suite au licenciement d’un salarié. Là aussi un franchisé est à la manœuvre. Mais la patte managériale Mac Do est dans l’ombre.

Aujourd’hui aux États-Unis, de nombreux cadres de Mac Do sont accusés de pratiquer le harcèlement sexuel comme méthode de management.
À Marseille, le conflit a démarré avec la vente de six enseignes de la région à un repreneur, Mohammed Abassi, qui en possède déjà huit. Ses méthodes : intimidation et vigiles avec pour objectif la liquidation du Mac Do de St Barthélémy, considéré comme un véritable bastion.

Un patron ça licencie énormément ! Ça cogne aussi !

Grèves, occupations et manifestations sont le quotidien des salarié.e.s de Mac Do depuis cinq mois. Leur combat tenace a permis de gagner aussi au tribunal. La cession du Mac Do de St Barthélémy a été annulée en septembre.
Cependant, jamais à Marseille chez Mac Do le niveau de violence n’a été aussi haut. _ Au Mac Do Chave une représentante syndicale est harcelée par sa hiérarchie qui enchaine les mesures vexatoires à son encontre, elle a même été victime d’une agression ayant entrainée une ITT de 3 jours ! Et ce n’est pas un cas isolé ! du Mac Do de Félix Barret à celui de Grand Littoral, les représentants syndicaux sont harcelés, intimidés et poussés vers la porte. Placardisation, agressions verbales, agressions physiques, arme braquée sur la tête sont les méthodes utilisées contre les salarié.e.s

Face à l’escroquerie patronale et à sa violence, l’action solidaire s’est exprimée le 9 octobre, lors de la manif intersyndicale, par l’intervention devant (et dans) 3 Mac Do, salarié(e)s Mac Do et manifestant(e)s solidaires de leur lutte côte à côte. Cette action solidaire doit se poursuivre, s’amplifier et devenir notre arme.

– Rendez vous 16 octobre au Mac do Chave à 18 heures 30

– Rendez-vous jeudi 18 octobre devant le TGI de Marseille à 10h rassemblement de soutien pour gagner l’annulation de la vente des 5 autres restaurants

Pour suivre la lutte des Mac Do, une page Facebook : « Christian Buisson ».

Caisse de grève en ligne : https://www.leetchi.com/c/tous-ensemble-du13014

 Premiers signataires: ATTAC Marseille, CNT-SO, CNT-STICS, LDH Marseille, NPA, Mouvement de la paix, PG, UNEF Aix-Marseille, UNL, Union syndicale Solidaires 13

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Lutte des MacDo Marseille : un peu d’historique

 

Cinq  mois de lutte :

Les salarié.e.s de 6 restaurants Mac Donald de Marseille et environ (Sainte Marthe/ St Barthélémy, Plan de Campagne, Blancarde/Jarret, Grand Littoral, Vitrolles, Saint Victoret) sont en lutte depuis plus de cinq mois.
Ces Mac Do sont franchisés, comme beaucoup d’autres. Ils refusent la vente de leurs franchises à un nouveau repreneur, vente qui va entre autres remettre en cause leurs acquis sociaux (si tant est que l’on puisse parler d’acquis sociaux importants en ce qui concerne les conditions de travail chez Mac Do), leur emploi (avec des suppressions d’emploi à la clé) et leurs droits syndicaux (les représentants syndicaux étant les premiers dans le collimateur).

Le soutien :

Les organisations syndicales ayant des représentants chez les salarié.e.s concerné.e.s les ont soutenus, ainsi que plusieurs élu.e.s ou associations des quartiers voisins. Des militants nationaux  sont à plusieurs reprises venus à  Ste Marthe pour rencontrer les Mac Do, participer aux rassemblements et audiences en justice. Un comité de soutien à été crée, il mène des actions avec les salariés comme lors de la journée de grève et de manifestation du 9 octobre dernier. Ils ont également reçus des soutiens de Mac Do à l’étranger (USA, Grande Bretagne, …) qui leur ont fait chaud au cœur.

La justice :

Le Mac Do du rond point de Sainte Marthe (Saint Barthélémy) est un cas particulier, puisqu’il était question, dans les plans de la direction et du repreneur, de le transformer en resto rapide « asiatique ». Or ce Mac Do joue, peut-être plus qu’ailleurs, un rôle de pôle de rencontre important dans ce quartier, dit « défavorisé ». En plus de la défense des salarié.e.s, son maintien a un rôle social.
C’est la raison qui fait qu’un référé en justice a été déposé concernant la vente spécifiquement de St Barth/Ste Marthe, par l’avocat des salarié.e.s.

La lutte continue :

Si, début septembre, la décision du Tribunal de Grande Instance de Marseille a été de déclarer illégale la vente de St Barthélémy, ce n’est qu’ une première victoire : les 5 autres restaurants sont toujours sous la menace d’une vente sauvage, qui aboutirait à un plan social et à une régression des droits des salarié.e.s restant.e.s.

La lutte continue donc pour l’ensemble des salarié.e.s des 6 restaurants. La solidarité avec elles et eux doit s’étendre, elle est de plus en plus nécessaire quand on voit le mépris des décideurs Mac Do, et les méthodes excessivement violentes utilisées par le potentiel repreneur contre les salarié.e.s.
Plus que jamais renforçons la solidarité autour des Mac Do en lutte !

Violences patronales, répression anti-syndicale : ça se passe comme ça chez Mac Donald’s !

Dans le cadre du comité de soutien aux salarié-e-s de Mac Do en lutte, rassemblement de solidarité devant le Mac Do Chave, mardi 16/10 à 18h30.

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La CNT-Solidarité Ouvrière dénonce le traitement discriminatoire, les intimidations et violences que subit notre camarade Maha, depuis sa désignation en septembre 2018 comme représentante de section syndicale (RSS) au sein des restaurants Mac Donald’s de la « franchise Abassi ».

Se déclarer ouvertement syndicaliste chez Abassi c’est s’exposer subitement comme Maha à : des pressions et remarques quotidiennes des cadres pour pousser à la démission, des actions pour justifier artificiellement d’une faute (faux pointages), des mesures vexatoires comme une modification brutale des horaires de travail avec des fractionnements abusifs et des sorties tardives empêchant un retour à domicile en transport en commun, ou plus grave à des actes de violence. Notre camarade a ainsi dû porter plainte suite à une agression (orchestrée ?), le 03/10, sur son lieu de travail par des collègues, donnant lieu à 3 jours d’ITT.

Il ne s’agit nullement d’un problème isolé : les salarié-e-s de ces restaurants marseillais vivent quotidiennement un climat d’intimidation généralisé et de mal-traitance. De manière générale, les militants syndicaux sont particulièrement visés par l’employeur et son encadrement dans le but de s’en débarrasser ou d’entraver l’action syndicale pour la défense des droits des salariés.
Ce climat de tension est encore monté d’un cran avec le conflit social qui défraie la chronique autour de la reprise par ce franchisé de six restaurants supplémentaires dont l’emblématique Mac Do de Sainte Marthe en lutte depuis plusieurs mois. De nombreux vigiles, véritable milice patronale flicant les salarié-e-s, occupent notamment les restaurants.

Il n’est pas question de se laisser faire !

Après une première action au Mac Do St-Charles le 22 septembre, le comité de soutien aux salarié-e-s de Mac Do, regroupant diverses organisations syndicales et politiques, entend poursuivre ses actions, en direction des restaurants Mac Donald’s qu’ils appartiennent ou pas à ce franchisé voyou. Lors de la manifestation interprofessionnelle, les salarié-e-s en lutte de MacDo et leurs soutiens se sont fait entendre devant trois restaurants du centre. Un nouveau rassemblement est prévu le 16/10 devant le MacDo Chave à 18H30. L’impunité et la loi du silence doivent cesser !


A LA VIOLENCE PATRONALE RÉPOND LA SOLIDARITÉ SYNDICALE !

Un coup contre l’un-e d’entre nous est un coup contre tous-tes !

La lutte des McDo confrontée à des méthodes fascisantes ! Rassemblement, samedi 22/09, 11h30, gare St-Charles

Si la décision du TGI de Marseille, le 7 septembre 2018, interdisant la cession du restaurant de St Barthélemy a réjoui les salariés-e-s et l’ensemble de leurs soutiens, les derniers événements survenus dans d’autres restaurants sont graves et préoccupants.

Rassemblement Mc Do 22 septembre 2018

Alors que les salarié-e-s entendent poursuivre leur mobilisation et les recours en justice pour empêcher la cession des 6 restaurants, qui serait synonyme de régression sociale et de remise en cause des droits syndicaux, ils sont confronté-e-s depuis plusieurs jours à une recrudescence des actes d’intimidation et de violence inacceptables.

La détermination et la dignité des salarié-e-s se heurtent à des méthodes fascisantes. Si on a du mal à identifier les protagonistes, il est facile de comprendre qui les commandite . Ils veulent exploiter davantage les salarié-e-s , dont les salaires sont entre 600et 800 euros et n ‘hésitent pas à s’attaquer à leur intégrité physique.

Suite à la dernière agression par 6 individus d’un représentant syndical – qui a fait un dépôt de plainte – et au climat de violence qui règne, les salarié-e-s de plusieurs restaurants ont fait le choix d’exercer leur droit de retrait.

Ils poursuivent leur mobilisation en exigeant la fin de ces violences psychologiques et physiques, et en témoignant quotidiennement de leur volonté de dialogue pour défendre leurs emplois et leurs conditions de travail.

Les organisations syndicales , politiques et associatives appellent à renforcer cette lutte exemplaire et à protéger les salarié-e-s.

RASSEMBLEMENT SUR L’ESPLANADE DE LA GARE SAINT CHARLES
SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018 11 HEURES 30

Premiers signataires : SOLIDAIRES 13 , CNT, CNT-SO13 , NPA 13…

Convention HCR (Hôtellerie – restauration) : grilles des salaires 2017-2018 et qualifications

La nouvelle grille des salaires 2017 et 2018 est désormais officielle. Elle est applicable, depuis le 1er décembre 2017, à tous les salarié-e-s relevant de la convention HCR suite à l’arrêté d’extension du 28/11/17 . Cette grille correspond à un minimum conventionnel, il reste important de sa battre pour des hausses de salaires, syndiquez-vous !

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Attention, cette grille a été aussi appliquée depuis le 01er septembre 2017 uniquement pour les entreprises adhérentes à l’une des organisations patronales signataires de l’avenant à la convention collective, n°25 du 9 juin 2017, qui sont le GNC, le GNI-Fagiht, le GNI-Synhorcat, SNRTC et l’Umih.

Convention collective des Hôtels, Cafés & Restaurants (HCR)

Grille des salaires et qualifications pour tous les salarié-e-s travaillant dans : les hôtels avec restaurant ; les hôtels de tourisme sans restaurant ; les hôtels de préfecture ; les restaurants de type traditionnel ; les cafés tabacs ; les débits de boissons ; les traiteurs organisateurs de réception ; les discothèques et bowlings. Les entreprises visées par le champ d’application sont généralement répertoriées aux codes NAF suivants : 55.10Z, 56.10A, 56.10B, 56.30Zp, 56.21Z, 93.11Z .

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Attention, avec la hausse du SMIC au 01er janvier 2018, l’échelon 1 passe à 9,88€

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Classifications :

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Employés : niveau I. Emplois n’exigeant pas une formation au delà de la scolarité obligatoire.

Employés qualifiés : niveau II. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalant au CAP ou BEP. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée.

Employés qualifiés : niveau III Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTH. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Maîtrise : niveau IV. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTS ou au bac. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Cadres : niveau V. Niveau bac + 3 acquis : soit par voie scolaire et expérience contrôlée et confirmée dans la filière d’activité du poste considéré ; soit par une expérience confirmée et réussie complétant une qualification initiale au moins équivalente à celle du personnel encadré.

Source :
Avenant n° 25 du 9 juin 2017 relatif aux salaires minima conventionnels
Arrêté du 28 novembre 2017 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants (n° 1979)
Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) du 30 avril 1997 (IDCC 1979)

Convention HCR : grilles des salaires 2016-2017 et qualifications

Convention collective des Hôtels, Cafés & Restaurants (HCR)

Cela concerne les salariés travaillant dans : les hôtels avec restaurant ; les hôtels de tourisme sans restaurant ; les hôtels de préfecture ; les restaurants de type traditionnel ; les cafés tabacs ; les débits de boissons ; les traiteurs organisateurs de réception ; les discothèques et bowlings.

Grille des salaires applicables depuis le 01er août 2016. Elle s’appliquera encore en 2017 jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant à la convention collective.

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Sources :
Avenant n° 23 à la convention collective nationale des HCR
Arrêté du 22 juillet 2016 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants (n° 1979)

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Classifications :

Grille de classification détaillée

Employés : niveau I. Emplois n’exigeant pas une formation au delà de la scolarité obligatoire.

Employés qualifiés : niveau II. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalant au CAP ou BEP. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée.

Employés qualifiés : niveau III Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTH. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Maîtrise : niveau IV. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTS ou au bac. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Cadres : niveau V. Niveau bac + 3 acquis : soit par voie scolaire et expérience contrôlée et confirmée dans la filière d’activité du poste considéré ; soit par une expérience confirmée et réussie complétant une qualification initiale au moins équivalente à celle du personnel encadré.

Source : Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) du 30 avril 1997 (IDCC 1979)