Les femmes de chambre de l’hôtel Adaggio Vieux-Port (Marseille 2°), employées par le sous-traitant PLD, ont décidé de se mettre en grève à compter du 29 juin, avec le soutien de leur syndicat CNT Solidarité Ouvrière.
Par une précédente grève en novembre 2015 (contre ONET), la section syndicale avait déjà obtenu des avancées, notamment la prise en compte de toutes les heures travaillées, la hausse des mensualités ou des embauches en CDI. Il s’agit aujourd’hui de gagner des améliorations salariales alors que les négociations ouvertes avec l’employeur n’ont pas permises de satisfaire les revendications des personnels.
Les grévistes revendiquent : augmentation des qualifications dans la grille des salaires conventionnelle ; prime de panier à 4€ ; mise en place d’un treizième mois.
Frotter, frotter ? Faut payer !
Alors que l’industrie du tourisme est en plein essor à Marseille, les salaires de misère ne sont pas une fatalité ! D’autant plus que dans le cas d’Adagio, l’entreprise génère plusieurs millions de chiffre d’affaire et est copropriété de 2 poids lourds du secteur (Accor et Pierre & Vacances). Le donneur d’ordre doit prendre ses responsabilités et doit payer décemment l’ensemble des travailleurs-euses qui font tourner son entreprise, sans se cacher derrière le sous-traitant !
Aujourd’hui comme lors des précédents conflits ayant touchés depuis un an le secteur hôtelier marseillais, les « petites mains » de la sous-traitance, se révoltent et disent non à l’exploitation et au mépris !