Travailleurs et travailleuses de l’Industrie, regroupons-nous dans notre organisation de classe !
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Alors que depuis des années nous ne cessons d’entendre que la classe ouvrière n’existe plus, l’industrie (métallurgie, agro-alimentaire, chimie, le bois, …) en France compte environ 2,8 millions de salarié-e-s. Aujourd’hui les grands groupes industriels font appel à une multitude d’entreprises sous-traitantes.
Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour tenir les cadences, chantage à l’emploi, harcèlement moral.
Isolé-e-s nous n’avons aucun pouvoir à nos patrons. Eux, sont organisés au MEDEF, à l’UIMM, à la CPME et au CNPA, dans leurs syndicats patronaux.
Nous aussi nous devons unir nos forces : OS, tourneurs, fondeurs, peintres, fraiseurs, ajusteurs, monteurs, câbleurs, bouchers, agents de maintenance, caristes … nous travaillons tous les jours cote à cote, que l’on soit en CDI, en CDD, en intérim ou à la tâche. C’est parce que nous subissons la même exploitation dans nos usines que nous devons nous réunir dans le même syndicat !
Un syndicat pour s’organiser et aider chacun à se défendre face à son patron : prud’hommes, démarches juridiques ou administratives, grèves et actions directes). Pour connaitre ses droits et lutter collectivement pour en gagner de nouveaux.
Regroupons-nous au sein de la CNT-Solidarité Ouvrière !
Ensemble, avec la CNT-Solidarité Ouvrière on revendique pour toutes et tous :
– Le paiement de toutes les heures travaillées (pause et temps de d’habillage également)
– L’augmentation des salaires
– La transformation en CDI de tous les CDD et contrats d’intérim bidon
– La diminution des cadences de travail
– Le droit à la formation
– La reconnaissance de la pénibilité du travail (travail de nuit, travail en poste, geste répétitif …)
– Rattrapage de l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes
– Retour de la retraite à 60 ans (55ans pour les métiers pénibles)
– Ne plus accepter que la sécurité passe après la productivité, nos vies valent plus que leurs profits !