Face à la crise sanitaire que nous traversons, nous avons pu voir que chaque secteur n’est pas affecté de la même manière, et que certains doivent faire face à beaucoup plus de difficulté que d’autres. Notre secteur, celui de la culture et du spectacle est particulièrement impacté par cette crise.
Alors que nous avons été dans les premiers à devoir cesser nos activités, nous allons être parmi les derniers à pouvoir les reprendre.
On ne compte plus les annonces d’annulations de festivals, de spectacles, de manifestations associatives ou de tournages. Grands nombre de musés ou de théâtres sont toujours fermés. La quasi-totalité des programmations sont suspendues, et les nouvelles productions sont impossibles.
Le problème est, que dans ce secteur, nous avons énormément de contrats précaires. Pas d’activités signifie pour nous pas de rémunération, et pour certains même, pas de droit au chômage !
Cette crise n’a fait que pointer un peu plus du doigt les problèmes auxquels nous devons faire face tout au long de l’année.
Mais ceci n’est pas une fatalité, car si nous sommes uni-e-s face à ceux qui nous exploitent et face à l’État, nous pourrons gagner de nouveaux droits et changer les choses !
Union ! Action ! Autogestion !
Parce qu’un autre spectacle est possible, la CNT-SO lance un syndicat national de la culture et du spectacle et appelle tous.tes les travailleurs.euses du secteur du spectacle à le renforcer :
– les techniciens-nes (son, lumière et vidéo), grimpeurs-euses et monteurs-euses ;
– les chauffeurs-euses et carristes ;
– les habilleurs-euses, coiffeurs-euses et maquilleurs-euses ;
– les roadies, scaffers, runners et riggers ;
– les électro et décorateurs-trices et caméramans ;
– les metteurs-euses en scènes et assistant-e-s de production ;
– les acteurs et actrices, danseurs-euses les artistes, clowns, et musicien-nes ;
circassiens-nes, échassiers-ères et animateurs-trices ;
– les intermittents-tes, salarié-e-s, auto-entrepreneurs-euses et manchard-e-s ;
– les travailleurs-euses avec ou sans papiers, les nomades et sédentaires.
En bref, toutes celles et ceux qui font de l’industrie du cinéma, de la musique, du cirque, du théâtre, de la danse, de la photo, de la radio, et de l’industrie culturelle et du divertissement dans son ensemble ce qu’ils sont aujourd’hui, à se syndiquer dès maintenant et à lutter ensemble pour le monde du spectacle que nous voulons demain, mais également construire un autre futur !
On a toujours raison de se syndiquer !