Ça recommence, pour la cinquième fois en 20 ans, on nous refait le coup de la réforme indispensable pour sauver le régime de retraite par répartition. Et une nouvelle fois ce sont les salariés qui en paieront l’essentiel !
Le gouvernement a annoncé fin août, les grandes lignes de ce plan en vue d’une adoption définitive à l’automne. Au programme : augmentation progressive des cotisations pour les salariés comme pour les employeurs, gel de la revalorisation des pensions pendant 6 mois en 2014, allongement de la durée de cotisation à 43 annuités entre 2020 et 2035.Retour ligne automatique
En « contrepartie », le gouvernement nous vend des mesurettes (« compte pénibilité » mis en place en 2015, prise en compte des trimestres de congés maternité comme trimestres cotisés).Retour ligne automatique
En matière d’arnaque, les socialistes innovent, en garantissant dans le même temps au patronat « des mesures pour que le coût du travail n’augmente pas ». Les quelques efforts demandés aux entreprises devraient être compensés par d’autres mesures que nous devrons tous payer : nouvelle mouture de la « TVA sociale » ou baisses de cotisations patronales pour d’autres pans de la protection sociale (branche famille). Sans oublier les exonérations de cotisations sociales existantes ou les 20 milliards de crédits d’impôts déjà alloués au nom du « choc de compétitivité ». On nous rabâche que nous coûtons trop cher mais c’est bien les patrons et les actionnaires qui vivent aux crochets des travailleurs-euses !…
Détails du projet La hausse des cotisations patronales et salariales sera progressive sur quatre ans : 0,15 point en 2014, puis 0,05 en 2015, 2016 et 2017, soit au final 0,3 point pour les actifs comme pour les employeurs en 2017.Retour ligne automatique
La durée de cotisation requise pour une retraite à taux plein continuera d’augmenter, d’un trimestre tous les trois ans, des 41 ans et trois trimestres prévus pour 2020 jusqu’à 43 années en 2035.
La question de la cotisation sociale Il s’agit de la part versée par l’employeur (40 % du salaire brut de l’employé) au différentes caisses, Sécurité sociale, Assedic, retraite etc. C’est ce qu’on appelle le « salaire socialisé », part intégrante de notre salaire. Ces caisses représentent une assurance contre les divers risques auxquels un salarié peut être exposé au cours de sa vie : accident du travail, perte d’emploi etc. Le système des retraites par répartition qui en découle est donc un système solidaire, interprofessionnel et intergénérationnel, à l’opposé du système des retraites par capitalisation qui gagne de plus en plus de terrain. Nous devons défendre cette gestion solidaire !
De l’argent il y en a … Les 500 plus fortunés de France se sont enrichis de 25 % en un an. Leur richesse cumulée s’établit désormais à 330 milliards d’euros et compte aussi pour 10 % du patrimoine financier de la population Française.Retour ligne automatique
En 2010 Le montant des exonérations de cotisations sociales avait atteint 30 milliards d’euros soit une progression de 55% sur la décennie précédente. Il est estimé que les entreprises sont ainsi dispensées de payer 20% des cotisations qu’elles doivent théoriquement.
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