Plateformes de livraison : contre l’exploitation 2.0, on s’organise !

Sur le modèle UBER de l’auto-exploitation, les enseignes de livraison de repas (Deliveroo, UBER Eats…) multiplient les ouvertures de service dans toute la France mais pour les travailleurs-euses c’est une absence des droits les plus élémentaires ! Pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux, il faut s’organiser collectivement. Syndiquez-vous !

La peur change de camp ! Les plateformes, en particulier Deliveroo, font l’objet d’une procédure en France pour « travail dissimulé » etpour la première fois, la justice a reconnu le statut de salarié à un ancien livreur… Une voie à suivre, le statut d’auto-entrepreneur n’est qu’un alibi pour nous exploiter ! Regroupons nous pour engager des procédures collectives.

La CNT-Solidarité ouvrière revendique :
– la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux (sécu, chômage, congés…) ;
– le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) ;
– la création d’un statut collectif dans une convention collective ;
– une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…).

Ce combat des livreurs est devenu international et doit encore s’étendre pour faire plier les employeurs et le gouvernement.

Attention, la majorité gouvernementale veut protéger les plateformes à travers des projets de loi actant un cadre social minimaliste pour les employeurs et maintenant les travailleurs-euses dans l’auto-entrepreneuriat. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

cnt_so_13_plateformes_livraision_p1-2.jpg

cnt_so_plateformes_livraision_p2.jpg

Salarié-e-s du nettoyage : 10 règles d’or pour défendre ses droits

Travailleuses et travailleurs du nettoyage : 10 règles à suivre pour ne pas se faire avoir par les patrons… N’oubliez-pas, vous pouvez vous syndiquer pour défendre vos droits, collectivement ou individuellement, et en obtenir de nouveaux !

Le guide à télécharger ici :
Nettoyage : les 10 règles d’or pour se défendre

Communiqué de l’intersyndicale marseillaise McDonald’s

mcdo_com.jpg

Violences policières et expulsion illégale du piquet de grève au NH Collection Marseille

Un nouveau cap a été franchi dans la répression policière du mouvement de grève des salariées sous-traitées d’ELIOR, au NH Collection Marseille. La police nationale a tenté aujourd’hui d’expulser, en toute illégalité, le piquet de grève devant l’hôtel au alentour de midi.

Les grévistes et leurs soutiens ont été chargés violemment, le matériel syndical saisi. Les deux juristes (dont une enceinte !) de la CNT-SO qui accompagnent le mouvement, ont été arrêtées et placées en garde à vue !
Nous dénonçons le caractère arbitraire de cette attaque alors que le TGI de Marseille avait débouté le 29 avril, la demande de levée du piquet formulée par la société ELIOR. Le piquet est donc licite et ne générait pas, au moment de l’intervention, de trouble particulier. Il semblerait que cela soit l’arrivée prévue dans la journée d’un groupe important de touristes étrangers à l’hôtel qui soit à la source de ce déferlement de violence. Encore une fois, la police agit comme une force
supplétive au service des intérêts de patrons aux méthodes de voyous !

Depuis le rendu du jugement défavorable à ELIOR, les intimidations policières et tentatives de briser le mouvement n’ont pas cessé contre les grévistes et leurs soutiens : contrôles d’identité réguliers, cordon policier devant l’hôtel, procédure pour « agression sonore ».
Mercredi 22 et jeudi 23/05, Bruno militant gilet jaune et soutien de la
première heure ainsi que Camille et Lara, les juristes du syndicat ont été de nouveau auditionnés au commissariat du 2ème arrondissement concernant le bref envahissement du hall de l’hôtel le 15 mai. Rappelons que cette action pacifique n’a donné lieu qu’à quelques salissures temporaires avec des confettis essentiellement et que les juristes incriminées n’étaient pas présentes ! Il semble bien qu’il y ait une volonté délibérée de s’en prendre à elles et de briser le premier maillon de soutien syndical à la grève ! Là encore, la stratégie policière se confond avec les intérêts de l’employeur qui refuse de négocier avec nos juristes dont l’expertise a fait mouche sur de nombreux autres conflits de la sous-traitance hôtelière.

La CNT-SO 13 exige la levée immédiate de la garde à vue pour ses deux salariées et l’abandon de toutes poursuites !
La grève continue ! La CNT-SO 13 appelle au soutien le plus large contre la répression policière et pour la satisfaction des revendications des grévistes.

Education : contre la loi Fonction publique, tous et toutes en grève le 9 mai 2019 !

cnt_so_9_mai_2019-2.png

Dans la lignée du rapport CAP 2022, le projet de réforme de fonction publique se donne pour objectifs de rendre la fonction publique « plus agile (!), plus ouverte et plus attractive, avec des services publics plus efficaces ». Privatisation, casse du statut de fonctionnaire, démantèlement du service public, recours massifs aux CDD, individualisation à tous les étages… lorsque l’on traduit la novlangue macroniste.

La loi prévoit tout simplement la casse du statut de fonctionnaire : recours massif aux CCD, individualisation du déroulement des carrières, individualisation des rémunérations, entretiens individuels… Les conditions de travail vont se dégrader : augmentation du temps de travail, attaques probables contre la protection sociale complémentaire… Le droit à la formation recule et les quelques avancées en matière d’égalité professionnelle sont bien insuffisantes.

revendications_public.png

Travailleurs.euses de l’Education, soyons tous et toutes en grève le 9 mai 2019 ! Nous sommes tous et toutes concerné.e.s. Ces logiques libérales et managériales nous les connaissons. Les dernières réformes Macron/Blanquer (Parcoursup, réformes du bac, réforme de la voie pro, École de la confiance) sont dans le même esprit : austérité, individualisation, remise en cause du statut, recours aux contractuel.lle.s (AED assurant enseignements…)… Qui croit Macron quand il dit qu’il envisage de renoncer à la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires ? Le pire est à craindre pour notre secteur également, il faut donc reprendre le combat !
Nous sommes également concerné.e.s en tant qu’usager.e.s des services publics. Si les conditions de travail se dégradent pour les travailleurs.euses des services publics, c’est les services publics qui se dégradent et usager.e.s qui en pâtissent également !

Mobilisons-nous pour des services publics de qualités, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort ! La santé, les transports, l’éducation, les services de proximité à la population… ne sont pas des marchandises. La population souffre du manque d’accès aux services publics, les inégalités sociales et territoriales sont devenues des gouffres : les travailleurs.euses, les précaires, les jeunes sont dans la rue depuis des mois, mais le gouvernement répond par le mépris et la répression.
Le 1er mai 2019 a été un succès. La colère sociale ne s’essouffle pas. Continuons la lutte et travaillons pour la convergence des luttes. La grève du 9 mai doit être massive… pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !

cnt_so_educ_greve_fonction_publique.pdf

L’appel intersyndical CGT – CNT-SO – Sud :
appel_intersyndical_9_mai-1.pdf

Contre la loi Fonction publique, tous et toutes en grève le 9 mai 2019 !

Dans la lignée du rapport CAP 2022, le projet de réforme de fonction publique se donne pour objectifs de rendre la fonction publique « plus agile (!), plus ouverte et plus attractive, avec des services publics plus efficaces ». Privatisation, casse du statut de fonctionnaire, démantèlement du service public, recours massifs aux CDD, individualisation à tous les étages… lorsque l’on traduit la novlangue macroniste.

cnt_so_loi_fonction_publique.pdf

La casse du statut, recours massif aux CDD et une dégradation des conditions de travail en perspective

La loi signerait la fin du statut de fonctionnaire dans les communes de moins de 1000 habitants. De plus, les emplois à temps de travail inférieur à 50% pourront être également recrutés en CDD. A noter également la création d’un énième contrat précaire, le « contrat de projet ». La rupture conventionnelle sera proposée pour les CDD.
Concept libéral par excellence, on individualise le déroulement des carrières et les rémunérations : entretien individuel, rémunération au mérite… Avec la suppression des Comités Techiniques et Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (avec création d’une nouvelle instance, le Comité social territorial), quel recours pour les travailleurs.euses ? Nous ne pouvons que craindre un manque de transparence et une augmentation des pratiques clientélistes.
Voulant « harmoniser le temps de travail » et obliger les collectivités à se mettre en conformité avec la règle des 1607 heures effectives annuelles, les accords locaux vont voler en éclat. Le temps de travail va irrémédiablement augmenter.
Et puis ne vous inquiétez pas, si votre poste est supprimé, une indemnité de départ volontaire est crée ouvrant droit à l’assurance chômage… Concernant la formation (Compte personnel de formation), il sera possible de convertir en euros les droits en heures pour les salarié.e.s concerné.e.s par une mobilité entre public et le privé. On tend également à l’unification de la formation des fonctionnaires sans prendre en compte la spécificité des 3 branches.
Macron s’est dit prêt à abandonner l’objectif de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Attention aux effets de communication. C’est bien l’austérité qui est aux commandes !

Si les conditions de travail se dégradent pour les travailleurs.euses des services publics, c’est les services publics qui se dégradent et usager.e.s qui en pâtissent également !

cnt_so_9_mai_2019.png

Attaques probables contre la protection sociale complémentaire, la médecine du travail et le droit aux congés

Le gouvernement prévoit des ordonnances dans les mois qui suivent. Il souhaite par exemple réformer la participation des employeurs à la protection sociale complémentaire, la médecine préventive, les congés maladie. Nous ne savons pas à quelle sauce nous allons être mangé.e.s mais nous ne pouvons que craindre le pire (attaques contre la sécurité sociale, journée de carence…).

Des avancées pour l’égalité beaucoup trop timides

Si le projet de loi comporte des avancées concernant le renforcement de l’égalité hommes-femmes (mise en place d’un dispositif de signalement des cas de harcèlements sexuels, annulation de la journée de carence avant le début du congé maternité et maintien des primes pour les congés liés à la parentalité par exemple), elles ne sont pas à la hauteur des inégalités constatées : revenus et retraites largement inférieurs, 70% des contrats précaires… pour les femmes. La loi prévoit le développement des contrats précaires qui toucheront principalement les femmes.
Les agents en situation de handicap pourront bénéficier d’aménagements pour les concours mais la loi ne fait que réaffirmer que les personnes en situation de handicap doivent accéder aux mêmes droits que les autres : là encore, c’est insuffisant pour un projet de « renforcement de l’égalité professionnelle ».

Mobilisons-nous pour des services publics de qualités, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort ! La santé, les transports, l’éducation, les services de proximité à la population… ne sont pas des marchandises.
Luttons pour un statut renforcé, pour une augmentation des salaires, pour une protection sociale renforcée et une diminution du temps de travail ! Il ne s’agit pas de mythifier le statut de fonctionnaire ou d’un combat corporatiste. Les suppressions de postes ont explosé ces dernières décennies, la pénibilité n’a que trop augmenté. La précarité devient une norme. La population souffre du manque d’accès aux services publics, les inégalités sociales et territoriales sont devenues des gouffres : les travailleurs.euses, les précaires, les jeunes sont dans la rue depuis des mois, mais le gouvernement répond par le mépris et la répression.
Le 1er mai 2019 a été un succès. La colère sociale ne s’essouffle pas. Continuons la lutte et travaillons pour la convergence des luttes. La grève du 9 mai doit être massive… pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !

Grève au NH Collection : journée de soutien samedi 20 avril !

Article sur la grève en cours.

greve_nh-2.png

img-2631.jpg

img-2598.jpg

Grève des personnels sous-traités au NH Collection de Marseille – Appel à soutien !

Le secteur hôtelier marseillais est de nouveau secoué par un mouvement social dénonçant le système d’exploitation de la sous-traitance, déjà plus d’une quinzaine en trois ans ! Cette fois-ci ce sont les femmes de chambre et équipières, sous-traitées par ELIOR à l’hôtel NH Collection à la Joliette qui sont en grève reconductible depuis le 11/04, avec le soutien de leur syndicat CNT-Solidarité Ouvrière.

Communiqué NH Collection avril 2019

La CNT-Solidarité Ouvrière appelle à la solidarité avec les grévistes :
– en participant au piquet de grève festif devant l’hôtel (RDV le matin à 9H30 à l’angle de la rue de la République et du Bd des dames)
– en faisant un don à la caisse de grève (caisse de grève en ligne) pour permettre à la lutte de durer.

Samedi 20 avril : journée festive de solidarité avec la grève !
RDV toute la journée pour un soutien aux femmes de chambres sous-traitées par ELIOR.
Au programme : 09h petit déjeuner sur le piquet, repas de midi solidaire et apéro de lutte à 17h ! Amenez de quoi casser la croûte, votre plus belle voix ou vos instruments pour animer le piquet et se faire entendre !

greve_nh.png

De la maternelle à l’université, contre la casse de l’école publique : tous et toutes mobilisé.e.s !

Après le succès de la grève du 19 mars, particulièrement dans le primaire, la mobilisation monte ! La CNT-Solidarité Ouvrière apporte son soutien aux initiatives locales visant à installer un mouvement plus large. Mobilisons-nous aussi massivement pour les prochains rendez-vous unitaires : manifestation le samedi 30 mars, grève dans l’éducation le 4 avril et grève le 9 mai avec toute la fonction publique. Ne les laissons pas détruire nos outils de travail !

Le tract complet :
CNT-SO tract éducation mars-avril 2019

Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :

Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités

– contre les réformes Blanquer des lycées, contre la loi Blanquer de la «_malveillance_»
– contre la sélection sociale à l’Université en Licence (Parcoursup) et Master, et contre la hausse des frais d’inscriptions tout particulièrement pour les étudiants étrangers
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)

Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
– pour une réduction des effectifs par classe et une généralisation du temps de concertation pédagogique

Pour des services publics au cœur d’un projet d’égalité économique et sociale

– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

La crèche de l’œuf à la Busserine (Marseille 15°) est toujours menacée !

En juin 2018, la direction d’«Auteuil petite enfance », gestionnaire de la crèche de l’œuf à la Busserine, annonçait brutalement dans les médias, la fermeture du site, à la rentrée suivante pour des raisons de sécurité liées au trafic de stupéfiants.

Les salarié.e.s de la crèche ainsi que les habitants du quartier, surpris et inquiets face à l’absence totale de transparence quant à l’avenir des emplois et de la structure, se sont mobilisés pour obtenir des réponses claires de la part d’ «Auteuil petite enfance ».
Les salarié.e.s du site ont entamé une grève reconductible à compter du 19 juillet 2018. A l’issue de 5 jours de grève, il leur a été annoncé le maintien des emplois sur le site de la crèche de l’œuf pour une année scolaire, ainsi que la volonté de recherche de nouveaux locaux pour un déménagement au plus tard au mois de septembre 2019.

Cependant, dès la rentrée scolaire 2018, ces engagements se sont avérés mensongers : si la crèche de l’œuf a bien rouverte en septembre 2018, une des trois sections avait fermée. Une fois encore, les salarié.e.s ont appris cette fermeture par les parents, pendant leur mois de vacances !

Ensuite, alors que près de dix mois se sont écoulés depuis l’annonce de la fermeture du site, le personnel de la crèche de l’œuf se trouve dans une situation strictement identique à celle dans laquelle il était placé au mois de juin 2018, lorsqu’il a appris pour la première fois que leurs emplois étaient menacés.
En effet, il leur a été fait savoir, toujours oralement de façon particulièrement vague, que la crèche de l’œuf pourrait ouvrir à nouveau à la rentrée 2019, pour une durée indéterminée, le temps de finaliser les travaux d’une nouvelle crèche.

Nous dénonçons l’hypocrisie d’«Auteuil petite enfance » qui utilisait la fusillade de mai 2018 pour justifier la fermeture sans délai de la crèche de l’œuf mais qui depuis, en réalité, n’a pas tout mis en œuvre pour l’éventuelle relocalisation. La fermeture pure et simple de la structure est-elle depuis le début leur seul objectif véritable ?

De plus, les conditions et l’ambiance de travail ne sont grandement dégradées au cours de cette années, avec des suppressions de postes, ainsi qu’un climat de tension et de défiance permanent à l’encontre des salariés, notamment ceux qui avaient participé à la grève de l’été dernier.

Un courrier rédigé avec l’appui du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière a été envoyé le 5 mars 2019 au directeur des « Apprentis d’Auteuil », ainsi qu’à l’ensemble des partenaires institutionnels et financeurs. Aucune réponse n’a été apportée depuis !

L’équipe syndicale CNT-SO dénonce encore une fois la gestion scandaleuse de ce dossier par les apprentis d’Auteuil, bien loin des « valeurs » qu’ils prétendent défendre. Une réponse claire doit être apporté aux salarié-e-s sur l’avenir de leurs emplois !

Rassemblement juillet 2018
Rassemblement juillet 2018