Éducation Prioritaire : Appel de l’intersyndicale académique à la grève le 29 novembre

Pour les LYCÉES dans l’Éducation PRIORITAIRE
De la cohérence, Madame la Ministre, sécurisez le devenir des lycées ZEP avant la fin de l’année. Nous posons un ultimatum !

arton1752-00679.png L’intersyndicale s’est réunie pour faire le bilan de la grève du jeudi 17
Elle se félicite de la mobilisation exceptionnelle, majoritaire partout, dans les LGT et dans les LP, résultat du travail de terrain exemplaire conduit depuis deux mois pour informer, convaincre et rassembler.
Elle constate aussi que les réponses du Ministère se sont fortement infléchies, la Ministre allant jusqu’à donner publiquement raison aux personnels qui revendiquent le classement des lycées en éducation prioritaire.

C’est pourquoi l’intersyndicale considère qu’il est injustifiable de renvoyer à des temps incertains ce que le Ministère a encore le temps de faire :
– Maintien de tous les lycées dans l’éducation prioritaire
– Élaboration, dans la concertation, de cartes des lycées, des LP, de Éducation prioritaire
– Attribution d’un label de classement en « Éducation prioritaire » donnant lieu à une dotation spécifique garantissant à la fois une réduction significative des effectifs par classe, tenant compte des besoins spécifiques des publics accueillis et de leurs filières de formation en LGT ou en LP, et les moyens nécessaires à la mise en place de dédoublements en volume conséquent.
– Attribution de l’indemnité REP et maintien des droits aux bonifications de carrière et aux bonifications pour mutations.
– Extension de l’indemnité REP à tous les personnels en exercice, notamment de vie scolaire (AED, AESH…).

L’intersyndicale travaille à maintenir la coordination des actions. Elle se réunira la semaine du 21 novembre pour déterminer les modalités de la mobilisation dans la semaine du 28 novembre.

Elle appelle les personnels à la grève le mardi 29 novembre 2016.

En outre, elle appelle les personnels à
– Se réunir en heure d’information syndicale et en AG dans les établissements pour voter la grève le 29 novembre
– Se rassembler le lundi 28 novembre entre 12h et 14h sur le parvis de la Gare Saint Charles (côté Nédélec) pour « accueillir » la Ministre en visite à Marseille. Un préavis sera déposé pour couvrir les personnels qui le voudraient. Une conférence de presse aura lieu.
– Participer à la manifestation à 10h30 et l’Assemblée Générale à 12h à la Bourse du Travail le mardi 29 novembre
– Maintenir la mobilisation et sa visibilité en organisant l’action dans les établissements selon des modalités diversifiées susceptibles de rassembler les personnels (soirées, débats, occupations…)

Mardi 29 novembre – Rendez-vous à 10h30 à l’Ombrière du Vieux Port
Rassemblement puis Manifestation en direction de l’Inspection académique Assemblée générale à 12H à la Bourse du Travail

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Appel_intersyndicale_academique_lycees_education_prioritaire
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FSU, CGT Educ’action, Sud Éducation, SNETAA FO, SN FO LC, SGEN CFDT, SNEP-FSU, SNUEP, CNT-SO

Report des élections « TPE » : inadmissible !

CommuniquéTPE16nov16

La CNT – Solidarité Ouvrière dénonce la décision prise par le ministère qui va fortement désorganiser ce scrutin et être surtout préjudiciable aux petites organisations syndicales. Or ces élections jouent désormais un rôle important dans un calcul de la «représentativité syndicale» déterminant pour l’obtention de certains droits syndicaux réservés aux plus grandes organisations, sous la présidence Hollande, comme la formation économique et sociale ou la défense syndicale aux Prud’hommes.
Voudrait-on revenir à la situation de monopole existant avant 2008 que l’on ne s’y prendrait pas autrement !

Concernant le motif invoqué pour ce report, la CNT Solidarité Ouvrière déplore ces batailles inter-syndicales.
«Vivre et travailler au pays », ce slogan a fait s’enflammer bien des congrès syndicaux après 1968. C’est encore aujourd’hui l’un des fondements de la création dans les territoires ultra-marins des syndicats régionaux.
Si il est légitime que la CGT puisse avoir des différents politiques avec le STC, il est paradoxal de demander à la justice bourgeoise de les trancher. C’est la même justice qui condamne les militants syndicaux de Goodyear, d’Air France et d’ailleurs.
Encore une fois, pour la CNT-Solidarité ouvrière, les travailleuses et les travailleurs n’ont rien à gagner à ces batailles inter-syndicales préjudiciables, à terme, à la liberté syndicale.

Le processus électoral doit donc se poursuivre normalement et nous tiendrons le ministère pour responsable de tout retard.

CNT Solidarité Ouvrière

Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière N°18 Nov 2016

Édito

Les salariés des très petites entreprises (moins de 11) et ceux des particuliers sont invités à participer à des élections de représentativité syndicale.
Organisées pour la première fois en 2012, ces élections avaient mobilisé moins de 15% des électeurs !
Pourtant, l’enjeu de celles-ci est majeur car leurs résultats fixent de façon durable le paysage syndicale.
Ils ont agrégé des élections professionnelles (DP et surtout CE) pour déterminer les représentativités ou non des organisations syndicales.
La CNT SO est présente pour la première fois. C’est évidemment l’opportunité de faire connaître notre syndicalisme, sa spécificité à des millions de travailleuses et travailleurs dans les secteurs peu ou pas syndicalisés, où la précarité est la règle (Bâtiment, Nettoyage, Services à la personne, Commerce, Restauration…)
Dans tous ces secteurs, où la CNT SO est de plus en plus présente, c’est aussi la possibilité pour notre organisation de conquérir de nouveaux droits liés à la représentativité :
– droit d’organiser des formations économique, sociales et syndicales,
– droit d’assister les salariés devant le Conseil de prud’hommes,
– droit de substitution devant les juridictions du travail (requalification des CDD ou des missions d’intérim en CDI …).
Au delà, c’est surtout pour les salariés concernés le moyen de réclamer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises (indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse de six mois au lieu d’un mois ou bien droit à la formation professionnelle et au logement social …)
Mais chacun le sait, la participation à un vote n’a jamais fondamentalement changés les choses.
Avec ces élections, la CNT Solidarité ouvrière souhaite rompre l’isolement et favorisé la syndicalisation, base indispensable de l’action collective et syndicale.
Notre isolement dans les petites entreprises constitue la force des patrons qui eux sont organisés et mènent un lobbying gagnant auprès du gouvernement.
Isolés, nous ne sommes rien, unis nous sommes fort.

Votons tous pour la CNT Solidarité ouvrière


bulletin-cnt-so-18


Au sommaire du bulletin :
– Témoignages sur les luttes des femmes de chambres à Marseille,
– Défendre la liberté syndicale,
– Samsic dégage d’Appart City Marseille.

Élections T.P.E 2016 : Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide pour toi !

Pour la seconde fois, nous, travailleurs et travailleuses des Très Petites Entreprises (TPE) et associations, sommes appelés à voter pour élire nos représentant-e-s. Nous sommes environ 4,5 millions à être concernés par ces élections du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017 (après un report de quelques semaines). La plupart d’entre nous, travaille dans des entreprises de 2 à 3 salariés.

Notre isolement dans les petites entreprises constitue la force des patrons qui eux sont organisés et mènent un lobbying gagnant auprès du gouvernement. Ces élections sont donc l’occasion de faire entendre notre voix et de réclamer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises, notamment pour les droits syndicaux !

La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel et compte sur tous-tes pour faire le choix d’un syndicalisme de lutte !

Comment voter ? Quel Calendrier ?


Mode d’emploi détaillé sur le site dédié du ministère du Travail : https://election-tpe.travail.gouv.fr/comment-voter

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Lire la profession de foi générale du syndicat

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Voir le matériel par branches :

Tract pour les salarié-e-s du service à la personne

Tract pour les salarié-e-s du bâtiment

Tract pour les salarié-e-s de la restauration et hôtellerie

Tract pour les salarié-e-s de la formation professionnelle

Tract pour les salarié-e-s du nettoyage

Tract pour les salarié-e-s du commerce

Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide pour toi !

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Hôtel Radisson Blu Vieux-port : le « mouvement des femmes de chambre et équipiers » réussit la passe de 5 !

Après une semaine de lutte, un accord actant la satisfaction de la majeure partie des revendications des grévistes a été trouvé, samedi soir, avec le groupe ACQUA. Le travail a repris dès le dimanche 06/11/16, sur le site du Radisson Blu Vieux-port (Marseille 7°).

CommuniqueRadisson06nov16

Le protocole acte : la remise des pointages mensuels aux salarié-e-s, pour la prise en compte effective de toutes les heures travaillées (Le syndicat assurera de son coté un suivi rigoureux) ; la revalorisation de la qualification (passage à AQS1, soit 10,08€/heure) ; la création d’une prime de panier à 5€/jour ; l’obtention d’une prime conventionnelle de fin d’année de 150€, revalorisable les prochaines années ; un jour de repos fixe le week-end et l’amélioration du matériel de travail.
Cet accord va permettre au minimum une revalorisation des revenus de 125€/mois pour les femmes de chambre et équipiers, sans compter le bénéfice du paiement effectif des heures complémentaires. Cela ne marque pas bien sûr la fin du combat syndical chez ce sous-traitant, de nouvelles avancées seront à conquérir de manière globale, notamment dans le cadre des NAO, la CNT-SO étant représentative nationalement chez ACQUA .

Ce nouveau succès de la lutte des salarié-e-s sous-traité-e-s de l’hôtellerie marseillaise ne devrait pas manquer de susciter de nouvelles vocations ! Les salarié-e-s du secteur savent désormais qu’ils peuvent compter sur un syndicat combatif pour s’organiser collectivement et mener ces luttes !
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La solidarité financière reste importante, pour limiter l’impact de ces 6 jours de grève pour nos camarades, nous appelons toujours à participer à la caisse de grève mise en place https://www.lepotcommun.fr/pot/z3a89i29 (le pot commun).
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Lire la revue de presse complète sur la lutte

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L’exploitation et le mépris ça suffit ! Seule la lutte paie !

Sortie des Lycées du dispositif ZEP : tous et toutes en grève le jeudi 17 novembre !

Sortie des lycées du dispositif ZEP
La lutte commence dans l’académie, amplifions-la !
Tous et toutes en grève le jeudi 17 novembre !

La sortie des lycées du dispositif ZEP c’est :
– une baisse des moyens, déjà largement insuffisants !
– la fin des bonifications pour les points de mutation, la fin de l’indemnité pour les personnels

Initié en région parisienne, le mouvement de lutte pour la sauvegarde du classement ZEP a gagné les autres académies. Des établissements marseillais se sont mis en grève le mardi 11 octobre. Dans la foulée, des assemblées générales se sont tenues dans de nombreux établissements et l’intersyndicale appelle à une journée de grève le 17 novembre jour de grève nationale pour le maintien des lycées dans le dispositif ZEP. La mobilisation doit gagner tous les établissements concernés et même au-delà afin :
– d’obtenir le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire ;
– une augmentation conséquente des moyens pour l’ensemble de l’éducation prioritaire ;
– l’élargissement à tous les personnels (notamment les personnels précaires) de l’indemnité spécifique et le maintien des droits aux bonifications de carrière et celles pour les mutations.

RDV :
Lundi 7 novembre à 17h30 à la Bourse du Travail de Marseille ; assemblée générale pour mettre en commun le travail de mobilisation en vue de la grève du jeudi 17 novembre.
Jeudi 17 novembre : tous et toutes en grève ! Journée « lycées morts ». Manifestation : départ du LP Le Chatelier (M° National) à 14H00 direction la DSDEN 13. Assemblée générale à 17h00 à la Bourse du Travail pour décider des suites du mouvement.

Le mouvement est soutenu par l’intersyndicale académique SNES-FSU, CGT Educ’action, Sud Education, SNETAA FO, SN FO LC, SGEN CFDT, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, CNT-SO, SIAES-FAEN

Le tract du STER 13 :
STER 13 – Grève Lycées ZEP 17 novembre 2016

Le tract de l’intersyndicale académique :
Appel intersyndical grève 17 novembre 2016

Le tract de l’intersyndicale académique AED/AESH
tract_aed_17_novembre_intersyndical

Élections TPE 2016, salarié-e-s du service à la personne : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Services à la personne
Un même métier, plusieurs conventions collectives, un même syndicat !

Nous représentons une force
Les services à la personne (aide à domicile, aide ménagère, petit jardinage, garde d’enfant au domicile…) sont des activités essentielles pour des millions de bénéficiaires (personnes dépendantes, personnes handicapées, familles et leurs enfants….).
Nous sommes près de 1 500 000 salariés en France, ce qui constitue un des premiers secteurs d’activité en terme d’emploi.
Nos employeurs sont très différents dans leurs formes (entreprises, associations, organismes publics, particuliers-employeurs), mais très proches dans leur manière de gérer leur personnel (manque de reconnaissance du travail effectué, exposition constante à des risques professionnels, salaire au rabais, isolement organisé…).

Avec la CNT-SO, nous pourrons collectivement retrouver notre dignité et inverser les rapports de force pour effectuer notre travail et mieux accompagner les personnes.

Nos métiers sont indispensables
Nous intervenons au quotidien auprès des plus vulnérables d’entre nous : personnes âgées, personnes handicapées, enfants en bas âge… et nous sommes souvent les principaux, sinon les seuls contacts ou relais de ces personnes. Aucune société ne peux se passer de nous. Qui imaginerait une société qui ne s’occupe pas des enfants en bas âge, qui n’aiderait pas les personnes âgées à se déplacer, à manger… ?


Et pourtant le plus souvent notre travail est rendu invisible et déprécié, peut-être parce que nous sommes souvent des femmes, des précaires.
Les services à la personne, l’aide à domicile nécessitent mieux que des mots et des mesures qui ne prennent pas en considération notre rôle, nos compétences et l’aide que nous apportons à des millions d’habitants.
Depuis des années, nos métiers sont régulièrement mentionnés comme un moyen de contrecarrer le chômage, mais nous attendons toujours des mesures dignes de ce nom pour que ces métiers ne riment pas avec précarité.
Nous méritons mieux que des miettes et des salaires de misère.

Des métiers peu reconnus et peu valorisés
Les intervenants de notre secteur (à plus de 90 % des femmes) souffrent d’un manque de considération criant et de conditions de travail déplorables. La liste des difficultés quotidiennes est longue :
Faible rémunération (et des temps d’habillage et de déshabillage non comptés dans le volume horaire de travail par exemple),
Temps partiel imposé,
Exposition accrue aux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, stress accru…). Nous avons plus de jours d’accidents et maladies pro que le secteur du bâtiment,
Isolement quasi total dans notre métier (absence de réunions d’équipes, mauvaise coordination de nos interventions par l’employeur…),
Matériels (gants, blouses…) et frais de transports le plus souvent à notre charge,
Entraves syndicales fréquentes,
Pressions en tout genre si nous osons effectuer des heures en CESU, malgré notre temps de travail très partiel en structure.
De surcroît, que nous évoluions au sein d’une entreprise privée, d’une association, ou auprès d’un particulier-employeur (et rémunéré ainsi en CESU), nous sommes soumis à trois conventions collectives différentes, les rémunérations et les droits sont différents, alors que nous effectuons exactement le même travail. « Diviser pour mieux régner » comme le dit l’adage.

Les réformes successives du droit du travail ne font qu’aggraver notre situation en nous privant de la médecine du travail, en créant une modulation du temps de travail… sur trois ans, en payant moins cher les heures complémentaires, en nous excluant en partie de l’application du Code du travail…

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CNT-SO-TPE-aide-personne

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II faut des réformes, dès maintenant. Avec la CNT-SO, nous revendiquons :

– Une reconnaissance effective de nos métiers, associée à une augmentation significative de nos rémunérations,
– Le paiement de l’ensemble de nos frais de déplacements,
– Une même convention collective avec des droits communs, selon le principe du mieux disant,
– Des droits liés au statut et non à l’employeur, pour éviter les conséquences du pluri-employeur et du mandataire,
– Un renforcement de la sécurité sociale et de son financement afin d’assurer une prise en compte correcte de la dépendance qui assure dignité aux personnes en perte d’autonomie et à nous même qui les accompagnons.

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Voter pour la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs-euses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

Élections TPE 2016, salarié-e-s du nettoyage : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Élections TPE/associations 2016, salarié-e-s de la Formation professionnelle : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Formation professionnelle : Halte à la dégradation de la qualité et des conditions de travail

Depuis la mise en concurrence des organismes de formation en 2003, les coûts de fonctionnement sont rognés au maximum. La qualité des formations et les conditions de travail des formateurs s’en trouvent fortement dégradées :

Les heures de préparation ne sont pas toujours ou pas entièrement payées ;
Les formateurs doivent effectuer de nombreuses tâches administratives qui ne devraient normalement pas leur incomber ;
Les conditions matérielles de travail laissent souvent à désirer (taille et entretien des locaux, matériel à la charge du formateur, accès au matériel informatique…) ;
Les emplois du temps ne permettent ni de se réunir entre formateurs, ni d’avoir des entretiens personnels avec nos stagiaires ;
Les CDII (contrats de travail à durée indéterminée intermittents) s’enchaînent ;
Beaucoup d’organismes embauchent aujourd’hui des auto-entrepreneurs pour accomplir les tâches qui étaient auparavant effectuées par des salariés. Les formateurs ont donc plusieurs employeurs, et jonglent toute la journée avec les horaires de bus pour se rendre sur les différents lieux de formation.

Ces exemples, observables dans la plupart des Organismes de Formation, nuisent également à la qualité des formations que nous dispensons, au détriment des stagiaires.

Avec la CNT-SO, nous considérons que le travail de formateur est un travail exigeant qui demande des conditions matérielles dignes, que ce soit au niveau des locaux, du matériel, mais aussi des emplois du temps. Il est notamment important que les formateurs d’une même structure puissent se retrouver pour échanger. La syndicalisation est une première étape importante.

D’autre part, nous pensons également que :
Le formateur n’est pas un auxiliaire de la préfecture, ni un informateur. Le droit à la formation aux savoirs de base est un droit fondamental. Nous refusons les politiques discriminatoires instaurant des critères, notamment administratifs, pour l’accès à la formation. Nous refusons donc également de devoir « contrôler les papiers » des personnes se présentant dans nos centres de formation pour renseigner leur situation administrative.
Le formateur n’est pas un auxiliaire du Pôle Emploi. Il est de plus en plus fréquent que des actions de formation comportent des modules liés à l’emploi et au projet professionnel qui se substituent aux heures de formation en savoir de base. Au-delà de ces questions importantes, nous critiquons les conditions de mise en place de ces modules, qui véhiculent souvent des préjugés sexistes, racistes et de classe. Par exemple : « les hommes seront agents de sécurité, les femmes devront développer un projet professionnel autour du ménage et de l’aide à la personne »).

En tant que formateurs syndiqués à la CNT-SO, nous faisons une différence entre formation et formatage. Nous voulons transmettre à nos stagiaires des outils émancipateurs qui leur permettront de se défendre dans le monde, de réfléchir et choisir par eux-mêmes.

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CNT-SO-TPE-FormationPro
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Nous revendiquons
– le respect strict de la convention collective nationale des organismes de formation (1516), pouvant s’appliquer aux associations.  ;
– le paiement systématique des heures de préparation ;
– l’abandon du recours au statut d’auto-entrepreneur ;
– l’arrêt des usages abusifs du CDII ;
– l’aménagement de temps de réunion rémunérés dédiés à la concertation entre formateurs.
– la mise en place de conditions d’accueil dignes pour les stagiaires.

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Voter pour la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs-euses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

Élections TPE 2016, salarié-e-s du BTP : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Notre secteur concentre un grand nombre de petites entreprises. Il y est très difficile pour bon nombre d’entre nous de se faire entendre par le patron.

Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour que les chantiers soient terminés à la va-vite. Nous savons que tous seuls nous n’avons aucun pouvoir ou presque face à notre patron. Nous savons aussi que nos patrons, eux, sont organisés à la FFB, la CAPEB, la FNTP et la FFIE c’est à dire dans leurs syndicats patronaux.

Réunir tous les travailleurs du Bâtiment, des Travaux Publics, des Matériaux de Construction, nous organiser, cela nous permet d’aider chacun à se défendre face à son patron (prud’hommes et autres démarches juridiques ou administratives).

Regroupons-nous au sein de la CNT – Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité dans les TPE.

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CNT-SO-TPE-batiment

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Avec la CNT-Solidarité Ouvrière,
nous revendiquons :

– le respect des conventions collectives,
– un 13e mois,
– le paiement de toutes les heures supplémentaires y compris les trajets entreprise-chantier-entreprise,
– le respect des normes de sécurité et de protection de la santé avec notamment fourniture par l’entreprise des EPI (équipements de protection individuelle),
– la reconnaissance de la pénibilité de nos travaux et la retraite à 55 ans à taux plein,
– le respect des jeunes avec un véritable statut d’apprenant, un salaire motivant, du temps de travail spécifique dédié à leur apprentissage pour leurs tuteurs,
– l’arrêt de la sous-traitance qui ne fait qu’engraisser les donneurs d’ordre,
– la suppression du système spécifique des congés payés dans le bâtiment qui ne fait que profiter à ces fameuses caisses de congés payés,
– l’intégration de toutes les entreprises à la caisse de congés intempéries quelle que soit leur taille et une meilleure prise en compte de la santé des travailleurs dans les arrêts pour intempéries,
– la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers.

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Voter pour la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs-euses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.