Solidarité active et financière avec les femmes de chambre en grève du B&B Joliette !

Depuis le 28 juin les femmes de chambres, salariées de PROPEO, entreprise sous-traitant le nettoyage de l’Hôtel B&B Joliette, sont en grève reconductible pour défendre leurs droits et leur dignité, après un premier mouvement du 10 au 19 juin.

Alors que nos camarades cumulent déjà une quinzaine de jours de grève sur le mois de juin, le soutien financier est primordial pour tenir sur la durée.

Vous pouvez participer à la caisse de grève en ligne ou bien envoyer des chèques (ordre STER CNT SO – Mention au dos « solidarité B&B ») à notre adresse : CNT SO 13, 12 rue de l’évêché 13002 Marseille).

Programme d’action :

– Dimanche, la grève se poursuit mais relâche du piquet de grève pour permettre à tous-toutes de se reposer et de profiter des familles, avant une potentielle semaine d’actions.

– Le piquet de grève reprendra ce lundi à partir de 09H au 56 rue Forbin (Joliette).

– A midi, lundi, rassemblement devant le B&B EuroMéditerranée (44 Rue de Ruffi, 13003) pour appuyer la délégation qui sera reçue par la direction de Propeo, pour une première réunion de négociation.

Vidéo sur la grève réalisée par Ibère’n’exil

Grève à l’hôtel B&B Joliette : revue de presse

Après une longue négociation, lundi 04/07, avec la direction de PROPEO, un protocole de fin de conflit a été validé par les salarié-e-s en grève de l’hôtel B&B Joliette, puis signé avec la CGT Propreté et la CNT-SO Nettoyage. Ce protocole satisfait l’essentiel des revendications des grévistes et le travail a repris sur le site dès ce mardi matin.

Retour sur la lutte la lutte des femmes de chambre de l’hôtel B&B Joliette avec la revue de presse.

Vidéo sur la grève réalisée par Ibère’n’exil


Mardi 05 juillet

La Marseillaise : article de Myriam Guillaume

Marsactu : article


Vendredi 01er juillet

La Marseillaise : article de Myriam Guillaume

Radio Galère : extrait du « midi 30 »

20 mn : brève

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Jeudi 30 juin

La Marseillaise : article de G. Lanux

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Mercredi 29 juin

Marsactu : Une du site

RTL : extrait du 18-20h
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France 3 : 19/20 Marseille (01er sujet)

19/20 Edition locale

La Marseillaise : brève

Mouvement de grève reconductible des femmes de chambre de l’hôtel B&B Joliette

Depuis le matin du 28 juin les femmes de chambres, salariées de PROPEO, entreprise sous-traitant le nettoyage de l’Hôtel B&B Joliette, sont en grève reconductible.
Suite à un premier mouvement de grève du 10 au 19 juin, le sous-traitant joue la carte de la répression en mutant les personnels sur d’autres sites ou en les empêchant directement d’accéder à leur lieu de travailler. Les salariées qui se sont syndiquées depuis à la CNT Solidarité Ouvrière ont décidé de reprendre leur action.

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Voir la revue de presse

Soutenez financièrement les grévistes en participant à la caisse de grève en ligne

PROPEO et la chaîne B&B doivent cesser des pratiques d’un autre âge !

Comme c’est souvent le cas dans la sous-traitance hôtelière, les patrons n’ont pas attendu El Khomri pour casser les droits des travailleurs-euses et pratiquer le dumping social. Encore une fois, nous dénonçons des pratiques illégales : paiement à la tâche, c’est à dire à la chambre; « oublis » systématiques des heures supplémentaires ; organisation des jours de repos ne respectant pas la législation ; interdiction de la pause réglementaire et absence de locaux pour les personnels ; état déplorable des tenues de travail…

B&B – PROPEO : pour l’Euro, lâchez vos Euros !

Depuis le début de l’euro de football, nous constatons que le prix des chambres a considérablement augmenté (parfois du double au triple les soirs de match!). Inutile de préciser que les salaires restent, eux au plus bas. Pendant que le donneur d’ordre, la chaîne B&B (groupe PAI Partners) et la société sous-traitante PROPEO s’en mettent plein les poches, le temps de travail augmente et les travailleuses restent pauvres, mal payées, sous-traitées !

L’exploitation et le mépris ça suffit ! Seule la lutte paie !

Un piquet de grève aura lieu chaque matin à partir de 08h45 (sauf ce dimanche, repos) devant l’hôtel (52 Rue de Forbin – à coté de la poste Joliette)

Vidéo sur la grève réalisée par Ibère’n’exil


Les salariées revendiquent :
-Paiement à l’heure et non plus à la tâche, installation d’une pointeuse
-Diminution de la cadence de travail
-Deux jours de repos consécutifs avec roulement pour le week-end
-Prime d’habillage et de déshabillage
-Prime de panier
-Respect des temps de pause légaux et mise à disposition d’un local pour les personnels
-Valorisation des contrats temps partiels à 130 heures
-Amélioration des tenues de travail et indemnités d’entretien
– Obtention du 13ème mois

Loi Travail : 23, 24 et 28, dans la grève, dans la rue et dans les actions, on continue !

La CNT Solidarité Ouvrière 13 appelle de nouveau à se mobiliser contre la loi Travail et pour la défense de nos libertés, les 23, 24 et 28 juin prochain.

Les élites patronales, médiatiques ou politiques ont beau se déchaîner dans une campagne anti-syndicale immonde et afficher toujours plus violemment leur haine de classe, l’immense majorité de la population refuse leur loi de régression sociale et soutient la lutte enclenchée depuis plus de trois mois.
Après avoir encouragé une répression policière et judiciaire brutale, le gouvernement est allé plus loin en prétendant interdire des manifestations syndicales. Nous opposerons toujours notre liberté face à la logique coercitive assumée de l’État ! »

La loi Travail va être votée, dans une version encore plus libérale, par les sénateurs puis repassera à l’Assemblée début juillet. Il est indispensable de maintenir la pression en poursuivant nos actions sous toutes leurs formes. Dans la grève, dans la rue et dans les actions, on continue !

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Jeudi 23 juin : manifestation à 10h30 au Vieux-port

Sous-traitance hôtelière : Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : SE SYNDIQUER ! SE MOBILISER !

Depuis le printemps 2014, la CNT Solidarité Ouvrière a implanté plusieurs sections syndicales chez des sociétés sous-traitants le nettoyage des hôtels marseillais (Française de Service, Global Facility Service puis STN ; ONET Services, Primium, Acqua…). Après plusieurs mobilisations et grèves, nos sections syndicales ont obtenu pour tous les salariés des sites concernés des améliorations importantes des conditions de travail et de rémunération.

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Site du Golden Tulip Villa Massalia (certains points ont été aussi appliqués à l’Intercontinental*) :
– Annulation de procédures de licenciement et annulation de courriers disciplinaires ;
– Revalorisation des mensualisations des contrats à temps partiels ;
– Rappel de salaires sur la base du contre-pointage effectué par les salariés; Rappel de salaires concernant les heures complémentaires impayées ;
– Renouvellement du matériel de pointage avec remise d’un relevé hebdomadaire des heures travaillées aux salariés ;
– Revalorisation de la qualification (passage à AQS2 dans la grille de la convention de la propreté) ;
– Prime de panier à 4€/jour ;
– Plannings de travail remis sept jours à l’avance ; deux jours de repos consécutifs/semaine ;
– Suppression de la clause de mobilité ;
– Respect intégral des droits syndicaux et la fin des discriminations ;
– Mise en place progressive du 13° mois.

*Protocole signé avec GFS le 01er février 2015 (pour le Villa Massalia et l’Intercontinental), protocole signé avec STN le 11 septembre 2015 et le 04 avril 2016 (pour le Villa Massalia).

Site de l’Adagio Vieux-port* :
– Réemploi en CDI par ONET SERVICE de deux salariées auparavant en CDD / Intérim ;
– Amélioration du système de pointage pour une rémunération de toutes les heures
effectuées avec la régularisation du passif ;
– Prise en compte du temps d’habillage et de déshabillage dans le temps de travail ;
– Revalorisation des mensualisations des contrats à temps partiels.

*Protocole signé avec ONET SERVICE le 01er décembre 2015.

Par son action juridique, le syndicat a aussi permis de faire respecter le droit du travail pour de nombreux salariés.

Ce qui a été possible sur ces sites est possible ailleurs ! Salaires, conditions de travail… Nous pouvons gagner plus en nous regroupant syndicalement et en nous mobilisant !

Unis nous pouvons mettre fin à la sous-traitance et reconstituer les communautés de travail !

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Rassemblement des AED : mercredi 15 juin, 14h, IA (Bd C. Nédelec – Marseille)

Précarité , inégalité , dévalorisation du statut AED : y en a marre !

Après les mouvement de grève du 24 mai et du 07 juin, les AED se mobilisent devant l’Inspection d’Académie (Bd C. Nédelec – Marseille).

Mercredi 15 juin 2016 à partir de 14h

Avec le soutien de l’intersyndicale CGT – CNT-SO – SNES-FSU – SUD Education

Pour plus d’information voici la page Facebook :
https://www.facebook.com/aedmarseille13/?ref=aymt_homepage_panel
mais aussi l’adresse mail : aedsmarseille@yahoo.com

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Solidarité face à la répression ! Rassemblements devant le TGI de Marseille, les 10 & 17 juin

Depuis plusieurs mois l’État ne recule devant rien pour tenter de faire taire le mouvement social et populaire contre la loi « travail » : les coups de matraques et les lacrymogènes pleuvent sur les manifestations, des piquets de grève sont évacués par la force, des centaines de personnes ont été arrêtées, un local syndical a été saccagé à Lille, un syndicaliste est en détention jusqu’à son procès le 9 juin dans la même ville…

Rassemblements anti-répression

Le mouvement social local n’a pas été épargné par cette violence d’État. Ces prochaines semaines, des manifestant-e-s, des militant-e-s et syndicalistes (SUD-Education, CGT et CNT-SO) passeront en procès à Marseille.
Des camarades ont été arrêtés, en se rendant pacifiquement aux manifestations notamment le 1er mai, lors des fouilles organisées systématiquement par la Police, tous les motifs, même complètement ridicules, étant bons pour justifier des interpellations et les procès de nos camarades. Nous dénonçons ces pratiques qui ne visent qu’à intimider les manifestant-e-s et demandons la relaxe de nos camarades.

Nous n’oublions pas que d’autres manifestant-e-s et militant-e-s sont déjà passé-e-s en procès et condamné-e-s ces derniers mois, toujours dans le cadre de la lutte contre cette loi scélérate.
Nous n’oublions pas non plus que cet acharnement de l’État à réprimer le mouvement syndical et social dans son ensemble ne date pas de 2016 : le cas révoltant des condamnations des syndicalistes de Goodyear à 9 mois de prison fermes n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Enfin, nous n’oublions pas que cette violence se décline chaque jour dans le monde du travail, où le patronat mène sa lutte contre les syndicalistes et les salarié-e-s dans leur ensemble.

Face à la répression, une seule réponse : la solidarité et la lutte ! Nous devons montrer notre solidarité à nos camarades en venant les soutenir le jour de leur procès. Nous devons continuer à lutter contre la loi « travail », tenir bon face à la désinformation médiatique.

La CNT-Solidarité Ouvrière 13 appelle à se rendre en nombre aux rassemblements de soutien organisés devant le TGI, 6 rue Joseph Autran, Marseille (métro Estrangin)

  • Vendredi 10 juin 2016 à 13h30
  • Vendredi 17 juin 2016 à 13h30

La lutte continue contre la loi « Travail » ! Calendrier d’action

La CNT Solidarité Ouvrière défend un « syndicalisme d’action directe », c’est à dire construit par et pour le peuple, en toute autonomie des relais politiques quels qu’ils soient. Nous n’avons pas été étonnés du passage en force du gouvernement sur la loi Travail et ne nous sentons pas concernés par les manœuvres politiciennes qui l’ont suivi. Télécharger le tract CNT-SO
Il est clair que les travailleurs-euses ne peuvent compter que sur eux/elles mêmes, avec notre outil principal: la grève ! Tout est question de rapports de force, c’est le sens de l’engagement de secteurs de plus en plus nombreux dans la grève reconductible et les actions de blocages économiques. Il est temps d’amplifier ce mouvement et de l’unifier pour construire la grève générale.

La CNT Solidarité Ouvrière appelle à travailler à l’extension du mouvement de grève, à soutenir les secteurs en lutte, à soutenir les actions de blocages économiques. Tous ensemble on va gagner !

En ce sens, nous nous investissons aux cotés de camarades syndicalistes au-delà des étiquettes dans le collectif « on bloque tout 13 » . Le collectif « On bloque tout 13 » a été crée le 09 mai à Marseille par des militants syndicalistes issus de la CGT, CNT, CNT-SO, FSU et Solidaires, déclinaison locale de « l’appel des syndicalistes contre la loi Travail« , regroupant au niveau national, 1500 signataires dont 100 structures syndicales. Il s’agit de nous réunir à la base pour dépasser les clivages et organiser concrètement l’extension du mouvement de grève ainsi que des actions de blocage économique en lien avec les secteurs mobilisés.

Calendrier d’action :

Jeudi 09 juin. Manifestation à 09h30 devant la CARSAT. 11h30 : rassemblement des grévistes, place Sadi Carnot

Vendredi 10 juin. Mobilisation contre la répression. Rassemblement à 13h30 devant le TGI de Marseille en soutien à un camarade de SUD-Éducation qui passe en procès après une arrestation abusive le 01er mai.

Mardi 14 juin. Grève générale interprofessionnelle. Manifestation à 10h30 au Vieux-port.

Vendredi 17 juin Mobilisation contre la répression. Rassemblement à 13h30 devant le TGI de Marseille en soutien à un camarade de la CNT-SO qui passe en procès après une arrestation abusive le 01er mai.

Action de blocage - Arenc - 26 mai 2016
Action de blocage – Arenc – 26 mai 2016

EnseignantEs du second degré : les dernières promesses de la ministre, entre mesure électoraliste et gestion managériale…

Communiqué du STER 13 CNT-SO

Après l’annonce de la revalorisation « salariale » des enseignantEs du primaire (alignement de la prime ISAE sur le montant de celle du secondaire), la ministre de l’éducation nationale vient d’annoncer celle des personnels du secondaire. On ne peut que sourire au calendrier de ces annonces par un gouvernement aux abois à moins d’un an d’élections majeures…
Pour « accroître l’attractivité du métier », ce plan de revalorisation des salaires pourrait donc s’élever à hauteur d’un milliard d’euros d’ici 2020. Merci Madame la ministre, vous êtes trop généreuse… Mais si le métier est de moins en moins « attractif », est-ce seulement à cause des salaires ? Ou bien, faut-il également pointer du doigt la succession de réformes imposées brutalement (réformes des rythmes scolaires, du collège…), réformes nocives pour les élèves et les personnels ainsi qu’une masterisation qui perturbe toujours le recrutement et complexifie inutilement la formation initiale  ?
Nous ne crachons pas sur une augmentation des salaires, nous rappelons d’ailleurs que le point d’indice des fonctionnaires était gelé depuis 2010. Mais nous rappelons également qu’actuellement les assistantEs d’éducation (AED) des Réseaux d’éducation prioritaires sont en lutte pour l’obtention de la prime REP ainsi que sur la question de leur statut. Nous rappelons aussi qu’au sein même des enseignantEs, des inégalités de traitement demeurent, c’est le cas pour les enseignantEs-documentalistes. La ministre se garde bien de s’attaquer par contre aux archaïsmes corporatistes qui justifient le maintien de plusieurs corps et grades pour les mêmes métiers (certfifiés, agrégés, hors-classe…). Pour la CNT Solidarité Ouvrière nous revendiquons toujours un corps unique d’enseignantE aligné sur les temps de travail et rémunération les plus favorables !
Alors oui, nous réclamons plus d’argent, mais pour tout le monde ! De plus, la question des salaires ne doit pas faire oublier celle du manque de moyens humain et matériel dans nos établissements, celle de la précarité qui touche de nombreux personnels, celle de la formation et bien d’autres…

De l’autre coté, cette revalorisation s’accompagne d’une réforme annoncée de l’évaluation des enseignantEs qui nous ressert les vieilles ficelles managériales.
Opposants de longue date à la pratique infantilisante de l’évaluation/inspection et son effet inégalitaire sur les carrières, nous nous réjouissons de l’annonce de l’abandon du triple rythme d’avancement. Mais nous ne pouvons qu’être hostiles au nouveau système proposé avec quatre grands RDV « ressources humaines » (sept ans, treize ans, vingt ans et en fin de carrière) aux contours flous et devant servir aussi à « accélérer les carrières » pour certainEs… La hiérarchisation de nos pratiques et la mise en compétition entre collègues se confirment. En effet, la ministre promet que « ceux qui innovent, s’engagent, acceptent des fonctions difficiles » seraient valorisés. Les métiers de l’enseignement demandent pourtant un engagement constant. On reconnaît bien là l’esprit managérial qui déjà à l’époque instaurait les « préfets d’étude » en Éducation prioritaire…
Enfin, nous sommes absolument hostiles à une réforme du système d’évaluation qui promet d’accroître le rôle des chefs d’établissements dans le « pilotage pédagogique, la formation continue, le suivi et le conseil individuels et/ou collectifs ainsi qu’à l’accompagnement des personnels enseignants dans le cadre de leur exercice et de leur parcours professionnels ». Ce système renforcerait encore le pouvoir du chef d’établissement dans un contexte d’autonomisation des établissements et de gestion managériale qui fait toujours plus de dégâts, en terme de risques psycho-sociaux, chez les personnels, sans aucune efficacité pédagogique. A la CNT Solidarité Ouvrière nous militons toujours pour un système d’évaluation-formation par les pairs déconnecté du cadre hiérarchique et financier.

La dérive managériale dans l’Éducation se confirme. À nous de nous organiser et de lutter collectivement pour l’amélioration de nos conditions de travail. Ne laissons pas les hautes sphères de l’État et les entreprises penser l’École. Imaginons collectivement – personnels, parents et élèves – une autre école, solidaire et émancipatrice !

Syndicat des Travailleurs-euses de l’Éducation et de la Recherche – CNT Solidarité Ouvrière 13

Précarité , inégalité , dévalorisation du statut AED : y en a marre ! Grève et Manifestation le Mardi 7 Juin à Marseille

Nous, Assistants d’Éducation, avons pour mission la surveillance, l’encadrement éducatif, l’accompagnement pédagogique et le suivi des élèves tout au long de leur scolarité .

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Aujourd’hui, la précarité reste la principale caractéristique de notre catégorie. Les surveillants étudiants rencontrent de plus en plus de difficultés à poursuivre leurs études avec des contrats d’un an renouvelables six ans dans le meilleur des cas et en travaillant parfois 40 heures par semaine. Les AED se retrouvent au chômage et sans aucune reconnaissance des compétences acquises, alors qu’ils ont exercés de vrais métiers pendant des années. En effet nous ne sommes bel et bien que des pions .

Voici quelques années que le gouvernement expose ses théories sur la refondation de l’école portant l’idée de ‘’réussite scolaire pour tous’’, d’un système éducatif juste et efficace, ‘’auprès de personnels formés et reconnus’’ . Or, L’Education nationale fait de plus en plus appel aux contrats précaires ne laissant aucune chance de ‘’réussite scolaire ‘’ ou de ‘’qualification’’ au personnel encadrant . Personnels encadrants qui ne sont donc eux-mêmes ‘’ni formés ni reconnus’’ . Être assistant-e d’éducation est pourtant devenu un vrai travail professionnel, qui devrait être reconnu de tous .
À la rentrée 2015, les personnels des réseaux d’éducation prioritaire bénéficient de la nouvelle prime REP : cela représente 110 000 personnes (enseignants, CPE, Copsy, personnels administratifs , sociaux et de santé ainsi que les agents techniques). « Tous les agents » sont concernés, affirme Mme La Ministre : mais les AED, AESH et CUI sont encore les grands oubliés !
Cette prime est versée pour « faire face à des tâches spécifiques dans les écoles et collèges socialement défavorisés […] au vu de l’intensité de la tâche ». Nous personnels de surveillance et d’encadrement faisons partie intégrante des équipes pédagogiques et sommes en première ligne dans la gestion des situations de tension ou de violence, et ce, au quotidien. Nous méritons d’avoir la reconnaissance de la spécificité de notre travail en REP et devons percevoir, au même titre que tous les personnels, l’indemnité REP.
Nous dénonçons ce statut précaire, qui impacte nos conditions de travail, d’études et nos vies mais aussi les conditions de scolarité des élèves.

Nous demandons donc :
➜ la création de vrais métiers (assistant documentaliste, animateur de foyer, référent décrochage scolaire …) sous un vrai statut et la titularisation des AED qui occupent ces postes.
➜ la création d’un statut pour les étudiant-surveillants avec un temps de travail, et un salaire, adapté à la poursuite des études, comme l’était le statuts MISE
➜La possibilité de généraliser les contrats de 3 ans
➜La possibilité de continuer au-delà des 6 ans pour terminer ses études
➜L’accès à un réel droit à la formation
➜La reconnaissance des compétences acquises
➜Le droit à la prime REP
➜Ainsi que la valorisation de notre travail
➜La reconnaissance comme étant membre de l’équipe éducative mais aussi pédagogique.
➜ La prise en compte de l’ancienneté de tous les contrats précaires de l’éducation (AED, CUI, …)
Vous ne supportez plus d’avoir un métier qui n’est pas considéré comme tel, de pouvoir être remercié au bout de 6 ans sans validation d’acquis, sans reconnaissance de votre expérience ? Vous ne supportez plus d’être le seul corps de contractuels qui ne peuvent pas obtenir un CDI , ni primes ?

ALORS VENEZ A LA GRÈVE DES A.E.D MARDI 7 juin 2016

Pour plus d’information voici la page Facebook :
https://www.facebook.com/aedmarseille13/?ref=aymt_homepage_panel
mais aussi l’adresse mail : aedsmarseille@yahoo.com

Programme de la journée du 7 juin 2016 :

Rendez-vous à 9h00 , place Espercieux – 13002 Marseille (Tram 2, arrêt Euroméditeranée Gantès) pour un rassemblement de tous les AED. Puis départ tous ensemble vers l’inspection académique afin de montrer l’ampleur de notre mobilisation , mais aussi faire entendre nos revendications grâce aux médias qui seront présent sur les lieux .

A 14h30 nous nous retrouverons tous ensemble au 29 Boulevard Longchamp pour une assemblée générale.
Nous sommes soutenus par les syndicats suivants :
CGT-Educ’action, Sud-Education, SNES Aix-Marseille, STER CNT-SO

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