« Maîtrise de la langue et discriminations » : rencontre-débat le mercredi 20 avril

Enseignant-e-s, formatrices et formateurs : quelles pratiques pour résister à la glottophobie ? Quelles pratiques pour résister à la haine de certaines formes linguistiques considérées comme inférieures ?

Rencontre débat avec Stéphanie CLERC CONAN, sociodidacticienne des langues-cultures, enseignante-chercheure à l’Université d’Aix-Marseille

Organisée par le Collectif FLE Marseille Sud-Est, SUD éducation Bouches-du-Rhône et la CNT-SO Éducation 13

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Reprise du travail la tête haute au Golden Tulip Villa Massalia

La prise de service au Golden Tulip Villa Massalia avait une saveur particulière ce mardi 05 avril et les sourires étaient sur les lèvres comme jamais quand on se rend au boulot… Après 13 jours de grève, de piquet et de manifestations, les 13 femmes de chambre de la section syndicale CNT Solidarité Ouvrière, ont validé le protocole de fin de conflit entre le syndicat et le sous-traitant STN.

Ce protocole acte des avancées en termes de revenus avec : une revalorisation de la qualification (passage à AQS2 dans la grille de la convention de la propreté) et un rappel de qualifications depuis septembre 2015 ; un doublement de la prime de panier qui passe à 4€/jour ; la reconnaissance de l’absence d’annualisation du temps de travail et un rappel sur les heures complémentaires non rémunérées depuis octobre 2015. A noter que la mise en place d’un treizième mois et des revalorisations des contrats à temps partiels avaient déjà été obtenus l’an passé. Le protocole acte aussi un changement de rapport de forces entre vie privée et sujétion au patron : remise des plannings sept jours à l’avance, deux jours de repos hebdomadaires consécutifs, suppression de la clause de mobilité.

Nous n’oublions pas qu’il reste un combat à faire aboutir : la fin de la sous-traitance et l’intégration des femmes de chambres et équipiers au sein des personnels du groupe Louvre Hôtel. Le combat de notre section depuis deux ans aura déjà permis de réduire de plus en plus les inégalités de traitement avec les salariés de l’hôtel. La communauté de travail peut et doit être reconstituée !

La détermination et l’unité sans faille de nos camarades auront permis cette belle victoire, ô combien symbolique en cette période d’attaques en règle sur le camp du Travail ! Après ces deux semaines de « gymnastique révolutionnaire », nos camarades ont pu partager leur expérience lors d’un moment festif à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat du Nettoyage CNT Solidarité Ouvrière qui se tenait ce jour.
Gageons que cet exemple sera suivi par d’autres sections syndicales tant les problèmes sont les mêmes quels que soient les employeurs.

Les grévistes et le syndicat CNT Solidarité Ouvrière tiennent à remercier chaleureusement toutes les personnes ayant fait le déplacement sur le piquet quotidien. Nous remercions aussi les personnes et structures syndicales ayant participé à la caisse de grève mise en place. L’employeur prenant à charge le paiement de 06 jours de grève, les sommes récoltées devraient permettre de compenser intégralement les pertes financières de nos camarades.

Seule la lutte paie !

Loi Travail : dans la rue jusqu’au retrait !…

Le gouvernement fait la sourde oreille et maintient ses positions sur le projet de loi Travail. A nous d’établir un rapport de force suffisant pour le faire céder en poursuivant la montée en puissance de la mobilisation initiée depuis un mois. En ce sens la CNT Solidarité Ouvrière 13 apporte son soutien aux diverses initiatives de luttes et de convergences, appelle aux grèves et manifestations unitaires du 05 et 09 avril.

Au-delà, nous pensons que seul un réel blocage de l’économie portant un coup direct au patronat, fera reculer leurs larbins du gouvernement. La régression sociale et la toute-puissance patronale, ça suffit ! Organisons-nous collectivement, dès maintenant sur nos divers lieux de travail et de vie, pour construire ce mouvement de grève générale.

Les rassemblements à Marseille :
– mardi 5 avril 2016, 10H30, place Charles de Gaulle (bas de la Canebière)
– samedi 9 avril 2016, 14H30, Vieux-Port

Pour lire le bulletin confédéral spécial du mois d’avril : cliquez ici

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Grève des femmes de chambre du Golden Tulip – Villa Massalia : revue de presse

Au matin du 14° jour de grève (le 05/04), le travail a repris sur le site du Golden Tulip Villa Massalia, suite à la signature d’un accord gagnant validé par les grévistes. La lutte paie !

Voir ci-dessous la revue de presse sur ces deux semaines de grève :

France 3 PACA :
– Reportage du 23 mars 2016 : à 2’10 (JT Marseille)

19/20 Edition locale
Reportage du 28 mars 2016
(JT PACA)

La Marseillaise :
Article du jeudi 24 mars 2016
Article du vendredi 25 mars 2016
– Article du 27 mars lamarseillaise_27mars16
Brève du 29 mars 2016
Article du mercredi 30 mars 2016
Vidéo du jeudi 31 mars 2016
Article du 01er avril
Article du 08 avril 2016

Marsactu
Brève du 30 mars 2016
Brève du 06 avril 2016

La Provence :

Article du  dimanche 27 mars
Article du dimanche 27 mars

Médias militants
Vidéo réalisée par le Blog Ibère en exil
Émission du 01er avril sur Radio Galère
Sur les origines et les premiers combats de la section syndicale : voir l’article de 2014 du mensuel CQFD

[BTP] Les congés intempéries, comment ça marche ?

En cas d’intempérie, le code du travail oblige les patrons à interrompre les chantiers exposés afin de garantir la santé et la sécurité des travailleurs. Ils doivent indemniser les travailleurs ainsi temporairement privés d’emplois. Une caisse intempérie affiliée à la caisse de congés payés gère les cotisations intempéries des entreprises et effectue les remboursements aux entreprises.

En cas de problème, concernant l’application de cette protection élémentaire pour la sécurité des travailleurs, prenez contact avec le syndicat !

1/ qu’est-ce qu’une intempérie ?

Article L. 5424-8

Sont considérées comme intempéries, les conditions atmosphériques et les inondations lorsqu’elles rendent dangereux ou impossible l’accomplissement du travail eu égard soit à la santé ou à la sécurité des salariés, soit à la nature ou à la technique du travail à accomplir. C’est ainsi que le gel, le verglas, la pluie, la neige, les inondations et le grand vent ne sont des intempérie au sens de la loi que dans le cas où elles rendent réellement tout travail impossible ou dangereux et où elles provoquent sur le chantier même un arrêt de travail imprévisible et inévitable. De plus, il doit être impossible également au chef d’entreprise de procurer une occupation de remplacement aux ouvriers.

Article L. 5424-9
L’arrêt du travail en cas d’intempéries est décidé par l’entrepreneur ou par son représentant sur le chantier après consultation des délégués du personnel.
Lorsque les travaux sont exécutés pour le compte d’une administration, d’une collectivité publique, d’un service concédé ou subventionné, le représentant du maître d’ouvrage sur le chantier peut s’opposer à l’arrêt du travail.

Bref, l’arrêt du travail est un droit et doit être utilisé comme tel. Une intempérie ne doit pas être camouflée en maladie ou en congé payé. L’entreprise quelle que soit sa taille doit l’indemniser.

2/ Fonctionnement

Affiliation :
Le code du travail définit les activités permettant l’indemnisation des arrêts de travail pour intempérie. Les entreprises visées sont alors obligées de procéder aux arrêts de travail et de payer les indemnités en cas d’intempérie et cela quelle que soit leur taille.

Droit à l’indemnisation :
Pour être indemnisé il faut être présent sur le chantier au moment où l’arrêt pour intempérie commence. Il faut aussi pouvoir justifier de 200 heures de travail minimum pendant les deux mois précédant l’arrêt.

Paiement au salarié :
L’indemnité est calculée sur la base du salaire horaire du travailleur.
Indemnité = Nombre d’heures à indemniser * 0,75 * salaire horaire
C’est l’entreprise qui paye au travailleur ses indemnités. L’entreprise pourra alors se faire rembourser par la caisse à laquelle elle cotise sauf pour les petites entreprises.

Situation des intérimaires :

Article L1251- 20 du Code du travail

Le salarié temporaire mis à la disposition d’une entreprise du bâtiment ou des travaux publics mentionnée à l’article L. 5424-6 a droit à une indemnité en cas d’arrêt de travail occasionné par les intempéries dès lors que les salariés de l’entreprise utilisatrice, employés sur le même chantier, en bénéficient.

Cette indemnité, calculée selon les modalités prévues aux articles L. 5424-6 à L. 5424-19, est versée par l’entreprise de travail temporaire et n’est soumise à aucune condition d’ancienneté du salarié.

Comment fonctionne la cotisation des entreprises ? :
La cotisation patronale « chômage intempéries » est calculée par la Caisse en déduisant des salaires déclarés un abattement dont le montant est fixé chaque année par arrêté ministériel et qui ne peut être inférieur à 8 000 fois le salaire horaire retenu pour la fixation du S.M.I.C. L’abattement pour la 71e campagne (71e campagne, du 1er avril 2016 au 31 mars 2017) est de 76 884 €.

Cas des petites entreprises :
Les entreprises qui n’ont pas plus de 76 884 € de masse salariale sont exclues des caisses intempéries. En effet, pour calculer les cotisations la caisse applique cet abattement de 76 884 € sur les salaires déclarés. Par conséquent ces petites entreprises ne cotisent pas à la caisse et n’en obtiennent aucun remboursement excluant de fait la protection de milliers de salariés !

Encore une fois, le droit ne protège qu’imparfaitement les travailleurs, il est urgent de se syndiquer et agir collectivement pour défendre notre sécurité sur les chantiers et gagner de nouveaux droits !

Bulletin n°17 (AVRIL 2016) – N° spécial grève générale contre la loi Travail

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[Édito] Depuis 2012, ce gouvernement n’arrête pas : ANI, loi Macron, loi Rebsamen dont les décrets continuent à être publiés, loi Macron/El Khomri aujourd’hui.
Toutes visent à donner plus de libertés aux patrons, à alléger leurs contraintes sociales et administratives. Toutes conduisent globalement à réduire les droits des travailleurs et des chômeurs, à organiser leur précarisation.

Les mobilisations des 9, 17 et 31 mars doivent se poursuivre, s’amplifier pour faire échec à ce nouveau recul que constitue la loi sur la réforme du Code du travail.

L’extraordinaire résonance de la pétition qui, en quelques jours a recueilli plus d’un million de signatures, montre le rejet de cette politique du tout libéral.
D’autres initiatives existent. « On bloque tout », l’appel des syndicalistes dans le quel des militants de la CNT – Solidarité ouvrière sont engagés, doit être relayé et amplifié, pour entraîner un mouvement fort, seul moyen de faire céder ce gouvernement sourd au mécontentement.
Et comme d’habitude, il a trouvé des confédérations (CFDT, CGC, UNSA) pour cautionner ses mauvais coups !

Après le 31 mars,
 on continue !

Sommaire de ce n° :

– Appel « On bloque tout« , des syndicalistes contre la loi Travail
– Le code du travail en miettes
– Mobilisations dans le secteur de l’animation contre la politique de casse du
service public menée par la ville de Paris
– Élection TPE : un pas vers le scrutin de liste

Hôtel Golden Tulip – Villa Massalia : Soutenons nos camarades en lutte ! Alimentons la caisse de grève !

Le travail vient de reprendre (le 05/04) sur le site du Golden Tulip Villa Massalia suite à un accord gagnant validé par les grévistes – La lutte paie !)


Vidéo réalisée par le blog Ibère en exil

Depuis la création de leur section syndicale en 2014, les militantes de la CNT Solidarité Ouvrière ont pu faire progresser pied à pied les droits des salarié-e-s, ont gagné durement le respect de l’employeur en affrontant souvent la répression anti-syndicale.
Malgré ces progrès, nous constatons que les conditions de travail et les droits des salarié-e-s restent toujours la principale variable d’ajustement de l’employeur pour tirer le coût de la prestation vers le bas. Dans la sous-traitance, les patrons n’ont pas attendu la loi El Khomry pour s’attaquer à nos droits, le combat y est permanent ! C’est pourquoi la section syndicale à décidé de se mettre en grève.

Au treizième jour de grève (le 04 avril 2016), la lutte continue ! Face à l’intransigeance de l’employeur qui refuse de céder sur l’essentiel des revendications, nos camarades continuent la grève et se font entendre chaque matin sous les fenêtres de l’hôtel. Elles sont motivées, elles tiennent bon, mais la section syndicale a besoin de soutien financier !

Solidarité Ouvrière !
Soutenons-les, alimentons la caisse de grève !

Le lien pour accéder au pot commun en ligne :
https://www.lepotcommun.fr/pot/g5h0fonp

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Hôtel Golden Tulip – Villa Massalia : échec des négociations, la grève se poursuit !

Le mouvement de grève des salariées de la sous-traitance va se poursuivre à l’Hôtel Villa Massalia (08°) et entrer dans sa deuxième semaine, après l’échec des négociations engagées aujourd’hui.

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Des discussions ont eu lieu ce matin entre M. Atlan, co-dirigeant de l’entreprise STN et des représentantes des grévistes et du syndicat CNT Solidarité Ouvrière. Nous avons malheureusement dû constater que M. Atlan avait fait le déplacement depuis Paris uniquement pour nous reformuler les propositions, émises la veille, par M. Ract, le directeur régional que nous avions déjà jugé insuffisantes.
En effet si certaines de nos revendications étaient satisfaites (deux jours de repos consécutifs, connaissance des plannings 7 jours à l’avance…), il y a très peu d’avancée sur les revendications financières comme la revalorisation de la prime de panier ou le rappel sur les qualifications attribuées de manière discriminatoires suivant l’appartenance ou non au syndicat. Alors que l’employeur avait délibérément laissé pourrir la situation, attendant une semaine avant d’engager des discussions sur des sujets dont le syndicat l’alertait depuis plusieurs mois déjà, le non-paiement des jours de grève a été jugé comme une provocation par les grévistes.
Pour nous STN devient un interlocuteur de moins en moins crédible et nous interpellons fermement le groupe Louvres Hôtel qui doit prendre ses responsabilités. A défaut c’est directement à lui, le donneur d’ordre, que nous nous adresserons, avec une seule revendication : l’internalisation !

Les grévistes reprendrons donc dès demain 09h, leur rassemblement devant l’hôtel et seront bien entendu présentes à la manifestation du 31 mars contre le projet de « loi Travail ». La CNT Solidarité Ouvrière appelle à manifester le soutien aux grévistes en passant les rencontrer quotidiennement sur leur « piquet » et en participant massivement à la collecte pour leur caisse de grève.

Soutenons nos camarades, alimentons leur caisse de grève : Pot en commune ligne

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ON BLOQUE TOUT L’appel des syndicalistes contre la loi « Travail »

Nous relayons cet appel lancé par des militants de différentes organisations syndicales.

Le projet de loi El Khomri est une insulte au monde du travail. Rarement l’attaque aura été aussi grave. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement le gouvernement.

À nous de nous préparer tout aussi activement à l’en empêcher ! Tout ce que mérite un tel projet c’est une riposte déterminée et massive des travailleuses, des travailleurs et de la jeunesse. Et pour cela, c’est le blocage de l’économie qui est à l’ordre du jour.

Le 9 mars, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé. Pour nombre de salarié.e.s qui composaient la majorité des cortèges, la grève s’imposait. Et depuis le 17 mars, journée nationale de mobilisation appelée par les organisations de jeunesse, des dates de grève dans différents secteurs professionnels sont annoncées ; le 24 mars, nouvelle journée de mobilisation, le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres, avec sans doute quelques effets d’annonces destinés à faire croire que la copie a été revue : nous le disons tout net, le projet de loi n’est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s’impose.

Enfin le 31 mars, la grève interprofessionnelle est à l’ordre du jour. Cette grève doit être activement préparée et nous pouvons profiter pour ça du calendrier d’action qui se dessine jusque-là pour renforcer la mobilisation. La seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c’est de bloquer l’économie. Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s’en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n’ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l’économie, ce qu’il faut c’est d’abord réussir la grève du 31 mars et préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c’est possible dans les jours et semaines qui suivront !

Alors nous obtiendrons le retrait du projet de loi El Khomri. Alors nous pourrons préparer la contre-offensive, NOTRE contre-offensive en popularisant des revendications qui permettent de rassembler, sur lesquelles les équipes syndicales pourraient s’engager ensemble, à la base et dans l’unité. La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, sans réduction de salaires, ni flexibilité, sans arnaque à la clef comme l’ont été dans de nombreux secteurs les « 35 heures-Aubry », voilà par exemple ce qu’il est urgent de mettre en avant pour contrer les dégradations des conditions de travail et imposer des créations d’emplois.

Tout cela, nous nous engageons à le mettre en débat auprès de nos collègues, dans nos structures syndicales, dans les intersyndicales auxquelles nous participons. Nous sommes certain.e.s que ces préoccupations, nombreuses et nombreux sont les syndicalistes qui les partagent. Quelles que soient les appartenances syndicales, nous les appelons à rejoindre cet appel, à en proposer la signature à leur structure syndicale et à mutualiser les informations sur la mobilisation sur le blog lié à cet appel. C’est toutes et tous ensemble qu’on va lutter, c’est toutes et tous ensemble qu’on va gagner !

Signez l’appel ! Syndicalistes, rejoignez-nous ! Signez l’appel : « On bloque tout »

Les 100 premier-e-s signataires : Christian Agon (CGT IBM), Eric Amy (CNT Boulanger Hénin Beaumont), Sylvain Apostolo (syndicaliste Confédération Paysanne), Enaut Aramendi (LAB), François-Xavier Arouls (Solidaires Groupe RATP), Christine Avenel (CGT Territoriaux Saint-Brieuc), Dominique Bacha (SUD/Sifp Territoriaux du Gard), William Battault (CGT Cheminots Malesherbes), Jérémy Berthuin-Uhl (Solidaires Gard), Claire Bidon (Solidaires étudiant-e-s Paris 8), Dominique Blanch (Snes-FSU Aude), Dominique Blivet (SUD Rural Territoires), Nathalie Bonnet (Fédération SUD-Rail), Antoine Boulangé (CGT enseignement privé Créteil), Cindy Briguet (CNT Santé-Social CT Lorraine), Martial Chappet (Solidaires Paris), Audrey Sachet (CGT RATP), Nara Cladera (UL Solidaires Comminges), Marie-Anne Clément (CGT éduc’action Loir-et-Cher), Philippe Colon (CNT garages Renault groupe GGBA), Quentin Dauphiné (FSU), Cybèle David (SUD éducation Seine-Saint-Denis), Stéphane Degl’innocenti (SUD hôpitaux de Saint-Denis), Laurent Degousée (SUD Commerce), Fabien Delmotte (CNT-Solidarité ouvrière), Etienne Deschamps (CNT-Solidarité ouvrière), Jean-Marc Destruhaut (CGT AXA), Emilie Devriendt (Snesup-FSU), Gaëlle Differ (Fédération SUD PTT), Dominique Dubreuil (retraitée CGT Inspection du travail), Bertrand Dumont (Solidaires Groupe RATP), Jean-Luc Dupriez (UL CGT Carquefou), Peggy Durlin (SUD Crédit Agricole Mutuel), Simon Duteil (UL SUD/Solidaires Saint-Denis), Mohamed El Mahrouss (SUD Hôtellerie-Restauration), Karim Eljihad (Syndicat Local Construction CGT Indre-et-Loire), Marius Faure-Brac (Solidaires étudiant-e-s Grenoble), Arnaud Fonteny (SNEP-FSU Loiret), Henri Fourtine (SNASUB-FSU), Rémy Frey (CGT Commerces et services Gibert Joseph), Philippe Gaser (Union syndicale de la psychiatrie Languedoc-Roussillon), Edouard Gloanec (SUD Santé-Sociaux Gard Lozère), Laurent Godard (UL Solidaires Draguignan), Guillaume Goutte (Syndicat des correcteurs CGT), Eddy Guilain (UL CGT Douai), Gaétan Helon (Syndicat Etudiant.e.s et Lycéen.ne.s CGT valenciennois), Hortensia Inès (CNT-SO éducation), Stanislas Jaunet (CGT Cheminots Nantes), Ronan Jeanne (CGT Chômeurs Lorient), Raymond Jousmet (Snes-FSU), Mohamed Khenniche (Solidaires Industrie), Sylvère Labis (syndicat des retraités interpro CGT du Florentinois), Christel Lacaille (SUD Solidaires MATMUT Ile-de-France), Kaou Lampriere (Solidaires Ille-et-Vilaine), Catherine Laurenti (FSU), Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France), Emmanuelle Lefevre (SNUipp-FSU), Chantal Legeais (CNT-Solidarité ouvrière Nettoyage Rhône-Alpes), Jean-Yves Lesage (Syndicat Général du Livre CGT), Philippe Levet (SNUipp-FSU), Claude Lévy (CGT Hôtels de Prestige et économiques), Nathalie Loinsard (CGT Santé Ille-et-Vilaine), Alexis Louvet (CGT RATP Bus), Grégory Marchand (CGT éduc’action Hauts-de-Seine), François Marchive (Solidaires Isère), Cathy Menard (SUD Culture-Solidaires Loiret), Bruno Menguy (CNT-Solidarité ouvrière Hôtellerie-Restauration Paris), François Millet (SNU Pôle Emploi FSU), Marie-Line Mongin (SUD Santé Sociaux Rhône), Franck Monvoisin (CNT-Solidarité ouvrière Onet nettoyage), Grégoire Nadin (SNTRS CGT), David Nimeskern (CNT Renault SOVAB Batilly), Hélène Ohresser (Solidaires Bouches-du-Rhône), Louise Paternoster (SUD éducation Seine-Saint-Denis), Ramón Pino (Syndicat parisien des diffuseurs de presse CGT), Julien Plaisant (Solidaires Val-de-Marne), Thierry Porré (Syndicat des correcteurs CGT), Jeronimo Prieto (LAB), Yves Quignon (UL CGT Douai), Hugo Reis (Fédération SUD PTT), Eddy Reyes (CGT Cheminots Gard), Valérie Richard (CFDT Décathlon Lorraine), Julien Rodrigues (CGT Services Publics), Théo Roumier (Solidaires Loiret), Olivier Sagette (CGT Paris – Banques), Mathieu Santel (SUD Aérien), Eric Santinelli (Fédération SUD-Rail), Marie-Paule Savajol (CGT éduc’action Orléans-Tours), Jérôme Schmidt (Fédération SUD énergie), Frédéric Siméon (CNT Wolters Kluwer France), Eric Sionneau (Solidaires Indre-et-Loire), Pierre Stambul (FSU), Damien Steiner (CGT Cultura), Stéphane Thiel (CNT garages Renault groupe GGBA), Vincent Touchaleaume (STEG-UTG Cayenne, Guyane), Julien Troccaz (Solidaires Savoie), Sylvie Vénuat (SNICS-FSU Loiret), Olivier Vinay (FSU), Elise Vinauger (section SUD éducation Université d’Orléans), Christian Zueras (CGT Hautes-Pyrénées)…

Poursuite de la grève à l’hôtel Golden Tulip – Villa Massalia (Marseille 8°). 5e jour de grève !

5e jour de grève !

Face à l’intransigeance de l’employeur les camarades ne baissent pas les bras et luttent encore. Rendez-vous dimanche 27 mars dès 09h00 pour les soutenir (Hôtel Villa Massalia, 8°).


Faudrait pas nous prendre pour des cloches…
la grève se poursuit à l’hôtel Villa Massalia (8°) !

Le mouvement de grève initié par les salarié-e-s de STN, sous-traitant du nettoyage de l’hôtel Villa Massalia (08°) va se poursuivre pour la troisième journée, le vendredi 25/03, avec des actions de solidarité prévues pour le week-end de Pâques.

L’employeur a rejeté très majoritairement les propositions formulées dans le protocole de fin de conflit transmis par le syndicat y compris certaines relevant d’obligations légales du droit syndical ou relatives au juste paiement d’heures effectuées d’après leur propre pointeuse !

Du coté des grévistes la détermination reste intact et pour la troisième journée, les nombreuses chambres de l’hôtel devront être nettoyées difficilement par les encadrants du site. Dès 09h, les grévistes poursuivront leur rassemblement et joyeux charivari sous les fenêtres du 4 étoiles.

Au delà de ses adhérent-e-s et sympathisant-e-s, la CNT Solidarité Ouvrière 13 appelle à venir manifester une forte solidarité avec les grévistes sur place.
Elle organisera aussi ce samedi 26/03 à partir de 12h,
un pic-nic revendicatif devant l’hôtel. Solidarité Ouvrière !