Dans la restauration, en 2020 on s’organise !

Dans la restauration, nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge 👉 Cuisiniers, serveurs, commis, plongeurs, livreurs… il est temps de nous unir 🤝 Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, rejoins-nous !

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Nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge : des salaires qui ne permettent pas de vivre et des heures sup’ impayées, des contrats de travail précaires, le travail au noir très répandu qui nous prive de protection sociale, des plannings donnés à la dernière minute et des journées sans fin qui chamboulent notre vie de famille, notre dignité piétinée par le mépris des patrons, nos droits sociaux et syndicaux bafoués…

Tous les jours nous subissons la pression de l’encadrement. Les patrons profitent des tensions entre les travailleurs et encouragent le chacun pour soi. Pour faire face et résister, il ne faut pas rester seul. Même dans les très petites entreprises, l’entraide entre les travailleurs est possible.

Cuisiniers, serveurs, commis, plongeurs, livreurs… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons.

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Avec la CNT-Solidarité Ouvrière, nous revendiquons :

– le respect des conventions collectives et du droit du travail,
– la reconnaissance des qualifications (pas de commis de cuisine payé comme plongeur),
– le paiement de toutes les heures travaillées,
– la transformation des CDD en CDI,
– la suppression des contrats d’extra,
– une indemnité spéciale pour les salariés finissant après minuit (paiement du taxi),
– la majoration à 100% du travail du dimanche, du travail de nuit et des jours fériés,
– un 13è mois pour tous,
– la régularisation de tous les travailleurs sans papier,
– le respect de la liberté syndicale

Solidarité et union des travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

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Restauration : vos droits

Quelque soit le métier, les salarié-e-s du secteur dépendent de deux conventions principales :

Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) (IDCC 1979)

Convention collective nationale de la restauration rapide (IDCC 1501)

Pour toute question sur tes droits, contacte le syndicat !

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Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme

La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion
La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale

À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs et travailleuses

Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes

Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.

Un syndicalisme révolutionnaire

Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

Appel à la mobilisation des établissements second degré des Bouches-du-Rhône : en grève le 10 mars 2020 !

Dans un climat global de défiance des enseignants envers leur ministre, les organisations signataires dénoncent les conséquences de l’allocation insuffisante de moyens pour la rentrée 2020 dans les collèges et lycées du département.

Dans un contexte de hausse démographique, cette insuffisance se traduit notamment par une redistribution d’une large partie des moyens des collèges les plus défavorisés pour financer les nécessaires ouvertures de classes. Il en résulte une baisse historique et alarmante des moyens alloués à l’éducation prioritaire dans les collèges. Certains collèges REP+ situés dans les quartiers les plus défavorisés de Marseille vont se voir retirer, à effectif constant, jusqu’à 30 heures sur leur DGH !

Cette situation est la conséquence directe des choix politiques qui ont présidé à la construction du budget de l’éducation pour la rentrée 2020. En effet, afin de permettre des dédoublements dans des écoles de l’éducation prioritaire, notre ministre crée 440 postes dans le premier degré mais en supprime simultanément autant dans le second degré.

En se faisant à moyens constants, cette réforme ambitieuse censée lutter contre les discriminations scolaires se transforme en véritable désastre pour l’éducation prioritaire elle même.

Pour dénoncer ces choix injustes nos organisations appellent à une journée de grève et de mobilisations le mardi 10 mars.

Organisations signataires : SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-Unsa, CGT Éduc’Action, SGEN-CFDT, Sud éducation, CNT-SO

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Nouvelle victoire pour les travailleurs des plates-formes !

Le Conseil de Prud’hommes de Paris vient de requalifier la relation de travail d’un livreur à vélo en contrat de travail. Cette décision intervient après la décision du Conseil Constitutionnel qui avait censuré les pseudos « chartes sociales » voulues par les plates-formes et inscrites dans la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).

Dans sa décision, le Conseil de Prud’hommes de Paris met en évidence les éléments qui caractérisent un contrat de travail en particulier le lien de subordination, autrement dit, le pouvoir qu’a la société de contrôler – via la plate-forme et le système de géolocalisation – de sanctionner et de fixer les rémunérations des livreurs, etc.

Ce jugement intervient après plusieurs autres décisions favorables aux travailleurs-euses des plates-formes en France et en Europe sans compter de nombreuses autres procédures en cours.

C’est une étape importante. Pour autant au quotidien, c’est toujours une absence des droits les plus élémentaires ! Il est maintenant essentiel de s’organiser collectivement et de construire le rapport de force pour nos droits.

Nous considérons que le statut de salarié-e permet d’intégrer plus justement les travailleur-euses des plates-formes, tout en respectant leur désir d’autonomie. L’argument du patronnat sur le manque de souplesse du statut est parfaitement malvenu compte tenu de toutes les mesures de « flexibilité » qu’il a obtenues dans les dernières réformes du code du travail.

Nous revendiquons syndicalement la reconnaissance du statut de salarié et les droits sociaux correspondant pour les livreurs-euses ainsi que des garanties pour leur santé et leur sécurité : c’est le seul moyen d’obtenir des avancées sociales et une vraie protection.

Regroupons-nous dans les syndicats CNT-SO. Engageons des procédures collectives de requalification de la relation contractuelle en contrat de travail.

Avec la CNT-SO nous revendiquons :

→ La reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux

→ Le paiement de toutes les heures travaillées

→ Une prime pour l’entretien des véhicules

→ La création d’un statut collectif dans une convention collective.

Dans le nettoyage en 2020, on s’organise !

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Retraites : vers une lutte prolongée pour le retrait !

La CNT-SO appelle à multiplier les initiatives de lutte pour obtenir le retrait de la réforme des retraites à points. On se mobilise de nouveau dans tous les secteurs, le 20 février !

Télécharger le tract (pdf)

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Le gouvernement toujours aussi arrogant et autoritaire continue sa fuite en avant dans le dossier des retraites. Pour eux, le pays est peuplé d’une minorité d’extrémistes radicalisés et d’une multitude d’idiot.e.s à qui il faudrait mieux expliquer pour qu’ils comprennent…

Il est temps de les faire redescendre sur terre ! La grande majorité de la population refuse toujours cette réforme qui fera massivement baisser les pensions et nous forcera à travailler de plus en plus vieux.

La manœuvre grossière du retrait (provisoire) de « l’âge pivot » ne change rien. Le projet de retraites par points contient le même principe « d’âge d’équilibre » pour les assuré.e.s du nouveau système !! Dans l’étude d’impact de la loi, présentée par le gouvernement, celui-ci est même déjà de 65 ans pour les générations après 1975…

Nous devons maintenant les contraindre à reconnaître ce rejet massif et obtenir le retrait total du projet ! Poursuivons le rapport de force et ancrons la lutte dans la durée en multipliant les initiatives dans les prochaines semaines : grèves, blocages, occupations, rassemblements populaires…

La bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Poursuivons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

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La retraite à point c’est la baisse des pensions !

  • Avec un calcul sur l’ensemble de la vie professionnelle (au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou les 6 derniers mois dans le public), la baisse est mécanique .
  • La fixation de la valeur du point et la gérance du système seront confiées à un organisme paritaire mais au final les gouvernements pourront garder la main si cela ne rentre pas dans leurs objectifs de contraintes budgétaires liés à une règle d’or d’équilibre quinquennal.
  • Plus concernées par les temps partiels et les interruptions de carrière, avec des salaires plus bas, les femmes sont automatiquement désavantagées par un système basé sur une accumulation de points via les salaires de toute une vie professionnelle. Le gouvernement met en avant la bonification de 5%¨par enfants (en remplacement notamment de trimestres de bonifications) mais il faudrait près de 8 enfants pour combler l’écart actuel moyen de pensions hommes/femmes !

Les retraites Macron c’est travailler plus longtemps !

  • Le gouvernement dit renoncer provisoirement à la mesure d’«âge pivot» à 64 ans d’ici 2027 (impactant les générations 1960 à 1965) mais il se garde le droit d’y revenir par ordonnance plus tard ! Tout dépendra de la fumeuse « conférence de financement » des retraites, d’ici fin avril entre syndicats institutionnels et patronat dont les limites d’action sont déjà fixées . Un marché de dupe !
  • Le futur système comprendra un «âge d’équilibre» évoluant suivant «l’espérance de vie» de chaque génération avec un système de bonus/malus. Concrètement, toutes les générations nées après 1975 seront contraintes de partir en retraite au-delà de 65 ans sous peine d’une décote de 5% par an avant l’«âge d’équilibre».

Nous allons vers une forte compression du niveau des pensions et il sera impossible de savoir à l’avance l’âge de départ ni le montant exact de la pension.

Avec cette réforme comme celle récente de l’assurance chômage et la politique de baisse du salaire brut (salaire socialisé) c’est tout notre système de protection sociale qui est remis en cause. Pour le maintenir et le rendre meilleur, dans l’immédiat les vraies questions sont :

L’emploi : moins de chômeurs.euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous.tes_ !

La répartition égalitaire des richesses : la prévision la plus pessimiste (et largement sur-évaluée) de déficit cumulé du régime de retraite serait de 17 milliards en 2025… A comparer avec les 100 milliards distribués en 6 ans aux entreprises avec le CICE ou les 46 milliards de dividendes versés aux actionnaires début 2019 ! De l’argent il y en a… dans les caisses du patronat ! Les travailleurs.euses produisent toutes les richesses, elles doivent leur revenir !

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Nos revendications immédiates :

  • Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé-
  • Abandon de la réforme Macron/Philippe et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu.
  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations
  • Taux de remplacement de 75_% du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
  • Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs.euses.

Il est aussi fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

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Soirée de soutien à la caisse de solidarité permanente de la sous-traitance en lutte !

DJ set reggae, Samedi 01er février à partir de 21h

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La CNT Solidarité-Ouvrière a animé en 2019, une grève de 167 jours avec les femmes de chambre de l’hôtel NH Collection Marseille, contre la société ELIOR. Grâce à la caisse de grève et une très large solidarité, nous avons pu compenser les pertes de salaires et permis à la grève de tenir.

La question des conditions de travail des salarié-e-s sous-traité-e-s est plus que jamais sur la table et une mobilisation contre le dumping social de la sous-traitance commence à s’organise à l’échelle européenne. Le combat ne fait que commencer !

Le mouvement au NH a subi une répression policière et judiciaire inédite qui se poursuit avec des procédures en cours, impliquant un coût financier (frais de justice…). En prévision des luttes futures, il est aussi nécessaire de reconstituer une caisse de grève solide. 

En ce sens, la CNT Solidarité Ouvrière continue ses initiatives de soutien.

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Les retraites Macron c’est toujours NON ! Grève générale le 24 janvier !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la grève générale du 24 janvier et à multiplier les initiatives de lutte pour obtenir le retrait de la réforme des retraites à points.

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Les principaux RDV de lutte :

👉 22/01 mobilisation Éducation au Rectorat à Aix-en-Provence dès 10H, manifestation interpro à 15h
👉 23/01 Retraite aux flambeaux, 19H30 porte 2C (Arenc) port autonome de Marseille
👉 24/01 Grève générale interpro, RDV 10h30 porte d’Aix à Marseille
👉 25/01 occupation festive #alorsonreste dès 16h30 au Vieux Port à Marseille

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50 jours de mobilisation et le gouvernement est toujours dans le déni et l’arrogance. Pour eux, le pays est peuplé d’une minorité d’extrémistes radicalisés et d’une multitude d’idiot.e.s à qui il faudrait mieux expliquer pour qu’ils comprennent…

Il est temps de les faire redescendre sur terre ! La grande majorité de la population refuse toujours cette réforme qui fera massivement baisser les pensions et nous forcera à travailler de plus en plus vieux.

La manœuvre grossière du retrait (provisoire) de «l’âge pivot» ne change rien . Le projet de retraites par points contient le même principe «d’âge d’équilibre» pour les assuré.e.s du nouveau système !!

Nous devons maintenant les contraindre à reconnaître ce rejet massif et obtenir le retrait total du projet ! Il est nécessaire de renforcer la mobilisation en cours en relayant les secteurs comme les transports qui ont été en pointe depuis décembre.

Dans tous les secteurs,la journée du 24 janvier (jour de l’examen du projet loi en conseil des ministres) doit être une puissante journée de grève ! Ancrons la mobilisation dans la durée en multipliant les initiatives de luttes : grèves reconductibles, blocages, occupations, rassemblements populaires…

La bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Poursuivons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

La retraite à point c’est la baisse des pensions !

  • Avec un calcul sur l’ensemble de la vie professionnelle (au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou les 6 derniers mois dans le public), la baisse est mécanique .
  • La fixation de la valeur du point et la gérance du système seront confiées à un organisme paritaire mais au final les gouvernements pourront garder la main si cela ne rentre pas dans leurs objectifs de contraintes budgétaires liés à une règle d’or d’équilibre quinquennal.
  • Plus concernées par les temps partiels et les interruptions de carrière, avec des salaires plus bas, les femmes sont automatiquement désavantagées par un système basé sur une accumulation de points via les salaires de toute une vie professionnelle. Le gouvernement met en avant la bonification de 5%¨par enfants (en remplacement notamment de trimestres de bonifications) mais il faudrait près de 8 enfants pour combler l’écart actuel moyen de pensions hommes/femmes !

Les retraites Macron c’est travailler plus longtemps !

  • Le gouvernement dit renoncer provisoirement à la mesure d’«âge pivot» à 64 ans d’ici 2027 (impactant les générations 1960 à 1965) mais il se garde le droit d’y revenir par ordonnance plus tard ! Tout dépendra de la fumeuse « conférence de financement » des retraites, d’ici fin avril entre syndicats institutionnels et patronat dont les limites d’action sont déjà fixées . Un marché de dupe !
  • Le futur système comprendra un «âge d’équilibre» évoluant suivant «l’espérance de vie» de chaque génération avec un système de bonus/malus. Concrètement, toutes les générations nées après 1975 seront contraintes de partir en retraite bien au-delà de 62 ans sous peine d’une décote de 5% par an avant l’«âge d’équilibre».

Nous allons vers une forte compression du niveau des pensions et il sera impossible de savoir à l’avance l’âge de départ ni le montant exact de la pension.

Avec cette réforme comme celle récente de l’assurance chômage et la politique de baisse du salaire brut (salaire socialisé) c’est tout notre système de protection sociale qui est remis en cause. Pour le maintenir et le rendre meilleur, dans l’immédiat les vraies questions sont :

L’emploi : moins de chômeurs.euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous.tes_ !

La répartition égalitaire des richesses : la prévision la plus pessimiste (et largement sur-évaluée) de déficit cumulé du régime de retraite serait de 17 milliards en 2025… A comparer avec les 100 milliards distribués en 6 ans aux entreprises avec le CICE ou les 46 milliards de dividendes versés aux actionnaires début 2019 ! De l’argent il y en a… dans les caisses du patronat ! Les travailleurs.euses produisent toutes les richesses, elles doivent leur revenir !

Nos revendications immédiates :

  • Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé-
  • Abandon de la réforme Macron/Philippe et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu.
  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations
  • Taux de remplacement de 75_% du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
  • Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs.euses.

Il est aussi fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

Mercredi 22 janvier 2020 : Occupation festive et revendicative devant le Rectorat (Aix)

Mercredi 22 janvier 2020 10 h / 16 h
Occupation festive et revendicative de la Place Lucien Paye – Aix-en-Provence

A l’appel de l’Intersyndicale départementale de l’Education – Bouches-du-Rhône
FSU, CGT’Educ’Action, Sud Education, FNEC-FP-FO, SIAES-FAEN, CNT SO

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L’intersyndicale départementale de l’Education des Bouches-du-Rhône a pris connaissance du projet de loi sur la réforme des retraites : la réforme de la retraite « universelle » par points reste inacceptable. L’intersyndicale reste déterminée à obtenir l’abandon du projet de réforme et l’ouverture d’une vraie discussion sur le financement solidaire de la retraite pour tous. Pour
financer les besoins sociaux, il faut améliorer la rémunération du travail, élargir les assiettes de cotisation et mettre à contribution d’autres richesses que les salaires.

Les annonces de Jean-Michel Blanquer, de nouvelles primes en échange de l’acceptation d’un sous statut pour les jeunes, ne sont pas une réponse aux revendications. Nous demandons des augmentations de salaires pour tous, immédiates et sans contrepartie, et le maintien des décrets statutaires sous leur forme actuelle.

La préparation de la rentrée 2020 entérine une nouvelle dégradation des conditions d’étude de nos élèves, puisque les créations de postes ne sont pas en rapport avec les besoins nouveaux que créent les dédoublements de section dans le premier degré et la hausse démographique dans le second degré. Ainsi, il faudrait 140 postes de plus dans les collèges et les lycées de l’académie pour accueillir comme il se doit les 1700 élèves supplémentaires annoncés.

Dans ces conditions, l’intersyndicale appelle à l’élargissement et à l’amplification des mobilisations, soutient la reconduction des grèves et la diversification des actions syndicales au quotidien.

Avec l’objectif de revenir sur la réforme du baccalauréat, l’intersyndicale demande au Ministre de reporter les épreuves communes de contrôle continu E3C et de les transformer en épreuves terminales nationales. Elle appelle au boycott des épreuves en contrôle continu du baccalauréat Blanquer prévues en
janvier et février 2020.

L’intersyndicale appelle à une occupation revendicative et festive de la Place Lucien Paye devant le rectorat à Aix-en-Provence, mercredi 22 janvier de 10 h à 15 h, à l’occasion du Comité Technique Académique présidé par le Recteur, au cours duquel l’administration devrait officialiser l’organisation du travail sur les mutations qui résulte de la suppression du paritarisme,
conformément à la loi du 6 août 2019 de « transformation » de la Fonction Publique dont nous demandons l’abrogation.
Une manifestation dans les rues d’Aix-en-Provence se déroulera à partir de 15 h, à l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle départementale.

Elle dépose un préavis de grève pour ce jour-là pour faciliter la participation du plus grand nombre.

Le mouvement en cours est majoritaire dans les têtes et dans les cœurs. Dans l’éducation, comme dans les autres secteurs mobilisés, la réforme ne passe décidément pas. La détermination, le rejet et la colère ne faiblissent pas, bien au contraire.
L’intersyndicale est déterminée à poursuivre son travail d’organisation des mobilisations pour les ancrer dans la durée et surtout le territoire. Jusqu’au retrait de ce projet de loi. Chaque établissement est invité à participer à l’organisation de l’événement en proposant la tenue de stand, d’animations, de concerts …

Déroulement :
Des prises de paroles syndicales et des établissements mobilisés seront réparties sur l’ensemble de la journée, sur les retraites, le statut, la revalorisation, le paritarisme, la préparation de rentrée 2020, la réforme des concours, la réforme de la carte de
l’éducation prioritaire. Idem : musiques, chorales, animations (participatif)

  • 10 h 00 : Début de l’occupation, convergence des établissements d’Aix en cortège vers le rectorat
  • 10 h 30 : Prise de parole des élus en CTA
  • 11 h 00 : tifo « Non » (SUD Educ tifo, et CGT : photo depuis les bureaux)
  • 11 h 15 : chamboule-tout ministériel (nombreux lots : primes Blanquer, missions nouvelles, heures de travail en plus …)
  • 11 h 30 : charivari syndical « Blanquer et Castaner sont sur un rond point »
  • 12 h – 14 h : pique nique collaboratif, barbecue géant (SNEP FSU), animations musicales. Les établissements qui le souhaitent
  • apportent un stand boisson-restauration
  • 14 h 00 : constitution d’une montagne de cartables devant les grilles du Rectorat (chacun apporte ses vieux cartables)
  • 14 h 20 : construction d’un mur de manuels scolaires devant le portail piétons du Rectorat (chacun apporte ses vieux manuels)
  • 14 h 40 : clapping (SNUIPP FSU)
  • 15 h 00 : départ en manifestation

Education : les E3C ça sera sans nous !

Lycées : la fédération Éducation & Recherche de la CNT-SO appelle, dans un cadre collectif & unitaire à se mobiliser contre les E3C (Epreuves Contrôle Continu du Bac)

Appel de l’intersyndicale Aix/Marseille

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Appel de la fédération Éducation & Recherche de la CNT-SO

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Malgré les couacs répétés dans la construction et la mise à disposition des sujets, l’organisation calamiteuse qui s’annonce pour faire passer ces épreuves, malgré l’opposition de l’ensemble des syndicats et de la FCPE, le ministère s’obstine à maintenir les E3C (Épreuves Communes de Contrôle Continu) entre janvier et février, quand tout le monde dénonce une réforme mal préparée et non concertée.

E3C ou la mise au pas

L’instauration de ces épreuves après quatre mois de cours dès la classe de première, introduit une pression phénoménale sur les élèves comme sur les enseignant.e.s.. Les collègues doivent en un temps record se confronter à de nouveaux programmes que d’aucuns reconnaissent infaisables par leur lourdeur comme par le contenu des connaissances exigées. Le Conseil Supérieur de l’Éducation avait pourtant recalé (en date du 18/12/2018) ces nouveaux programmes, inadaptés aux élèves.

Par ailleurs, à quelques semaines des premières sessions, les enseignant.e.s peinent encore à connaître le type d’épreuves et l’évaluation adossée aux sujets, qui ont été mis en ligne à la date extrêmement tardive du 9 décembre. Nous refusons d’envoyer nos élèves, mal préparé.e.s, à des épreuves bouclées à la va-vite et dans le mépris de tout déontologie.

Enfin, la pesanteur des programmes infligés aux élèves à marche forcée sonne le glas de toute pédagogie : plus le temps (qui était déjà insuffisant) d’écouter les questions des élèves, plus le temps de mettre en place des dispositifs pour que ceux.celles-ci s’approprient les connaissances et deviennent actifs.ives, curieux.euses dans leur apprentissage, plus le temps de prendre en considération l’hétérogénéité et les inégalités dans la classe. La masse des connaissances savantes à « digérer » renvoie aux calendes grecques l’épanouissement et l’émancipation de nos élèves. Contre des têtes bien pleines, nous souhaitons, comme Montaigne il y a déjà quelques années, des « têtes bien faites » !

Dans cette nouvelle mouture du baccalauréat, la CNT-SO dénonce le contrôle accru exercé sur les personnels : les pas de côté pour accueillir la diversité des élèves et leurs aspirations à apprendre deviennent quasiment impossibles. Nous dénonçons un formatage indigeste, où l’enseignant.e n’est plus que simple exécutant.e, où l’élève devient bête de somme.

E3C : Une usine à gaz !

Rappelons que l’organisation des E3C se fait sur les semaines travaillées, en plus des autres heures de cours, et non plus en fin d’année.
Sans banalisation des journées où les élèves passent leurs épreuves, c’est une organisation qui alourdit particulièrement les semaines, déstabilise les équipes pédagogiques comme les élèves.

Notons aussi que les conditions de composition sont tout à fait inadéquates à des épreuves de type bac avec la surveillance de salles pouvant aller jusqu’à 35 élèves par une seule personne !
La mise en place de deux sessions d’examens sur l’année rend par ailleurs encore plus étriquée le temps passé avec nos élèves pour construire les apprentissages. La CNT-SO dénonce une évaluation permanente qui défigure notre travail.
Enfin, le temps de correction, autrefois réalisé sur le mois de juin, s’effectuerait dorénavant sur le temps des vacances : c’est tout simplement obliger les enseignants à travailler plus, avec une rémunération honteuse : 1,42 euro la copie !

E3C : Non au bac local !

Enfin, la CNT-SO, comme de très nombreux syndicats, rappelle son opposition à la réforme Blanquer du bac, qui supprime son caractère autrefois national.
Porte ouverte à une discrimination accrue des élèves selon l’établissement où ils étudient, ce bac-maison contribuera une fois de plus à pénaliser les classes populaires. Pour toutes ces raisons, nous réclamons à nouveau l’abrogation du bac Blanquer et des E3C qui vont avec.

Nous aspirons à une refonte de l’École appuyée sur des enseignements et des systèmes d’évaluation au service de l’élève, qui puissent l’aider à prendre confiance, à construire des savoirs utiles, émancipateurs et ouverts sur le monde.
Contre le gavage, le bachotage permanent, le déni des réalités sociales, une école hors sol qui reproduit les inégalités, trie et étiquette nos élèves, notre travail dans la classe veut pouvoir s’adapter à leur cheminement singulier, favoriser la joie d’apprendre, et utiliser l’évaluation comme outil formateur.

Pour que notre métier ne perde pas tout son sens, pour que le baccalauréat ne devienne pas encore plus inégalitaire, et face à des épreuves de contrôle continu qui étranglent notre enseignement, nous appelons nos collègues à :

  • ne pas faire remonter les sujets des E3C
  • utiliser la grève pour contrer la surveillance des épreuves
  • refuser un travail accru et non rémunéré
  • informer les parents et expliquer notre démarche.

Avec ou sans âge pivot, la retraite à points on n’en veux pas : retrait du projet Macron/philippe !

La CNT-SO appelle les travailleurs et travailleuses du public comme du privé à se mobiliser massivement dans la grève et les manifestations, pour la grève générale du 14 janvier et les jours suivants.

Manifestations interpro à Marseille :

  • Mardi 14/01, RDV à 10H30 au Vieux-Port

  • Jeudi 16/01, RDV à 10H30 au Vieux-Port

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Décidément ce gouvernement prend les travailleurs.euses pour des imbéciles ! Le retrait (provisoire) de «l’âge pivot» est une manœuvre grossière pour mieux faire passer en force le projet de retraites par points qui contient le même principe «d’âge d’équilibre» pour les assuré.e.s du nouveau système !!

Cela ne marchera pas ! Après 40 jours de grèves et de contestation, ce mouvement historique est soutenu par une part grandissante de la population. Nous devons maintenant les contraindre à reconnaître ce rejet massif et obtenir le retrait total du projet !

Il est nécessaire de renforcer la mobilisation en cours en relayant les secteurs les plus en pointe comme les transports.
Dans le public comme le privé, participons massivement à la grève générale du 14 janvier et aux actions des jours suivants. Multiplions les initiatives de luttes : blocages, occupations, rassemblements populaires…

La bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Poursuivons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

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La retraite à point c’est la baisse des pensions !

  • Avec un calcul sur l’ensemble de la vie professionnelle (au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou les 6 derniers mois dans le public), la baisse est mécanique .
  • La fixation de la valeur du point et la gérance du système seront confiées à un organisme paritaire mais au final les gouvernements pourront garder la main si cela ne rentre pas dans leurs objectifs de contraintes budgétaires liés à une règle d’or d’équilibre quinquennal.
  • Plus concernées par les temps partiels et les interruptions de carrière, avec des salaires plus bas, les femmes sont automatiquement désavantagées par un système basé sur une accumulation de points via les salaires de toute une vie professionnelle. Le gouvernement met en avant la bonification de 5%¨par enfants (en remplacement notamment de trimestres de bonifications) mais il faudrait près de 8 enfants pour combler l’écart actuel moyen de pensions hommes/femmes !

Les retraites Macron c’est travailler plus longtemps !

  • Le gouvernement dit renoncer provisoirement à la mesure d’«âge pivot» à 64 ans d’ici 2027 (impactant les générations 1960 à 1965) mais il se garde le droit d’y revenir par ordonnance plus tard ! Tout dépendra de la fumeuse « conférence de financement » des retraites, d’ici fin avril entre syndicats institutionnels et patronat dont les limites d’action sont déjà fixées . Un marché de dupe !
  • Le futur système comprendra un «âge d’équilibre» évoluant suivant «l’espérance de vie» de chaque génération avec un système de bonus/malus. Concrètement, toutes les générations nées après 1975 seront contraintes de partir en retraite bien au-delà de 62 ans sous peine d’une décote de 5% par an avant l’«âge d’équilibre».

Nous allons vers une forte compression du niveau des pensions et il sera impossible de savoir à l’avance l’âge de départ ni le montant exact de la pension.

Avec cette réforme comme celle récente de l’assurance chômage et la politique de baisse du salaire brut (salaire socialisé) c’est tout notre système de protection sociale qui est remis en cause. Pour le maintenir et le rendre meilleur, dans l’immédiat les vraies questions sont :

L’emploi : moins de chômeurs.euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous.tes_ !

La répartition égalitaire des richesses : la prévision la plus pessimiste (et largement sur-évaluée) de déficit cumulé du régime de retraite serait de 17 milliards en 2025… A comparer avec les 100 milliards distribués en 6 ans aux entreprises avec le CICE ou les 46 milliards de dividendes versés aux actionnaires début 2019 ! De l’argent il y en a… dans les caisses du patronat ! Les travailleurs.euses produisent toutes les richesses, elles doivent leur revenir !

Nos revendications immédiates :

  • Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé-
  • Abandon de la réforme Macron/Philippe et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu.
  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations
  • Taux de remplacement de 75_% du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
  • Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs.euses.

Il est aussi fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !