Alors On Reste : Samedi 11 janvier, après la manif, occupation festive de la porte d’Aix

Samedi 11/01, grande manifestation unitaire contre la réforme des retraites, RDV à 14h au Vieux-port. Après la manif, pas de dispersion : à partir de 16H, occupation festive de la porte d’Aix. « Alors on reste » (à l’appel de FSU 13, CGT 13, Solidaires 13, CNT-SO 13) .

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Évènement Facebook

Samedi 11 janvier, vous faites quoi après la manifestation ? Nous, nous avons décidé de rester ! Pourquoi ?

Depuis le 5 décembre, de nombreux salarié-e-s se mobilisent pour le retrait de la réforme des retraites par points. Un mouvement social d’une rare ampleur, long, puissant, soutenu très majoritairement par la population française, s’est construit.

Pourtant, le gouvernement s’entête, refuse d’entendre l’expression légitime du peuple français. Il veut passer en force. C’est insupportable ! Nous avons le droit à une retraite décente !

Alors voilà, depuis plus d’un mois, on a grevé, on a chanté, on a convaincu, on a espéré, on a coléré, on a manifesté… et maintenant on va gagner ! Alors on reste !

Le programme est le suivant :

🕐 14h – Départ de la manifestation – Vieux-Port

🕓 16h : SIT-IN au point d’arrivée de la manif

🕓 16h15: MESSAGE N°1 A MACRON : la musique du RETRAIT (Battucada, fanfare)

🕓 16h30 : MESSAGE N°2 A MACRON : TIFO : « Le Retrait de la réforme »

🕓 16h45: MESSAGE N°3 A MACRON : Le clapping (Vidéo vue du ciel)

🕓 17h00 : L’Hommage à la retraitée inconnue !

🕓 17h15 : MESSAGE N°4 A MACRON : Allumage des flambeaux (photo vue du ciel : « Retrait ») pour alimenter les caisses de grève !

Retraites Macron… un seul mot d’ordre : RETRAIT !

Malgré l’enfumage du gouvernement, les menaces, la stigmatisation et maintenant l’arrogance du président des riches… On est là ! La mobilisation est historique et n’a pas connu de trêve pour les fêtes. Tout est possible !

MOBILISONS-NOUS LES 09,10 et 11 JANVIER. LES RDV SUR MARSEILLE :

– Jeudi 09/01, manifestation 10h30 aux réformés

– Vendredi 10/01, manifestation 11h devant le MEDEF (place De Gaulle)

– Samedi 11/01, manifestation 14h au Vieux-Port

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Le gouvernement a déjà fait des concessions dans de nombreux secteurs pour ne pas céder sur l’essentiel de son projet de retraites par points et le recul d’âge général. Attention, ne tombons pas maintenant dans le panneau de la division et des petits arrangements corporatistes à courte vue.

Il faut obtenir le retrait total du projet ! Cela passe par un grand mouvement interpro dans l’unité ! Amplifions la mobilisation à la rentrée, la grève générale du 09 janvier et les jours suivants doivent être un véritable raz de marée. Public & privé on continue jusqu’au retrait !


TOUS ET TOUTES DANS L’ACTION POUR DEFENDRE NOS DROITS ET EN GAGNER DE NOUVEAUX

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La retraite à point c’est la baisse des pensions !

  • Avec un calcul sur l’ensemble de la vie professionnelle (au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou les 6 derniers mois dans le public), la baisse est mécanique .
  • La fixation de la valeur du point et la gérance du système seront confiées à un organisme paritaire mais au final les gouvernements pourront garder la main si cela ne rentre pas dans leurs objectifs de restrictions budgétaires. Cela sera le cas avec un niveau de dépenses pour les retraites gelé à 14% du PIB alors que le nombre de retraités va encore augmenter.

Les retraites Macron c’est travailler plus longtemps !

Le gouvernement valide un «âge pivot» à 64 ans, mis en place progressivement entre 2022 et 2027 (impactant les générations 1960 à 1965) avec un malus de 10% si départ à 62 ans. De fait l’âge de départ en retraite vient d’être repoussé à 64 ans pour le plus grand nombre ! Cet âge pivot est flexible et pourra être augmenté pour chaque classe d’âge !

Nous allons vers une forte compression du niveau des pensions et il sera impossible de savoir à l’avance l’âge de départ ni le montant exact de la pension.

Avec cette réforme comme celle récente de l’assurance chômage et la politique de baisse du salaire brut (salaire socialisé) c’est tout notre système de protection sociale qui est remis en cause. Pour le maintenir et le rendre meilleur, dans l’immédiat les vraies questions sont :

L’emploi : moins de chômeurs.euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous.tes_!

La répartition égalitaire des richesses : la prévision la plus pessimiste (et largement sur-évaluée) de déficit cumulé du régime de retraite serait de 17 milliards en 2025… A comparer avec les 100 milliards distribués en 6 ans aux entreprises avec le CICE ou les 46 milliards de dividendes versés aux actionnaires début 2019 ! De l’argent il y en a… dans les caisses du patronat ! Les travailleurs.euses produisent toutes les richesses, elles doivent leur revenir !

La bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Poursuivons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

Il est aussi fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

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Nos revendications immédiates :

  • Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé-
  • Abandon de la réforme Delevoye et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu.
  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations
  • Taux de remplacement de 75_% du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
  • Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs.euses.

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Une usine à gaz plus du tout universelle

Au fur et à mesure des annonces, la mise en place proposée par le gouvernement est de plus en plus confuse :

  • La génération 2004 entre directement dans le nouveau régime.
  • Les générations antérieures à 1975 gardent l’ancien mode de calcul mais sont touchées par l’âge pivot mis en place dès 2027
  • Les générations de 1976 à 2003 conservent les anciennes règles jusqu’en 2025 et basculent dans les nouvelles après, dans des conditions encore indéterminées.

Les aménagements sectoriels se multiplient :

  • Métiers « régaliens » : retraite à 52 ans (taux plein à 57) pour les policiers, pompiers, douaniers, surveillants pénitentiaires. Armée : maintien de la pension des militaires après 17 ou 27 ans de service (suivant les grades).
  • Aérien : retraite à 52 ans pour les contrôleurs aériens (pivot à 56 ans), retraite à 60 ans pour les pilotes et navigants et maintien de leur caisse complémentaire.
  • Marins : maintien de la retraite à 55 ans au moins jusqu’à la génération 1982.
  • Route : congé de fin d’activité maintenu pour les routiers (départ anticipé de 5 ans)
  • SNCF & RATP : réforme appliquée pour la génération 1980 (sédentaires) et 1985 (roulants)
  • Opéra de Paris : réforme appliquée pour la génération 1980 et pour les danseurs-euses recruté.e.s après 2022.

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Les femmes gagnantes ? Fake !
Plus concernées par les temps partiels et les interruptions de carrière, avec des salaires plus bas, les femmes sont automatiquement désavantagées par un système basés une accumulation de points via les salaires de toute une vie professionnelle. Le gouvernement met en avant la bonification de 5%¨par enfants (en remplacement notamment de trimestres de bonifications) mais il faudrait 8 enfants pour combler l’écart moyen de pensions hommes/femmes actuels !

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Banquet de lutte lundi 23/12, le mouvement contre les retraites Macron continue !

La CNT-SO 13 s’associe au banquet de lutte intersyndical organisé ce lundi 23 décembre devant la gare St-Charles à partir de 12h30 en soutien aux cheminots et à tous les secteurs en lutte contre les retraites Macron. Soyons nombreux-euses !

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Contrairement aux vœux du gouvernement, il n’y a pas de trêve du mouvement pendant la période des fêtes. La CNT-SO soutient et appelle à participer à toutes les initiatives de lutte dans cette période charnière, en particulier les actions en appui des secteurs en grève reconductible.

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Retraites Macron : encore et toujours non !

La CNT-SO soutient toutes les initiatives actuelles pour faire reculer le gouvernement (grèves reconductibles, blocages, manifestations…), il n’y a pas de trêve de Noël qui tienne ! Tous et toutes ensemble, le rapport de force c’est maintenant !

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Ce gouvernement prend les travailleurs.euses pour des demeuré.e.s… Ils annoncent un recul social sans précédent mais n’ont que les mots de justice ou d’égalité à la bouche… Ils pensaient vraiment que sa passerait en alimentant les petites divisions et les égoïsmes ?!

Non ! La stratégie d’enfumage du gouvernement n’a pas empêché la forte mobilisation depuis quinze jours et une nouvelle journée de grève générale massive le 17/12. La majorité de la population soutient toujours la mobilisation et a bien compris qu’avec cette réforme, nos droits seront tirés par le bas !

La suite du tract ici :
CNT-SO Tract Retraites 18/12/2019

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Communiqué de la fédération Education : Les retraites Macron, l’arnaque du siècle !

Lorsque le premier ministre commence son allocution pour dire qu’il connaît la « culture de la lutte » nous sommes les premier.e.s à l’approuver : nous savons en effet que son gouvernement lutte quotidiennement pour protéger les dominant.e.s et permettre aux véritables privilégié.e.s d’engranger toujours plus de profits. Il a beau dire qu’il ne veut pas de « rapport de force » ce n’est pas à lui d’en décider mais plutôt à nous qui avons déjà commencé, depuis le 5 décembre, le combat pour la justice sociale.

De notre point de vue, il est évident que ces annonces confirment bien les raisons de notre colère : la lutte ne fait donc que commencer !

La suite ici : cnt_so_com_educ_retraites_11_12_2019.pdf

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Bosser plus longtemps pour une retraite au rabais ? Les retraites Macron c’est TOUJOURS non !

Après le succès de la grève du 05 décembre, le rapport de force passe par la généralisation de l’action et la réussite de la grève du 10 décembre ✊ Soyons nombreux & nombreuses. Grève Générale !

MARSEILLE, MARDI 10 DÉCEMBRE, MANIFESTATION A 10H30 AUX MOBILES (Réformé-Canebière)

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Pour lire le décryptage complet et les analyses de la CNT-SO : cliquez ici

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L’enfumage du gouvernement n’a pas fonctionné et la mobilisation historique du 05/12, contre le projet de retraites à points, a touché des secteurs bien plus large que les seuls salarié.e.s des régimes spéciaux.

La majorité de la population ne s’est pas laissée tromper et soutient la mobilisation car cette réforme concerne tout le monde et on va tous.tes y perdre !

Comment croire ce gouvernement des riches quand il prétend réformer au nom de l’égalité et pour plus de justice ?Comment croire ces dernières promesses pour éteindre l’incendie ?

Nos droits seront tirés vers le bas avec deux conséquences principales :

Baisse des pensions

  • Avec un calcul sur l’ensemble de la vie professionnelle (au lieu des 25 meilleures années dans le privé ou les 6 derniers mois dans le public), la baisse est mécanique pour les carrières complètes.
  • Le niveau de dépenses pour les retraites va être gelé (à 14 % du PIB) alors que le nombre de retraité.e.s va augmenter. Nous n’aurons aucun contrôle sur la revalorisation du point, base du calcul des retraites.

Allongement de fait de l’âge de départ en retraite à 64 ans minimum !

  • Le gouvernement annonce ne pas toucher à l’age de départ de 62 ans mais prévoit des mesures en parallèle pour nous forcer à travailler plus tard. Il envisage soit la création d’un « âge pivot » flexible, fixé à 64 ans pour la génération 1963 (avec un malus de 10 % si départ à 62 ans) soit directement une nouvelle augmentation de la durée de cotisation.

Nous allons vers une forte compression du niveau des pensions et il sera impossible de savoir à l’avance l’âge de départ ni le montant exact de la pension.

Avec cette réforme comme celle récente de l’assurance chômage et la politique de baisse du salaire brut (salaire socialisé) c’est tout notre système de protection sociale qui est remis en cause. Pour le maintenir et le rendre meilleur, dans l’immédiat les vraies questions sont :

L’emploi : moins de chomeurs.euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous.tes !

La répartition égalitaire des richesses : la prévision la plus pessimiste de déficit cumulé du régime de retraite serait de 17 milliards en 2025… A comparer avec les 100 milliards distribués en 6 ans aux entreprises avec le CICE ou les 46 milliards de dividendes versés aux actionnaires début 2019 ! De l’argent il y en a… dans les caisses du patronat ! Les travailleurs.euses produisent toutes les richesses, elles doivent nous revenir !

Le rapport de force doit encore monter ! La CNT-Solidarité Ouvrière apporte son soutien à toutes les initiatives de luttes en cours (grèves reconductible, manifestations..) avec la perspective d’une nouvelle grande journée de grève générale le 10/12.

La bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Poursuivons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

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Nos revendications immédiates :
• Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
• Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé
Abandon de la réforme Delevoye et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu.
• Retour aux 37,5 annuités de cotisations
• Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
• Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les métiers à forte pénibilité
• maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs.euses

Soutien à la caisse de solidarité de la sous-traitance en lutte !

Soutien à la caisse de solidarité de la sous-traitance en lutte !

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Jeudi 28 novembre à 19h à La Dar Lamifa
127 rue d’Aubagne, 13006 Marseille

La CNT Solidarité-Ouvrière vient d’animer une grève de 167 jours avec les femmes de chambre de l’hôtel NH Collection Marseille, contre la société ELIOR. Grâce à sa caisse de grève et une très large solidarité, nous avons pu compenser les pertes de salaires et permis à la grève de tenir.

Même si le mouvement n’aura pas rempli tous ses objectifs, la question des conditions de travail des salarié-e-s sous-traité-e-s est plus que jamais sur la table et une mobilisation contre le dumping social de la sous-traitance commence à s’organiser à l’échelle européenne. Le combat ne fait que commencer !

Le mouvement au NH a subi une répression policière et judiciaire inédite qui pourrait se poursuivre avec des procédures en cours, impliquant un coût financier (frais de justice…). En prévision des luttes futures, il est aussi nécessaire de reconstituer une caisse de grève solide.

En ce sens, la CNT Solidarité Ouvrière va multiplier les événements de soutien. Soyons nombreux-euses pour appuyer les luttes ouvrières !

Le 05 décembre et après, on se mobilise contre les retraites Macron !

Dès le 05 décembre, la CNT-Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser le plus largement, dans le secteur privé comme le public, dans les grèves et les manifestations contre le projet de réforme de retraite par points !

05 décembre 2019 : grève générale, RDV à 10h30 au Vieux-port à Marseille

RDV cortège CNT-SO, angle Canebière – Vieux-port

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Tract 05 décembre

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A lire le décryptage et les analyses de la CNT-SO :

Dossier spécial 4p

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Alors que les propositions de réforme issues du rapport Delevoye (devenu depuis ministre) sont de plus en plus contestées et que la pression sociale monte, le gouvernement essaie de nous enfumer !
Ce gouvernement qui aura énormément fait pour les plus riches prétend réformer aujourd’hui au nom de l’égalité et pour plus de justice. Il cherche à diviser les travailleurs et les travailleuses en pointant du doigt les régimes spéciaux (seulement 3% des salarié.e.s) ou les fonctionnaires supposés privilégiés !

Ne nous trompons pas, avec cette réforme tout le monde sera perdant ! Il s’agit d’un nivellement par le bas de nos droits avec pour conséquences principales : une baisse des pensions et un nouvel allongement de la durée du travail !

Cette réforme des retraites avec celles récentes de l’assurage chômage ou la baisse massive du salaire socialisé participe d’un affaiblissement de plus en plus marqué de notre système de protection sociale solidaire ! Le but est toujours le même : affaiblir les logiques de solidarité collective au profit de logiques de privatisation et d’individualisation, décharger toujours plus les entreprises et leurs actionnaires du financement de la solidarité.

Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques libérales ! Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Menons-la tous et toutes ensemble dans l’unité… pour la gagner !

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Nos revendications immédiates :

  • Réduction du temps de travail et hausse des salaires minimaux.
  • Pas de pension inférieure au SMIC revalorisé

    Abandon de la réforme Delevoye et retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu.
  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
  • Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les métiers à forte pénibilité
  • maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.

Il est aussi fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

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Le combat contre la sous-traitance fait étape au parlement européen

Une délégation syndicale de la CNT-SO était à Bruxelles les 05 et 06/11 pour une initiative conjointe avec les collectifs de l’État Espagnol « Las Kellys » et les britanniques d’United Voices of the World (UVW). A cette occasion nous avons porté nos revendications contre la sous-traitance et son dumping social, au Parlement Européen.

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A lire dans la presse :

Médiapart : Le travail en sous-traitance: les femmes de chambre interpellent Bruxelles (article du 08/11/2019)

El Salto : Kellys de España, Francia y Reino Unido piden a Europa medidas para prohibir las subcontratas (article du 06/11/2019)
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Le combat contre la sous-traitance fait étape au parlement européen

Une délégation syndicale de la CNT-SO va se rendre à Bruxelles les 05 et 06 novembre pour une série d’audiences au Parlement Européen et de rencontres militantes européennes, sur la sous-traitance, à l’initiative des collectifs de l’État Espagnol « Las Kellys » et avec les britanniques d’United Voices of the World (UVW).

Acteurs de nombreuses luttes dans la sous-traitance hôtelière et le secteur de la propreté dans nos pays respectifs, nous entendons porter nos revendications contre le système d’exploitation de la sous-traitance, à l’échelle européenne.
La délégation échangera le mardi 05/11 avec des eurodéputé-e-s (groupes « Gauche Unitaire Européenne », « Sociaux démocrates » et « verts »), puis sera reçue en audience officielle le mercredi 06/11, par la Direction Générale EMPL (Emploi, affaires sociales et inclusion) de la commission, suivie d’une visite protocolaire au Parlement Européen .

Nous y défendrons, le projet de « directive Kellys » rédigée par nos camarades de l’État Espagnol dont l’objectif principal est de rendre obligatoire l’emploi direct par le donneur d’ordre des salarié-e-s sous-traité-e-s dans le cadre de l’activité principale et structurelle de ces entreprises, comme c’est souvent le cas des femmes de chambre dans l’hôtellerie par exemple.
Quelques soit les pays, la sous-traitance est à l’origine d’un dumping social destructeur pour les droits des salarié.e.s, très souvent au profit de grosses sociétés transnationales du multi-services, véritables « esclavagistes » des temps modernes. Il est temps de prendre des mesures fortes à son encontre !
Du coté de la France, nous déplorons d’ailleurs le positionnement du gouvernement et de Mme Schiappa qui avait estimé que cette question n’était « pas de son ressort » dans le cadre de la mission sur les « conditions de travail des femmes de chambre » lancée cet été. Faute de s’attaquer à cet élément central, cette mission a de fortes chances de faire un flop pour les salarié-e-s concerné-e-s.

L’organisation de la lutte collective sera aussi au cœur de nos rencontres, alors que les conflits contre la sous-traitance et ses conséquences sociales se multiplient en Europe ces dernières années, en particulier dans l’hôtellerie et le secteur du nettoyage.
C’est le cas en Espagne avec l’émergence des collectifs « Las Kellys » qui multiplient les actions ou organisent des grèves à grande échelle comme celle de plusieurs milliers de femmes de chambre d’Ibiza en août (avec la CGT-Espagne).
C’est le cas en France avec notamment les multiples mouvement de grève menés par les syndicats combatifs CGT-HPE et CNT-SO qui ont déjà contribué à faire reculer la sous-traitance comme au Campanile de Suresnes en 2013, à l’Holiday Inn Clichy en 2018 ou encore plus récemment dans l’hôtellerie marseillaise.
C’est le cas en Grande-Bretagne avec les luttes menées par les UVW dans divers secteurs du nettoyage (hôpitaux, universités, hôtellerie…) avec là aussi des succès contre la sous-traitance comme à l’université LSE de Londres en 2017 .
Par l’échange entre nos mouvements, nous entendons poursuivre et amplifier cette dynamique de lutte et ces rencontres seront l’occasion de coordonner nos activités.

Le combat contre la sous-traitance et l’exploitation va continuer ! Notre lutte n’a pas de frontières !

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Éducation nationale : quand on détruit le travail, le personnel se tue ! Communiqué de la Fédération Education et Recherche

Comme l’ensemble des collègues, nous avons été révolté suite au suicide de Christine Renon, directrice de l’école Méhul à Pantin.
Ce suicide intervient après la tentative d’un collègue dans les Bouches-du-Rhône le 12 septembre dernier.
Dans une lettre publique, qui a largement circulé sur les réseaux sociaux, Christine Renon, fait référence pêle-mêle à la surcharge de travail et à la perte de son sens, l’autoritarisme et le management froid, l’infantilisation et l’humiliation de plus en plus présente dans nos métiers.

Il nous apparaît évident que ces passages à l’acte sont corrélés avec les récentes «_réformes_» engagées dans l’Éducation Nationale. Notre rôle se trouve totalement remis en question comme l’ensemble des services publiques pour des raisons autant idéologiques que comptables. Cela n’est pas sans nous rappeler le tragique épisode de la restructuration-privatisation de France-Télécom. Il semble aujourd’hui que le travail tue également à La Poste (comme le montrait de manière éloquente le dernier reportage de l’émission Envoyé Spécial) et à la SNCF. Il n’est pas étonnant qu’il en soit de même dans le monde de l’École après plusieurs années d’austérité, d’évaluationnite aiguë, de dégradation des conditions de travail, de suppression de postes entraînant naturellement une incompréhension toujours plus vive de nos professions… Le métier de professeur des écoles a vraiment changé, les personnels doivent pallier les nombreux manquements institutionnels en subissant toujours davantage (manque d’AVS alors qu’il y a de plus en plus d’élèves en situation de handicap).

La CNT-SO tient à apporter son soutien aux proches de nos deux collègues. Nous sommes absolument révolté-e-s par ces drames qui auraient pu être évités. Les organisations syndicales du 93 appellent d’ailleurs à une journée de grève départementale le 3 octobre.

Nous exigeons du Ministère des explications claires et la mise en place d’une enquête globale concernant les suicides au travail. Nous demandons la suspension de toutes les réformes en cours jusqu’aux résultats de cette enquête.