Des retraites à la contestation globale !

Le mouvement déterminé de la classe ouvrière et de la jeunesse met le gouvernement sur la défensive, contraint de temporiser sur d’autres dossiers majeurs (SNU, loi « immigration ») et quasiment empêché de se déplacer, sans dispositif policier démesuré, dans son propre pays. On continue d’appuyer pour gagner !

Certains secteurs en pointe sont en reconductible depuis un mois, nous ne devons pas les laisser seuls, la lutte contre la réforme est l’affaire de tous-tes ! La CNT-SO appelle à participer massivement à la nouvelle journée de grève générale interprofessionnelle unitaire et aux manifestations du 06 avril. Celle-ci n’aura de sens qu’en poursuivant les actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations du matin au soir… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de mobilisation en cours et appelle à s’y engager.

La répression d’État a dépassé un nouveau stade : violences policières massives, criminalisation des syndicalistes, atteintes au droit de grève et au droit de manifester. Dans le cadre de ce mouvement social, la CNT-SO revendique labandon des poursuites judiciaires ou l’amnistie pour tous-tes, le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Non aux violences policières et à l’autoritarisme : nous sommes tous·tes solidaires, vous ne nous ferez pas taire !

A la CNT-SO, nous n’avons pas l’habitude de donner des leçons mais on se demande bien ce que les représentant-es de l’intersyndicale nationale vont faire chez Borne , mercredi ! Il s’agit d’une mise en scène de « dialogue social » policé, nous n’en sommes plus là. Ne nous préoccupons pas de ces diversions institutionnelles comme pour le Conseil Constitutionnel ou le RIP… Seul le rapport de force va compter. En poursuivant le mouvement, nous pouvons gagner sur le dossier des retraites et faire reculer le gouvernement comme pour le CPE en 2006, retiré après adoption. En liant la question des retraites à celles des salaires et des conditions de travail, nous pouvons aussi acter de nouveaux acquis dans nos entreprises ou services.

Il se joue quelque chose de plus profond dans le mouvement de contestation actuel : c’est tout un modèle social et politique qui craque. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire, le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Il est temps de porter un projet de société émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

Ne comptons que sur nous-mêmes, vive la classe ouvrière !

Des retraites à la contestation globale ! Tous et toutes dans l’action et la grève interpro du 28 mars !

La réponse populaire au 49.3 autoritaire est grandiose, avec une contestation quotidienne multiforme qui bouscule le pouvoir. Si on continue d’appuyer, on peut gagner !

La CNT-SO appelle à participer massivement à la nouvelle journée de grève générale interprofessionnelle unitaire et aux manifestations du 28 mars. La puissance du mouvement actuel tient largement aux actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations du matin au soir, révolte de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de mobilisation en cours et appelle à s’y engager.

Face à un mouvement qui le dépasse, l’État déchaîne sa répression : arrestations arbitraires, tabassages, attaques de journalistes, atteintes au droit de grève et au droit de manifester. Pour la CNT-SO, il n’est pas question de trier entre bons et mauvais protestataires, le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours ! Nous revendiquons la libération sans conditions ni poursuites judiciaires pour tous-tes les interpellé·es, le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Non aux violences policières et à l’autoritarisme : nous sommes tous·tes solidaires, vous ne nous ferez pas taire !

Ne nous préoccupons pas des diversions institutionnelles (Conseil Constitutionnel, RIP…), seul le rapport de force va compter. En poursuivant le mouvement, nous pouvons gagner sur le dossier des retraites et faire reculer le gouvernement comme pour le CPE en 2006, retiré après adoption. En liant la question des retraites à celles des salaires et des conditions de travail, nous pouvons aussi acter de nouveaux acquis dans nos entreprises ou services.

Il se joue quelque chose de plus profond dans le mouvement de contestation actuel : c’est tout un modèle social et politique qui craque. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire, le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Il est temps de porter un projet de société émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

Ne comptons que sur nous-mêmes, vive la classe ouvrière !

Retraites, conditions de travail, salaires… 28 mars : la sous-traitance hôtelière marseillaise dans la grève !

Comme beaucoup de travailleurs et travailleuses, nous sommes mobilisé-es depuis le 19 janvier contre la retraite à 64 ans. Contre Macron, l’autoritaire : on ne lâche pas l’affaire !

Les métiers du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière seront durement touchés par cette réforme qui va nous forcer à travailler plus vieux-vieilles :

– Pénibilité pas reconnue.

– Maladies professionnelles (TMS, dos cassés, articulations abîmées…)

– Carrières hachées, temps partiels, bas salaires = petites pensions ou départ à 67 ans pour ne pas subir la décote

On ne veux pas se crever la santé au travail ! On revendique :

– Amélioration de nos conditions de travail

– Retraite à 60 ans pour tous et toutes et 55 ans pour les métiers pénibles !

A Marseille l’industrie touristique est en plein boom et engrange les profits. Mais pour nous, les travailleurs-euses qui la faisons tourner : c’est toujours les bas salaires et les petits contrats précaires! Dans certains hôtels, les patrons imposent des pratiques illégales comme le « paiement à la chambre ». Ça suffit, on revendique :

– Respect du droit du travail

– Fin de la sous-traitance/mal-traitance

– Hausse générale des salaires et rémunérations, 13eme mois pour tous-tes

Dans la sous-traitance hôtelière comme ailleurs, on veux le partage égalitaire des richesses et du travail !

Rassemblement inter-hôtels – 9h devant le Radisson

10H30, manif Vieux-Port

Contre le 49.3 : la grève partout ! Le bac n’est plus tabou !

Destruction des acquis sociaux, casse des services publics, renforcement des inégalités, absence de concertation… De la réforme des lycées à la réforme des retraites, le gouvernement déroule impitoyablement sa politique antisociale : à nous d’y répondre par tous les moyens !

Les épreuves de spécialité écrites commencent le 20 mars. Ce calendrier est absurde et n’a cessé d’être dénoncé par les enseignant·es : des programmes nécessairement bâclés, des élèves sous pression accrue, et un 3ème trimestre à vide où l’absentéisme explose.

Pourquoi le gouvernement sacrifie-t-il un trimestre d’éducation? Tout simplement pour s’aligner sur le calendrier de Parcoursup et sa machine de sélection. Intégrer les notes de spécialités dans le dossier Parcoursup, c’est un renforcement de plus des inégalités scolaires ; c’est favoriser ceux qui ont moins besoin de l’école et de ce trimestre d’apprentissage en plus ; c’est exposer plus encore les publics scolaires précaires au tri cynique de Parcoursup.


Dans le contexte de lutte contre la réforme des retraites, la CNT-SO appelle à lutter par tous les moyens et avant tout par la grève contre le déroulement de ce bac injuste !

49.3 ou pas, Macron ta loi on n’en veut pas !

La Macronie choisit l’épreuve de force avec le passage de la réforme des retraites au 49.3 et lance la répression d’un mouvement de lutte toujours aussi populaire. Ne laissons pas faire cette spirale autoritaire : continuons le combat !

Défendons nos droits et libertés

L’utilisation du 49,3 est symbolique d’une politique brutale qui s’embarrasse de moins en moins des contraintes de la « démocratie » pour imposer son programme au service des intérêts des plus riches et du patronat. Cette dérive touche aussi nos droits sociaux, particulièrement notre droit de grève qui est directement attaqué.

Depuis plusieurs d’année, le recours à la violence d’État est de plus en plus forte contre toute contestation sociale. L’État se déchaîne encore : charges policières sur les piquets de grève, gardes-à-vue de syndicalistes traités comme des criminels, arrestations massives après les manifestations de jeudi soir… Pour la CNT-SO, pas question de faire le tri entre bons et mauvais protestataires : le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours.Revendiquons la libération sans conditions pour tous-tes les interpellé-es et le respect des libertés syndicales et du droit de grève !

Nous sommes le pouvoir : On bloque tout !

Pour nous, la seule démocratie est directe et autogestionnaire. La seule légitimité c’est celles des millions de travailleur-euses qui se mobilisent depuis le 19 janvier. Pour la suite du mouvement : investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Le combat contre la réforme des retraites et l’autoritarisme est l’affaire de tous-tes ! Face à un gouvernement isolé et radicalisé, la seule solution est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles, actions interpro, blocages économiques, manifestations spontanées… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager. L’objectif c’est la grève générale !

La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

La retraite Macron c’est toujours NON ! Tous et toutes ensemble on continue !

Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites dès cette semaine… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.

Poursuivons le rapport de force…

A la veille d’un possible vote de la loi jeudi, mobilisons-nous encore massivement dans la grève et dans la rue ce mercredi 15 mars, prochaine journée de mobilisation interpro nationale.

Face à un gouvernement isolé et radicalisé, l’enjeu est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidien depuis le 07 mars : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.

Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.

Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !

Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

De leur société inégalitaire on en veut pas !

La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits. Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !

Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

LA RETRAITE MACRON C’EST TOUJOURS NON ! Le 11 mars dans la rue, et après on continue !

Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.

Le tract dans son intégralité, version PDF :

Poursuivons le rapport de force…

La CNT-SO appelle à reprendre massivement la rue dans les manifestations unitaires et populaires organisées ce samedi 11 mars.

Après la mobilisation historique du 07 mars,le rapport de force devient quotidien : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.

Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.

Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !

Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites.Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

De leur société inégalitaire on en veut pas !

La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits.

Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !

Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.

Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

Non à la soumission de la jeunesse ! Bloquons la généralisation du SNU !

Face à la menace de généralisation obligatoire, le débat public sur le Service National Universel (SNU) émerge enfin. Il est temps de passer à la mobilisation pour revendiquer l’abolition de ce dispositif inutile et nuisible pour la jeunesse !

Macron rêve d’une jeunesse au garde-à-vous !

Alors que le SNU, créé en 2019, n’a pas suscité l’adhésion (32 000 jeunes accueilli·es en 2022), le gouvernement prépare la généralisation obligatoire du dada réac de Macron. Le calendrier n’est pas encore définitif, avec 6 départements qui pourraient servir de pilotes à partir de 2024 et une systématisation du dispositif, sur le temps scolaire, à tous les élèves de seconde ou de première année CAP d’ici 2026 (800 000 jeunes concerné·es) .

Voilà son programme pour la jeunesse :

  • Un stage dit de « cohésion » de 12 jours dans des « centres SNU » en dehors du département d’origine avec lever à 06h30 et coucher à 22h30, salut au drapeau, Marseillaise, port de l’uniforme, marche au pas, bourrage de crâne sur l’engagement et la citoyenneté du point de vue de l’État… Ces dernières années, le SNU a donné lieu à des débordements répétés (évanouissements de jeunes au garde-à-vous en plein soleil…).
  • Une période de travail gratuit de 84 heures dite « d’intérêt général ».
  • Un engagement volontaire de 3 mois et la possibilité d’intégrer une « réserve en uniforme » (armée, gendarmerie, protection civile…). Jeunesse engagée, pas militarisée !

Alibi du SNU : Macron souhaite que la jeunesse s’engage. Ne le fait-elle déjà pas ? Contre la réforme des retraites, contre l’inaction des États face aux bouleversements climatiques… ?

Pour le gouvernement, l’engagement est contraint. Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge du dossier le confirme : « L’objection de conscience ne pourra pas être évoquée ». Le refus du SNU pourrait même être pénalisant pour le passage des examens ou l’accès au supérieur !

Le projet vise clairement une militarisation rampante de la société et la promotion d’une idéologie « réac-publicaine » chez les jeunes.

De l’argent il y en a… pour mettre la jeunesse au pas !

Ce dispositif nuisible va mobiliser des centaines de structures d’accueil, monopoliser les financements et les emplois dans l’animation et l’éducation populaire et impacter l’année scolaire des élèves de lycée.

Il est aussi coûteux… Alors que l’École, la recherche, l’animation et l’éducation populaire, et de manière générale les services publics, subissent depuis des années l’austérité et les baisses de moyens, le gouvernement est prêt à sortir 2 milliards par an pour le SNU ! Dans l’éducation, on supprime des postes, on ferme des classes, mais pour soumettre la jeunesse, Macron et sa clique savent desserrer les cordons de la bourse.

Alors que les guerres impérialistes font des ravages aux quatre coins du monde, le gouvernement multiplie les actions renforçant l’armée dans la société. Le SNU est concomitant avec le projet de hausse considérable du budget des Armées (+30 % pour atteindre 413 milliards pour 2024-2030) dans une nouvelle course mondiale aux armements.

Refusons cette politique militariste !

Non au SNU ! Oui à l’éducation à la paix !

Pour un monde débarrassé du poison patriotique, des guerres et des frontières !

Le seul frein aux annonces est la crainte d’une révolte de la jeunesse en jonction avec le mouvement contre la réforme des retraites…

Jeunes et familles, travailleur·euses de l’animation et de l’éducation populaire, travailleur·euses de l’éducation, mobilisons-nous ! Bloquons le gouvernement et ses velléités de militarisation de la jeunesse et de la société ! Bloquons le SNU !

Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

Le gouvernement présente un nouveau projet de loi sur l’immigration. Un collectif d’associations et de syndicats s’y oppose dans cet appel, car cette réforme priverait encore plus de droits les personnes étrangères en France. La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire contre le nouveau projet de loi sur l’immigration porté par Darmanin.

Samedi 04 mars. Mobilisations partout en France contre la loi Darmanin :

  • Paris : 14h Château Rouge
  • Bordeaux : 14h, place de la Victoire, marche contre la loi Darmanin
  • Chartres : 15h Place Jean Moulin
  • Marseille : AG publique
  • Nancy : 12h30 Préfecture
  • Perpignan : 15h Place de la République
  • Rennes : 11h, place de la mairie
  • Saint-Nazaire : 11h place des Droits de l’Homme
  • Sète : 14h30 devant le CRA
  • Albi : à 9h30, réunion publique contre la loi Darmanin, place Fernand Pelloutier
  • Nantes : à 14h – Rassemblement contre la loi Darmanin puis Réunion Débat, Esplanade Droits de l’Homme
  • Périgueux : à 11h, manifestation contre la loi Darmanin, place André Maurois
  • Petit-Quevilly : à 14h, fête de la diversité et de l’égalité, Astrolabe
  • Angers : à 14h30, manifestation contre la loi Darmanin, place du Ralliement
  • Caen : à 14h30, manifestation contre la loi Darmanin, Centre d’hébergement d’urgence

Appel contre l’immigration jetable et pour une politique migratoire d’accueil

Le nouveau projet de loi asile et immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des personnes migrantes. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et des interdictions de retour sur le territoire français (IRTF), dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de centre et locaux de rétention administrative.

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les personnes migrantes sont déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux personnes étrangères, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits sont de plus en plus bafoués

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des personnes étrangères sont de plus en plus précarisés. 

Nous appelons à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les personnes étrangères en France sont considérées comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines. Nous appelons à la mobilisation devant toutes les préfectures le 1er février, et durant le mois de février devant les centres de rétention administrative. Nous préparons une mobilisation nationale début mars.

Mouvement des retraites : soutenez la caisse de grève du syndicat du nettoyage !

Avec la retraite Macron, les secteurs les plus précarisés seront les plus touchés par le recul de l’âge de départ et l’allongement de la durée de cotisation. C’est le cas du nettoyage, profession largement féminisée avec beaucoup de temps partiels et dont la pénibilité qui abîme les corps n’est pas prise en compte !

Les équipes syndicales CNT-SO du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière participent activement au mouvement contre la retraite Macron. Chaque débrayage pèse pour ces salarié-es aux petits revenus, soutenons-les !

La CNT-SO Nettoyage PACA

Le lien vers la caisse de grève en ligne : ici.

Les tracts d’appel à soutien à diffuser largement :