La retraite Macron : c’est toujours non ! Dossier 4 pages

Après avoir échoué en 2019, Macron récidive et engage une nouvelle réforme des retraites, pour nous faire trimer plus longtemps ! Par un allongement de la durée de cotisation ou par le report de l’age légal, le cap affiché est clair : 65 ans !

Télécharger notre dossier 4 pages :

Écoles d’art et design en danger, mobilisons-nous !

Nous, syndicats et collectifs en lutte pour la défense des écoles d’art, alertons notre communauté, nos ami·es, nos collègues, nos partenaires, et interpellons vivement les directions et tutelles de nos établissements.

Alors que leurs dotations budgétaires stagnent ou régressent depuis plus de 10 ans, les écoles supérieures d’art et de design en France sont soumises à des coûts de gestion importants, liés à leur soi-disant « autonomie » et à la démultiplication de nos missions et activités. S’ajoutent à cela une inflation constante et, aujourd’hui, les coûts de la crise énergétique et de la non-compensation par l’État du dégel du point d’indice des agents de la fonction publique. Résultat : partout, ça craque !

Les mêmes causes mènent aux mêmes conséquences

Ainsi, dans la plupart de nos écoles, une grande précarité budgétaire et des situations de déficit conduisent au rabotage des moyens au service de la pédagogie (matériaux et accès aux ateliers, workshops, conférences, voyages d’étude…), à la hausse des frais d’inscription et de scolarité, au non-remboursement des frais d’inscriptions pour les étudiant·es boursier·es, à la précarisation des personnels, et même à des annonces de suppressions de postes (ÉESI Angoulême-Poitiers), voire à des menaces très concrètes de fermeture d’école (ÉSAD Valenciennes).

Aucune école n’est assurée d’être épargnée par ces risques. Dans le même temps, des attaques similaires sont menées contre l’ensemble de l’enseignement supérieur où l’on précarise, on privatise et on coupe l’accès aux études supérieures.

Face à cette situation, nous rejetons :

– La diminution des moyens alloués au travail pédagogique ;

– La hausse des frais d’inscription et de scolarité ;

– Le traitement inégalitaire entre les étudiant·es relevant du Ministère de la Culture et celleux relevant de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (non-remboursement des frais d’inscription pour les boursier·es, bourses à la mobilité, accessibilité aux services du CROUS, etc.) ;

– La précarisation des personnels ;

– La disparition de postes (non remplacement de départs à la retraite, non renouvellement de contrats) ;

– Plus généralement, le traitement inégalitaire entre les écoles d’art et design territoriales et les écoles nationales.

Nous exigeons :

– Un comportement responsable des directions d’écoles, qui doivent œuvrer à l’amélioration de nos conditions d’étude et de travail et non se faire la courroie de transmission des logiques austéritaires et de la libéralisation de l’enseignement supérieur ;

– La consolidation de l’engagement des collectivités concernées par la présence d’écoles sur leur territoire, dans une juste répartition des charges et compétences entre municipalités, agglomérations, départements et régions ;

– Un réengagement majeur de l’État qui ne peut s’abriter derrière le statut des écoles pour abandonner ses responsabilités : un plan financier d’urgence est nécessaire !

Ceci doit permettre non seulement de faire face à la mise en danger actuelle des écoles, mais aussi de répondre à des exigences formulées sans effets depuis trop longtemps maintenant : accroissement des aides aux étudiant·es, remboursement des frais d’inscriptions pour les étudiant·es boursier·es, réfection des bâtiments, revalorisation des statuts des personnels selon le scénario défendu par les syndicats (alignement des statuts des enseignant·es des écoles d’art territoriales et nationales et revalorisations pour tous·tes).

Pour toutes ces raisons, nous appelons à une large mobilisation pour la défense des écoles d’art et de design.

Étudier est un droit, pas un privilège !

La Buse – les étudiant·es mobilisé·es de l’ÉESI Poitiers-Angoulême – Le Massicot – Séla 31 – SNAP-cgt – Snéad-CGT – STAA CNT-SO – SUD Collectivités Territoriales

Contact : interorgas-ecolesdart@proton.me

La Retraite Macron : c’est toujours NON !

Après avoir échoué en 2019, Macron récidive et engage une nouvelle réforme des retraites, pour nous faire trimer plus longtemps ! Par un allongement de la durée de cotisation ou par le report de l’age légal, le cap affiché est clair : 65 ans !

Le communiqué en version PDF :

Cette réforme est injuste ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier-ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

Cette réforme est inutile !Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. D’ailleurs le gouvernement ne s’en cache pas, la réforme a en fait pour but principal de financer d’autres postes budgétaires que les retraites (Éducation, hôpitaux…) tout en poursuivant une baisse de la fiscalité qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale ! S’il y a une origine et une solution à trouver au déficit anticipé de quelques milliards, il faut plutôt regarder du côté des entreprises qui nous volent une partie de notre salaire (le brut) avec chaque année des dizaines de milliards d’exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale…

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

Tout est question de choix de société et de rapport de force !

Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Elle est un point d’appui essentiel pour notre projet de transformation sociale révolutionnaire en rupture avec le capitalisme.

Avant même la fin des négociations bidons engagées par le Gouvernement, E. Borne confirme un calendrier rapide pour imposer en force la réforme, dès le début 2023.Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vie! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses !

Ce combat pour les retraites est à articuler avec les luttes en cours dans de nombreux secteurs sur les salaires. Généralisons la lutte dans nos entreprises et services pour lancer un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

Il est fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

Élections professionnelles 2022 : l’essentiel c’est de lutter ! Communiqué de la CNT-SO Éducation & Recherche

Dans l’Éducation, les élections professionnelles ont lieu du 01er au 08 décembre 2022 pour élire les représentant-es syndicaux dans les nouveaux CSA et les commissions « paritaires » (CAP et CCP) aux différents échelons du ministère. Alors que les organisations syndicales battent la campagne, en promettant monts et merveilles, quels sont les enjeux  pour les personnels ?

Des instances affaiblies

La Fonction Publique a suivi le chemin du privé avec la fusion des anciens comités techniques (CT) et comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans  une nouvelle instance unique : les comités sociaux d’administration (CSA). Le but de la manœuvre est clair : réduire le nombre de représentant-es des personnels et diluer les compétences CHSCT dans les CSA, au rôle essentiellement consultatif.

La même loi de«transformation de la fonction publique » de  2019 a également considérablement réduit les attributions des commissions paritaires qui ne sont plus compétentes en matière de mutation et de mobilité ni d’avancement et de promotion, pour se cantonner aux « décisions individuelles défavorables aux agents ».

Avec ces instances aux « pouvoirs » limités et symboliques, l’enjeu majeur du scrutin reste au final propre aux organisations syndicales : la détermination de la représentativité et la répartition des moyens (décharges notamment) alloués par le Ministère.

Quelle place pour le syndicalisme de lutte ?

Si nous participons évidement à la défense individuelle des collègues (aide juridique, accompagnement…), la CNT-SO a toujours été critique envers le paritarisme et n’a jamais présenté de candidatures aux différentes commissions paritaires, chasse gardée historique des syndicats plus habitués à la cogestion des carrières avec l’administration qu’à l’action de terrain…

Ces dernières années, nous avons participé au niveau local et national, à diverses discussions intersyndicales en vu d’unir différentes forces syndicales se revendiquant du « syndicalisme de lutte », pour le scrutin de représentativité (celui des CT et maintenant CSA). Ces convergences pour des listes unitaires n’ayant jusqu’à présent jamais abouti, il ne nous paraît pas opportun de rajouter de la division supplémentaire et d’affaiblir encore la représentation du syndicalisme de lutte dans les instances.

La CNT-SO ne présentera donc aucune liste et ne donnera pas de consignes de votes pour le scrutin CSA 2022.

A l’heure où notre service public d’éducation est dans un état de décomposition avancée suite à des années de casse libérale, que les droits des personnels reculent, que notre retraite est encore attaquée, que de nombreux-euses collègues font face à une répression anti-syndicale arbitraire : les enjeux sont ailleurs que dans cette compétition entre organisations syndicales.

L’important pour les personnels reste de s’organiser sur le terrain et de lutter collectivement pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, combattre pour une autre école et une autre société !

Assurance chômage : la casse de nos droits continue !

Une fois de plus, sous les applaudissements du patronat le gouvernement a validé une nouvelle attaque sur les droits des salarié-es, en durcissant les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage.

Après avoir rallongé les durées de cotisations, restreint les périodes d’affiliation et réduit le montants des indemnités (voir nos analyses sur la précédente réforme), le gouvernement modifie structurellement le fonctionnement de l’assurance chômage en introduisant une variable : en fonction de la situation économique nationale, la durée d’indemnisation sera différente !

Avec unesituation économique jugée « bonne » selon les critères capitalistes (taux de chômage inférieur à 09%), la règle sera durcie ; avec une situation, jugée mauvaise selon les même critères (taux de chômage au-dessus de 9 % ou en progression de 0,8 point sur un trimestre) la règle sera assouplie … Si le montant n’est pour l’instant pas touché, c‘est à la durée de l’indemnisation que le gouvernement s’attaque.

Concrètement avec un taux de chômage officiel actuellement autour de 7 %, pour les travailleur-euses qui dépendront de l’assurance chômage après le 1er février 2023, la durée d’indemnisation sera réduite de 25% pour une indemnisation supérieure à 6 mois :

  • Passage de 24 à 18 mois d’indemnisation maximum
  • Passage de 30 à 22,5 mois d’indemnisation maximum pour les 53/54 ans
  • Passage de 36 à 27 mois d’indemnisation maximum au-delà de 55 ans

Cette réforme va être particulièrement douloureuse pour les travailleur-euses les plus âgée-es déjà en difficulté face à l’emploi !

Elle est également encore plus injuste suivant les territoires : pour durcir les règles, seul le taux national de chômage est pris en compte malgré des fortes variations locales (Taux de chômage en Loire-Atlantique à 5,8 % contre 11,6 % dans les Pyrénées-Orientales par exemple).

A cela s’ajoute d’autres régressions sur notre protection :

  • Privation d’indemnisation pour les intérimaires et CDD en cas de refus de deux propositions de CDI similaires en un an.
  • Présomption de démission en cas d’abandon de poste.

Encore une fois, le gouvernement rend les chômeur-euses responsables de leur situation et les sanctionne en réduisant des droits, acquis par leur travail et leurs cotisations !

Les objectifs sont clairs : faire plus de 4 Milliards d’économies par an (chiffrage UNEDIC) sur le dos des chômeur-ses et nous contraindre à accepter des emplois à n’importe quelles conditions.

C’est d’autant plus inadmissible que la patronat est très loin de payer sa part, en bénéficiant depuis d’années d’exonérations de cotisations sociales qui plombent les caisses de protection sociale et constitue le vol d’une partie de nos salaires. Rappelons que les cotisations sociales (le salaire brut) ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie (santé, vieillesse, chômage…).

Tous et toutes concerné-es !

Cette attaque contre l’assurance chômage est une attaque contre tous les travailleur-euses, car elle attaque un droit social collectif, qui constitue une protection économique contre la perte d’emploi. Tout comme l’assurance retraite, constitue une protection quand il est grand temps d’arrêter de travailler. Tout comme le RSA et les allocations permettent à certain-es de joindre les 2 bouts ou simplement vivre.

C’est pourquoi, exploité.e.s de toutes conditions, battons nous, organisons-nous et exigeons le retrait de cette réforme et des précédentes. Non a la destruction de l’assurance chômage, non a France Travail !

La CNT-SO revendique :
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.
  • Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises

Connexions Directes, le bulletin de la CNT-SO Activités Postales & Télécommunications : n°3 – hiver 2022

Le  « numéro hiver », de Connexions directes, le bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir !

Numéro spécial élections professionnelles et droits syndicaux à La Poste :

  • P1 – Élections 2022 CAP/CCP : boycott !
  • P2 – Préserver les acquis, arracher de nouveaux droits pour le syndicalisme autogéré
  • P3 – Le CSE c’est la réduction des droits des travailleur-euses et des syndicats !
  • P4 – Activités postales & télécommunications : on a toujours raison de ce syndiquer !
Pour recevoir des exemplaires papier du bulletin, contactez poste-telecom[@]cnt-so.org

Dans les CSE, voter pour la CNT-Solidarité Ouvrière : c’est choisir la lutte pour maintenir ses droits et en gagner de nouveaux !

Dans les prochains mois, de nombreux CSE (comité social et économique) vont être renouvelés. Partout où les équipes syndicales de la CNT-SO sont implantées, nous présenterons des listes avec l’objectif de : dégager les syndicats qui ont cessé de se battre ou qui mangent dans la main des patrons, porter les revendications immédiates des travailleur-euses, s’organiser à la base et lutter pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, faire vivre notre syndicalisme combattif dans les entreprises, coeur de l’exploitation capitaliste que nous combattons !

Fil d’actualité sur les différents scrutins avec professions de foi, résultats :

…………….
Élections au CSE de Primium, 1er et 15 décembre 2022

IVe congrès de la CNT-SO : s’organiser pour lutter et révolutionner la société !

Les structures syndicales affiliées à la Confédération Nationale des Travailleur•euses Solidarité-Ouvrière ont tenu leur IV° congrès confédéral, du 11 au 13 novembre 2022 à Paris. Ces trois jours intenses de discussions, rencontres et réflexions entre délégué•es auront permis d’avancer dans la construction d’une alternative syndicale, autogestionnaire et révolutionnaire.

Plus particulièrement implantée dans les secteurs les plus précarisés (nettoyage, sous-traitance, sans-papiers…) la CNT-SO poursuit son développement constant malgré un contexte social dégradé pour la classe ouvrière et ses organisations. Le congrès a été l’occasion d’intégrer de nouveaux secteurs professionnels (activités postales, hôtellerie, Culture & Spectacle, livreurs ubérisés…) et de constater l’élargissement de notre assise territoriale (Aquitaine, Auvergne, Occitanie…).

Le congrès aura été l’occasion de discussions pratiques pour coordonner et structurer notre outil syndical au service des travailleur•euses et des luttes : articulation de l’action juridique avec l’action syndicale de terrain, stratégies de développement syndical, réflexion sur l’implication militante des travailleur•euses dans les espaces syndicaux, structuration inter-professionnelle pour dépasser les corporatismes, formation syndicale…

Au-delà de ces enjeux internes, le congrès s’est questionné sur les réponses immédiates à apporter dans diverses problématiques actuelles du monde du Travail : quelles revendications et stratégies de luttes dans les prochaines semaines pour les batailles sur le salaire, les retraites, la répartition égalitaire des richesses ; comment répondre aux évolutions régressives en cours : ubérisation et auto-entrepreneuriat qui gangrène chaque jour de nouveaux secteurs, automatisation qui pousse au remplacement de nombreuses taches et savoirs faire par des technologies mises au seul bénéfice des capitalistes ; comment remédier à l’absence de recours à divers droits sociaux par les travailleur•euses par méconnaissance ou difficultés d’accès.

Le congrès s’est enfin positionné sur les enjeux sociaux majeurs pour notre classe : stratégies face à la dérive réactionnaire en cours et le danger autoritaire avec unemontée des forces politiques d’extrême droite et une radicalisation des bourgeoisies libérales au pouvoir qui menacent nos droits et libertés ; articulation indispensable du combat syndical avec le combat écologiste alors que le productivisme effréné et le mode de vie mortifère pour la planète imposé par le capitalisme nous met tous-tes en danger ; développement du travail internationaliste et des solidarités de classe à travers le mondealors que les militarismes et impérialismes imposent leur agenda guerrier.

Notre syndicalisme est celui de la double besogne : le travail revendicatif au quotidien et la perspective d’émancipation pour notre classe avec un projet de transformation sociale révolutionnaire. Travailleurs et travailleuses, rejoignez l’alternative syndicale !

Intermittent·es du spectacle dans les Théâtres, Opéras, CDN : il est grand temps de réclamer notre augmentation !

Pas besoin de faire de grands calculs pour se rendre compte qu’avec l’inflation actuelle, nos paies sont devenues bien trop basses pour vivre correctement.

Il est encore courant d’être payé de 12 à 15 euros brut de l’heure dans les salles de spectacle publiques en tant qu’intermittent, alors que le spectacle de grandes jauges privé type zénith et  évènementiel ont déjà monté les salaires entre 18 et 30 euros brut de l’heure pour les cachets de technicien-ne-s classique.

Nous ne pouvons plus accepter de travailler si peu cher dans les théâtres / opéras / et autres salles de spectacle publiques !

Aujourd’hui nous devons revendiquer et réussir à imposer un minimum de 20 euros brut de l’heure pour tous·tes les technicien·nes !

Plus largement, c’est l’augmentation générale des salaires, l’échelle mobile des salaires et la répartition égalitaire des richesses et du travail que nous devrons imposer !

Nous ne paierons pas leur crise !
C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses et du travail !

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.

Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.

Les mesurettes portées par le gouvernement cet été (voir notre argumentaire ci-dessous), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nous parle d’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnent toujours grandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !

Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé (le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale : retraite à 65 ans (voir notre dossier ici), nouvelles restrictions sur les droits à l’assurance chômage….

Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

Raffinerie, industrie, service… de nombreuses boîtes ou secteurs connaissent des luttes pour le salaire. Ce mouvement est à amplifier largement dans les entreprises et services pour construire au-delà un grand mouvement social avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail.

Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.
  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
  • Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu :

– Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
– Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).
– Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
– Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.

Retrouvez et télécharger le dossier complet avec les analyses et revendications de la CNT-SO :

Les visuels de la campagne, à télécharger et à diffuser sans modération !