Notre avenir est dans nos luttes !

Cette année encore, les candidats qui vont s’affronter au second tour des élections présidentielles sont particulièrement hostiles à nos intérêts de classe. Les travailleurs et travailleuses n’ont rien à gagner dans la mascarade électorale en cours et doivent se préparer au combat dans ce nouvel épisode de la guerre sociale qui s’annonce particulièrement violent quel que soit le résultat de la course au pouvoir…

Macron dont nous avons combattu la politique sans relâche depuis plus de 5 ans, aura bien mérité son surnom de « président des riches ».

Celui-ci a fait considérablement reculer les droits des salarié·es (lois et ordonnances Travail, réforme de l’assurance chômage, soutien à l’UBERisation…). Il prévoit de faire pire encore, notamment en s’attaquant de front à nos retraites avec le projet de nous faire bosser jusqu’à 65 ans. Il a poursuivi l’œuvre de saccage des communs engagé par ses prédécesseurs : poursuite de la casse de l’hôpital public en pleine pandémie, école publique martyrisé par 5 années de blanquerisme… Avec lui, les services publics sont encore promis à l’austérité et l’enfer managérial.

Son mandat aura profité aux plus riches, aux entreprises et actionnaires qui ont vu profits et fortunes exploser même avec le COVID. Sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire, responsable de dizaines de milliers de mort·es, aura permis des transferts massifs d’argent public vers la sphère privée que l’on va nous demander de rembourser !

Celui qui prétend aujourd’hui incarner le rempart au fascisme a lui-même poussé loin l’autoritarisme et le racisme d’État : gestion liberticide de la pandémie, lois sécuritaires, répression ultra-violente des mouvements sociaux avec carte blanche à une police en roue libre, loi « séparatisme », chasse aux migrant·es en France et aux frontières de l’Europe… La macronie qui a souvent repris les codes de langage de l’Extrême-droite (islamo-gauchisme, wokisme…) aura contribué comme jamais à la banaliser et la faire monter !

Mais nous mettons en garde les travailleurs et travailleuses : par rejet de Macron et de sa politique, il ne s’agit surtout pas de banaliser le danger représenté par l’extrême-droite de Le Pen à Zemmour qui reste à jamais notre ennemi mortel !

Le vernis social de Le Pen est un leurre ! Que cela soit sur les retraites ou les salaires, ce sont toujours les mêmes recettes libérales qui sont proposées sans que cela dérange les intérêts des capitalistes.

La candidate de l’extrême droite, défend une politique raciste, d’exclusion et de remise en cause des droits d’un grand nombre d’entre nous au nom d’un nationalisme français. En faisant des étranger·ères ou des musulman·nes des boucs-émissaires, elle divise le camp du Travail et est la meilleure garante du maintien du système en place.

La fascination de Le Pen ou de son avatar Zemmour pour les dictateurs, Poutine en tête, nous montre qu’avec eux au pouvoir, la dérive autoritaire et liberticide, la violence systémique s’exacerberaient encore. Avec les violences de rue qui se sont multipliées, l’extrême-droite qui porte en elle les germes de la guerre civile, nous montre son vrai visage.

Fondamentalement réactionnaire, l’extrême droite est porteuse de régressions sociales pour les minorités, les femmes, les enfants, les salarié·es… Profondément violent et anti-syndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité, il doit être fermement combattu !

Ne comptons que sur nous-même, vive la classe ouvrière !

Nos droits et nos libertés sont clairement menacés ! La classe ouvrière doit rester unie, c’est en faisant monter les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail que nous pouvons faire reculer le fascisme et le capitalisme ! Sur ces bases, la CNT-SO appelle à se mobiliser massivement dans les manifestations unitaires du 16 avril et les suivantes, ainsi que pour le 1er mai qui doit être une démonstration de force.

Tout est à nous, rien n’est à eux !

Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Organisons-nous !

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses ! Tous et toutes en grève le 17 mars !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée et ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne… Il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat et construire partout le rapport de force pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !

Rassemblement à Marseille – 11h devant la Préfecture

8 mars 2022 : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 8 mars 2022.

Mobilisons- nous dans la grève féministe et dans la rue :

Parce-que les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives… Parce-que malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

Parce-que le quotidien des travailleuses essentielles n’a toujours pas changé.

Depuis le début de la crise sanitaire, les travailleuses ont été en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir la reconnaissance ni les revalorisations promises pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés.

Parce-que le combat féministe est un combat de classe !

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour l’égalité économique et sociale
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité
La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !

Le 27 janvier et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée. Ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne : il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat ! C’est pourquoi la CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 27 janvier pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !

Artistes – auteurs & autrices : rejoignez votre syndicat CNT-SO STAA !

Le Syndicat des Travailleurs Artistes-Auteurs (STAA CNT- SO) a été créé pour répondre aux problématiques rencontrées par les travailleurs et travailleuses relevant du statut d’artiste-auteur dans tous les secteurs culturels.

Malgré la diversité de nos professions, nous relevons toutes et tous du même statut dont nous subissons les limites. Des droits fondamentaux comme l’accès à l’assurance chômage ou aux congés payés nous sont refusés, car notre statut ne prévoit pas les cotisations correspondantes et nous place ainsi dans une grande précarité. Pourtant, nous sommes des travailleuses et des travailleurs au même titre que les autres ; nous voulons donc les mêmes droits.

Lorsque les cotisations existent (retraite de base et complémentaire) elles n’incluent pas de part patronale et sont supportées intégralement par l’auteur ou l’autrice, qui peine à répercuter ces frais sur les diffuseurs, lesquels tendent déjà à tirer les prix vers le bas.

Les artistes-auteurs et autrices font aujourd’hui face à de multiples problèmes, parmi lesquels les manquements de l’AGESSA dans la collecte des cotisations retraite ou la difficulté à obtenir des congés maladie ou parentaux. De plus, afin de survivre aux périodes creuses, nous devons nous tourner vers des bourses qui sont limitées, aléatoires et chronophages, plutôt que de bénéficier d’une assurance chômage commune.

La crise actuelle est particulièrement révélatrice de la faiblesse de notre statut. L’arrêt d’une bonne partie de l’industrie culturelle et l’incapacité du gouvernement à proposer une solution universelle pour aider financièrement les AA dans la crise du Covid-19 vont entraîner une chute voire une disparition de revenus pour beaucoup d’entre nous.

Il est donc temps de repenser l’ensemble de notre secteur pour permettre aux AA, qui sont les principaux créateurs et créatrices de richesse dans le secteur culturel, de survivre à ces crises et, plus généralement, de sortir de la précarité que leur impose leur statut.

C’est pourquoi le STAA appelle les artistes auteurs et autrices à se regrouper, qu’ils soient issus du secteur du livre, du théâtre, de la musique, de la danse, de l’audiovisuel, de la photographie, des arts graphiques et plastiques et de la création de logiciels, pour lutter ensemble et obtenir les mêmes droits que les autres travailleurs et travailleuses.

Nous voulons en priorité :

  • Obtenir un statut d’intermittence commun à tous les artistes auteurs.
  • Une meilleure répartition des droits d’auteur dans l’ensemble de la chaîne de diffusion
  • Mettre un terme à l’utilisation abusive du statut artiste-auteur de la part de diffuseurs voulant se dédouaner des cotisations sociales par la requalification, le cas échant, en contrat salarié.

Nous ne voulons plus vivre dans la précarité et travailler pour enrichir toujours les mêmes maillons de l’industrie culturelle. Nous devons nous montrer solidaires entre professions et lutter ensemble.

Le STAA souhaite s’appuyer sur les nombreuses associations déjà en place. Leur travail et leur expertise sont un immense atout pour nos professions.

Le STAA est l’outil que se donnent les travailleurs et travailleuses artistes-auteurs et autrices pour viser à renverser le rapport de force, améliorer leur statut professionnel, leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.

Notre combat n’est pas isolé. Le STAA est affilié sur le plan interprofessionnel à la CNT-Solidarité Ouvrière qui œuvre pour la défense des droits de tous.tes les travailleurs.euses et porte un projet de transformation sociale révolutionnaire et autogestionnaire.

Contact :

Facebook : @STAA.CNTSO
Twitter : @STAA_CNTso
Mail : staa@cnt-so.org

Politique sanitaire : communiqué de la CNT-SO

Comme redouté, une nouvelle vague épidémique débute avec l’arrivée de la période froide en Europe. Sans surprise, Macron persiste dans une politique sanitaire autoritaire et incohérente qui vise plus à préserver « l’Économie » que la population. Il est temps de changer de cap et de revendiquer enfin une politique sanitaire non-autoritaire, populaire et anti-capitaliste !

Crise sanitaire & sociale : plateforme revendicative de la CNT-SO

Les secteurs capitalistes, patrons et actionnaires, avec l’aide de gouvernements à leur service, ont pu préserver leurs intérêts malgré la violence de la crise du COVID. Au contraire, le monde du travail se trouve globalement dans une bien plus mauvaise position depuis la pandémie. Nous devons inverser le rapport de force en luttant ensemble pour défendre nos intérêts de classe. La CNT-SO défend la plateforme de revendications immédiates suivantes :

MOBILISATION NATIONALE DU SECTEUR DE L’ANIMATION ET DE L’ÉDUCATION POPULAIRE : VENDREDI 19 NOVEMBRE !

Grèves, collectifs, manifestations… Depuis plusieurs mois, des animateurs s’organisent pour dénoncer leurs conditions de travail. Si la crise sanitaire a servi de détonateur, la souffrance et la précarité durent, elles, depuis de longues années.
Un mouvement national de grève dans le secteur de l’animation et de l’Education populaire est organisé pour le 19/11, auquel la CNT-SO appelle à participer.

Mobilisons-nous pour la reconnaissance de nos métiers et savoir-faire !

Crise sanitaire & sociale : plateforme revendicative de la CNT-SO

Les secteurs capitalistes, patrons et actionnaires, avec l’aide de gouvernements à leur service, ont pu préserver leurs intérêts malgré la violence de la crise du COVID. Au contraire, le monde du travail se trouve globalement dans une bien plus mauvaise position depuis la pandémie. Nous devons inverser le rapport de force en luttant ensemble pour défendre nos intérêts de classe. La CNT-SO défend la plateforme de revendications immédiates suivantes :

Le 5 octobre, dans tous les secteurs, on grève et on manifeste !

Salarié·es du privé et du public, privé·es d’emploi et retraité·es, mobilisons nous le plus massivement pour la grève nationale interprofessionnelle du 5 octobre pour faire entendre nos intérêts de classe !

 

Depuis bientôt deux ans, les travailleur·euses sont en première ligne face à la crise du COVID19 et subissent les conséquences d’une politique sanitaire désastreuse menée dans l’intérêt des élites économiques. Pendant que les capitalistes et profiteurs continuent de s’enrichir, nous sommes touché·es par les effets de la crise économique : multiplications des plans sociaux, chômage massif, remise en cause des droits acquis…

Pourtant indispensables à la machine économique, des milliers d’entre nous sont exclu·es des droits sociaux : travailleur·euses ubérisé·es, sans-papiers et migrant·es.

Le basculement dans la pauvreté est une réalité pour plusieurs millions de personnes tout comme les conséquences de la vie chère. A l’inverse des salaires, les prix s’envolent : logement, énergies… Pourtant on va nous demander de rembourser, dans les prochaines années, l’argent public qui a maintenu sous perfusion entreprises et actionnaires !

Le gouvernement se sert déjà de l’épouvantail de  la «dette COVID» pour justifier la poursuite de ses attaques contre le monde du travail : nouvelles restrictions sur l’assurance chômage pour le 01er octobre, menaces sur les retraites et le système de protection sociale… Si on laisse faire, nous allons connaître des années de politiques d’austérité et une saignée pour les services publics, déjà mis à mal ces dernières décennies. Au contraire, avec la pandémie, on a vu leur utilité : ils doivent être la priorité !

La sortie de la crise sanitaire est encore incertaine et nous devons rester fermes sur la défense de notre santé sans tomber dans les réponses autoritaires dont le pass sanitaire est le pire exemple.

Malgré ce sombre tableau, ne nous résignons-pas ! Les travailleurs·euses ont des objectifs totalement à l’opposé du patronat et du gouvernement à son service et c’est en construisant le rapport de force que nous pouvons les atteindre !

Soyons nombreux-euses le 05 octobre, construisons la suite dans nos entreprises ou services  ! Tous et toutes dans l’action sur la base de revendications immédiates :
 

• Pour une gestion sanitaire non-autoritaire et sociale !

• Pour un état d’urgence social (logement, emploi, précarité, jeunesse…) !

• Annulation complète de la dernière réforme du chômage et de la réforme des retraites.

• Priorité aux services publics

• Augmentation générale des salaires et baisse du temps de travail

• Pour le gel des licenciements et la réquisition par les travailleurs-euses des entreprises en faillites

La transformation sociale : une urgence !

Le capitalisme et son développement prédateur sont largement responsables de la pandémie actuelle et des atteintes en cours à l’environnement. L’organisation injuste et inégalitaire de nos sociétés et économies a démultiplié les effets dévastateurs du virus.

Il est temps d’avancer collectivement vers une transformation sociale majeure en rupture avec le capitalisme.  Parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères, les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites. Loin des replis identitaires et xénophobes, portons ce projet émancipateur pour notre classe avec tous.tes les travailleur·euses sans distinctions !

Crise sanitaire et sociale : notre plateforme revendicative !

1er mai, pour l’honneur des travailleur·euses et un monde meilleur, soyons nombreux·euses dans la rue !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais depuis plus d’un siècle, une journée de lutte internationale où les travailleur·euses du monde entier portent les revendications du camp du Travail pour le progrès social et l’égalité, nos aspirations à un monde libéré de l’exploitation au profit d’une minorité.

MANIFESTATION : 10H AU VIEUX-PORT, MARSEILLE

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Cette année le 1er mai aura encore lieu dans le contexte de pandémie mais contrairement à 2020, nous reprendrons la rue ! La manifestation doit être massive pour la défense de nos droits et libertés !

Depuis un an, les travailleurs et les travailleuses sont en première ligne face à la crise du COVID19 et subissent les conséquences d’une politique sanitaire désastreuse menée dans l’intérêt des élites économiques.
Pendant que les capitalistes et profiteurs continuent de s’enrichir, nous sommes touché·es par la crise économique : licenciements, chômage partiel, précarisation… Pourtant indispensables à la machine économique, des milliers d’entre nous sont exclu·es des droits sociaux : travailleur·euses ubérisé·es, sans-papiers et migrant·es.
Le Gouvernement continue ses attaques : baisse massive des allocations chômage, ordonnances sur le droit du travail sous couvert d’urgence sanitaire, démantèlement de services publics (rail, énergie…) ……
Après avoir exigé des efforts pour « sauver l’économie », on va nous demander de rembourser, dans les prochaines années, l’argent public qui a maintenu sous perfusion entreprises et actionnaires ! Si on laisse faire, nous allons connaître des années de politiques d’austérité et une saignée pour les services publics, déjà mis à mal ces dernières décennies. Au contraire, avec la pandémie, on a vu leur utilité : ils doivent être la priorité !

Dans un climat toujours plus autoritaire, c’est une véritable société policière qui s’installe : « État d’urgence » permanent, Loi dite de Sécurité Globale qui renforce considérablement les pouvoirs des forces de l’ordre, cyber-surveillance généralisée, usage régulier de la violence contre les mouvements sociaux…
Attention, les fascistes sont aussi en embuscade pour tirer un profit politique de la crise, soyons fermes sur nos valeurs !

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1er mai : pour une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire !

Le capitalisme et son développement prédateur sont largement responsables de la pandémie actuelle et des atteintes en cours à l’environnement. Plus que le virus, c’est l’organisation injuste et inégalitaire de nos sociétés et économies qui provoque les effets dévastateurs que nous subissons.
Il est temps d’avancer collectivement vers une transformation sociale majeure en rupture avec le capitalisme. Parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères, les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites. Loin des replis identitaires et nationalistes, portons ce projet émancipateur pour notre classe avec tous.tes les travailleur·euses à travers le monde !

Vive la classe ouvrière et la solidarité internationale, ne comptons que sur nous même !