Fête de la CNT-SO 13, le 01 juillet à partir de 16h

Cette fête sera l’occasion de célébrer les quatre années de développement du syndicat sur Marseille ainsi que les grèves victorieuses de l’année 2016 menées par les femmes de chambre sur les hôtels.
Ce sera également l’occasion de se retrouver et se rencontrer pour un moment convivial, ainsi que de convier nos soutiens pour les remercier.
Il y aura à boire, à manger, une expo photo, etc.

Salle associative rue du Portail (Marseille 13003). Accès par le 14 rue Caravelle. 5 min du terminus tram Arenc ou Métro Bougainville.

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1er mai, tous et toutes mobilisé-e-s, pour la défense de nos droits et libertés !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais depuis plus d’un siècle, une journée de lutte internationale où les travailleurs-euses du monde entier portent les revendications du camp du Travail pour le progrès social et l’égalité, nos aspirations à un autre futur libéré de l’exploitation au profit d’une minorité.

MANIFESTATION 10H30 AU VIEUX-PORT

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Cette année, ce 1er mai va avoir une importance particulière en France alors que les candidats qui vont s’affronter au second tour des élections présidentielles sont particulièrement hostiles aux travailleurs et travailleuses !
Macron, dans le gouvernement précédent, a déjà beaucoup fait reculer les droits des salarié-e-s (travail le soir et du dimanche, limitation des moyens de défense aux Prud’hommes, loi Travail…). Il prévoit de faire pire encore : plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, répression des chômeurs, basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, retraite « à points », amplification des mesures de la loi El Khomry notamment sur le temps de travail, suppression de milliers de postes de fonctionnaires, UBERisation de l’économie…
De l’autre coté, Le Pen, candidate de l’extrême droite, défend une politique autoritaire, raciste, d’exclusion et de remise en cause des droits d’un grand nombre d’entre-nous au nom d’un nationalisme français. En faisant des étrangers des boucs-émissaires, elle divise le camp du Travail et est la meilleure garante du maintien du système en place. Fondamentalement réactionnaire, l’extrême droite est porteuse de régressions sociales pour les femmes, les enfants, les salarié-e-s… Profondément violent et anti-syndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité, il doit être fermement combattu !

Nos droits et nos libertés sont clairement menacés ! Il est important d’être très nombreux dans la rue ce 1er mai pour montrer notre colère et notre détermination. Nous ne nous laisserons pas faire !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner ce qui pour nous sont aujourd’hui des « acquis sociaux ». Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Marseille & 13
RDV à 10h30 au Vieux-port

Tract intersyndical contre l’Extrême Droite dans le 13 (CGT, CNT-SO, FSU, Solidaires 13 et UNEF et UNL

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Le 19 avril le Front National tiendra un meeting à Marseille. Malgré les efforts de ses dirigeant-es pour lisser son image, le FN continue d’être un parti nationaliste, autoritaire et xénophobe dont l’essentiel du programme repose sur des discriminations et la désignation de boucs-émissaires.

Pour lui, tout est bon pour attiser les peurs et les haines, favorisant le repli sur soi et le culte du chef : l’islam, les réfugié-es, l’Europe, les grèves, les faits divers, le terrorisme, le mariage pour tous… Et y compris en n’hésitant pas à recourir à une vision « complotiste », où seul le FN serait censé dire « la vérité ».

Que le FN parle aujourd’hui de « laïcité », de « services publics », qu’il évoque « un retrait de la loi Travail » ou un retour à « la retraite à 60 ans », et prétende incarner un parti « antisystème » ne saurait abuser personne. Derrière l’instrumentalisation de ces thématiques, ce parti reste foncièrement hostile au progrès social et un danger pour tous les salarié-es et leurs organisations syndicales.

Le FN est ainsi contre la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons et contre aussi une hausse du SMIC – qui représente pourtant le revenu de plus de 3 millions de salarié-es en France – en argumentant que cela entraînerait « une charge supplémentaire pour les entreprises » !

Le FN prétend ne pas vouloir remettre en cause les 35 heures mais fait la promotion de « dérogations au niveau des branches professionnelles » qui pourraient se faire sans compensation salariale, ou bien en rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires qui est précisément la mesure permettant de s’attaquer aux 35 heures…

Le FN est pour un apprentissage « dès 14 ans », soit un retour du travail des enfants pour alimenter la compétition entre salarié-es.

Après avoir soutenu les contre-réformes libérales en matière de retraites, qui ont augmenté l’âge de départ et réduit les pensions, le FN revendique un âge légal de départ en retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation. Mais il reste dans le flou sur la possibilité de partir à 60 ans sans ces 40 annuités et surtout annonce la suppression du « compte pénibilité » pour ne pas pénaliser les entreprises.

Le mot d’ordre de « préférence nationale » est au service d’un patriotisme économique qui dissout les droits et dresse les uns contre les autres : salarié-es du secteur privé et du secteur public, salarié-es français-es et étranger-es, salarié-es et chômeurs-euses.

Pour le FN, il n’y a pas de place pour les syndicats de salarié-es, lesquels sont jugé-es hostiles à ce « patriotisme économique ». Le projet de ce parti est ni plus ni moins que de mettre sous la tutelle de l’Etat les organisations syndicales et d’œuvrer à leur remplacement par des structures corporatistes n’ayant plus recours à un quelconque rapport de force, dans la lignée de la « charte du travail » sous Pétain.

Car derrière ses efforts de communication, le FN c’est toujours « travail, famille, patrie » et ce parti conserve des liens évidents avec des groupuscules d’extrême droite prônant la violence et qui sont ouvertement racistes.

Le 20 mars dernier, c’est sans aucun doute deux représentants d’un de ces groupuscules, casqués et armés, qui sont allés agresser en pleine nuit à son domicile un militant d’un collectif antifasciste marseillais, qui a eu beaucoup de chance d’échapper à la mort.

C’est toujours cette extrême-droite qui, la même semaine, a fait pression pour empêcher un débat sur les migrants dans un collège d’Aix en Provence.

Les dirigeant-es du FN se donnent aujourd’hui beaucoup de mal pour donner des gages de respectabilité, n’hésitant pas exclure leurs membres qui font des déclarations racistes, antisémites ou encore négationnistes. Mais derrière la vitrine, le fond de commerce reste le même : la haine, la désignation de boucs-émissaires et la promotion d’un « ordre » qui s’oppose à la vision solidaire et égalitaire que nous avons pour la société dans laquelle nous voulons vivre.

Les politiques libérales menées par les gouvernements successifs en France et en Europe, doivent être doublement combattues :

Parce qu’elles sont responsables de la montée du chômage, de la misère, du dumping social, de la casse des services publics

Parce qu’elles sont responsables de la montée d’une extrême droite de plus en plus décomplexée qui est un danger mortel pour les salarié-es et les citoyen-nes

Ce combat, contre l’appauvrissement du plus grand nombre au profit de quelques un-es, contre le chômage et la remise en cause de nos droits, est plus que jamais indispensable.

Pour nous, organisations syndicales des Bouches du Rhône, le FN ne sera jamais un parti comme un autre. Le vote FN ne sera jamais une solution.

Face à son discours d’imposture qui ne cesse de se répandre, les organisations syndicales des Bouches du Rhône réaffirment la nécessité des luttes sociales, unitaires, pour continuer d’aller vers le progrès, la justice et la solidarité et d’agir en faveur des plus démuni-es pour obtenir un meilleur partage du travail et des richesses.

Projection/débat lundi 06 mars : « On a grèvé », lutte des travailleuses/-eurs précaires

Dans le cadre du Printemps du Film engagé #2017, projection à Marseille, du film « on a grevé » et débat sur les luttes des travailleurs-euses précaires, en présence de camarades de la CNT-SO 13 qui reviendront sur les luttes victorieuses dans l’hôtellerie en 2016.

« On a grèvé », un film documentaire de Denis Gheerbrant (1h10)
A l’Agora des Galériens, siège du Journal La Marseillaise
20h

Précédé d’un court métrage de Primi Tivi et d’un apéro offert

Suivi d’un débat sur les les luttes des femmes de service et la défense des travailleurs et travailleuses précaires
avec :
– les grévistes et un représentant de la CNT-Solidarité Ouvrière 13
– Cristina NIZZOLI, Docteure en Sociologie, associée au Laboratoire d’économie et sociologie du travail (LEST), lauréate du DIM GESTES 2015 avec le projet « La critique du travail chez les travailleurs du « bas de l’échelle ». Les cas des services à bas coûts : la propreté et la logistique ».

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Synopsis :
Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata… elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe.
Pour la première fois, elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées. Et elles tiendront jusqu’au bout, avec force musique et danse.

Jeudi 15 septembre : grève interprofessionnelle – Manif 10h30 au Vx-port

GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE CONTRE LA LOI TRAVAIL
LE 15 SEPTEMBRE, RENTRÉE SOCIALE JUSQU’À LA VICTOIRE !

Les vacances n’y ont rien changé. L’imposition de la loi durant l’été, par le 49.3 non plus. Nous devons rester mobilisé-e-s et combatifs-ves car désormais il ne s’agit plus d’un projet mais d’une loi.
Inutile de revenir dans les détails, personne n’est dupe : la loi travail est une attaque contre le monde du travail, elle impose la précarité, facilite les licenciements, affaiblit les conventions collectives au profit des accords d’entreprises, elle détruit le Code de Travail, c’est une arme contre le camp des travailleurs-euses ! La loi Travail c’est la loi du Medef et des patrons !

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A la surprise de ceux qui nous gouvernent et nous patronnent, les derniers mois de lutte ont montré que nous ne baissions pas la tête. De février à juillet le salariat a fait preuve de ses immenses possibilités d’action et d’organisation ! Les formes de lutte « traditionnelles » (grèves, manifestations, occupations) montrèrent leur efficacité mais d’autres types d’action et de mobilisation émergèrent. Une pétition sur internet recueillit plus de deux millions de signatures en quelques jours, le phénomène des Nuits Debout apporta un vent de fraîcheur et de renouveau à la contestation. De nombreux secteurs de l’industrie, de l’économie et des transports furent momentanément bloqués. Les piquets de grèves furent massifs, organisés et soutenus de l’extérieur. La naissance du collectif syndicaliste « On bloque tout » impulsa une dynamique de solidarité et de radicalité.
Nous avons donc vécu un printemps de lutte exceptionnel, un véritable mouvement social susceptible d’ouvrir une séquence de solidarité et de partage. Cela ne tient qu’à nous, car la lutte continue !

Mais le combat syndical n’est pas une partie de plaisir. Les dominants ont toujours cherché à réprimer et à nous diviser. Durant le printemps des cas de répression furent nombreux et plus que violents . Le gouvernement et le patronat organisé chercha à nous opposer : syndicats « responsables » contre syndicats combatifs, «casseurs » contre manifestants, travailleurs-euses du public contre salarié-ées du privés. L’écran de fumée identitaire déployé cet été (alors qu’il était inopérant pendant les luttes) ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : la protection de ceux-elles qui triment, l’augmentation des salaires et la question de la réduction et du partage du temps de travail. Contre la loi du fric et des patrons : travaillons tous-tes, moins et autrement !

C’est pourquoi nos révoltes doivent reprendre de plus belle ! Nous devons tirer les leçons de ces derniers mois et des luttes victorieuses passées : pour bloquer l’économie, c’est l’ensemble des secteurs du travail et de la production qui doivent s’arrêter au même moment. Nous devons donc nous organiser collectivement pour que les absents d’hier puissent entrer dans la danse revendicative : les fonctionnaires et les travailleurs-euses du tertiaire !

Nous devons donc nous servir de la journée de grève du 15 septembre pour enclencher à nouveau ce mouvement social qui nous permettra de mettre à bas la Loi travail et ainsi inverser le rapport de force ! Nous devons gagner !

Tous et toutes en grève et dans la rue le 15 septembre 2016 !

Rendez-vous au Vieux Port à 10h30

Loi Travail : 23, 24 et 28, dans la grève, dans la rue et dans les actions, on continue !

La CNT Solidarité Ouvrière 13 appelle de nouveau à se mobiliser contre la loi Travail et pour la défense de nos libertés, les 23, 24 et 28 juin prochain.

Les élites patronales, médiatiques ou politiques ont beau se déchaîner dans une campagne anti-syndicale immonde et afficher toujours plus violemment leur haine de classe, l’immense majorité de la population refuse leur loi de régression sociale et soutient la lutte enclenchée depuis plus de trois mois.
Après avoir encouragé une répression policière et judiciaire brutale, le gouvernement est allé plus loin en prétendant interdire des manifestations syndicales. Nous opposerons toujours notre liberté face à la logique coercitive assumée de l’État ! »

La loi Travail va être votée, dans une version encore plus libérale, par les sénateurs puis repassera à l’Assemblée début juillet. Il est indispensable de maintenir la pression en poursuivant nos actions sous toutes leurs formes. Dans la grève, dans la rue et dans les actions, on continue !

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Jeudi 23 juin : manifestation à 10h30 au Vieux-port

Solidarité face à la répression ! Rassemblements devant le TGI de Marseille, les 10 & 17 juin

Depuis plusieurs mois l’État ne recule devant rien pour tenter de faire taire le mouvement social et populaire contre la loi « travail » : les coups de matraques et les lacrymogènes pleuvent sur les manifestations, des piquets de grève sont évacués par la force, des centaines de personnes ont été arrêtées, un local syndical a été saccagé à Lille, un syndicaliste est en détention jusqu’à son procès le 9 juin dans la même ville…

Rassemblements anti-répression

Le mouvement social local n’a pas été épargné par cette violence d’État. Ces prochaines semaines, des manifestant-e-s, des militant-e-s et syndicalistes (SUD-Education, CGT et CNT-SO) passeront en procès à Marseille.
Des camarades ont été arrêtés, en se rendant pacifiquement aux manifestations notamment le 1er mai, lors des fouilles organisées systématiquement par la Police, tous les motifs, même complètement ridicules, étant bons pour justifier des interpellations et les procès de nos camarades. Nous dénonçons ces pratiques qui ne visent qu’à intimider les manifestant-e-s et demandons la relaxe de nos camarades.

Nous n’oublions pas que d’autres manifestant-e-s et militant-e-s sont déjà passé-e-s en procès et condamné-e-s ces derniers mois, toujours dans le cadre de la lutte contre cette loi scélérate.
Nous n’oublions pas non plus que cet acharnement de l’État à réprimer le mouvement syndical et social dans son ensemble ne date pas de 2016 : le cas révoltant des condamnations des syndicalistes de Goodyear à 9 mois de prison fermes n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Enfin, nous n’oublions pas que cette violence se décline chaque jour dans le monde du travail, où le patronat mène sa lutte contre les syndicalistes et les salarié-e-s dans leur ensemble.

Face à la répression, une seule réponse : la solidarité et la lutte ! Nous devons montrer notre solidarité à nos camarades en venant les soutenir le jour de leur procès. Nous devons continuer à lutter contre la loi « travail », tenir bon face à la désinformation médiatique.

La CNT-Solidarité Ouvrière 13 appelle à se rendre en nombre aux rassemblements de soutien organisés devant le TGI, 6 rue Joseph Autran, Marseille (métro Estrangin)

  • Vendredi 10 juin 2016 à 13h30
  • Vendredi 17 juin 2016 à 13h30

La convergence des luttes en action : On Bloque Tout !

Le collectif marseillais On Bloque Tout (appel lancé par des
syndicalistes pour le retrait total de la loi Travail par le blocage
économique), lancé récemment dans les
Bouches-Du-Rhône est passé à l’action jeudi 19 mai 2016.

Réveil matinal ! Des syndicalistes de la CGT, de la CNT 13, de la
CNT-SO et de l’Union Solidaires 13 rejoint par des militant.e.s de
l’Assemblée 13 en Lutte, Nuit Debout, chômeurs, précaires,
représentant environ 80 de personnes se sont dirigées vers la Zone
Industrielle des Estroublans de Vitrolles et ont réalisé une action de
blocage pendant plus de 2 heures.
Solidarité et convergence des luttes dans l’action ; une opération
réussie et à renouveler jusqu’au retrait de la loi Travail.

Une action réussie : de nombreux.ses travailleurs et travailleuses se
sont arrêtées pour discuter, des camions, cars, bus et voitures à
l’arrêt et un tiers du courrier bloqué en soutien aux postiers en grève.
… Du soutien, des questions, des conversations autour des mouvements
de grève et au même moment autour de l’Étang de Berre les industries
de la pétrochimie étaient également en grève et un milliers de camions
ont bloqué la zone de Fos-Martigues.

Le blocage a ensuite été levé à Vitrolles pour rentrer sur Marseille
et prendre part à la manifestation appelée à 10H30 sur le Vieux-Port.

On Bloque Tout 13
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RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL: ET MAINTENANT LA POLICE ARRÊTE LES MANIFESTANTS PRÉVENTIVEMENT

Concernant la répression policière du 01er mai : lire également le communiqué unitaire Solidaires – CGT -CNT-SO

Ce matin, alors qu’ils se rendaient pacifiquement à la manifestation du 1er Mai, plusieurs personnes, dont des enseignants et militants syndicaux de la CNT-SO et de SUD-Education13, ont été arrêtés par la police pour des motifs fallacieux. Ils sont encore au commissariat central de l’évêché dans le cadre d’une Garde à Vue, ils y passeront la nuit et seront déférés demain devant le TGI.

La CNT SO 13 condamne avec force et vigueur les méthodes de la police depuis deux mois et plus encore aujourd’hui. Les tentatives d’intimidation et de provocation de cette matinée (fouilles systématiques et filtrage avant même l’accès au rassemblement de départ, interpellations, arrestations…) nous révoltent et nous conduisent à penser qu’il s’agit là de briser le mouvement social par la force aveugle et la brutalité.
Nous appelons donc à un rassemblement demain devant le TGI à 7h45 afin de soutenir nos camarades ! Nous rappelons que concernant l’Éducation Nationale et la Fonction Publique, des préavis de grève sont déposés, dans le cadre du mouvement social actuel, couvrant les personnels souhaitant se mobiliser demain en solidarité.

La violence policière ne nous fera pas taire! A bas l’État policier! Vive la lutte des travailleurs-ses!

UD CNT SO

Bloquons la répression !

Texte du Collectif d’animation de l’appel « On bloque tout ! » rédigé suite à la rencontre nationale du samedi 23 avril.

bloquons-la-répression

Avec l’ancrage du mouvement social contre la loi « travail », la répression policière prend un tour de plus en plus violent. On ne compte plus les cas de violences policières qui font le tour des réseaux sociaux à l’occasion de chaque manifestation : des étudiant.e.s de Tolbiac et lycéen.ne.s de Bergson aux manifestant.e.s de Grenoble, Nantes ou Rennes… en passant par les camarades de Douai et celles et ceux de la CNT Lille dont les locaux ont été saccagés par la police le 20 avril dernier. Et ce ne sont que quelques exemples !

Les voltigeurs de sinistre mémoire ont fait leur retour à Paris, à Toulouse.

On a même vu des policiers se grimer en syndicalistes lors des manifestations : s’agit-il d’une « stratégie de la tension » ? Quel est l’usage de ces policiers prétendument « en civils » et en fait appareillés pour la « violence maximum » ?

On a encore vu dans plusieurs villes, des militaires armés renforcer les forces de répression face aux travailleurs et travailleuses et aux étudiant.e.s et lycéen.ne.s mobilisé.e.s.

Nous assistons à une stratégie délibérée du gouvernement : frapper fort, ouvrir des crânes, interpeller et garder à vue des manifestant.e.s, les condamner à de la prison ferme avec mandat de dépôt, gazer des cortèges entiers… tout cela pour tenter d’affaiblir une mobilisation qui continue de s’étendre !

En cela, les états d’âmes de Mr Cazeneuve face à une affiche syndicale condamnant la violence policière sont une sombre farce.

Mais nous n’oublions pas qu’à cette répression dans la rue s’ajoute celle dans les entreprises et les services : combien de cas de procédures de licenciement pour fait de grève ? combien de coups de pression, de stratégies de harcèlement déployées par des petits chefs et des patrons qui croient avoir tout pouvoir sur « leurs » salarié.e.s ?

Et quand c’est l’État qui montre l’exemple en faisant condamner des syndicalistes de Goodyear à 9 mois de prison fermes ou en poursuivant en justice les salariés d’Air France déjà licenciés, comment s’en étonner ?

Il existe une réponse à cette répression : continuer à se mobiliser massivement, de plus en plus nombreuses et nombreux dans la rue, recenser les cas de répression, les dénoncer publiquement, travailler à sécuriser nos cortèges contre la violence policière, développer et renforcer nos syndicats dans les entreprises et les services, faire de nos unions locales des lieux de solidarité quotidienne…et surtout, généraliser, reconduire la grève dans les jours et les semaines qui viennent pour bloquer l’économie et forcer le gouvernement et ses forces de répression à reculer !

Le Collectif d’animation de l’appel « On bloque tout ! » le lundi 25 avril /// communiqué rédigé suite à la rencontre nationale du samedi 23 avril