Élections TPE 2016, salarié-e-s de l’hôtellerie et de la restauration : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Élections T.P.E 2016. Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide pour toi !

Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017

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Pour la seconde fois, nous, travailleurs et travailleuses des Très Petites Entreprises (TPE), sommes appelés à voter pour élire nos représentants. Nous sommes environ 4,5 millions à être concernés par ces élections. La plupart d’entre nous, travaille dans des entreprises de 2 à 3 salariés.
La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel et compte sur tous pour faire le choix d’un syndicalisme de lutte.

Profession de foi CNT-SO

1 Voter CNT- Solidarité Ouvrière, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Dans les entreprises de plus de 11 salariés, il y a obligation d’organiser des élections de délégués du personnel. Dans les TPE où nous travaillons, cette obligation n’existe pas et pourtant, nous aussi nous avons des droits à défendre ! Nos droits justement, dans les TPE, sont trop souvent bafoués : heures non payées, temps de travail, conditions d’hygiène et de sécurité non respectées, contrats frauduleux… La liste est longue.
Les TPE permettent aussi largement de contourner les droits du travail et syndicaux dans le cadre de la sous-traitance. Bien souvent, derrière une pseudo proximité avec l’employeur, c’est le règne du « Tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré ! ». Mais ce n’est pas une fatalité ! Il faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser avec la CNT- Solidarité Ouvrière. Nettoyage, bâtiment, restauration hôtellerie, services à la personne… la CNT Solidarité Ouvrière développe un outil syndical au service des travailleuses et des travailleurs.

2 La CNT- Solidarité Ouvrière : Un syndicat autogestionnaire, indépendant, combatif et révolutionnaire !

La CNT-Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérents, sans subventions de l’État ou du patronat. C’est la garantie de son indépendance.
La CNT-Solidarité Ouvrière développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT-Solidarité Ouvrière se donne les moyens de la défense de nos acquis en combinant une pratique juridique offensive et une solidarité active sur le terrain.

3 Le syndicat pour s’organiser,
 se former et lutter ensemble !

La CNT Solidarité Ouvrière pratique et se revendique de l’autogestion : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Au syndicat, le travailleur trouve conseils juridiques et autres aides concernant ses conditions de travail. Réunis en assemblée générale, les syndiqués se retrouvent, se soutiennent, échangent et décident ensemble des luttes à mener.
À la CNT-Solidarité Ouvrière, l’accent est mis sur la formation. Elle est organisée, notamment sur le temps de travail, pour les représentants du personnel et pour tous les adhérents du syndicat.

4 Réfléchir ensemble à un autre projet de société

Même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleurs (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT-Solidarité Ouvrière se fixe un but de transformation sociale révolutionnaire.
Au syndicat, nous œuvrons ensemble pour un projet de société alternatif basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe.

Travailler tous pour travailler moins et autrement.

Dans toutes les TPE, la CNT – Solidarité Ouvrière revendique :
– l’égalité de traitement pour tous les salariés (petites et grandes

entreprises),
– le droit à la formation professionnelle,
– la mise en place d’un véritable droit syndical dans les TPE.