Le 1er mai, remettons l’imagination au pouvoir ! Tous et toutes dans la rue !

Non le 1er mai n’est pas la fête du travail mais une journée internationale de lutte pour les travailleurs-euses ! Soyons nombreux et nombreuses dans les cortèges syndicaux pour défendre nos droits et revendiquer un autre futur !

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Pour des services publics sans profits, égalitaires, revalorisés et accessibles à tous-tes

Depuis plusieurs dizaines d’années, la pensée ultra-libérale ne cesse de distiller son idéologie extrémiste dans l’ensemble de la société. Sa novlangue a pour but principal de « ringardiser » le discours syndical en voulant démontrer que la défense des droits des salarié.e.s et des services publics serait un combat « conservateur » ou « archaïque ».
Pour les dominants, il apparaît donc comme un choix « pragmatique » de parler de « compétitivité » et de « libre concurrence » pour ces mêmes services publics. Ne soyons pas dupes, nous savons bien que derrière ces mots, c’est de privatisation qu’il s’agit ! Or le privé n’a jamais été philanthrope !
Pas un jour sans que l’on annonce qu’un groupe ayant pourtant engrangé des bénéfices en millions d’euros prévoit un plan de licenciements (Ricoh en France aujourd’hui, Opel en Allemagne).
Les services publics sont au service de l’intérêt général, il est donc impensable que la question des profits entre en jeu. Une ligne de train, une école, un hôpital n’ont pas pour but d’être rentables, ils sont créés pour aider chacun.e à se déplacer, à recevoir une éducation, à se soigner. Ces services publics sont nos « communs » et pour qu’ils profitent à tous-tes et en particulier à ceux et celles qui en ont le plus besoin, ils doivent être égalitaires et donc tendre à leur gratuité.

Les cheminots-tes en lutte l’ont bien compris en se battant contre la casse de la SNCF, ils défendent cet intérêt commun et ont besoin de notre soutien.
Nous saluons le courage et la créativité des étudiant.e.s dans les facs occupées qui refusent que soit bradé leur avenir sur l’autel de la compétitivité. Le rôle de l’école n’est pas de n’en faire réussir que quelques uns, mais de proposer à chaque jeune de construire des connaissances critiques, de s’outiller à l’émancipation; c’est pourquoi nous sommes contre la sélection et le tri social de la maternelle à l’université !
C’est également pourquoi nous ne voulons pas des privatisations rampantes de l’hôpital public, cette situation va à l’encontre des patient.e.s et des travailleurs.euses qui dénoncent depuis plusieurs mois la maltraitance des malades à cause du manque de personnel.

C’est en grande partie l’État qui est responsable de ce saccage. Pour nous, ce n’est donc pas l’État et ceux qui le gouvernent qui doivent gérer nos « communs », ce sont ceux et celles qui les connaissent le mieux : les travailleurs.euses et les usagers-ères. Nous revendiquons l’autogestion du service public !
Nos « communs » doivent également être rénovés, repensés, rebâtis. Il faut qu’ils soient accessibles à tous-tes, y compris aux plus fragiles (jeunes enfants, seniors, handicap.e.s…) mais ils doivent également être écologiques. Il faut donc investir. C’est l’inverse de ce qui se fait depuis des années, parfois avec des partenariats public-privé catastrophiques qui endettent les mairies et leurs contribuables sur des décennies et délèguent au privé les missions publiques de l’Etat.
C’est également notre rôle de réinventer des services publics à la hauteur des besoins.. Pour commencer, il faut récupérer ce qui nous a été pris par l’oligarchie capitaliste. Socialisons les entreprises privatisées et reprenons notre dû : autoroutes (vache à lait de Vinci), PTT, aéroports, Air France, Alstom, banques, …
Notre société a changé et nous avons le devoir d’imaginer nos futurs « communs » : service à la personne (pour les personnes âgées, de plus en plus nombreuses), patrimoine et culture (gratuité des musées par exemple), réquisition et socialisation des logements vides, développement et accueil gratuit des structures consacrées à la petite enfance…

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Défense de nos droits et statuts

Nos droits et les statuts protecteurs ont été conquis par les luttes et en particulier par la grève.
C’est donc par la grève que nous pourrons en gagner de nouveau. Il est urgent d’élaborer et d’imposer un nouveau Code du Travail, ce n’est pas aux patrons et aux gouvernants de le faire ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons ! Ils veulent casser les statuts par soucis d’égalité, prétendent-ils ! Chiche ! Alignons l’ensemble du salariat sur les statuts et droits les plus élevés au lieu d’aligner vers le bas. Imaginons des statuts protecteurs, émancipateurs et formateurs ! Le droit au travail n’est pas le devoir d’être exploité, la précarité et la sous-traitance doivent disparaître !

Répartition égalitaires des richesses et du travail

Assez de culpabilisation, c’est toujours les salarié.e.s qui doivent se serrer la ceinture. Sommes-nous responsables des crises récurrente du système économique capitaliste ? Nous payons encore celle de 2008, et aucune avancée n’a été faite sur le contrôle de la finance. Et ce sont à nouveau 23 milliards d’euros de bénéfices engrangés l’année passée par les banques françaises, qui elles ne connaissent pas la crise…
Les inégalités de richesse déjà énormes, ce sont encore creusées dans la dernière décennie avec des chiffres qui donnent le tournis : 1% des français.e.s détiennent ainsi désormais un quart du patrimoine du pays avec en « super champion » un Bernard Arnaud enrichi de plus de 3 millions par heure en 2017 !! Facteur clef depuis les années 80, la part des salaires dans les richesses produites est en constante régression et ce sont des dizaines de milliards qui sont passés du Travail au Capital. Cette richesse qui nous est confisquée, c’est pourtant nous qui la produisons, reprenons-la !

Nous vivons depuis des décennies avec le paradoxe d’un chômage de masse alors que la productivité des salarié.e.s progresse tout comme les progrès technologiques. Là encore, c’est la course aux profits qui a empêché de faire bénéficier de ces progrès à tous et toutes. Le partage du travail devient une urgence, avec une revendication immédiate impérative de baisse du temps de travail. Travaillons tous et toutes, moins et autrement !

Comme il y a cinquante ans, remettons l’imagination au pouvoir !

On est bord de la crise de nerf dans les hôpitaux et à la Poste. On crève sur les chantiers, on crève à l’usine ! On se tue à la tâche à nettoyer des chambres d’hôtel de luxe, on se tue à la tâche chez Carrefour ! Le capitalisme, c’est le travail salarié qui broie les corps et les esprits. Inventons une société dans laquelle le.la travailleur.euse n’est plus une variable d’ajustement, un.e anonyme dans la ruée au profit, construisons une société où le travailleur.euse retrouve sa dignité, une société où le travail répond aux besoins réels de tous et de toutes.
A nous d’imaginer une société où le bonheur soit possible, une sociabilité fraternelle et écologiste, une démocratie réelle et directe au service de tous-tes, des communs autogérés.

Pour cela, organisons-nous, luttons ensemble !

Le capitalisme nous divise : cheminots « privilégiés » contre les autres salarié.e.s, précaires contre CDI, immigré.e.s contre Français.es, public contre privé… Renforçons nos syndicats dans lesquels nous faisons l’expérience concrète de la solidarité et de la lutte ! Il n’y a qu’une division : les exploité.e.s contre le capitalisme morbide !

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Public – Privé : le rapport de force c’est maintenant !

La CNT-Solidarité Ouvrière appelle à renforcer les mobilisations actuelles en étant dans la grève et dans la rue le 19 avril comme lors d’autres initiatives unitaires à travers le pays et le 1er mai !

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Depuis maintenant plusieurs semaines de nombreuses luttes émergent et s’installent peu à peu dans le paysage quotidien du pays. Ces luttes sont diverses, viennent de différents secteurs, n’ont pas forcément les mêmes acteurs ni les mêmes pratiques, elles ont pourtant des points communs.
Les cheminots-tes ont donné le la, face à la menace de la privatisation de la SNCF, les grévistes défendent avec courage un service public qui nous concerne tous-tes. Ça bouge aussi dans plusieurs autres secteurs du public : mouvements de grèves à la Poste, dans la santé, la collecte des déchets… Dans les universités les assemblées générales bouillonnent depuis déjà un bon moment et plusieurs dizaines de campus connaissent des occupations prolongées.
Dans le privé, on retrouve des mobilisations contre les premières applications de la loi Travail sur fond de plans sociaux et de casse d’emplois comme dans le Commerce, ou pour la répartition des richesses produites pour les salarié-e-s et pas les actionnaires comme à Air France ou Carrefour.
Qui d’autres demain ? Des AG de luttes voient le jour, des rencontres de mobilisation se créent, des caisses de grève font leur apparition et récoltent plusieurs centaines de milliers d’euros !

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Il faut maintenant que les luttes convergent !

Les médias dominants, à la solde du pouvoir et du CAC 40, sont les premiers à affirmer que « ça ne prend pas » et nous font le coup, une fois de plus des « usagers pris en otages » ou cherchent à monter les catégories de travailleurs-euses entre eux.
Pourtant, inutile de le dire, ça craque de partout ! Les politiques d’austérité appliquées drastiquement depuis les crise de 2008 ont fragilisé les services publics, détruits les protections sociales, précarisé des millions d’emplois. La répartition inégalitaire des richesses entre une immense majorité qui trime et se sert la ceinture et une minorité qui se gave à coups de millions est toujours plus criante. La vérité c’est que les gens n’en peuvent plus mais que la majorité hésite encore à franchir le pas.

Face aux foyers de contestation le gouvernement n’a que peu de réponses. La première est celle de la répression. Il n’hésite pas à envoyer les CRS dans les facultés afin de déloger les grévistes qui se battent de manière pacifique contre la sélection à l’Université. Face aux zadistes, qui ont mené une lutte exemplaire et victorieuse, c’est l’armée, ses hélicoptères et ses chars qui sont utilisés. Cela n’étant pas suffisant, Macron n’hésite pas à tenter une diversion en allant rencontrer publiquement les évêques de France et prononcer un discours qui remet totalement en cause la Laïcité. Macron face à la contestation sort le sabre et le goupillon ! Et dans le même temps la chasse aux migrants se radicalise et on assiste effaré-e-s et révolté-e-s à la réapparition des nervis et groupuscules fascistes.

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Il devient urgent donc de construire la suite. Une simple juxtaposition de conflits catégoriels ne suffira pas. Il est impératif d’amplifier les luttes, de radicaliser le mouvement et de l’unifier en lui donnant un sens commun. Nos luttes doivent devenir désirables et ainsi permettre au secteurs qui ne sont pas encore dans l’action de s’y engager enfin. Pour cela nous devons également inverser le processus des dernières luttes hélas perdues.
Il est fondamental de faire émerger un véritable projet de société qui serait l’inverse exact des rêves capitalistes de Macron et sa bande ! A nous de parler à nouveau du partage du travail et des richesses, de la justice sociale, de l’accueil de ceux et celles qui souffrent ! Battons nous pour une société égalitaire, fraternelle, écologiste et durable ! Construisons ensemble le rapport de force !

Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière – N°21 Printemps 2018

Au sommaire du numéro du printemps 2018 : dossier luttes dans le nettoyage (Holiday Inn Clichy & Onet); plan de salaire 2018 à EuroDisney : une arnaque ; International : bilan des rencontres de Madrid.

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Édito : L’année 2018 commence très fort !

A peine les décrets d’application des ordonnances sur le droit du Travail publiés, le gouvernement poursuit tout azimut sa politique de démolition de nos droits : assurance chômage, SNCF et services publics, migrants, avec les retraites en ligne de mire… Rien ne semble arrêter le président des riches… Jusqu’à quand ?

L’année 2018 commence très fort !
La petite musique entendue depuis des années contre l’assistanat, la fraude aux prestations sociales vient justifier de nouveaux tours de vis pour les plus pauvres et précaires. Rappelons tout de même que la fraude aux cotisations sociales (employeurs) est 6 fois plus importantes que celles aux allocations !
Dès le 1er février 2018, l’État vole les bénéficiaires de l’APL de 5 € par mois. Le gouvernement veux organiser dans sa réforme de l’assurance chômage, présentée en avril, une véritable chasse aux chômeurs : contrôles accrus, obligation d’accepter un emploi à n’importe quelles conditions…

L’année 2018 commence très fort !
Le gouvernement joue encore des germes de la division, avec le fantasme des « privilèges » des fonctionnaires qu’il faudrait aligner sur le privé. Le plan « action publique 2022 » annonce des dizaines de milliers de suppression de postes avec un « plan de départ volontaire », la hausse du recours aux contractuels vers la remise en cause du statut de fonctionnaires. Il s’inscrit dans une nouvelle vague de privatisations. Au final, ce sont bien les usagers qui trinqueront avec de nouvelles dégradations des services rendus !

L’année 2018 commence très fort !
Le projet gouvernemental, dans la lignée du récent rapport Spinetta sur l’évolution de la SNCF, annonce la poursuite de la casse de l’entreprise publique vers sa privatisation et la suppression du statut cheminot pour les nouvelles embauches. Au-delà du recul sur les droits des cheminots ce sont, là encore, des reculs qui s’annoncent pour les usagers : fermeture de lignes, hausses des prix…

L’année 2018 commence très fort !
Le syndicat CNT-Solidarité ouvrière du nettoyage de la région parisienne a gagné son bras de fer contre le premier groupe hôtelier mondial. Durant 111 jours, une partie des salariés sous-traités par HEMERA, de l’hôtel Holiday Inn de la porte de Clichy ont fait grève pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, le mépris de la société HEMERA. Cette lutte comme celle des ONET Paris/nord a mis un grand coup de projecteur politique et médiatique sur le système à abattre de la sous-traitance/mal-traitance.

L’année 2018 sera très forte,
Si nous savons montrer notre force et notre détermination, face aux projets iniques du gouvernement et du patronat ; si nous savons nous opposer, entreprise par entreprise à la mise en œuvre des ordonnances Macron ; si nous savons développer de nouvelles convergences des luttes ; si nous savons créer les indispensables solidarités entre tous les travailleurs sans tomber dans le piège des divisions artificielles . En cette année anniversaire de la grande révolte ouvrière et populaire de 68, on tente le coup ? Chiche !

Manifestation contre l’ouverture du « Bastion social » à Marseille

Manifestation unitaire, le samedi 24 mars, contre l’ouverture du « bastion social », nouveau local fasciste à Marseille. RDV à 15h aux réformés. Les fascistes n’ont pas leur place à Marseille, ni ailleurs !

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22 mars 2018 : services publics en danger, on va grèver !

L’année 2018 commence très fort. Après les ordonnances sur le droit du Travail, les services publics et fonctionnaires sont particulièrement dans la ligne de mire du gouvernement.

Tract 22 mars

Du plan « action publique 2022 » à la réforme de la SNCF en passant par la réforme du bac et de l’accès à l’enseignement supérieur, la recette est toujours la même. Sous couvert de modernisation, le gouvernement surfe sur les dysfonctionnements réels de services publics fragilisés par des années de libéralisme et d’austérité, attise avec les médias collabos la haine des fonctionnaires supposés nantis, s’appuie sur des rapports et des concertations bidons puis adopte à la hussarde des réformes ultra-libérales dont les usagers seront perdants tout autant que les agents.

Pour les agents des services publics, Macron c’est l’attaque :

De nos salaires
– Gel du point d’indice
– Retour du jour de carence depuis janvier
– Hausse de la CSG à peine compensée par « l’indemnité compensatrice » et se cumulant avec la hausse des cotisations retraites (chaque année jusqu’en 2020)
– Rémunérations « au mérite» pour casser les solidarités des communautés de travail et sanctionner l’adhésion aux réformes

De nos emplois et statuts
– Suppressions de 120 000 postes (50 000 pour l’État et 70 000 pour la territoriale)
– Précarité avec le recours en hausse aux contractuels
– Fermetures ou réorganisations de services, mobilités forcées
– Plan de « départs volontaires »
– Casse des statuts, à l’instar de celui des cheminots

Ensemble Revendiquons !

  • Revalorisation progressive des salaires en partant des catégories C et B pour réduire les inégalités salariales.
  • Public/privé : pas de jour(s) de carence.
  • Maintien des statuts et titularisation sans conditions des personnels précaires

Pour les usagers, Macron c’est la casse des services publics :

– Nouvelle vague de privatisations directes (Aéroport de Paris…). Transformation de la SNCF en société anonyme pour mieux la privatiser sur la base de l’ouverture à la concurrence.
– Des services fragilisés par les suppressions de postes et les orientations libérales avec une dégradation qualitative continue amplifiant les inégalités d’accès territoriales et sociales (santé à plusieurs vitesses, recul des services en milieux ruraux, fermetures de lignes SNCF…).
– La mise en place de politiques clairement inégalitaires notamment dans l’Éducation (sélection à l’entrée du supérieur, menace sur les lycées professionnels…).

Ensemble Revendiquons !

  • Arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et entreprises. Redistribution des richesses pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes.
  • Créations de postes à hauteur des besoins formulés par les agents et usagers.
  • Maintien d’un maillage territorial fort des services publics et gestion directe par les agents et usagers.

Tous et toutes ensemble pour gagner !

Une grève massive et dans l’unité le 22 mars, sera déjà une réponse forte. Mais nous devons déjà envisager ses suites, préparons-nous dans nos Assemblées Générales à des grèves dures !

Il est impératif de dépasser les divisions corporatistes. C’est en associant les usagers à nos mobilisations, c’est en convergeant avec les luttes des autres salariés que nous pourrons créer un vrai rapport de force ! 


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Présentation de la CNT Solidarité Ouvrière

Si personne ne travaille pour toi… que personne ne décide pour toi !

Depuis quelques années, les offensives patronales et gouvernementales contre les droits des travailleurs et travailleuses redoublent. ll faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Implantée dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des transports, du bâtiment, de l’éducation, etc., la CNT Solidarité Ouvrière développe un outil syndical au service des travailleuses et des travailleurs.

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La CNT- Solidarité Ouvrière : Un syndicat autogestionnaire, indépendant, combatif et révolutionnaire !
La CNT-Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent.e.s, sans subventions de l’État ou du patronat. C’est la garantie de son indépendance.
La CNT-Solidarité Ouvrière, refusant les divisions corporatistes, développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT-Solidarité Ouvrière se donne les moyens de la défense de nos acquis en combinant une pratique juridique offensive et une solidarité active sur le terrain.

Le syndicat pour s’organiser, se former et lutter ensemble !
La CNT Solidarité Ouvrière pratique et se revendique de l’autogestion : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Au syndicat, les travailleur.euses trouvent conseils juridiques et autres aides concernant ses conditions de travail.
Réunis en assemblée générale, les syndiqué.e.s se retrouvent, se soutiennent, échangent et décident ensemble des luttes à mener.
À la CNT-Solidarité Ouvrière, l’accent est mis sur la formation. Elle est organisée, notamment sur le temps de travail, pour les représentant.e.s du personnel et pour tous les adhérent.e.s du syndicat

La CNT Solidarité Ouvrière défend un syndicalisme de lutte de classe. Tout est question de rapport de force, c’est par les luttes syndicales sous toutes leurs formes que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux de la classe dominante.

Réfléchir ensemble à un autre projet de société !
Même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleurs.euses (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT – Solidarité Ouvrière se fixe un but de transformation sociale révolutionnaire.
La CNT Solidarité Ouvrière, indépendante de tout groupements politiques ou religieux, combat toutes les formes de discriminations qui divisent le camp du Travail : racisme, sexisme, homophobie…
Au syndicat, nous œuvrons ensemble pour un projet de société émancipateur basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe, la gestion collective de la production et de sa répartition.

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En grève et dans la rue le 16 novembre contre la casse de nos droits !

MANIFESTATION : 10H30 AU VIEUX-PORT

LIRE LE TRACT D’APPEL DE LA CNT-SO

Ce gouvernement des riches continue d’imposer une casse sociale et une cure d’austérité au profit d’une minorité de privilégiés qui a déjà tout. Pourtant, salarié-e-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos luttes, nous pouvons construire le rapport de force pour imposer enfin une répartition égalitaire des richesses et du travail. Soyons nombreux et nombreuses en grève et dans les manifestations le 16 novembre. Organisons-nous sur la durée !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement); plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple); plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50); des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au-delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense).

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales doivent remplacer le crédit d’impôts -CICE- aux entreprises). Les salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Du côté des salariés du public, non-concernés par les baisses de cotisations, il n’y a toujours aucune compensation à la hausse de la CSG. Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
L’austérité se traduit déjà concrètement par la suppression brutale de 139000 contrats aidés cette année et une nouvelle coupe de plus de 100000 en 2018. Remplissant des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, ils doivent au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés progressivement abaissé à 25% ) et les contribuables les plus aisés vont bénéficier de près de 4,5 milliards de baisses d’impôts en 2018, notamment avec la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). De l’autre côté, on demande aux plus pauvres de faire toujours plus d’efforts avec par exemple la baisse massive des APL qui va durement affecter le logement social ou avec la future réforme de l’assurance chômage qui cache une vaste chasse aux chômeurs déjà stigmatisés comme des profiteurs !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Comme un symbole, les 10 plus grandes fortunes françaises ont vu leur patrimoine exploser de 950% en 10 ans. Nous sommes face à un choix de société majeur, le creusement sans cesse plus important des inégalités et la dégradation de nos conditions de travail et de vie est intolérable ! Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Contre la casse de nos droits, on redescend dans la rue dès le 21 septembre !

On connaît la chanson, malgré une première mobilisation réussie le 12/09, le gouvernement nous joue sa pseudo-légitimité des élections pour imposer une casse sociale et une cure d’austérité dont personne ne veut. Salarié-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos manifestations, nous pouvons construire le rapport de force qui fera reculer le gouvernement. Soyons massivement mobilisé-s dès le 21 septembre !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? (Voir le communiqué complet sur la protection sociale en cliquant ici).

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous ! .

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Téléchargez le tract de la CNT-SO au format pdf en cliquant ici

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NON A LA CASSE DE NOS DROITS ! 12 SEPTEMBRE 2017 Public – privé : tous et toutes en grève et dans la rue !

La CNT Solidarité Ouvrière appelle, avec d’autres syndicats, à se mobiliser massivement dans la grève et les manifestations unitaires, le 12 septembre contre la politique « sociale » du gouvernement. Comme prévu, le camp du Travail continue de trinquer et le gouvernement déroule son programme de classe au service des intérêts des plus riches et du camp du profit. Seul le rapport de force collectif peut faire échouer cette politique : soyons nombreux dans la rue !

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Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assoupli
ssement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…)
; le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Baisse des cotisations sociales : attention arnaque(s) !

Le gouvernement vient d’annoncer les modalités de la suppression, en 2018, des cotisations sociales maladie et chômage pour les salariés du secteur privé, couplé à une hausse de la CSG.

CommuniquéCotisations

Au passage, tout le monde aura noté l’arnaque d’une baisse de cotisations en 2 fois (janvier et automne 2018) pour une hausse de CSG dès janvier. On notera aussi que la situation pour les salariés de la fonction publique n’est pas claire car ils seront touchés par la hausse de CSG sans être concernés par les baisses de cotisations (des discussions sont prévues à l’automne pour une « compensation »). Les retraités seront aussi impactés, sans compensations.

Mais ce n’est pas pour nous l’essentiel de ce qui motive notre opposition à cette mesure.

Il faut aussi prendre en compte la promesse du candidat Macron de futures exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %) pour « rendre le travail moins cher pour les employeurs ». Cela reviendra à baisser nos salaires ! Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des «charges» mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud !

Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou !) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale. Ce n’est pas acceptable !

La CNT Solidarité Ouvrière revendique le maintien d’un système de protection sociale solidaire et la gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.

Nous appelons les travailleurs et travailleuses à se mobiliser, dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle unitaire du 12 septembre, dans la grève et dans la rue.

Retrouvez l’intégralité de notre argumentaire contre les « mesures Macron » dans notre bulletin spécial : http://www.cnt-so.org/Bulletin-de-la-CNT-Solidarite581