Manifestation contre l’ouverture du « Bastion social » à Marseille

Manifestation unitaire, le samedi 24 mars, contre l’ouverture du « bastion social », nouveau local fasciste à Marseille. RDV à 15h aux réformés. Les fascistes n’ont pas leur place à Marseille, ni ailleurs !

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22 mars 2018 : services publics en danger, on va grèver !

L’année 2018 commence très fort. Après les ordonnances sur le droit du Travail, les services publics et fonctionnaires sont particulièrement dans la ligne de mire du gouvernement.

Tract 22 mars

Du plan « action publique 2022 » à la réforme de la SNCF en passant par la réforme du bac et de l’accès à l’enseignement supérieur, la recette est toujours la même. Sous couvert de modernisation, le gouvernement surfe sur les dysfonctionnements réels de services publics fragilisés par des années de libéralisme et d’austérité, attise avec les médias collabos la haine des fonctionnaires supposés nantis, s’appuie sur des rapports et des concertations bidons puis adopte à la hussarde des réformes ultra-libérales dont les usagers seront perdants tout autant que les agents.

Pour les agents des services publics, Macron c’est l’attaque :

De nos salaires
– Gel du point d’indice
– Retour du jour de carence depuis janvier
– Hausse de la CSG à peine compensée par « l’indemnité compensatrice » et se cumulant avec la hausse des cotisations retraites (chaque année jusqu’en 2020)
– Rémunérations « au mérite» pour casser les solidarités des communautés de travail et sanctionner l’adhésion aux réformes

De nos emplois et statuts
– Suppressions de 120 000 postes (50 000 pour l’État et 70 000 pour la territoriale)
– Précarité avec le recours en hausse aux contractuels
– Fermetures ou réorganisations de services, mobilités forcées
– Plan de « départs volontaires »
– Casse des statuts, à l’instar de celui des cheminots

Ensemble Revendiquons !

  • Revalorisation progressive des salaires en partant des catégories C et B pour réduire les inégalités salariales.
  • Public/privé : pas de jour(s) de carence.
  • Maintien des statuts et titularisation sans conditions des personnels précaires

Pour les usagers, Macron c’est la casse des services publics :

– Nouvelle vague de privatisations directes (Aéroport de Paris…). Transformation de la SNCF en société anonyme pour mieux la privatiser sur la base de l’ouverture à la concurrence.
– Des services fragilisés par les suppressions de postes et les orientations libérales avec une dégradation qualitative continue amplifiant les inégalités d’accès territoriales et sociales (santé à plusieurs vitesses, recul des services en milieux ruraux, fermetures de lignes SNCF…).
– La mise en place de politiques clairement inégalitaires notamment dans l’Éducation (sélection à l’entrée du supérieur, menace sur les lycées professionnels…).

Ensemble Revendiquons !

  • Arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et entreprises. Redistribution des richesses pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes.
  • Créations de postes à hauteur des besoins formulés par les agents et usagers.
  • Maintien d’un maillage territorial fort des services publics et gestion directe par les agents et usagers.

Tous et toutes ensemble pour gagner !

Une grève massive et dans l’unité le 22 mars, sera déjà une réponse forte. Mais nous devons déjà envisager ses suites, préparons-nous dans nos Assemblées Générales à des grèves dures !

Il est impératif de dépasser les divisions corporatistes. C’est en associant les usagers à nos mobilisations, c’est en convergeant avec les luttes des autres salariés que nous pourrons créer un vrai rapport de force ! 


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Présentation de la CNT Solidarité Ouvrière

Si personne ne travaille pour toi… que personne ne décide pour toi !

Depuis quelques années, les offensives patronales et gouvernementales contre les droits des travailleurs et travailleuses redoublent. ll faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Implantée dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des transports, du bâtiment, de l’éducation, etc., la CNT Solidarité Ouvrière développe un outil syndical au service des travailleuses et des travailleurs.

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La CNT- Solidarité Ouvrière : Un syndicat autogestionnaire, indépendant, combatif et révolutionnaire !
La CNT-Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent.e.s, sans subventions de l’État ou du patronat. C’est la garantie de son indépendance.
La CNT-Solidarité Ouvrière, refusant les divisions corporatistes, développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT-Solidarité Ouvrière se donne les moyens de la défense de nos acquis en combinant une pratique juridique offensive et une solidarité active sur le terrain.

Le syndicat pour s’organiser, se former et lutter ensemble !
La CNT Solidarité Ouvrière pratique et se revendique de l’autogestion : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Au syndicat, les travailleur.euses trouvent conseils juridiques et autres aides concernant ses conditions de travail.
Réunis en assemblée générale, les syndiqué.e.s se retrouvent, se soutiennent, échangent et décident ensemble des luttes à mener.
À la CNT-Solidarité Ouvrière, l’accent est mis sur la formation. Elle est organisée, notamment sur le temps de travail, pour les représentant.e.s du personnel et pour tous les adhérent.e.s du syndicat

La CNT Solidarité Ouvrière défend un syndicalisme de lutte de classe. Tout est question de rapport de force, c’est par les luttes syndicales sous toutes leurs formes que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux de la classe dominante.

Réfléchir ensemble à un autre projet de société !
Même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleurs.euses (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT – Solidarité Ouvrière se fixe un but de transformation sociale révolutionnaire.
La CNT Solidarité Ouvrière, indépendante de tout groupements politiques ou religieux, combat toutes les formes de discriminations qui divisent le camp du Travail : racisme, sexisme, homophobie…
Au syndicat, nous œuvrons ensemble pour un projet de société émancipateur basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe, la gestion collective de la production et de sa répartition.

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En grève et dans la rue le 16 novembre contre la casse de nos droits !

MANIFESTATION : 10H30 AU VIEUX-PORT

LIRE LE TRACT D’APPEL DE LA CNT-SO

Ce gouvernement des riches continue d’imposer une casse sociale et une cure d’austérité au profit d’une minorité de privilégiés qui a déjà tout. Pourtant, salarié-e-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos luttes, nous pouvons construire le rapport de force pour imposer enfin une répartition égalitaire des richesses et du travail. Soyons nombreux et nombreuses en grève et dans les manifestations le 16 novembre. Organisons-nous sur la durée !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement); plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple); plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50); des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au-delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense).

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales doivent remplacer le crédit d’impôts -CICE- aux entreprises). Les salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Du côté des salariés du public, non-concernés par les baisses de cotisations, il n’y a toujours aucune compensation à la hausse de la CSG. Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
L’austérité se traduit déjà concrètement par la suppression brutale de 139000 contrats aidés cette année et une nouvelle coupe de plus de 100000 en 2018. Remplissant des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, ils doivent au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés progressivement abaissé à 25% ) et les contribuables les plus aisés vont bénéficier de près de 4,5 milliards de baisses d’impôts en 2018, notamment avec la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). De l’autre côté, on demande aux plus pauvres de faire toujours plus d’efforts avec par exemple la baisse massive des APL qui va durement affecter le logement social ou avec la future réforme de l’assurance chômage qui cache une vaste chasse aux chômeurs déjà stigmatisés comme des profiteurs !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Comme un symbole, les 10 plus grandes fortunes françaises ont vu leur patrimoine exploser de 950% en 10 ans. Nous sommes face à un choix de société majeur, le creusement sans cesse plus important des inégalités et la dégradation de nos conditions de travail et de vie est intolérable ! Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Contre la casse de nos droits, on redescend dans la rue dès le 21 septembre !

On connaît la chanson, malgré une première mobilisation réussie le 12/09, le gouvernement nous joue sa pseudo-légitimité des élections pour imposer une casse sociale et une cure d’austérité dont personne ne veut. Salarié-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos manifestations, nous pouvons construire le rapport de force qui fera reculer le gouvernement. Soyons massivement mobilisé-s dès le 21 septembre !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? (Voir le communiqué complet sur la protection sociale en cliquant ici).

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous ! .

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Téléchargez le tract de la CNT-SO au format pdf en cliquant ici

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NON A LA CASSE DE NOS DROITS ! 12 SEPTEMBRE 2017 Public – privé : tous et toutes en grève et dans la rue !

La CNT Solidarité Ouvrière appelle, avec d’autres syndicats, à se mobiliser massivement dans la grève et les manifestations unitaires, le 12 septembre contre la politique « sociale » du gouvernement. Comme prévu, le camp du Travail continue de trinquer et le gouvernement déroule son programme de classe au service des intérêts des plus riches et du camp du profit. Seul le rapport de force collectif peut faire échouer cette politique : soyons nombreux dans la rue !

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Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assoupli
ssement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…)
; le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Baisse des cotisations sociales : attention arnaque(s) !

Le gouvernement vient d’annoncer les modalités de la suppression, en 2018, des cotisations sociales maladie et chômage pour les salariés du secteur privé, couplé à une hausse de la CSG.

CommuniquéCotisations

Au passage, tout le monde aura noté l’arnaque d’une baisse de cotisations en 2 fois (janvier et automne 2018) pour une hausse de CSG dès janvier. On notera aussi que la situation pour les salariés de la fonction publique n’est pas claire car ils seront touchés par la hausse de CSG sans être concernés par les baisses de cotisations (des discussions sont prévues à l’automne pour une « compensation »). Les retraités seront aussi impactés, sans compensations.

Mais ce n’est pas pour nous l’essentiel de ce qui motive notre opposition à cette mesure.

Il faut aussi prendre en compte la promesse du candidat Macron de futures exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %) pour « rendre le travail moins cher pour les employeurs ». Cela reviendra à baisser nos salaires ! Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des «charges» mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud !

Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou !) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale. Ce n’est pas acceptable !

La CNT Solidarité Ouvrière revendique le maintien d’un système de protection sociale solidaire et la gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.

Nous appelons les travailleurs et travailleuses à se mobiliser, dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle unitaire du 12 septembre, dans la grève et dans la rue.

Retrouvez l’intégralité de notre argumentaire contre les « mesures Macron » dans notre bulletin spécial : http://www.cnt-so.org/Bulletin-de-la-CNT-Solidarite581

Contre les ordonnances Macron, on prend la rue avec le Front social ! RDV à Marseille, lundi 19H, à 18h aux mobiles (Réformés Canebière)

Un pouvoir particulièrement hostile aux travailleurs et travailleuses est en place et va commencer son entreprise de démolition de nos droits dès cet été. Il est important d’enclencher la contestation sans tarder.

La CNT Solidarité Ouvrière apporte son entier soutien aux initiatives prises dans le cadre du « Front Social » et appelle à manifester le 19 juin à 18h, à Marseille comme partout en France. RDV aux mobiles (Réformés/Canebière – Marseille). Soyons nombreux-euses !

La CNT Solidarité Ouvrière sera aussi dans l’action et soutiendra toutes les mobilisations syndicales unitaires, nous devons aboutir à un mouvement social d’ampleur !

Toutes les infos sur le « Front social » : https://www.facebook.com/FrontSocialUni/

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A lire, bulletin de la CNT-SO, numéro spécial réformes Macron

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Fête de la CNT-SO 13, le 01 juillet à partir de 16h

Cette fête sera l’occasion de célébrer les quatre années de développement du syndicat sur Marseille ainsi que les grèves victorieuses de l’année 2016 menées par les femmes de chambre sur les hôtels.
Ce sera également l’occasion de se retrouver et se rencontrer pour un moment convivial, ainsi que de convier nos soutiens pour les remercier.
Il y aura à boire, à manger, une expo photo, etc.

Salle associative rue du Portail (Marseille 13003). Accès par le 14 rue Caravelle. 5 min du terminus tram Arenc ou Métro Bougainville.

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Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière – N°20 Été 2017 – Numéro spécial réformes Macron

Édito : Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

Pierre Gattaz, le patron du MEDEF peut être « sur un nuage », Macron veux passer en force, par ordonnances, d’ici septembre, sa nouvelle réforme du droit du travail qui viendra aggraver les logiques de la loi El Khomri et laminer toujours plus nos droits. D’autres attaques se profilent avec des mesures visant au démantèlement de la protection sociale solidaire et un nouveau coup d’austérité qui touchera durement les services publics et les fonctionnaires.
Les concertations prévues cet été sont bidons, le gouvernement déroule les mesures prévues dans le programme présidentiel de Macron et cherche même à aller plus loin. Les syndicats qui se prêtent à la mascarade du dialogue social avec le gouvernement ont tout faux. Plus que jamais, ce n’est pas de « partenaires sociaux » dont nous avons besoin mais de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Tout est question de rapport de force, organisons-nous sans plus tarder !

Dans la bataille sociale à venir, il s’agit d’abord d’identifier et de comprendre les dangers, afin d’argumenter pour mobiliser sur nos lieux de travail et de vie. Avec ce quatre-pages d’analyse, la CNT – Solidarité Ouvrière essaye de forger un outil, au service de la lutte. Bonne lecture !

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Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

La loi El Khomri démultipliée

Plafonnement des indemnités prud’homales
Macron avait déjà introduit un barème indicatif suivant l’ancienneté dans l’entreprise avec sa loi de 2015. Il va plus loin en proposant un plancher et un plafond obligatoire pour les licenciements abusifs. Une nouvelle fois, ce sont les capacités de défense juridiques des salarié.e.s qui sont mises à mal : cette mesure favorisera les licenciements en faisant baisser le montant des réparations financières.

Liberté de négociation locale quasi totale
La loi El Khomri avait déjà inversé la hiérarchie des normes (primauté de la loi sur l’accord de branche puis d’entreprise) mais uniquement sur le temps de travail. Cette fois-ci tout sera directement négociable dans l’entreprise, au-delà du socle minimal du Code du travail. La portée des accords de branches, au nombre considérablement réduit (de 50 à 100 au lieu de 700 environ actuellement), serait limitée aux minimas salariaux et à l’égalité professionnelle. Avec le chantage permanent au licenciement, une faible syndicalisation particulièrement dans les TPE et PME, le rapport de force sera extrêmement défavorable aux salarié.e.s et nos droits tirés vers le bas !

Le référendum d’entreprise initié par les patrons
Avec la loi El Khomri, un accord d’entreprise devait être validé par des syndicats représentant au moins 50 % des salarié.e.s ou par une consultation directe des salarié.e.s basé sur un accord minoritaire (30%). Désormais l’employeur pourra lui même convoquer ces « référendums » et disposera d’un moyen de pression supplémentaire. Loin d’un dialogue social apaisé vanté par les macronistes, nous savons bien que la réalité du terrain dans les entreprises, c’est la guerre totale des patrons contre les syndicats qui refusent la collaboration et une pression continuelle sur les salarié.e.s.

Fusion des institutions représentatives des personnels (IRP)
Toutes les entreprises pourront désormais fusionner leurs IRP (délégué.e.s du personnel, CE, CHSCT) en une délégation unique (DUP). Cette fusion vise a réduire le nombre de représentant.e.s donc de salarié.e.s protégé.e.s. Les militant.e.s seront submergé.e.s par les tâches de chaque mandat et auront moins de temps pour l’action syndicale.

Le démantèlement de la protection sociale solidaire

Baisse des cotisations sociales pour les entreprises et indépendants
Nous allons avoir encore droit aux même recettes libérales avec des exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %). L’objectif est clairement affiché : « rendre le travail moins cher pour les employeurs », en baissant nos salaires. Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Les réduire, c’est réduire les salaires (voir le zoom en page 4) !

Basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt
Les cotisations sociales maladie et chômage vont être supprimées pour les salarié.e.s et remplacées par une hausse de la CSG. On touche au cœur même de la sécurité sociale , en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud ! Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou!) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale.

Répression des chômeurs.euses
La possibilité de toucher des allocations après une démission cache un flicage accru des chômeurs.euses avec un renforcement des sanctions (suspension des allocations après deux refus d’offre d’emploi « décent »). Il n’est pas certain que nous ayons la même définition d’un « emploi décent » que Pôle Emploi, là encore il s’agit de faire pression pour tirer nos conditions de travail et nos droits vers le bas.

Retraite à points
La réforme envisagée reste encore floue. Il s’agirait d’évoluer vers un système unique public/privé dit de « comptes notionnels » où chacun alimentera un capital individuel virtuel, revalorisé chaque année selon la croissance des salaires. Le total des droits accumulés serait converti au moment de la retraite en une pension, à l’aide d’un coefficient de conversion fonction de l’âge de départ, de l’année de naissance ou encore de l’espérance de vie de chaque génération. Au regard des conditions spécifiques de carrière, des règles de cotisations actuellement très différentes, notamment entre public et privé, il y a fort à parier que cette réforme fera de nombreux perdants. La possibilité de modifier régulièrement le coefficient de conversion fait aussi peser une lourde incertitude sur le montant réel des pensions à l’arrivée. Ce système incitera globalement à travailler plus vieux puisque plus l’âge de départ sera élevé plus la pension sera importante. De même, pour une espérance de vie supposée plus longue pour une génération, il faudra choisir entre partir plus tard ou avoir une pension moindre. Sauf que le choix sera fait individuellement et non plus en reculant clairement un âge de départ commun à tous, encore un tour de passe-passe macroniste pour rendre indolore une régression !

Casse des services publics et austérité pour financer les riches

Les dépenses publiques sabrées
Macron, c’est la poursuite de l’austérité avec un objectif annoncé de réduction des « dépenses publiques » à 50 % du PIB qui est chiffrée à 60 milliards sur 5 ans mais qui pourrait être bien supérieure (jusqu’à 170 milliards selon certains économistes). Derrière ces chiffres, c’est inévitablement une diminution de la qualité des services publics pour les usager.e.s et une dégradation des conditions de travail pour les fonctionnaires.

120000 suppressions de postes et des droits amputés
Première conséquence de ces « économies », la suppression programmée de 120 000 postes dans la fonction publique (50 000 pour l’État et 70 000 pour la territoriale). Cela sera un nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives de la dernière décennie. Le poids sera important pour les collectivités locales qui devront faire avec moins d’agents alors que de nombreuses compétences leur ont été déléguées ces dernières années. Pour compenser, il est bien sûr envisagé de s’attaquer aux statuts (recrutement hors statuts, recours aux contractuels et/ou au privé).

Des sacrifices à sens unique
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux : notament un taux d’imposition des sociétés abaissé à 25%. Macron projette de faire baisser la fiscalité sur les revenus fonciers et les dividendes ou encore de supprimer l’ISF pour le remplacer par un impôt sur la seule fortune immobilière, facilement contournable.

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ZOOM : Le salaire socialisé, c’est quoi ?

Un employeur.e fait deux versements, l’un au salarié.e qu’il emploie, le salaire direct, composante individuelle ou salaire net au bas de la feuille de paye, l’autre aux caisses de Sécurité Sociale (chômage, maladie, retraite, etc.) sous forme de cotisations sociales proportionnelles au salaire direct : c’est la composante collective, le salaire indirect ou salaire socialisé.

La cotisation sociale fait donc partie intégrante du salaire. Réduire la cotisation sociale, sous prétexte de soulager les « charges » de l’entreprise, c’est réduire le salaire ! Elle n’est pas un prélèvement ou une charge, ni un impôt, ni une taxe, ni une épargne, ni une assurance mais du salaire ! Salaire lui-même défini en référence à un barème, un tarif négocié au sein des conventions collectives, basé sur une grille de classification et non pas sur les résultats de l’entreprise.

Cette cotisation sociale est répartie entre la part du salarié.e et la part dite patronale. Versée aux caisses, elle est immédiatement transformée en prestations sociales (elle transite en flux direct). Elle établit clairement le fait qu’à chaque instant, c’est le travail productif qui crée la valeur finançant la protection sociale, dont les retraites. C’est donc le salaire socialisé qui, en France, finance la protection sociale.

Le salaire socialisé permet la reconnaissance sociale de toutes les situations des travailleurs.euses et de prendre en compte les aléas de la vie. Qu’ils soient actifs.ves, précaires, chômeurs.euses, retraité.e.s, les salarié.e.s sont reconnus en tant que travailleurs.euses : le/la chômeur.euse indemnisé comme un salarié.e demandeur.euse d’emploi, le.la retraité.e, comme un salarié.e pensionné.e.

Cet aspect est fondamental car il pose comme principes :
– la solidarité entre les travailleurs.euses
– il confisque aux représentant.e.s de l’État la gestion d’une partie des revenus des travailleurs.euses : le salaire socialisé. L’État intervient par l’impôt dans une logique d’assistanat, d’aide aux plus pauvres. Grâce à la cotisation, il n’y a pas de « pauvres » mais des « salarié.e.s inactifs.ves », dont le revenu est maintenu.
– La cotisation est une arme économique au service des travailleurs.euses. Elle permet de financer les retraites, les allocations familiales, les remboursements des frais médicaux de millions de salarié.e.s. Elle est indexée sur le salaire net, et suit donc son évolution.

En tant que révolutionnaires, nous ne nous contenterons pas de maintenir le statu-quo de comptes « équilibrés » de la Sécu. Les richesses produites dans les entreprises sont le fruit de l’activité des travailleurs.euses, elles doivent donc leur revenir !

Ensemble revendiquons !

– Refus des nouvelles mesures Macron
– Abolition des lois Macron de 2015, El Khomry de 2016
– Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu, gestion directe des caisses par les travailleurs-euses

Au delà, il impératif demain de :
travailler moins : 30h hebdomadaires sans baisse des salaires,
travailler tous : répartir la charge de travail pour faire cesser la précarité et le chômage,
travailler autrement : autogestion et contrôle ouvrier sur les entreprises