Education : Vive la rentrée… sociale !

C’est la rentrée scolaire pour des millions d’élèves et pour les travailleurs.euses de l’éducation. Une rentrée encore marquée par l’écho des conflits durs de la dernière année scolaire contre les réformes Macron/Blanquer. De nouvelles attaques s’annoncent, il nous faudra encore lutter avec plus de détermination et pour cela investir nos outils syndicaux…

CNT-Solidarité Ouvrière – Education Vive la rentrée… sociale !

Éducation : 2018-2019, sous le signe de la lutte, 2019-2020 on recommence !

L’année scolaire passée a été placée sous le signe de la lutte contre l’École Blanquer. Les lycéen.ne.s se sont mobilisé.e.s – et ont subi une répression d’une violence inouïe ! – les travailleurs.euses de l’Education du primaire et du secondaire ont lutté contre les réformes du Bac, de la voie professionnelle, contre Parcoursup, contre la loi Blanquer au Printemps. La jonction primaire/secondaire s’est faite dans la lutte. Les profs ont même osé « s’attaquer » au sacro saint Bac ! Le « blocage » des épreuves a permis de médiatiser nos combats, alors que nos luttes ont été très peu visibles tout au long de l’année. Cela prouve que face au mur-Blanquer il faut durcir le ton et cesser de mégoter. L’heure de la riposte a sonné, les demi-mesures n’ont plus cours !
Les réformes n’ont pas été abandonnées (les Écoles publiques des savoirs fondamentaux avec des principaux.ales. de collèges comme super chefs sont tout de même abandonnées car les professeurs des écoles sont parvenus a établir le rapport de force nécessaire à un moment décisif !) et le ministre a une fois de plus répondu par le mépris. Alors, faut-il se résigner ? Faut-il baisser la tête et se résoudre à affirmer bêtement que la grève ne servirait à rien ?
Au contraire ! Il faut absolument continuer à se battre ! Les bases d’un rapport de force ont été posées. De la maternelle à l’université on s’est rencontré en AG, on a fait grève et on a défilé ensemble. Recommençons ! Rejouons-la collectif ! Car, en face, c’est toujours le même objectif qui se profile : une École élitiste et ultra sélective (Parcoursup, réforme du Bac), une École contre les classes populaires (réforme de la voie professionnelle, lycées absents du dispositif Education Prioritaire très insuffisant), une École autoritaire et managériale (muselage de la parole des personnels, évaluationite permanente), une École de l’austérité (2600 postes en moins dans le second degré en 2019, créations insuffisantes dans le primaire, pré-recrutement des des enseignant.e.s dès la licence 2 sous statut d’AED)…

La rentrée sera sociale !

Évidemment, l’École n’est pas la seule touchée. Le rouleau compresseur libéral continue d’avancer. Les profs et les lycéen.ne.s n’ont pas été les seul.e.s dans la rue cette année. La question sociale est revenue au premier plan.. et avec quelle force ! La rentrée sera sociale ! Les travailleurs.euses, les chômeur.euses, les jeunes vont redescendre dans la rue, car ce qui se profile à l’horizon c’est la réforme de la fonction publique, de l’assurance-chômage et celle des retraites. Certaines luttes n’ont d’ailleurs pas pris de vacances cet été : dans le secteur privé, dans les services des urgences des hôpitaux…

Tous et toutes motivées dès la rentrée pour lutter :

Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités
– contre les réformes Blanquer des lycées
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions
– contre la sélection sociale et/ou xénophobe de la maternelle à l’université
– contre la réforme libérale et managériale des services publics

Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs.euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées

Pour des services publics au cœur du projet d’égalité économique et sociale

– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

bandeau_syndicalisme_educ_raison.png

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

La suite ici.

Education : Le 17 et après, le bac et les exams… c’est sans nous !

Tant au niveau local qu’au niveau national, une majorité de syndicats de l’enseignement franchissent le Rubicon et se mettent d’accord pour appeler officiellement à la grève de la surveillance du bac le 1 7 juin prochain ! Il s’agit d’une première depuis 2003.
Et après ? quelles perspectives ? Blocage des examens, des corrections, des jurys ? Ce qui reste certain, c’est que les travailleurs-ses de l’éducation n’en peuvent plus !

La suite du tract de la CNT-Solidarité Ouvrière :
cnt_so_greve_exams_2019.pdf

cnt_so_greve_exams_2019.png

Education : le 17 juin 2019 (et après!), tous et toutes en grève ! Appel intersyndical du 13

img_3596.jpg

Education : contre la loi Fonction publique, tous et toutes en grève le 9 mai 2019 !

cnt_so_9_mai_2019-2.png

Dans la lignée du rapport CAP 2022, le projet de réforme de fonction publique se donne pour objectifs de rendre la fonction publique « plus agile (!), plus ouverte et plus attractive, avec des services publics plus efficaces ». Privatisation, casse du statut de fonctionnaire, démantèlement du service public, recours massifs aux CDD, individualisation à tous les étages… lorsque l’on traduit la novlangue macroniste.

La loi prévoit tout simplement la casse du statut de fonctionnaire : recours massif aux CCD, individualisation du déroulement des carrières, individualisation des rémunérations, entretiens individuels… Les conditions de travail vont se dégrader : augmentation du temps de travail, attaques probables contre la protection sociale complémentaire… Le droit à la formation recule et les quelques avancées en matière d’égalité professionnelle sont bien insuffisantes.

revendications_public.png

Travailleurs.euses de l’Education, soyons tous et toutes en grève le 9 mai 2019 ! Nous sommes tous et toutes concerné.e.s. Ces logiques libérales et managériales nous les connaissons. Les dernières réformes Macron/Blanquer (Parcoursup, réformes du bac, réforme de la voie pro, École de la confiance) sont dans le même esprit : austérité, individualisation, remise en cause du statut, recours aux contractuel.lle.s (AED assurant enseignements…)… Qui croit Macron quand il dit qu’il envisage de renoncer à la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires ? Le pire est à craindre pour notre secteur également, il faut donc reprendre le combat !
Nous sommes également concerné.e.s en tant qu’usager.e.s des services publics. Si les conditions de travail se dégradent pour les travailleurs.euses des services publics, c’est les services publics qui se dégradent et usager.e.s qui en pâtissent également !

Mobilisons-nous pour des services publics de qualités, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort ! La santé, les transports, l’éducation, les services de proximité à la population… ne sont pas des marchandises. La population souffre du manque d’accès aux services publics, les inégalités sociales et territoriales sont devenues des gouffres : les travailleurs.euses, les précaires, les jeunes sont dans la rue depuis des mois, mais le gouvernement répond par le mépris et la répression.
Le 1er mai 2019 a été un succès. La colère sociale ne s’essouffle pas. Continuons la lutte et travaillons pour la convergence des luttes. La grève du 9 mai doit être massive… pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !

cnt_so_educ_greve_fonction_publique.pdf

L’appel intersyndical CGT – CNT-SO – Sud :
appel_intersyndical_9_mai-1.pdf

De la maternelle à l’université, contre la casse de l’école publique : tous et toutes mobilisé.e.s !

Après le succès de la grève du 19 mars, particulièrement dans le primaire, la mobilisation monte ! La CNT-Solidarité Ouvrière apporte son soutien aux initiatives locales visant à installer un mouvement plus large. Mobilisons-nous aussi massivement pour les prochains rendez-vous unitaires : manifestation le samedi 30 mars, grève dans l’éducation le 4 avril et grève le 9 mai avec toute la fonction publique. Ne les laissons pas détruire nos outils de travail !

Le tract complet :
CNT-SO tract éducation mars-avril 2019

Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :

Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités

– contre les réformes Blanquer des lycées, contre la loi Blanquer de la «_malveillance_»
– contre la sélection sociale à l’Université en Licence (Parcoursup) et Master, et contre la hausse des frais d’inscriptions tout particulièrement pour les étudiants étrangers
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)

Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
– pour une réduction des effectifs par classe et une généralisation du temps de concertation pédagogique

Pour des services publics au cœur d’un projet d’égalité économique et sociale

– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

Stage syndical et pédagogique 28-29 mars 2019 : pédagogies en lutte et émancipations

La CNT-SO, Sud Educ et la CGT-Educ’action organise un stage pédagogique et syndical : repenser l’école pour combattre les logiques inégalitaires et normalisatrices.

Livret de présentation du stage :

livret_stage_compresse.pdf

19 mars 2019 : contre la casse de l’école publique et de nos conditions de travail, tous et toutes en grève !

Contre la casse de l’école publique et de nos conditions de travail : tous et toutes en grève !

La future loi Blanquer dite, selon la novlangue d’usage, de « l’école de la confiance », les récentes réformes des lycées et de l’accès à l’enseignement supérieur, tout comme les réformes à venir de la Fonction publique dessinent le saccage de l’école pour tous et une régression sans précédents pour les travailleurs-euses de l’Éducation, comme pour nos élèves et leurs parents.

Le tract d’appel à la grève et d’analyse de la CNT-Solidarité Ouvrière :
Grève 19 mars 2019

Blanquer, c’est l’école de l’austérité !
Blanquer, c’est une école élitiste et à plusieurs vitesses !
Blanquer, c’est une école autoritaire et managériale !

Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :

Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités

– contre les réformes Blanquer des lycées, contre la loi Blanquer de la « malveillance »
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions, tout particulièrement pour les étudiants étrangers
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)

Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
– pour une réduction des effectifs par classe et une généralisation du temps de concertation pédagogique

Pour des services publics au cœur d’un projet d’égalité économique et sociale

– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes -avec le maintien d’un maillage territorial fort

Moblisation du collectif des Assistants d’Education

Le STER CNT-SO 13 apporte son soutien à la mobilisation des AED à Marseille et dans le 13. Soyons nombreux-euses devant la DSDEN 13 (Bd Nedelec), le 30/01 à 14h !

mob_aed_aesh_2.png
mob_aed_aesh.png

Education : les personnels dans l’action au côté des lycéen-ne-s !

Depuis plus d’une semaine, les lycéens, avec les modes d’expression qui sont les leurs, bloquent leur établissement, organisent des rassemblements, partent en manifestations et se réunissent en AG pour débattre de leur avenir incertain et construire leur mobilisation contre les lois Blanquer. C’est maintenant aux personnels de l’Éducation d’entrer dans la danse !

cnt_so_educ_decembre_2018.pdf

Fausses polémiques autour du mouvement lycéen
Leurs aînés viennent de faire les frais de parcoursup, leurs professeurs peinent à leur expliquer les nouvelles épreuves du bac qu’eux mêmes ignorent, enfin le contexte d’effervescence lié aux gilets jaunes dont ils entendent l’appel de justice sociale les a décidé à donner eux aussi de la voix.
Certains caricaturent leur mouvement, s’indignent des violences, du désordre, des débordements et les médias font défiler à longueur de journaux les images sensationnelles d’un feu de poubelle ici, d’une vitre brisée-là. Peu en revanche interrogent la violence sourde, continue, mortifère des politiques économiques libérales des trente dernières années, à laquelle s’ajoute le mépris du gouvernement actuel.
Alors, oui, la question sociale revient, tel un boomerang, et les jeunes s’inquiètent pour leur avenir, quand leurs parents craignent le déclassement.

Une police en roue libre comme seule réponse

Et lorsque les réformes ne passent plus, on appelle les mal nommées « forces de l’ordre » !
A Mantes-la-jolie, la violence symbolique de l’État a atteint des sommets : des jeunes agenouillés de force pendant 4 heures, mains sur la tête ou entravées, moqués par des policiers, voilà l’image révoltante que nous voyons tourner depuis hier.
Chaque lycéen a pu ces derniers jours faire l’expérience des agissements d’une police qui se permet de gazer, humilier, mettre en joue des mineurs et envoyer des flashballs devant les lycées.

Leurs combats sont les nôtres !

Inutile de tergiverser, les lycéens se battent pour les mêmes causes que les enseignants qui ont multiplié les grèves ces derniers mois sans obtenir de réponses. Nous refusons l’école du tri social : les réformes du lycée et de la voie professionnelle sont des attaques contre le projet d’une école égalitaire !
Dans les LP, nous refusons de faire de nos élèves de simples exécutants : la suppression de 4h de cours hebdomadaires des matières dites « générales » est un indice certain de cette dégradation.
Dans les lycées généraux, avec la fin des séries et des spécialités inégalement réparties entre lieux de formation, la réforme s’accompagne aussi de suppressions d’heures de cours, et de 2 600 suppressions de postes.
Quant à Parcoursup, c’est en réalité un mur dressé contre les élèves les plus précaires afin de les empêcher de poursuivre leurs études !

C’est le moment de passer à l’action !

Depuis trois semaines maintenant la question sociale revient au premier plan. Le gouvernement est aux abois, il montre sa fragilité et étale sa violence au grand jour ! C’est maintenant aux enseignant-e-s de rentrer dans la bataille. Nous devons soutenir et protéger les lycéen-ne-s ainsi que les étudiant-e-s, construire la grève dans les Assemblées Générales. Le rapport de force est le seul moyen d’éliminer pour de bon les contre-réformes qui ruinent notre travail et de nous prémunir des nouvelles saletés dans les cartons gouvernementaux (CAP 2022 avec sa réforme managériale et austéritaire de l’État, casse des retraites, …).

cnt_so_educ_decembre_2018.png

Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :

– contre les violences policières
Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités

– contre les réformes Blanquer des lycées,
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)
Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
Pour des services publics au cœur du projet d’égalité économique et sociale

– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

Dans l’Education comme ailleurs, le syndicalisme a toujours sa raison d’être !

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…

Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale  !

Faire le choix de la CNT – Solidarité Ouvrière, c’est développer une alternative syndicale !

Lire la suite : tract dans l’éducation syndiquez-vous !

cnt-so_educ_recherche.png