Dans la lignée du rapport CAP 2022, le projet de réforme de fonction publique se donne pour objectifs de rendre la fonction publique « plus agile (!), plus ouverte et plus attractive, avec des services publics plus efficaces ». Privatisation, casse du statut de fonctionnaire, démantèlement du service public, recours massifs aux CDD, individualisation à tous les étages… lorsque l’on traduit la novlangue macroniste.
La loi prévoit tout simplement la casse du statut de fonctionnaire : recours massif aux CCD, individualisation du déroulement des carrières, individualisation des rémunérations, entretiens individuels… Les conditions de travail vont se dégrader : augmentation du temps de travail, attaques probables contre la protection sociale complémentaire… Le droit à la formation recule et les quelques avancées en matière d’égalité professionnelle sont bien insuffisantes.
Travailleurs.euses de l’Education, soyons tous et toutes en grève le 9 mai 2019 ! Nous sommes tous et toutes concerné.e.s. Ces logiques libérales et managériales nous les connaissons. Les dernières réformes Macron/Blanquer (Parcoursup, réformes du bac, réforme de la voie pro, École de la confiance) sont dans le même esprit : austérité, individualisation, remise en cause du statut, recours aux contractuel.lle.s (AED assurant enseignements…)… Qui croit Macron quand il dit qu’il envisage de renoncer à la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires ? Le pire est à craindre pour notre secteur également, il faut donc reprendre le combat !
Nous sommes également concerné.e.s en tant qu’usager.e.s des services publics. Si les conditions de travail se dégradent pour les travailleurs.euses des services publics, c’est les services publics qui se dégradent et usager.e.s qui en pâtissent également !
Mobilisons-nous pour des services publics de qualités, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort ! La santé, les transports, l’éducation, les services de proximité à la population… ne sont pas des marchandises. La population souffre du manque d’accès aux services publics, les inégalités sociales et territoriales sont devenues des gouffres : les travailleurs.euses, les précaires, les jeunes sont dans la rue depuis des mois, mais le gouvernement répond par le mépris et la répression.
Le 1er mai 2019 a été un succès. La colère sociale ne s’essouffle pas. Continuons la lutte et travaillons pour la convergence des luttes. La grève du 9 mai doit être massive… pour continuer jusqu’au recul du gouvernement !
cnt_so_educ_greve_fonction_publique.pdf
L’appel intersyndical CGT – CNT-SO – Sud :
appel_intersyndical_9_mai-1.pdf
Après le succès de la grève du 19 mars, particulièrement dans le primaire, la mobilisation monte ! La CNT-Solidarité Ouvrière apporte son soutien aux initiatives locales visant à installer un mouvement plus large. Mobilisons-nous aussi massivement pour les prochains rendez-vous unitaires : manifestation le samedi 30 mars, grève dans l’éducation le 4 avril et grève le 9 mai avec toute la fonction publique. Ne les laissons pas détruire nos outils de travail !
Le tract complet :
CNT-SO tract éducation mars-avril 2019
Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :
Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités
– contre les réformes Blanquer des lycées, contre la loi Blanquer de la «_malveillance_»
– contre la sélection sociale à l’Université en Licence (Parcoursup) et Master, et contre la hausse des frais d’inscriptions tout particulièrement pour les étudiants étrangers
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)
Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice
– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
– pour une réduction des effectifs par classe et une généralisation du temps de concertation pédagogique
Pour des services publics au cœur d’un projet d’égalité économique et sociale
– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort
La CNT-SO, Sud Educ et la CGT-Educ’action organise un stage pédagogique et syndical : repenser l’école pour combattre les logiques inégalitaires et normalisatrices.
Livret de présentation du stage :
Contre la casse de l’école publique et de nos conditions de travail : tous et toutes en grève !
La future loi Blanquer dite, selon la novlangue d’usage, de « l’école de la confiance », les récentes réformes des lycées et de l’accès à l’enseignement supérieur, tout comme les réformes à venir de la Fonction publique dessinent le saccage de l’école pour tous et une régression sans précédents pour les travailleurs-euses de l’Éducation, comme pour nos élèves et leurs parents.
Le tract d’appel à la grève et d’analyse de la CNT-Solidarité Ouvrière :
Grève 19 mars 2019
Blanquer, c’est l’école de l’austérité !
Blanquer, c’est une école élitiste et à plusieurs vitesses !
Blanquer, c’est une école autoritaire et managériale !
Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :
Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités
– contre les réformes Blanquer des lycées, contre la loi Blanquer de la « malveillance »
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions, tout particulièrement pour les étudiants étrangers
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)
Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice
– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
– pour une réduction des effectifs par classe et une généralisation du temps de concertation pédagogique
Pour des services publics au cœur d’un projet d’égalité économique et sociale
– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes -avec le maintien d’un maillage territorial fort
Depuis plus d’une semaine, les lycéens, avec les modes d’expression qui sont les leurs, bloquent leur établissement, organisent des rassemblements, partent en manifestations et se réunissent en AG pour débattre de leur avenir incertain et construire leur mobilisation contre les lois Blanquer. C’est maintenant aux personnels de l’Éducation d’entrer dans la danse !
Fausses polémiques autour du mouvement lycéen
Leurs aînés viennent de faire les frais de parcoursup, leurs professeurs peinent à leur expliquer les nouvelles épreuves du bac qu’eux mêmes ignorent, enfin le contexte d’effervescence lié aux gilets jaunes dont ils entendent l’appel de justice sociale les a décidé à donner eux aussi de la voix.
Certains caricaturent leur mouvement, s’indignent des violences, du désordre, des débordements et les médias font défiler à longueur de journaux les images sensationnelles d’un feu de poubelle ici, d’une vitre brisée-là. Peu en revanche interrogent la violence sourde, continue, mortifère des politiques économiques libérales des trente dernières années, à laquelle s’ajoute le mépris du gouvernement actuel.
Alors, oui, la question sociale revient, tel un boomerang, et les jeunes s’inquiètent pour leur avenir, quand leurs parents craignent le déclassement.
Une police en roue libre comme seule réponse
Et lorsque les réformes ne passent plus, on appelle les mal nommées « forces de l’ordre » !
A Mantes-la-jolie, la violence symbolique de l’État a atteint des sommets : des jeunes agenouillés de force pendant 4 heures, mains sur la tête ou entravées, moqués par des policiers, voilà l’image révoltante que nous voyons tourner depuis hier.
Chaque lycéen a pu ces derniers jours faire l’expérience des agissements d’une police qui se permet de gazer, humilier, mettre en joue des mineurs et envoyer des flashballs devant les lycées.
Leurs combats sont les nôtres !
Inutile de tergiverser, les lycéens se battent pour les mêmes causes que les enseignants qui ont multiplié les grèves ces derniers mois sans obtenir de réponses. Nous refusons l’école du tri social : les réformes du lycée et de la voie professionnelle sont des attaques contre le projet d’une école égalitaire !
Dans les LP, nous refusons de faire de nos élèves de simples exécutants : la suppression de 4h de cours hebdomadaires des matières dites « générales » est un indice certain de cette dégradation.
Dans les lycées généraux, avec la fin des séries et des spécialités inégalement réparties entre lieux de formation, la réforme s’accompagne aussi de suppressions d’heures de cours, et de 2 600 suppressions de postes.
Quant à Parcoursup, c’est en réalité un mur dressé contre les élèves les plus précaires afin de les empêcher de poursuivre leurs études !
C’est le moment de passer à l’action !
Depuis trois semaines maintenant la question sociale revient au premier plan. Le gouvernement est aux abois, il montre sa fragilité et étale sa violence au grand jour ! C’est maintenant aux enseignant-e-s de rentrer dans la bataille. Nous devons soutenir et protéger les lycéen-ne-s ainsi que les étudiant-e-s, construire la grève dans les Assemblées Générales. Le rapport de force est le seul moyen d’éliminer pour de bon les contre-réformes qui ruinent notre travail et de nous prémunir des nouvelles saletés dans les cartons gouvernementaux (CAP 2022 avec sa réforme managériale et austéritaire de l’État, casse des retraites, …).
Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :
– contre les violences policières
Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités
– contre les réformes Blanquer des lycées,
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)
Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice
– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
Pour des services publics au cœur du projet d’égalité économique et sociale
– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort
Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !
Faire le choix de la CNT – Solidarité Ouvrière, c’est développer une alternative syndicale !
Lire la suite : tract dans l’éducation syndiquez-vous !
Devant la gravité du Plan Ecoles de la ville de Marseille, les syndicats enseignants, rejoints par les parents d’élèves, les syndicats d’architectes et des artisans du bâtiment, se sont constitués en collectif : Marseille contre les PPP (Partenariat-Public-Privé )
L’école publique n’est pas à vendre !
Le maire de Marseille a annoncé un plan pour la rénovation des écoles marseillaises. Ce plan prévoit, en 6 ans, la construction ou reconstruction d’une trentaine de groupes scolaires en urgence absolue. Par conséquent rien n’est prévu pour les 400 autres écoles !
De plus le mode de financement est inacceptable : un Partenariat-Public-Privé (PPP) comme pour le stade Vélodrome que les Marseillais devront payer encore longtemps. Cette procédure coûte plus cher que le financement direct de la Mairie et la gestion du projet sera attribuée à de grands groupes financiers multinationaux. Une fois encore, la mairie choisit d’endetter considérablement les marseillais pendant plus de 25 ans.
Nous affirmons que d’autres choix sont possibles :
– Réaliser une reconstruction-rénovation avec une MOP (maîtrise d’ouvrage publique)
– Conserver la gestion publique du projet et de la maintenance des écoles
– Effectuer un prêt auprès de la banque européenne (avec des taux très bas)
– Obtenir un prêt spécial auprès de l’Etat, face à la situation catastrophique
– Réaliser un audit sur les besoins de l’ensemble des écoles marseillaises
– Bâtir un plan pluriannuel d’investissement dans les écoles
Les Marseillais doivent garder la main sur leurs écoles !
Premiers signataires : Citoyens en recours au T.A., CGT Educ’action, FSU13, Maison de l’architecture et de la ville, MPE13, SE-UNSA, SNES-FSU, Sud Education 13, SNUIPP-FSU, SNUTER-FSU, Solidaires13, UNSA13, UNSA Education, UNSA Territoriaux, CNT-SO Éducation 13, Vive les services publics…
Soutenus par : Génération.S, Groupe éducation Marseille insoumise, PCF, PS, Réinventons la gauche…
Site : http://www.marseille-contre-les-PPP.fr / Courriel : contact@marseille-contre-les-ppp.fr
Sud Éducation 13, la CNT-SO 13, la CGT Éduc’action et la librairie Transit co-organisent une conférence sur le thème des PPP le jeudi 12 avril à 19h au local de Solidaires avec Nicolas de la Casinière, journaliste et auteur du livre Services publics à crédit.
La mairie de Marseille vient de décider le recours au partenariat public-privé (PPP) pour la construction et la rénovation de dizaines d’écoles de la ville. Cette opération juteuse pour les entreprises du BTP s’avèrera catastrophique pour les caisses de la municipalité et livre les écoles aux intérêts privés.
Nicolas de La Casinière, auteur de Services publics à crédit, et spécialiste de la question des PPP nous expliquera à quel point ce système inventé outre-manche s’est montré désastreux pour les collectivités territoriales qui l’ont utilisé.
Près de 200 jeunes se retrouvent actuellement sans scolarisation à Marseille, faute de place dans les dispositifs accueillant les élèves non-francophones. La loi française stipule que la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans : la direction académique est hors la loi.
Pour les plus de 16 ans, la situation est encore plus désastreuse: l’éducation nationale s’est totalement désinvestie.
Parmi eux, les mineur·es isolé·es sont livré·es à elles/eux-mêmes, sans avenir. Cette situation est intenable !
Nous demandons que la Direction académique apporte des réponses à la hauteur de ses missions. Une lettre lui a été envoyée en ce sens (voir le courrier en pdf). Une conférence de presse est en cours de préparation pour alerter l’opinion publique.
Courrier_dasen_recteur_21_mars_2018
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RESF, CNT-SO EDUCATION 13, CGT EDUC, SUD éducation Bouches-du-Rhône, COLLECTIF FLE, EL MANBA SOUTIEN MIGRANT 13.
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