Macron, intensifie la guerre économique contre les travailleur·euses… et les chomeur·euses en particulier !

Dans son discours du 8 novembre 2021, Emmanuel Macron, a remis sur le devant de la scène l’attaque sur l’assurance chômage, attaque concertée de l’Etat et des capitalistes commencée depuis 2019.

En affirmant que depuis un mois une réforme est en cours il affiche son mépris de classe : il ignore volontairement que ce n’est que le dernier volet d’une réforme qui a commencé avant le premier confinement, et que depuis longtemps des centaines de milliers de travailleur·euses voient leurs conditions économiques et sociales empirer.

En affirmant que l’inactivité paye plus que le travail, Macron sert la soupe du patronat : les sans-emplois gagneraient plus que les salarié·es. Impossible, quand on sait que l’indemnité ne peut être supérieur à 75% des salaires précédemment touchés, et d’une violence symbolique inouïe au regard de la nouvelle méthode de calcul de l’indemnisation qui réalise la volonté de celles et ceux qui nous exploitent : travailler plus pour gagner moins dans des conditions dégradées.

En affirmant vouloir renforcer la chasse, le contrôle et la radiation des chômeur·euses, le Président de la république fait des personnes sans-emplois les boucs-émissaires d’un système où contrats courts ou précaires riment avec faibles rémunérations et cela pour des secteurs entiers du salariat et du prolétariat : les premiers et premières de corvées du capitalisme, celles et ceux qui font tourner le pays.

Ces nouvelles attaques ne concernent pas que les seul·es chômeu·euses : comme pour les retraites, toutes les personnes salariées sans exception seront victimes de ce système. Par ces « réformes » l’Etat entend accentuer la pression sur les travailleur-se-s et les salaires, à une époque où les capacités d’intégration du capitalisme se restreignent. Le travail, dans la mesure où il nous permet d’obtenir l’argent indispensable à notre survie dans cette réalité, devient de plus en plus un devoir et le fait de toucher une indemnité chômage une exception. En baissant le montant de l’A.R.E., ils nous appauvrissent ; en rallongeant la durée de cotisation, ils nous forcent à subir plus longtemps des conditions de travail merdiques ; en renforçant les contrôles et radiations, ils nous forcent à accepter des offres indécentes sous peine de voir priver de ressources, tout en sachant qu’une bonne partie des offres d’emplois disponible via Pole-Emploi sont bidons ou illégales, comme l’a montré une récente étude de la CGT Chômeurs-Précaires. Tous les temps partiels à l’année (saisonniers, CDD, Intérimaires…), vont voir leur indemnisation réduite, voire n’y auront plus droit : comment exclure du système les plus précaires ?!

Les secteurs les plus créateurs de chômage et de précarité en terme de salaire et type de contrat (logistique ; restauration ; grande distribution ; nettoyage ; bâtiment ; industrie ; culture ; social…), sont des secteurs aux conditions de travail difficiles où les exploitées cherchent en permanence à joindre les deux bouts. Et après, ils et elles viennent nous dirent que la main d’œuvre manque dans la restauration, la logistique ou le bâtiment : qu’ils viennent passer une journée debout pour servir des plats ; trier, livrer des colis ou brasser des matériaux pour des miettes de salaires. Parmi les précaires, les femmes seront les plus touchées par cette « réforme », car ce sont elles qui subissent le plus les temps partiels, les carrières discontinues et les faibles rémunérations.

Main dans la main, l’Etat capitaliste et le patronat continuent de percer des trous dans la coque pour nous dire que le bateau coule alors que c’est pour accroître leurs profits. Les sans-emplois coûteraient trop cher et cette « réforme » permettrait d’économiser à peine plus d’un milliard : ils et elles nous font payer leur crise. Tout en sachant que le patronat ne paye pas sa part, via de multiples exonérations de cotisations patronales, c’est le financement de la caisse d’assurance chômage (mais aussi des caisses maladies et retraites et tout ce qui fait le système de sécurité sociale collective) qui se voit réduit : on coupe certaines sources et on dit que le système n’est plus fiable car il est en déficit. Le néo-libéralisme crée les conditions de dégradation et d’appauvrissement dont il nous accuse et que nous subissons. Alors que les récentes analyses économiques et politiques relayés par les médias, s’accordent à dire que la « légendaire croissance » serait de retour et plus forte que prévue, le « ruissellement » n’aura pas lieu, bien au contraire : en faisant des plus précaires la cible de leur guerre économique, les capitalistes ne font qu’appauvrir et détériorer nos conditions de vie.

C’est pourquoi c’est à nous, travailleur·euses du privé ou du public, avec ou sans qualifications ou diplômes, avec ou sans papiers, de nous organiser et de lutter contre cette attaque et toutes les autres ! Nous n’aurons que ce nous leurs prendront, de grès ou de force ! Tant qu’on nous forcera à travailler, imposons nos conditions de travail et d’indemnisation !

C’est pourquoi, à la CNT-SO nous réclamons et revendiquons :
  • L’annulation de la réforme de l’assurance-chômage et la mise en place de réels financements patronaux de l’assurance-chômage : aux exploiteurs de payer !
  • La hausse du SMIC et de tous les bas salaires par la réduction drastique des écarts salariaux ; l’intégration au salaire des toutes les primes qui ne rentrent pas dans le salaire réel : gagner plus pour celles et ceux qui ont le moins et qui sont les plus nécessaires !
  • La réduction du temps de travail SANS perte de salaire : travailler moins car le travail ne doit pas être un devoir mais un moyen !
  • La hausse de tous les minimas sociaux et l’élargissement des conditions d’accès aux aides sociales (RSA ; allocation adulte handicapé ; aide au logement et à la parentalité ; minimum retraite…)

Non à la destruction de l’assurance chômage ! Pas de droit au travail sans un haut niveau d’indemnité chômage et de protections collectives ! Non à la dégradation des condition d’exploitation ! Vive la lutte sociale, vive le prolétariat, luttons pour gagner !

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses ! – Tous et toutes en grève mardi 5 février 2019

Un mouvement de colère généralisé s’exprime en France, depuis plus de deux mois, contre les galères de la vie chère et les inégalités sociales. Cette révolte vient de loin après des décennies de politiques libérales qui ont laminé les droits des salarié-e-s et saccagé les services publics en particulier dans les périphéries. Si le gouvernement des riches est déstabilisé comme jamais, il n’a pas encore cédé sur l’essentiel et s’enfonce dans le déni et le délire répressif.

La suite de l’appel de la CNT-Solidarité Ouvrière ici :

CNT-Solidarité Ouvrière Janvier 2019

RDV à Marseille le mardi 5 février 2019 pour la manifestation au départ du Vieux-Port.

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Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses ! RDV Marseille vendredi 14 et samedi 15 décembre !

Un mouvement de colère généralisé s’exprime en France, depuis trois semaines, contre les galères de la vie chère et les inégalités sociales avec un impact de plus en plus fort sur l’économie. Cette révolte vient de loin après des décennies de politiques libérales qui ont laminé les droits des salarié-e-s et saccagé les services publics en particulier dans les périphéries.

Appel CNT-SO décembre 2018

RDV Marseille :
Vendredi 14/12, grève nationale interpro : rdv 11h bas Canebière
Samedi 15/12, manifestation unitaire : rdv 14 h au Vieux-port

Le ras-le-bol est général et petit à petit d’autres luttes se fédèrent à cette révolte des « gilets jaunes », comme les lycéens.ennes. La violence de la répression l’a encore montré samedi dernier, le gouvernement des riches tremble comme jamais mais n’a encore rien cédé sur l’essentiel.

Du coté du patronat, certains conseillaient de « lâcher du lest » (expression du patron d’Orange) mais Macron aura lâché un zest.
Contrairement à ce qu’il laisse croire, il n’y aura pas de hausse du SMIC de 100€ mais une hausse de la « prime d’activité », cumulant des hausses déjà prévues sur les 2 prochaines années. Cette mesure ne sera pas payée par les entreprises qui évitent aussi une hausse généralisée des salaires inévitable en cas de hausse réelle du SMIC. Autre esbroufe, la proposition de prime exceptionnelle de 1000€ en 2019 ne concernera uniquement que les entreprises volontaires.
Macron ne prévoit aucun retour en arrière sur l’ISF ni sur les milliards de dons aux entreprises (40 milliards supplémentaires pour le CICE en 2019 et sa transformation en allégements de cotisations sociales sans compter la baisse de la fiscalité sur les sociétés). Macron continue d’assécher le financement de la protection sociale (les fameuses baisse de « charges »), plus que jamais en danger. Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Sans cette répartition, il y aura inévitablement baisse des prestations, l’État demande déjà 1 milliards d’économie par an sur le dos des chômeurs (renégociation de la convention UNEDIC).
Toutes les mesures annoncées seront donc payées par les impôts ou les assurés sociaux ! C’est inadmissible !

C’est maintenant vers les entreprises et leurs actionnaires que doit peser le rapport de force. Ce sont eux qui tirent profit de la casse de nos droits organisée par les différents gouvernements, aggravée avec les dernières « lois Travail ». Ce sont eux que nous subventionnons à nos frais depuis des années. Ce sont eux qui captent la plupart des richesses que nous créons : les profits des boites du CAC 40 reviennent 15 fois plus aux actionnaires qu’aux salariés !
Il est temps que les richesses générées par les travailleurs.euses leur reviennent ! La mobilisation au sein même des entreprises, par la grève, sera aussi le moyen d’aller les chercher. Loin de la frilosité honteuse des leaders des gros syndicats institutionnels, Il faudra pour cela se mobiliser, à la base, dans les jours et semaines à venir ! Le syndicat est un outil pour les luttes !

Avec l’injustice fiscale, la question des inégalités d’accès aux services publics, notamment dans le transport, est un élément majeur de la crise actuelle.
Avec les « réformes » successives, des secteurs vitaux de notre quotidien (gaz,électricité, et dernièrement le rail…) basculent dans la sphère marchande puis concurrentielle. Mais une ligne de train, une école, un hôpital n’ont pas pour but d’être rentables ! Les services publics sont nos « communs » et pour qu’ils profitent à tous et à toutes, ils doivent être égalitaires, en dehors de toute logique de profit et tendre à la gratuité.
Leur défense et développement est au cœur de la question de la répartition égalitaire des richesses. C’est aussi faire le lien avec les combats des fonctionnaires, touché.e.s par une décennie de gel des salaires et l’actuelle dégradation des services.

Alors que tous les fascistes sont en embuscade pour tirer un profit politique de la crise, il est encore plus important de se battre pour une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire ! Ensemble faisons émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle.

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Dans nos entreprises ou services, construisons la mobilisation, sur la base de revendications immédiates communes :
– Augmentation générale des salaires et pensions. Dégel du point d’indice dans la fonction publique
– Diminution du temps de travail
– Arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et entreprises
– Pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec des moyens à hauteurs des besoins

Première étape de mobilisation : tous et toutes en grève le vendredi 14/12/2018 !

RDV Marseille :
Vendredi 14/12, grève nationale interpro : rdv 11h bas Canebière
Samedi 15/12, manifestation unitaire : rdv 14 h au Vieux-port

Mardi 5 juillet tous et toutes en grève contre la loi « travail » !

Malgré l’acharnement du gouvernement et les matraquages médiatique et policier, la mobilisation continue ! Le 5 juillet le texte de loi repasse à l’Assemblée Nationale et il est fort probable que le gouvernement va une nouvelle fois utiliser le 49.3.

« C’est pas à l’Élysée, c’est pas à Matignon… »
Pour les travailleurs et travailleuses, étudiant.e.s ou retraité.e.s mobilisé.e.s depuis plusieurs mois, le combat n’a pas lieu dans les hémicycles :il a lieu dans les entreprises les jours de grèves, dans les assemblées générales, dans les actions de blocages ou dans les rues les jours de manifestation ! Il faut continuer à maintenir la pression jusqu’au retrait de la loi.

RDV Manifestation Marseille 10h30 au Vieux-Port.

La manifestation sera également l’occasion de soutenir financièrement nos camarades de l’hôtel B&B Joliette qui reprennent le travail victorieusement après 17 jours de lutte, en alimentant la caisse de grève.

La lutte continue contre la loi « Travail » ! Calendrier d’action

La CNT Solidarité Ouvrière défend un « syndicalisme d’action directe », c’est à dire construit par et pour le peuple, en toute autonomie des relais politiques quels qu’ils soient. Nous n’avons pas été étonnés du passage en force du gouvernement sur la loi Travail et ne nous sentons pas concernés par les manœuvres politiciennes qui l’ont suivi. Télécharger le tract CNT-SO
Il est clair que les travailleurs-euses ne peuvent compter que sur eux/elles mêmes, avec notre outil principal: la grève ! Tout est question de rapports de force, c’est le sens de l’engagement de secteurs de plus en plus nombreux dans la grève reconductible et les actions de blocages économiques. Il est temps d’amplifier ce mouvement et de l’unifier pour construire la grève générale.

La CNT Solidarité Ouvrière appelle à travailler à l’extension du mouvement de grève, à soutenir les secteurs en lutte, à soutenir les actions de blocages économiques. Tous ensemble on va gagner !

En ce sens, nous nous investissons aux cotés de camarades syndicalistes au-delà des étiquettes dans le collectif « on bloque tout 13 » . Le collectif « On bloque tout 13 » a été crée le 09 mai à Marseille par des militants syndicalistes issus de la CGT, CNT, CNT-SO, FSU et Solidaires, déclinaison locale de « l’appel des syndicalistes contre la loi Travail« , regroupant au niveau national, 1500 signataires dont 100 structures syndicales. Il s’agit de nous réunir à la base pour dépasser les clivages et organiser concrètement l’extension du mouvement de grève ainsi que des actions de blocage économique en lien avec les secteurs mobilisés.

Calendrier d’action :

Jeudi 09 juin. Manifestation à 09h30 devant la CARSAT. 11h30 : rassemblement des grévistes, place Sadi Carnot

Vendredi 10 juin. Mobilisation contre la répression. Rassemblement à 13h30 devant le TGI de Marseille en soutien à un camarade de SUD-Éducation qui passe en procès après une arrestation abusive le 01er mai.

Mardi 14 juin. Grève générale interprofessionnelle. Manifestation à 10h30 au Vieux-port.

Vendredi 17 juin Mobilisation contre la répression. Rassemblement à 13h30 devant le TGI de Marseille en soutien à un camarade de la CNT-SO qui passe en procès après une arrestation abusive le 01er mai.

Action de blocage - Arenc - 26 mai 2016
Action de blocage – Arenc – 26 mai 2016

Loi Travail : dans la rue jusqu’au retrait !…

Le gouvernement fait la sourde oreille et maintient ses positions sur le projet de loi Travail. A nous d’établir un rapport de force suffisant pour le faire céder en poursuivant la montée en puissance de la mobilisation initiée depuis un mois. En ce sens la CNT Solidarité Ouvrière 13 apporte son soutien aux diverses initiatives de luttes et de convergences, appelle aux grèves et manifestations unitaires du 05 et 09 avril.

Au-delà, nous pensons que seul un réel blocage de l’économie portant un coup direct au patronat, fera reculer leurs larbins du gouvernement. La régression sociale et la toute-puissance patronale, ça suffit ! Organisons-nous collectivement, dès maintenant sur nos divers lieux de travail et de vie, pour construire ce mouvement de grève générale.

Les rassemblements à Marseille :
– mardi 5 avril 2016, 10H30, place Charles de Gaulle (bas de la Canebière)
– samedi 9 avril 2016, 14H30, Vieux-Port

Pour lire le bulletin confédéral spécial du mois d’avril : cliquez ici

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Mercredi 9 mars 2016. Contre la loi travail : construisons la grève générale !

Mercredi 9 mars 2016. Contre la loi travail : construisons la grève générale !

Avec ce gouvernement c’est tous les jours Noël pour les patrons et actionnaires ! La future réforme du droit du Travail proposée par la ministre El Khomri est un retour en arrière d’un siècle sur le code du travail et les conquêtes sociales du mouvement syndical.

Si on le laisse passer, le projet de loi El Khomri aura des conséquences lourdes pour tous les salarié.e.s :

Un code du Travail à minima
Généralisation des accords collectifs à la place des protections légales du code du Travail réduit à un socle minimal. Accords d’entreprise ou de sites pouvant être plus défavorables qu’un accord de branche. Les droits seront variables suivant les rapports de force dans chaque entreprise !

Travailler plus pour gagner moins
Possibilité de déroger aux 35h comme base du temps de travail, forfait jour au lieu des 35h pour les entreprises de moins de 50 salarié.e.s (sans accord), travail quotidien jusqu’à 12h, temps de travail hebdomadaire jusqu’à 44h pendant 16 semaines avec réduction des pauses, possibilité de fractionner le repos quotidien de 11h, jusqu’à 40h hebdomadaires pour les apprenti.e.s, redéfinition du travail de nuit et des régimes d’astreintes…
Nouveau régime pour les heures supplémentaires pouvant être plafonnée à seulement 10 %.

Le droit de la fermer et une justice au rabais
Accord collectif primant sur le contrat de travail. Un.e salari.é.e refusant un accord régressif sera licencié.e « pour motif personnel » sans possibilité de saisir les prud’hommes
Plafonnement des indemnités prud’homales pour licenciement avec un barème selon l’ancienneté.

Un recul démocratique
Accords collectifs avec les syndicats majoritaires (50 %) mais contournement par référendum si accord avec des syndicats minoritaires (30 %).
Dérogation possible à la périodicité des négociations obligatoires (de 1 a 3 ans pour les négociations annuelles, de 3 a 5 ans pour les négociations triennales, de 5 a 7 ans pour les quinquennales).
Délais accordés aux entreprises dépassant le seuil de 300 salariés pour mettre en place les IRP correspondantes.

Un CPA au but trouble
Mise en place d’un compte personnel d’activité CPA dans le public comme le privé. Une multitude de « comptes » y seront rassemblés (compte retraite, compte assurance maladie, compte mutuelle, compte épargne-temps, compte congés…) alimentés en heures, en points ou en euros. Le risque est de devoir compenser des droits en renonçant à d’autres !

Se mobiliser pour une répartition égalitaire des richesses et du Travail !

Comme pour les mesures pro-patronales précédentes (ANI, pacte de responsabilité, CICE) la lutte contre le chômage sert d’alibi avec le résultat que l’on connaît : plus de 5 millions de chômeurs toutes catégories ! On sait très bien que l’objectif est plutôt d’accroître la rentabilité des entreprises et les profits des actionnaires accentuant encore les inégalités de richesse. Nous devons imposer un autre projet de société alternatif à cette barbarie capitaliste !
Avec le succès de la pétition en ligne et des protestations sur les réseaux sociaux, le gouvernement a reculé de deux semaines l’examen du projet et annoncé des concessions. Nous n’en voulons pas, il faut obtenir le retrait pur et simple de ce projet !
Nos droits ne sont pas tombés du ciel mais sont le fruit des combats ouvriers et syndicaux de nos aînés ! Aujourd’hui, il faut préparer un mouvement de grève général le plus large possible et porter un coup économique au patronat. C’est dans cette optique que la CNT Solidarité Ouvrière appelle à participer aux premières mobilisations unitaires des 09 et 31 mars. Ensemble : construisons la grève générale !

Rendez-vous :
Mercredi 9 mars 11h30
Place du Général-de-Gaulle, 13001 Marseille (bas de la Canebière)

Le tract en PDF :
CNT-SO 9 mars 2916

Convention Assurance Chômage : communiqué unitaire

Convention Assurance Chômage : communiqué unitaire

Communiqué diffusé le jour d’ouverture de « négociations » de l’assurance chômage par les associations et syndicats suivants, – : AC !, Agir ensemble contre le Chômage ! – APEIS, Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité – MNCP, Mouvement national des chômeurs et précaires – Le Collectif Les Matermittentes – Recours Radiation – CGT Chômeurs – CIP-Idf, Coordination des intermittents et précaires – CNT-SO – FNSAC, Fédération nationale des syndicats du spectacle de l’audiovisuel et de l’action culturelle CGT – SUD Culture – Union Syndicale de l’Intérim CGT – SNU Pôle Emploi – SUD Emploi

Le 22 février 2016 commence le cycle de renégociation de la convention relative à l’indemnisation des chômeur-ses qui doit aboutir en juillet à un agrément ministériel. On entend déjà les organisations patronales et le gouvernement marteler de concert l’argument sur le déficit des caisses de l’Unédic.

Financer l’Unédic est un choix politique. Mais les organisations patronales, avec la complicité active des gouvernements successifs, travaillent à la destruction de l’ensemble des organismes sociaux, de la Sécurité sociale ainsi que des services publics.

L’argument du déficit de l’Unédic n’est qu’un prétexte pour justifier la dégradation des droits des chômeur-ses et précaires. La menace de la dégressivité des allocations est à nouveau avancée comme une solution pour limiter les dépenses et accélérer le soi-disant retour à l’emploi des chômeur-ses et précaires. Et la Cour des comptes préconise de réduire le nombre de jours indemnisés et le montant des allocations.

Mais ce sont les entreprises qui licencient, organisent la flexibilité et en conséquence précarisent les travailleurs. Ce sont les entreprises et les actionnaires qui empochent des aides publiques et les exonérations sociales sans embauches en contrepartie. Financer les soi-disant 29 milliards d’euros de dette de l’Unédic ne devrait pas poser de problème :
– Chaque année, 30 milliards de revenus fiscaux sont transférés vers les grandes entreprises via le CICE et le pacte de responsabilité.
– Chaque année, les fraudes des employeurs sur les cotisations sociales coûtent 20 milliards.
– Chaque année, les contrats courts et les ruptures conventionnelles coûtent 12 milliards à l’Unédic.
– Une augmentation de 0,2 point des cotisations employeurs permettrait d’augmenter les recettes de l’Unédic d’un milliard.

L’assurance chômage nous concerne toutes et tous : précaires, intermittent-es, intérimaires, jeunes, chômeur-ses et tous les salarié-es. Tous, nous devons nous mobiliser pour défendre une assurance chômage juste et équitable, et conquérir de nouveaux droits.
Nous revendiquons :
· l’indemnisation et la revalorisation de toutes les formes de chômage et de précarité,
· la garantie d’un revenu personnel décent et la continuité des droits sociaux,
· le libre choix de son emploi et de sa formation,
· l’augmentation du taux de cotisation des employeurs,
· la surcotisation des employeurs sur les contrats courts,
· l’élargissement du financement aux profits et aux dividendes des actionnaires.

Sortir de l’état d’urgence !

Sortir de l’état d’urgence !

En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Une nouvelle prolongation de 3 mois vient d’être décidée. Or les craintes exprimées par nos organisations vis-à-vis de ce régime d’exception sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.

L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations.
L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, souvent violentes, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement d’informations et de soupçons sujets à caution.
Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.

L’état d’urgence contribue au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.
Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.

Ces multiples atteintes portées à nos libertés qui semblaient acquises au sein de la République sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.

Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :
• rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
• cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
• lever l’état d’urgence ;
• renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable (dont la déchéance de nationalité).

L’état d’urgence en chiffres :
– 3 200 perquisitions…
– 300 gardes à vue…
– 400 assignations à résidence…
– 1 mise en examen pour terrorisme

Signataires : LDH13 – FSU13 – RESF13 – MRAP 13 – CNT SO 13 – Libre Pensée 13 – ATTAC Mlle – fédération spectacle CGT Paca – Solidaire13…

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Manifestation unitaire du 30 janvier à Marseille

Manifestation contre la fermeture des accueils CAF lundi 1er juin 2015

Lundi 1er juin 2015, 10 h au rond point de Ste Marthe

Il y a un an, on fermait les accueils des C.A.F. à cause des 100 000 dossiers en souffrance.
Aujourd’hui, rien n’a été réglé, il y en a 138 000 et 9 semaines pour la création d’un dossier R.S.A. et les accueils sont fermés depuis 10 mois :

– Files d’attente de plusieurs heures dans la rue
– Numéro payant pour prendre rendez-vous (et environ 1 heure d’attente en ligne soit une vingtaine d’euros)
– Augmentation des contrôles et radiations
– Dossiers qui se perdent
– Précarisation des travailleurs de la CAF

Ces fermetures ont de nombreuses conséquences. Pour les allocataires, c’est des galères financières, des expulsions locatives. Finalement, ça devient tellement compliqué d’avoir accès aux CAF, qu’on abandonne nos allocations. Et pourtant, la moitié de la population a droit à des prestations de la CAF (Aides Pour le Logement, Allocations familiales, Revenu de Solidarité Active, Allocation Adulte Handicapé…). Au fur et à mesure que la crise s’accentue, les gouvernements au service des patrons s’acharnent sur les chômeurs, les travailleurs et les précaires en les rendants responsables de la crise. Les salariés de la CAF ont déjà été touchés par ces mesures d’austérité (contrats précaires, suppressions de postes). Comme les accueils ne sont pas accessibles, on se retourne vers les salariés des centres sociaux et vers les associations, submergées de travail.

Depuis des mois, nous luttons contre ces fermetures. Des rassemblements ont été organisés, ce qui a forcé la direction à traiter immédiatement un grand nombre de dossiers. Pour nous faire taire, ils ont réouvert les pré-accueils de Gibbes et Malaval. Mais on ne s’arrête pas là.

Nous demandons :

– La réouverture des accueils publics des CAF
– La fin de la répression des allocataires (indus, suspensions de ressources, radiations)
– La gratuité du numéro de téléphone de la CAF
– La fin de la précarisation des travailleurs de la CAF

Manifestation contre la fermeture des accueil CAF lundi 1er juin à 10h au rond point de Ste Marthe devant le Mc do (avec dépôt collectif de dossiers) !

Collectif Anti Fermeture