Livreurs des plateformes, avec ou sans-papiers, on s’organise !

Baisse des revenus avec la réduction des tarifs et le coût toujours plus lourd des véhicules à notre charge, déconnexions arbitraires et chasse aux livreurs sans-papiers, absence de droits sociaux (sécu, chômage, congés)… Le maintien forcé dans le statut d’auto-entrepreneur c’est une existence sans droits pour les travailleur·euses UBERisés !

En France, le gouvernement refuse toujours de reconnaître nos droits de salariés mais avec de multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe : le vent tourne pour les plateformes…

Le quotidien des livreurs doit maintenant changer ! Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO et on revendique collectivement pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux  !

L’intersyndicale des livreurs interpelle le gouvernement sur la situation des sans-papiers UBERisés

Les déconnexions arbitraires de livreurs des plateformes se sont multipliées au prétexte de pseudos «utilisations frauduleuses». Cela cache mal une chasse aux sans-papiers totalement hypocrite alors qu’UBER comme les autres plateformes ne peuvent ignorer que leur modèle économique repose massivement sur l’exploitation de travailleurs précaires et sans-papiers. Les livreurs sans-papiers doivent pouvoir bénéficier comme les autres salarié-es des procédures de régularisation par le travail !

Dans la suite de la mobilisation massive à Paris du 12 septembre, l’intersyndicale des livreurs CLAP – SUD Commerces et CNT-SO interpelle directement le gouvernement en écrivant un courrier conjoint aux ministres de l’Intérieur de l’Économie et du Travail (ci-dessous). En attendant une évolution indispensable de leur statut, nous revendiquons la possibilité de régularisation par le travail pour tous-tes les travailleur-euses UBERisé-es, avec des preuves d’activité, dans le cadre d’un élargissement de la circulaire Valls de 2012.

Livreurs contre l’exploitation 2.0 on s’organise !

Multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe, le vent tourne pour les plateformes… En 2022, des élections professionnelles auront lieu pour élire des représentant.es, cela ne doit être qu’une étape vers la reconnaissance totale de nos droits salariaux, sociaux et syndicaux. Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO et on revendique pour nos droits !

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Livreurs : organisons-nous pour nos droits !

Macron encourage les français a utiliser les plates-formes qui exploitent les livreurs, nous on revendique pour leurs droits ✊ Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO !

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Nouvelle victoire pour les travailleurs des plates-formes !

Le Conseil de Prud’hommes de Paris vient de requalifier la relation de travail d’un livreur à vélo en contrat de travail. Cette décision intervient après la décision du Conseil Constitutionnel qui avait censuré les pseudos « chartes sociales » voulues par les plates-formes et inscrites dans la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).

Dans sa décision, le Conseil de Prud’hommes de Paris met en évidence les éléments qui caractérisent un contrat de travail en particulier le lien de subordination, autrement dit, le pouvoir qu’a la société de contrôler – via la plate-forme et le système de géolocalisation – de sanctionner et de fixer les rémunérations des livreurs, etc.

Ce jugement intervient après plusieurs autres décisions favorables aux travailleurs-euses des plates-formes en France et en Europe sans compter de nombreuses autres procédures en cours.

C’est une étape importante. Pour autant au quotidien, c’est toujours une absence des droits les plus élémentaires ! Il est maintenant essentiel de s’organiser collectivement et de construire le rapport de force pour nos droits.

Nous considérons que le statut de salarié-e permet d’intégrer plus justement les travailleur-euses des plates-formes, tout en respectant leur désir d’autonomie. L’argument du patronnat sur le manque de souplesse du statut est parfaitement malvenu compte tenu de toutes les mesures de « flexibilité » qu’il a obtenues dans les dernières réformes du code du travail.

Nous revendiquons syndicalement la reconnaissance du statut de salarié et les droits sociaux correspondant pour les livreurs-euses ainsi que des garanties pour leur santé et leur sécurité : c’est le seul moyen d’obtenir des avancées sociales et une vraie protection.

Regroupons-nous dans les syndicats CNT-SO. Engageons des procédures collectives de requalification de la relation contractuelle en contrat de travail.

Avec la CNT-SO nous revendiquons :

→ La reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux

→ Le paiement de toutes les heures travaillées

→ Une prime pour l’entretien des véhicules

→ La création d’un statut collectif dans une convention collective.