Retraites Macron : c’est toujours NON !

Après avoir échoué en 2019/20, Macron récidive et engage une nouvelle réforme des retraites, pour nous faire trimer plus longtemps ! Par un allongement de la durée de cotisation ou par le report de l’age légal, le cap affiché est clair : 65 ans !

Cette réforme est injuste ! Reculer encore l’âge de départ est une double peine pour les ouvrier-ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. D’ailleurs le gouvernement ne s’en cache pas, la réforme a en fait pour but principal de financer d’autres postes budgétaires que les retraites (Éducation, hôpitaux…) tout en poursuivant une baisse de la fiscalité qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale ! S’il y a une origine et une solution à trouver au déficit anticipé de quelques milliards, il faut plutôt regarder du côté des entreprises qui nous volent une partie de notre salaire (le brut) avec chaque année des dizaines de milliards d’exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale…

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

Tout est question de choix de société et de rapport de force !

Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Elle est un point d’appui essentiel pour notre projet de transformation sociale révolutionnaire en rupture avec le capitalisme.

Nous n’avons rien à gagner dans les négociations bidons lancées par le gouvernement : une mobilisation massive est nécessaire pour contrer ces projets et gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses !

Ce combat pour les retraites est à articuler avec les luttes en cours dans de nombreux secteurs sur les salaires. Généralisons la lutte dans nos entreprises et services pour lancer un grand mouvement social avec un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses et du travail !

Nos revendications immédiates :

  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.
  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
  • Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu :

– Retour aux 37,5 annuités de cotisations.

– Taux de remplacement de 75 % du salaire brut (base des 6 derniers mois dans le public ou 10 meilleures années dans le privé).

– Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.

– Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

Il est fondamental de faire émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle. Construisons une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire… pour mettre le capitalisme à la retraite !

Livreurs des plateformes, avec ou sans-papiers, on s’organise !

Baisse des revenus avec la réduction des tarifs et le coût toujours plus lourd des véhicules à notre charge, déconnexions arbitraires et chasse aux livreurs sans-papiers, absence de droits sociaux (sécu, chômage, congés)… Le maintien forcé dans le statut d’auto-entrepreneur c’est une existence sans droits pour les travailleur·euses UBERisés !

En France, le gouvernement refuse toujours de reconnaître nos droits de salariés mais avec de multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe : le vent tourne pour les plateformes…

Le quotidien des livreurs doit maintenant changer ! Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO et on revendique collectivement pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux  !

Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro ! Tous et toutes en grève le 18 octobre !

Macron continue son programme de casse du service public d’Éducation avec la formation professionnelle publique comme première cible cette année. Les objectifs du gouvernement pour les Lycées Professionnels sont clairs : une formation professionnelle au service du patronat,  la baisse des enseignements pour les élèves, la concurrence avec l’apprentissage et la casse des statuts des personnels. Organisons tous et toutes la riposte dans nos établissements !

L’intersyndicale des livreurs interpelle le gouvernement sur la situation des sans-papiers UBERisés

Les déconnexions arbitraires de livreurs des plateformes se sont multipliées au prétexte de pseudos «utilisations frauduleuses». Cela cache mal une chasse aux sans-papiers totalement hypocrite alors qu’UBER comme les autres plateformes ne peuvent ignorer que leur modèle économique repose massivement sur l’exploitation de travailleurs précaires et sans-papiers. Les livreurs sans-papiers doivent pouvoir bénéficier comme les autres salarié-es des procédures de régularisation par le travail !

Dans la suite de la mobilisation massive à Paris du 12 septembre, l’intersyndicale des livreurs CLAP – SUD Commerces et CNT-SO interpelle directement le gouvernement en écrivant un courrier conjoint aux ministres de l’Intérieur de l’Économie et du Travail (ci-dessous). En attendant une évolution indispensable de leur statut, nous revendiquons la possibilité de régularisation par le travail pour tous-tes les travailleur-euses UBERisé-es, avec des preuves d’activité, dans le cadre d’un élargissement de la circulaire Valls de 2012.

Education : Le 29 septembre et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La Fédération CNT-SO de l’Éducation & de la Recherche appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 29 septembre et à construire la suite de la mobilisation.

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours alors que les salaires ne suivent pas.

Dans notre secteur, nous sommes tout autant concerné·es par cette problématique avec une revalorisation du point d’indice nettement en dessous de l’inflation après une décennie de gel.

Il est beaucoup question de revalorisation des salaires enseignants en 2023 pour « attirer » de nouveau vers le métier mais les promesses tardent à se concrétiser et leur contours restent flous lors des différentes prises de paroles des membres du gouvernement. Une partie pourrait être individualisée et assujettie à des missions supplémentaires : ce n’est pas acceptable !

Pour la CNT-SO, la revalorisation salariale doit bénéficier à toutes les catégories de personnel : enseignant·es, vie scolaire, santé-sociaux et administratifs. Malgré la possibilité de CDIsation, pour les AED la réalité c’est toujours précarité et bas salaires. Même sort pour les AESH qui subissent aussi les temps partiels imposés.

Revaloriser nos métiers c’est aussi sortir de la précarité avec la titularisation de nos collègues contractuels et la création de nouveaux corps pour les métiers de la vie scolaire et de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

L’éducation dans la rue avec l’ensemble des travailleur·euses !

Les travailleur·euses de l’éducation doivent s’inscrire dans le combat global pour l’augmentation des salaires et la répartition des richesses avec nos revendications sectorielles en parallèle. Les pénuries actuelles de personnel et les difficultés de fonctionnement sont le symbole d’un service public volontairement mis à mal par les gouvernements successifs. Nous devons sortir des logiques austéritaires et libérales qui saccagent nos conditions de travail et les conditions d’étude des élèves !

La répartition égalitaire des richesses concerne tout autant les salaires que ce que nous mettons dans les « communs », services indispensables à tous·tes : Éducation, Santé, Transport…

Soyons nombreux·euses dans la mobilisation le 29 septembre et au-delà pour revendiquer :

  • Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation avec rattrapage de la décennie de gel.
  • Une revalorisation des grilles indiciaires de toutes les catégories de personnels.
  • Un plan d’urgence pour l’Éducation avec des moyens humains (plan de recrutement et de formation, titularisation des personnels précaires, création de nouveaux corps…) et matériels.

Le 29 septembre et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 29 septembre et à construire au-delà, des mobilisations dans les entreprises et services.

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.

Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.

Les mesurettes portées par le gouvernement cet été (voir notre argumentaire ici), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nous parle d’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnent toujours grandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !

Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé (le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale (retraite à 65 ans, assurance chômage…)

Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.
  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Éducation : dossier rentrée scolaire 2022

Rarement une rentrée n’aura suscité autant de craintes. A peine redescendu de jet ski, Macron se met en scène pour tenter de désamorcer les nombreuses crises en cours. Notre secteur n’est pas en reste avec un président en première ligne et un ministre en mode SAV. Mais derrière la gravité de déclarations sur la « fin de l’abondance et de l’insouciance », pas de remise en question : la macronie mise toujours sur les mêmes recettes libérales. A nous de nous y opposer !

Une bonne résolution pour la rentrée, se syndiquer !

Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

Pour adhérer à la CNT-SO : cliquez ici

Grève gagnante pour les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio de Marseille !

Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !

Crèches privées : de la finance à la maltraitance

Un drame indescriptible est récemment venu mettre en lumière les graves dysfonctionnements des établissements privés de la petite enfance : dans une crèche lyonnaise du groupe People and Baby, un bébé de 11 mois a été empoisonné par une professionnelle qui se trouvait être seule sur place pour assurer l’accueil des enfants. 

Depuis, des questions émergent et les témoignages abondent :  ceux des professionnelles du secteur qui, depuis des années, dénoncent les conditions de travail et d’accueil, dans les établissements privés où la recherche du profit se fait au détriment du bien-être, de la sécurité et de la santé des enfants et des personnels. Et ceux des parents qui faute de solution alternative ne peuvent que constater l’épuisement des personnels et la maltraitance que subisse leur enfant.

Dans les crèches privées, on cherche avant tout à limiter les coûts et engranger des profits : les salaires ne sont pas alignés sur les grilles du secteur public, celles-ci n’étant soumises à aucune convention collective ; faute de matériel (couches, repas, etc. commandés en sous-nombre) les enfants ne sont pas correctement pris en charge et les professionnelles sommées de les rationner ; les capacités d’accueil sont sans cesse augmentées alors que les salariées restent à effectifs constants. 

Du fait de conditions de travail insupportables et d’un manque de reconnaissance criant de ces métiers quasi exclusivement féminins, le secteur souffre d’une pénurie de personnels qui place toutes les crèches en sous-effectifs permanent, contraignant les salariées à multiplier les heures supplémentaires, à renoncer à leurs temps de repos, à travailler en équipes restreintes et, parfois, à se dédoubler pour réaliser le ménage, cuisiner les repas… en même temps qu’elles devraient surveiller enfants. 

La seule solution trouvée par les pouvoirs publics a été d’abaisser les normes applicables, par exemple sur les taux d’encadrement ou sur les qualifications des intervenantes : de nombreuses dérogations ont encore plus dégradé les conditions d’accueil et de travail dans ces établissements. 

Les revendications des professionnelles ont été rejetées. Leurs alertes et celles des parents ont été ignorées. 

Dans le secteur privé lucratif, seuls les profits comptent et seuls les actionnaires sont entendus. 

Nous ne laisserons plus faire ! 

Nous exigeons, immédiatement : 

  • que soit créé un véritable service public de la petite enfance qui intégrera tous les établissements actuellement abandonnés au secteur privé
  • que les salariées en poste dans des établissements accueillant des jeunes enfants soient toutes placées, sans exception, sous convention collective nationale des acteurs du lien social et familiale
  • que des négociations nationales s’ouvrent sans délai pour une revalorisation conséquente des salaires et l’amélioration des conditions de travail

Témoignages et réactions d’ex-salariées de People & Baby après le drame de Lyon

Vie chère, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impactées par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.

Les réponses à court terme du gouvernement ne réglerons pas nos problèmes. Ne nous laissons pas enfumer parces mesurettes, payées largement à nos frais via l’imposition et qui épargnent encore grandement les plus riches et les entreprises (voir encadré). La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !

On le sait, sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires, y compris dans les petites entreprises. Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.

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