L’avis du Conseil Constitutionnel vendredi 14, marquera la fin du parcours législatif de la réforme des retraites et d’un premier cycle de lutte. Nous n’en attendons rien, seul le rapport de force va compter ! Pour gagner, le mouvement social devra empêcher le gouvernement de tourner la page de la crise politique en cours, en inscrivant notre lutte dans la durée.
La CNT-SO appelle de nouveau à se mobiliser massivement ce jeudi 13 avril, pour la journée de grève et de manifestations interpro. Nous appelons à poursuivre toutes les formes d’actions quotidiennes en cours depuis le 7 mars : grèves sous toutes les formes, blocages, occupations, manifestations à toute heure, solidarité interpro…
Pour tenir dans la durée, il faudra élargir la mobilisation et renforcer nos organisations de classe. La colère sociale a impulsé un formidable élan collectif qui ne retombe pas et une vague de syndicalisation. Profitons-en pour porter plus largement la contestation sur nos lieux de travail et construire un véritable printemps de lutte. Cet élargissement est pour nous la clef.
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié ! La réforme des retraites est emblématique des politiques visant à garantir les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesses que nous produisons doit nous revenir ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Aujourd’hui, c’est tout un modèle social et politique qui craque et nos libertés qui sont en jeu. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire. La répression et la violence d’État sont toujours plus fortes. Nous assistons à une radicalisation rapide du bloc bourgeois au pouvoir. Il s’aligne sur les positions les plus réactionnaires et s’hybride avec l’extrême droite comme leurs ancêtres qui préféraient déjà « Hitler plutôt que le front populaire ». Le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse.
Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Il est temps de porter un projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
NE COMPTONS QUE SUR NOUS-MÊMES, VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !
Comme beaucoup de travailleurs et travailleuses, nous sommes mobilisé-es depuis le 19 janvier contre la retraite à 64 ans. Contre Macron, l’autoritaire : on ne lâche pas l’affaire !
Les métiers du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière seront durement touchés par cette réforme qui va nous forcer à travailler plus vieux-vieilles :
Pénibilité pas reconnue.
Maladies professionnelles (TMS, dos cassés, articulations abîmées…)
Carrières hachées, temps partiels, bas salaires = petites pensions ou départ à 67 ans pour ne pas subir la décote
On ne veux pas se crever la santé au travail ! On revendique :
Amélioration de nos conditions de travail
Retraite à 60 ans pour tous et toutes et 55 ans pour les métiers pénibles !
A Marseille l’industrie touristique est en plein boom et engrange les profits. Mais pour nous, les travailleurs-euses qui la faisons tourner : c’est toujours les bas salaires et les petits contrats précaires! Dans certains hôtels, les patrons imposent des pratiques illégales comme le « paiement à la chambre ». Ça suffit, on revendique :
Respect du droit du travail
Fin de la sous-traitance/mal-traitance
Hausse générale des salaires et rémunérations, 13eme mois pour tous-tes
Après le succès de la première action “French grève” du 28 mars devant le Radisson on remet ça pour un grand Charivari de la sous-traitance devant le NH Collection à la Joliette !
Le NH est un symbole, il y a 4 ans en avril 2019, une grève a démarré là-bas et a tenu 167 jours malgré la répression du patron et de l’État. Aujourd’hui encore nous sommes toujours dans la lutte : on lâchera rien !
Dans la sous-traitance hôtelière comme ailleurs, on veux le partage égalitaire des richesses et du travail !
Rassemblement inter-hôtels – 9h30 devant le NH Collection
Le mouvement déterminé de la classe ouvrière et de la jeunesse met le gouvernement sur la défensive, contraint de temporiser sur d’autres dossiers majeurs (SNU, loi « immigration ») et quasiment empêché de se déplacer, sans dispositif policier démesuré, dans son propre pays. On continue d’appuyer pour gagner !
Certains secteurs en pointe sont en reconductible depuis un mois, nous ne devons pas les laisser seuls, la lutte contre la réforme est l’affaire de tous-tes ! La CNT-SO appelle à participer massivement à la nouvelle journée de grève générale interprofessionnelle unitaire et aux manifestations du 06 avril. Celle-ci n’aura de sens qu’en poursuivant les actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations du matin au soir… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de mobilisation en cours et appelle à s’y engager.
La répression d’État a dépassé un nouveau stade : violences policières massives, criminalisation des syndicalistes, atteintes au droit de grève et au droit de manifester. Dans le cadre de ce mouvement social, la CNT-SO revendique l’abandon des poursuites judiciaires ou l’amnistie pour tous-tes, le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Non aux violences policières et à l’autoritarisme : nous sommes tous·tes solidaires, vous ne nous ferez pas taire !
A la CNT-SO, nous n’avons pas l’habitude de donner des leçons mais on se demande bien ce que les représentant-es de l’intersyndicale nationale vont faire chez Borne , mercredi ! Il s’agit d’une mise en scène de « dialogue social » policé, nous n’en sommes plus là. Ne nous préoccupons pas de ces diversions institutionnelles comme pour le Conseil Constitutionnel ou le RIP… Seul le rapport de force va compter. En poursuivant le mouvement, nous pouvons gagner sur le dossier des retraites et faire reculer le gouvernement comme pour le CPE en 2006, retiré après adoption. En liant la question des retraites à celles des salaires et des conditions de travail, nous pouvons aussi acter de nouveaux acquis dans nos entreprises ou services.
Il se joue quelque chose de plus profond dans le mouvement de contestation actuel : c’est tout un modèle social et politique qui craque. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire, le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Il est temps de porter un projet de société émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
Ne comptons que sur nous-mêmes, vive la classe ouvrière !
La réponse populaire au 49.3 autoritaire est grandiose, avec une contestation quotidienne multiforme qui bouscule le pouvoir. Si on continue d’appuyer, on peut gagner !
La CNT-SO appelle à participer massivement à la nouvelle journée de grève générale interprofessionnelle unitaire et aux manifestations du 28 mars. La puissance du mouvement actuel tient largement aux actions quotidiennes engagées depuis le 7 mars et qui se sont renforcées après le 49.3 : grèves sous toutes les formes, actions de solidarité interprofessionnelle, occupations, blocages économiques, manifestations du matin au soir, révolte de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de mobilisation en cours et appelle à s’y engager.
Face à un mouvement qui le dépasse, l’État déchaîne sa répression : arrestations arbitraires, tabassages, attaques de journalistes, atteintes au droit de grève et au droit de manifester. Pour la CNT-SO, il n’est pas question de trier entre bons et mauvais protestataires, le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours ! Nous revendiquons la libération sans conditions ni poursuites judiciaires pour tous-tes les interpellé·es, le respect des libertés syndicales et du droit de grève. Non aux violences policières et à l’autoritarisme : nous sommes tous·tes solidaires, vous ne nous ferez pas taire !
Ne nous préoccupons pas des diversions institutionnelles (Conseil Constitutionnel, RIP…), seul le rapport de force va compter. En poursuivant le mouvement, nous pouvons gagner sur le dossier des retraites et faire reculer le gouvernement comme pour le CPE en 2006, retiré après adoption. En liant la question des retraites à celles des salaires et des conditions de travail, nous pouvons aussi acter de nouveaux acquis dans nos entreprises ou services.
Il se joue quelque chose de plus profond dans le mouvement de contestation actuel : c’est tout un modèle social et politique qui craque. Leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire, le capitalisme prédateur qui exploite notre travail et détruit notre environnement nous mène dans une impasse. Il est temps de porter un projet de société émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.
Ne comptons que sur nous-mêmes, vive la classe ouvrière !
Destruction des acquis sociaux, casse des services publics, renforcement des inégalités, absence de concertation… De la réforme des lycées à la réforme des retraites, le gouvernement déroule impitoyablement sa politique antisociale : à nous d’y répondre par tous les moyens !
Les épreuves de spécialité écrites commencent le 20 mars. Ce calendrier est absurde et n’a cessé d’être dénoncé par les enseignant·es : des programmes nécessairement bâclés, des élèves sous pression accrue, et un 3ème trimestre à vide où l’absentéisme explose.
Pourquoi le gouvernement sacrifie-t-il un trimestre d’éducation? Tout simplement pour s’aligner sur le calendrier de Parcoursup et sa machine de sélection. Intégrer les notes de spécialités dans le dossier Parcoursup, c’est un renforcement de plus des inégalités scolaires ; c’est favoriser ceux qui ont moins besoin de l’école et de ce trimestre d’apprentissage en plus ; c’est exposer plus encore les publics scolaires précaires au tri cynique de Parcoursup.
Dans le contexte de lutte contre la réforme des retraites, la CNT-SO appelle à lutter par tous les moyens et avant tout par la grève contre le déroulement de ce bac injuste !
La Macronie choisit l’épreuve de force avec le passage de la réforme des retraites au 49.3 et lance la répression d’un mouvement de lutte toujours aussi populaire. Ne laissons pas faire cette spirale autoritaire : continuons le combat !
Défendons nos droits et libertés
L’utilisation du 49,3 est symbolique d’une politique brutale qui s’embarrasse de moins en moins des contraintes de la « démocratie » pour imposer son programme au service des intérêts des plus riches et du patronat. Cette dérive touche aussi nos droits sociaux, particulièrement notre droit de grève qui est directement attaqué.
Depuis plusieurs d’année, le recours à la violence d’État est de plus en plus forte contre toute contestation sociale. L’État se déchaîne encore : charges policières sur les piquets de grève, gardes-à-vue de syndicalistes traités comme des criminels, arrestations massives après les manifestations de jeudi soir… Pour la CNT-SO, pas question de faire le tri entre bons et mauvais protestataires : le gouvernement est le seul responsable de l’explosion sociale en cours.Revendiquons la libération sans conditions pour tous-tes les interpellé-es et le respect des libertés syndicales et du droit de grève !
Nous sommes le pouvoir : On bloque tout !
Pour nous, la seule démocratie est directe et autogestionnaire. La seule légitimité c’est celles des millions de travailleur-euses qui se mobilisent depuis le 19 janvier. Pour la suite du mouvement : investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
Le combat contre la réforme des retraites et l’autoritarisme est l’affaire de tous-tes ! Face à un gouvernement isolé et radicalisé, la seule solution est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidiendepuis le 07 mars : grèves reconductibles, actions interpro, blocages économiques, manifestations spontanées… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager. L’objectif c’est la grève générale !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites dès cette semaine… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.
Poursuivons le rapport de force…
A la veille d’un possible vote de la loi jeudi, mobilisons-nous encore massivement dans la grève et dans la rue ce mercredi 15 mars, prochaine journée de mobilisation interpro nationale.
Face à un gouvernement isolé et radicalisé, l’enjeu est de poursuivre et amplifier le rapport de force devenu quotidiendepuis le 07 mars : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.
Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. Le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !
Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites. Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
De leur société inégalitaire on en veut pas !
La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits. Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Avec le calendrier législatif qui touche bientôt à sa fin, le gouvernement espère pouvoir passer en force sur le dossier des retraites… Pas question de se laisser faire : la légitimité est du côté des millions de travailleur-euses en lutte depuis le 19 janvier et de la population qui soutient largement ce combat.
La CNT-SO appelle à reprendre massivement la rue dans lesmanifestations unitaires et populaires organisées ce samedi 11 mars.
Après la mobilisation historique du 07 mars,le rapport de force devient quotidien : grèves reconductibles dans plusieurs secteurs professionnels, actions interpro, blocages économiques, entrée en scène de la jeunesse… La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes en cours contre la réforme des retraites et appelle à s’y engager.
Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Renforçons l’auto-organisation et élargissons nos colères !
Pour la vitalité collective et l’efficacité de notre lutte, il est nécessaire de se l’approprier en participant à tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
La colère sociale qui traverse le pays ne se limite pas à la question des retraites.Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
De leur société inégalitaire on en veut pas !
La réforme des retraites est symbolique d’une politique toujours plus brutale au profit d’une minorité la plus riche pendant que les droits régressent pour le plus grand nombre. Les faire reculer sur les retraites est indispensable pour repartir à la conquête de nos droits.
Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe.On continue tous et toutes ensemble pour la gagner !
Nous sommes face à un choix de société : contre leur barbarie capitaliste, défendons un projet de transformation sociale égalitaire, autogestionnaire et émancipateur pour notre classe.
Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Avec la retraite Macron, les secteurs les plus précarisés seront les plus touchés par le recul de l’âge de départ et l’allongement de la durée de cotisation. C’est le cas du nettoyage, profession largement féminisée avec beaucoup de temps partiels et dont la pénibilité qui abîme les corps n’est pas prise en compte !
Les équipes syndicales CNT-SO du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière participent activement au mouvement contre la retraite Macron. Chaque débrayage pèse pour ces salarié-es aux petits revenus, soutenons-les !
Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !
Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.
Union ! Action ! Autogestion !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…
Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !
Retraites, nos revendications immédiates :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es. Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !