Mouvement des retraites : soutenez la caisse de grève du syndicat du nettoyage !

Avec la retraite Macron, les secteurs les plus précarisés seront les plus touchés par le recul de l’âge de départ et l’allongement de la durée de cotisation. C’est le cas du nettoyage, profession largement féminisée avec beaucoup de temps partiels et dont la pénibilité qui abîme les corps n’est pas prise en compte !

Les équipes syndicales CNT-SO du nettoyage et de la sous-traitance hôtelière participent activement au mouvement contre la retraite Macron. Chaque débrayage pèse pour ces salarié-es aux petits revenus, soutenons-les !

La CNT-SO Nettoyage PACA

Le lien vers la caisse de grève en ligne : ici.

Les tracts d’appel à soutien à diffuser largement :

Grève générale ! Le 7 mars et après : bloquons le pays !

Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression : la loi n’a pas été votée à l’Assemblée et la majorité de la population, hostile au projet, soutient la mobilisation. Maintenant tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement pour gagner !

L’objectif c’est la grève générale !

Mobilisons-nous massivement dans la grève nationale interprofessionnelle du 07 mars et construisons la grève reconductible les jours suivant ! Nous pouvons nous appuyer sur les secteurs professionnels qui ont déjà annoncé rentrer dans la bagarre après le 07. Appuyons-nous aussi sur la grève féministe du 08 mars qui aura cette année, une importance stratégique, alors que les femmes seront les plus pénalisées par la réforme.

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de la vie chère, de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Les secteurs en pointe, ne doivent pas être isolés dans une grève par procuration. le combat contre la réforme Macron est l’affaire de tous-tes : Cela passe par une généralisation des mouvements de grève dans tous les secteurs et des actions de lutte locales pour paralyser le pays.

Union ! Action ! Autogestion !

Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation pour mener la lutte.

Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain (piquets de grève, blocages économiques, soutien interpro aux grévistes…) pour faire monter la pression sur le camp patronal…

Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es. Des mesures d’urgence :
  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !

8 mars 2023, soyons toutes dans la grève féministe !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la «journée internationale de lutte pour les droits des femmes» et la grève féministe du 8 mars 2023.
Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !
La CNT-SO est signataire de l’appel unitaire à la grève féministe du 08 mars : Grandes gagnantes : le retour.
Le 08 mars soyons toutes en grève !
Mobilisons-nous dans la grève féministe et dans la rue !

Les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des tâches domestiques et éducatives… Malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

La lutte contre la réforme des retraites, est un combat féministe !

Cette année, le 8 mars va avoir une importance particulière, point de départ d’un mouvement reconductible contre la réforme des retraites qui nous impacte particulièrement !

Nous subissons déjà aujourd’hui, des pensions inférieures aux hommes de 40 % (hors réversions), avec la réforme, nous serons encore perdantes ! Même le gouvernement le reconnaît, à âge égal, les femmes devront rallonger plus longtemps leur carrière que les hommes. Le recul du départ en retraite de deux ans, annule le bénéfice des trimestres pour maternité et l’éducation d’enfants.

La retraite minimale à 1200 euros est un enfumage du gouvernement qui ne concernera qu’une minorité de travailleur·euses ayant bossé à temps plein avec une carrière complète au SMIC… Une carrière hachée, comme pour nombre d’entre-nous, condamnera toujours à bosser jusqu’à 67 ans pour ne pas subir de décotes !

Les métiers essentiels dit de seconde ligne, largement féminisées (agente de nettoyage, caissière, aide à domicile, aide-soignante…) à la pénibilité mal reconnue, seront les premières victimes de la souffrance au travail avec des carrières à rallonge…

Le cas des retraites est emblématique des inégalités sexistes structurelles qui dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, surreprésentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

Le combat féministe est un combat de classe !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre la réforme des retraites
  • Pour l’égalité économique et social
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité
La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives spécifiques du 8 mars et aux actions dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites.

8 mars 2023. Appel unitaire à la grève féministe !

La CNT-SO s’associe à l’appel unitaire pour la grève féministe du 08 mars 2023 :

Grandes gagnantes : le retour.

Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cetteréforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, tous-tes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.

Ras le bol du patriarcat !

Retraites : l’élan est donné, on continue pour gagner !

Il n’y rien à négocier dans leur réforme ! La classe ouvrière a répondu du tac-au-tac aux provocations du gouvernement, par une nouvelle mobilisation de masse dans les rues et des mouvements de grève dans tous les secteurs, privé comme public. La retraite Macron : NON c’est NON !

Et maintenant… se mettre en mouvement !

Pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits : seul un rapport de force prolongé va compter !

Participons en masse aux prochaines échéances nationales prévues pour le mardi 07 février avec une journée de grève interprofessionnelle et des manifestations le samedi 11 février. Nous pouvons aussi nous appuyer sur les secteurs professionnels ayant annoncé des grèves dures dès la semaine prochaine, pour amplifier le mouvement.

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’est s’en prendre à leurs intérêts économiques. Cela passe par une généralisation des mouvements de grève.

Union ! Action ! Autogestion !

Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, la prochaine étape indispensable est de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation.

Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal…

L’objectif c’est la grève générale ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !

Enseignement supérieur et recherche : Dans les facs et les labos, la retraite avant le caveau !

Tous-tes les acteurs et actrices de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sont concerné-es par la réforme des retraites : injuste, déséquilibrée et porteuse de régression sociale. Mobilisons-nous massivement avec l’ensemble du monde du travail, construisons la Grève Générale !

Éducation : contre la retraite Macron, construisons la reconduction !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 000 000 dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas,  profitons de cet élan pour amplifier le mouvement, par la grève reconductible, et faire reculer le gouvernement !
Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour tous·tes, nous forçant à rester travailler jusqu’à l’horizon des 67 ans (pour une retraite sans décote) !

Cette réforme est injuste, inutile et nuisible : elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors … Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité, en bonne santé, après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie des salarié·es aux métiers pénibles .

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite le travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse produites par les travailleur·euses est largement suffisante, elle doit servir aux communs ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les logiques austéritaires qui asphyxient nos services publics !

Tous et toutes ensemble on va lutter !

La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !

La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous dans les établissements ou par secteurs géographiques, pour nous organiser et construire la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les personnels les plus précaires, tissons des liens interprofessionnels et avec les usager·ères, multiplions les actions de terrain pour rendre visible la contestation, faisons monter la pression sur le gouvernement et le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…

Rémunérations, conditions de travail, moyens pour le service public d’éducation… Toutes ces questions peuvent s’articuler avec la bataille des retraites !

Nous sommes face à un choix de société. Avec l’ensemble du monde du travail : organisons un grand mouvement social pour la répartition égalitaire des richesses et du travail !

La bataille des retraites a bien commencé : ensemble on continue pour la gagner !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 millions dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas, profitons de cet élan pour amplifier le mouvement et faire reculer le gouvernement !
Tous et toutes concerné·es !

Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible : elle va impacter encore plus fortement les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous. (voir notre argumentaire complet).

Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère : il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail !

Tous et toutes ensemble on va lutter !

La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !

La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaine à venir. Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…

Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Dans l’Éducation comme ailleurs, la retraite Macron c’est toujours NON !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations. La bataille des retraites a commencé : soyons en nombre dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !

Calendrier et principales mesures de la réforme

– Les collègues né·es avant le 31/08/1961 vont partir en 2023, à 62 ans pour 42 annuités.

Puis, reports progressifs des annuités et de l’age de départ pour arriver à :

– 43 annuités de cotisation à partir de la génération 1965 (en 2027). Rappel : pour chaque trimestre manquant, une décote de 1,25 % s’applique.

– Un départ à 64 ans à partir de la génération 1968.

Les âges de départs après une « carrière longue » ou les « services actifs » seront aussi décalés de 2 ans.

L’âge de départ sans décote reste à 67 ans.

Cette réforme est injuste ! De manière globale, cette réforme va pénaliser les travailleur·euses les plus pauvres et soumis·es aux conditions de travail les plus difficiles qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans les décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardives dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.

Cette réforme est nuisible ! Un maintien au travail d’au moins 2 ans supplémentaires jouera sur la santé de tous·tes et impactera nos vies après le travail, avec un départ approchant l’âge moyen de vie en bonne santé. Les fins de carrière s’annoncent plus difficiles, dans un contexte où nos conditions d’exercice sont déjà dégradées. Cela impactera aussi inévitablement la qualité du service : multiplication des situations d’épuisement professionnel et des arrêts maladies… L’accès pour les agent·es publics, au système de « retraite progressive » après 62 ans, comme dans le privé, se fera dans des conditions beaucoup moins favorables que les anciennes « Cessation Progressive d’Activité » supprimées en 2010. Ce n’est qu’un pis-aller.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Précarité, austérité : les agent·es publics en première ligne ! Contrairement à 2019, la réforme ne revient pas sur le mode de calcul de la retraite pour les agent·es publics. Calculées sur les 6 derniers mois, sur la base du traitement indiciaire hors primes, nos futures pensions sont malgré tout impactées par l’austérité avec une revalorisation des indices bien en-dessous de l’inflation actuelle après une décennie de gel. AESH subissant le temps partiel imposé, contractuel·les aux grilles indiciaires limitées et cantonné·es aux bas salaires… Les personnels précaires sont comme toujours les moins bien lotis !

Le combat contre la réforme des retraites doit être mené de front avec ceux pour les revalorisations salariales et statutaires et pour sortir les services publics des logiques d’austérité !

Tout est question de choix de société… et de rapport de force !

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par les travailleur·euses, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

On nous demande encore des efforts sous prétexte de futurs déficits hypothétiques de quelques milliards. Pourtant, depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales et aides qui étaient estimées à 150 milliards en 2019…) et multiplie les profits indécents. Il est temps de partager égalitairement les richesses entre les travailleur·euses !

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vie! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Prenons résolument le chemin de la lutte avec l’ensemble du monde du travail : soyons massivement en grève et dans la rue le 19 janvier et construisons la suite à la base dans nos AGs !

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Ensemble construisons un projet de société en rupture avec le capitalisme.



Tout est à nous, rien n’est à eux !

Grève générale interprofessionnelle,

jeudi 19 janvier

Retraites & répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression du système de décote.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous·tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires

Retraite Macron : c’est toujours NON ! Grève générale interpro le 19 janvier !

Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations. La bataille des retraites a commencé : soyons en masse dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !

Cette réforme est injuste et nuisible ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.

Contrairement aux mensonges du gouvernement, la pénibilité ne sera pas mieux prise en compte et tout le monde est concerné par ce maintien au travail de 2 années supplémentaires minimum : « carrières longues » ou agents publics en « service actifs ». Cela rendra les fins de carrières plus difficiles (épuisement professionnel, arrêts maladie…) et impactera notre qualité de vie après le travail !

L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardive dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.

Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !

Tout est question de choix de société…

Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !

Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diverses aides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale …

Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !

…et de rapport de force !

Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Menons-la dans l’unité et organisons-là, à la base, pour la gagner !

Retraites, nos revendications immédiates :

Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la Sécu :

  • Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
  • Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
  • Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
  • Pas de pensions inférieures au SMIC.
  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
  • Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.

La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !

Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
  • Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
  • Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
  • Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
  • Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
  • Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage. Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
  • Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es. Des mesures d’urgence :
  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.