En France comme en Espagne, le syndicalisme n’est pas un crime : solidarité avec les « 6 de Xixón »

La CNT-SO apporte sa solidarité aux camarades de la CNT de Xixón/Gijón (Asturies) menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour leur activité syndicale  Ici comme là-bas, le syndicalisme n’est pas un crime !
Pour soutenir la campagne sur les réseaux sociaux :
#DoingUnionismIsNoCrime
#LeSyndicalismeNestPasUnCrime
#HacerSindicalismoNoEsDelito (Faire du syndicalisme ce n’est pas un crime)
#SolidarityCNTXixon
 
Vous pouvez vous prendre en photo avec une des pancartes proposées (voir ici : Solidarité Xijon) et publier en utilisant les # et en taguant les structures @XixonCnt et @CNTsindicato (twitter) et https://www.facebook.com/CNTsindicato (Facebook). 
 
Manifestation nationale de soutien à Madrid le 24 septembre 2022
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Pour en savoir plus sur l’affaire des « 6 de Xixón » et le contexte général espagnol, nous reproduisons ci-dessous, la traduction française du communiqué de nos camarades de la CGT-E
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Offensive de la police et de la justice d’extrême droite contre la liberté syndicale. Six camarades de la CNT courent un risque imminent d’emprisonnement pour cause de syndicalisme !

En 2017, une travailleuse d’une boulangerie de Gijón (Xixón en Asturien) s’est adressée à la CNT pour obtenir de l’aide dans un cas de possible harcèlement sexuel et d’exploitation du travail. La CNT a soutenu la travailleuse et a entamé une action syndicale comme tant d’autres, à la recherche d’une solution négociée qui respecte les droits de la travailleuse.
 
Au lieu d’enquêter sur la plainte pour harcèlement sexuel, la brigade de renseignement de la police a décidé d’enquêter sur les syndicalistes de la CNT pour extorsion. Après des mois d’identifications, de suivis, d’analyses de comptes bancaires et d’autres actions, la police a dû reconnaître dans son rapport qu’il n’y avait pas du tout d’extorsion, mais a laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’un crime de coercition. Cela signifie qu’une action syndicale normale et ordinaire, même plus pacifique que beaucoup d’autres que nous menons à la CGT et dans le reste des syndicats, peut être considérée comme un crime de coercition de la part d’un employeur. Pour la brigade de renseignement de la police, le fait d’exiger d’un employeur qu’il cesse de harceler et qu’il paie ce que la loi établit, peut constituer un délit de coercition.
Le procureur chargé de l’affaire s’est rangé à l’interprétation de la police et le juge chargé de l’affaire, Lino Rubio Mayo (célèbre pour avoir mis en prison les syndicalistes de Naval Gijón Cándido et Morala après un coup monté de la police) a condamné l’ancienne travailleuse, qui avait dénoncé l’exploitation au travail et le harcèlement sexuel, et six syndicalistes de la CNT, à un total de 25 ans de prison et à verser à l’employeur une indemnité de 150 428 euros. Par la suite, l’Audience provinciale des Asturies a confirmé la condamnation à trois ans de prison des six syndicalistes de la CNT condamné.es et nous attendons maintenant que la Cour suprême se prononce sur l’appel.
 
LA PLUS GRANDE MENACE POUR LA LIBERTÉ SYNDICALE DEPUIS LA FIN DE LA DICTATURE FASCISTE
 
La répression policière, judiciaire et médiatique contre l’anarcho-syndicalisme et en général contre le syndicalisme de classe n’est pas quelque chose de nouveau mais bien au contraire, un processus constant depuis les années 80.
Au cours des dernières décennies, plusieurs centaines de syndicalistes ont été poursuivis pour avoir participé à des manifestations, des rassemblements ou des piquets de grève, avec des demandes de plusieurs années d’emprisonnement, d’emprisonnement préventif et même de peines de prison, ce qui a particulièrement touché la CGT, l’un des syndicats les plus mobilisés.
Nos camarades Laura et Eva, de la CGT de Barcelone, ont été accusées en 2012 d’avoir commis des actes violents sur le piquet de grève de la CGT lors de la grève générale du 29 mars 2012 et ont été jugées et condamnées à 30 ans de prison. En outre, Laura a été arrêtée par la police et emprisonnée pendant un mois en détention provisoire. Enfin, Laura et Eva ont été condamnées à un an et deux mois de prison, pour avoir participé à un piquet de grève lors d’une grève générale.
Le camarade Ermengol, de la CGT de Catalunya, a un procès en cours avec une demande du procureur de 11 ans de prison avec un autre travailleur et 25 autres étudiants pour avoir occupé le rectorat de l’Université autonome de Barcelone en 2013 pour avoir protesté contre les coupes et la hausse des frais universitaires et pour défendre l’université publique.
Cette répression a également touché les syndicalistes d’autres organisations telles que CCOO, UGT, ELA, CIG, LAB, CNT.
La secrétaire générale de CCOO aux Baléares, Katiana Vicens, a été jugée pour avoir participé à un piquet de grève lors de la grève générale du 29 mai 2012, le procureur ayant requis quatre ans et demi de prison. Elle a finalement été condamnée à une amende pour contrainte, car, selon la sentence, elle a brisé une vitre de bus.
Dans tous ces cas, la police et l’accusation ont accusé les syndicalistes d’un acte violent, souvent inventé et parfois exécuté par d’autres personnes. Les demandes des procureurs étaient disproportionnées, mais en aucun cas le droit à l’activité syndicale n’a été remis en question, et le fait d’exiger des salaires d’un employeur n’a pas été considéré comme un crime d’extorsion ou de coercition.
 
POURQUOI CETTE AFFAIRE CONSTITUE UNE MENACE SÉRIEUSE POUR TOUT LE SYNDICALISME
 
Les peines de 3 ans de prison prononcées à l’encontre de six camarades de la CNT de Xixón sont un cas de plus dans une longue chaîne de coups montés par la police et d’actions menées par des procureurs et des juges d’ultra-droite contre la liberté syndicale, et en même temps, elles représentent un saut qualitatif. Dans ce cas, les six camarades n’ont pas été condamnées pour avoir commis un seul acte « violent », mais pour avoir organisé des manifestations pacifiques afin d’exiger la fin des abus de l’employeur de la boulangerie La Suiza.
Nous devons arrêter cette attaque sans précédent contre tout le syndicalisme et obtenir l’acquittement des six camarades, car sinon, n’importe quelle entreprise pourra profiter de cette sentence pour essayer d’emprisonner n’importe quel syndicaliste dans n’importe quel conflit du travail. Nous avons beaucoup d’enjeux.
Cette agression nous oblige également à réfléchir à la nécessité de protéger l’action syndicale. Tant qu’il y aura des cellules d’extrême droite au sein de la police, du parquet et parmi les juges, le droit à la liberté d’association sera menacé. À moyen terme, nous devrions chercher des stratégies et un soutien pour démocratiser ces institutions, en purgeant l’ultra-droite ou du moins en réduisant son influence. Sinon, quelle que soit la protection des lois, il y aura toujours une brigade de renseignement de la police, un procureur ou un juge qui considère que faire du syndicalisme de classe doit être puni par des enquêtes, des amendes et de la prison.
 
SIX CAMARADES SONT EN DANGER IMMINENT D’EMPRISONNEMENT
 
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector ont été condamné.es à des peines de prison de plus de trois ans au total. On s’attend à ce que la Cour suprême décide en octobre ou novembre d’admettre ou non l’appel. Si la Cour suprême n’admet pas le recours, les camarades feront appel devant la Cour constitutionnelle (CT), mais à partir de ce moment-là, le juge de première instance, Lino Mayo, celui qui a emprisonné les syndicalistes Cándido et Morala, décidera si les camarades iront en prison pendant que la CT résoudra le recours. Connaissant le passé du juge, le risque que les camarades soient emprisonnés est élevé.
Ce sont des camarades dont le seul crime a été de faire ce que nous faisons tous les jours à la CGT : soutenir les travailleurs qui ont des problèmes et se mobiliser pour mettre fin aux abus des entreprises et améliorer nos conditions de travail.
Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des syndicalistes solidaires et exemplaires, mais aussi des camarades précaires, certains avec de jeunes enfants, qui ne devraient pas avoir à payer un prix aussi élevé pour défendre les droits de toute la classe ouvrière.
 
MAINTENIR LA SOLIDARITÉ ET LA MOBILISATION AUSSI LONGTEMPS QUE NÉCESSAIRE
 
Le Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT demande à toute l’organisation de prendre conscience de l’importance et de la gravité de cette affaire et que nous fassions tous l’effort de prendre du temps pour le consacrer à la solidarité avec ces six camarades dans les mois à venir :
 
– Se rendre à la manifestation du 24 septembre à Madrid.
– Soutenir la campagne de médias sociaux
– Faire connaître l’affaire dans nos médias
– Préparation de mobilisations pour octobre ou novembre au cas où le juge Lino Mayo ordonne l’envoi en prison de Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Hector.
 
Secrétariat permanent du Comité confédéral de la CGT-E
 
 
Source CGT-E
 

La colère monte et les grèves se multiplient chez le sous-traitant du nettoyage Arc-en-ciel !


La CNT-SO est engagée sur plusieurs mobilisations simultanées chez le sous-traitant du nettoyage Arc-en-ciel dans plusieurs sites de France. Ces trois mouvements, ont le point commun la lutte contre le système organisé de mal-traitance induit par le recours à la sous-traitance qui pressurise les salarié-es et réduit leurs droits au bénéfice de donneurs d’ordre publics (collectivités, universités) qui fuient leurs responsabilités sociales.

Sous-traitance = maltraitance ! On la combat avec le syndicat 🤝✊

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👉 Grève depuis le lundi 07/11, des agent-es de l’université Paris I sur le site PMF Tolbiac pour les  salaires, les conditions de travail et contre la répression. Un gros rassemblement unitaire a été organisé aujourd’hui devant la fac. Voir le dossier spécial ici  : https://cnt-so.org/greve-du-personnel-de-nettoyage-sous-traite-par-arc-en-ciel-a-tolbiac-universite-paris-i/.

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👉 Grève depuis 5 semaines des agent-es de nettoyage de la  gare de Lyon Perrache contre le sacrifice de leurs 22 emplois par la Métropole de Lyon suite à un nouvel appel d’offre qui exclu leur reprise. Voir le dossier spécial ici : https://cnt-so.org/les-agent‧es-de-nettoyage-de-la-gare-routiere-de-lyon-perrache-en-greve-illimitee-pour-leurs-emplois/.

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👉 Grève de quatre jours, à partir du lundi 14/11, des agent-es de nettoyage à la ville de Puteaux (92) pour le paiement des salaires d’octobre qui n’avaient toujours pas été versés mi-novembre ! Ce problème de retard de salaire est général à tous les salarié-es de la boîte.


Soutenez les caisses de grève :


👉 https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/gare-routiere-de-perrache-agent-de-service-en-greve-2 (Lyon Perrache)

👉 https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/salarie-e-s-arc-en-ciel-en-greve-a-tolbiac (Fac de Tolbiac)

Les médias en parlent :

IV° congrès de la CNT-SO : s’organiser pour lutter et révolutionner la société !

Les structures syndicales affiliées à la Confédération Nationale des Travailleur•euses Solidarité-Ouvrière ont tenu leur IV° congrès confédéral, du 11 au 13 novembre 2022 à Paris. Ces trois jours intenses de discussions, rencontres et réflexions entre délégué•es auront permis d’avancer dans la construction d’une alternative syndicale, autogestionnaire et révolutionnaire.

Plus particulièrement implantée dans les secteurs les plus précarisés (nettoyage, sous-traitance, sans-papiers…) la CNT-SO poursuit son développement constant malgré un contexte social dégradé pour la classe ouvrière et ses organisations. Le congrès a été l’occasion d’intégrer de nouveaux secteurs professionnels (activités postales, hôtellerie, Culture & Spectacle, livreurs ubérisés…) et de constater l’élargissement de notre assise territoriale (Aquitaine, Auvergne, Occitanie…).

Le congrès aura été l’occasion de discussions pratiques pour coordonner et structurer notre outil syndical au service des travailleur•euses et des luttes : articulation de l’action juridique avec l’action syndicale de terrain, stratégies de développement syndical, réflexion sur l’implication militante des travailleur•euses dans les espaces syndicaux, structuration inter-professionnelle pour dépasser les corporatismes, formation syndicale…

Au-delà de ces enjeux internes, le congrès s’est questionné sur les réponses immédiates à apporter dans diverses problématiques actuelles du monde du Travail : quelles revendications et stratégies de luttes dans les prochaines semaines pour les batailles sur le salaire, les retraites, la répartition égalitaire des richesses ; comment répondre aux évolutions régressives en cours : ubérisation et auto-entrepreneuriat qui gangrène chaque jour de nouveaux secteurs, automatisation qui pousse au remplacement de nombreuses taches et savoirs faire par des technologies mises au seul bénéfice des capitalistes ; comment remédier à l’absence de recours à divers droits sociaux par les travailleur•euses par méconnaissance ou difficultés d’accès.

Le congrès s’est enfin positionné sur les enjeux sociaux majeurs pour notre classe : stratégies face à la dérive réactionnaire en cours et le danger autoritaire avec une montée des forces politiques d’extrême droite et une radicalisation des bourgeoisies libérales au pouvoir qui menacent nos droits et libertés ; articulation indispensable du combat syndical avec le combat écologiste alors que le productivisme effréné et le mode de vie mortifère pour la planète imposé par le capitalisme nous met tous-tes en danger ; développement du travail internationaliste et des solidarités de classe à travers le monde alors que les militarismes et impérialismes imposent leur agenda guerrier.

Notre syndicalisme est celui de la double besogne : le travail revendicatif au quotidien et la perspective d’émancipation pour notre classe avec un projet de transformation sociale révolutionnaire. Travailleurs et travailleuses, rejoignez l’alternative syndicale !

Message de solidarité internationaliste avec les 6 camarades de la CNT Xijon menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour activité syndicale.

Motion  « Pour combattre l’extrême-droite : la lutte des classes ! »

Motion « syndicalisme et écologie sociale »

Intermittent-e-s du spectacle dans les Théâtres, Opéras, CDN. Il est grand temps de réclamer notre augmentation !

Pas besoin de faire de grands calculs pour se rendre compte qu’avec l’inflation actuelle, nos paies sont devenues bien trop basses pour vivre correctement.

Il est encore courant d’être payé de 12 à 15 euros brut de l’heure dans les salles de spectacle publiques en tant qu’intermittent, alors que le spectacle de grandes jauges privé type zénith et  évènementiel ont déjà monté les salaires entre 18 et 30 euros brut de l’heure pour les cachets de technicien-ne-s classique.

Nous ne pouvons plus accepter de travailler si peu cher dans les théâtres / opéras / et autres salles de spectacle publiques !

Aujourd’hui nous devons revendiquer et réussir à imposer un minimum de 20 euros brut de l’heure pour tout-e-s les technicien-ne-s !

Plus largement, c’est l’augmentation générale des salaires, l’échelle mobile des salaires et la répartition égalitaires des richesses et du travail que nous devrons imposer !

Nous ne paierons pas leur crise !
C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Mobilisons-nous contre la casse des lycées pro ! Grève nationale le 17 novembre 22

Les personnels des LP ont participé massivement à une grève historique avec 2/3 de grévistes le 18 octobre ! Face au recul, historique lui aussi, préparé par Macron et N’Diaye, le mouvement ne s’arrêtera pas là et doit maintenant se construire dans la durée !
 

Soyons de nouveau nombreux-euses en grève et dans la rue le 17 novembre !

 

Macron continue son programme de casse du service public d’Éducation avec la formation professionnelle publique comme première cible cette année. Les objectifs du gouvernement pour les Lycées Professionnels sont clairs : une formation professionnelle au service du patronat,  la baisse des enseignements pour les élèves, la concurrence avec l’apprentissage et la casse des statuts des personnels. Organisons tous et toutes la riposte dans nos établissements !

Livreurs UBERisés en colère : la mobilisation continue !

Contre les déconnexions arbitraires, pour la régularisation des livreurs sans-papiers et pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération… Les livreurs UBER EATS, comme des autres plateformes, sont en colère et s’organisent avec le soutien intersyndical du CLAP, de SUD Commerce et de la CNT-SO.

Nous étions près d’un millier à la manifestation organisée le lundi 12 septembre tout comme à la manifestation véhiculée 2 roues du 01er octobre. Nous nous sommes aussi fait entendre à la première réunion de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) le mercredi 26 octobre. Nous étions de nouveau massivement mobilisés le dimanche 30 octobre avec la manifestation véhiculée « Le Tour de Paris #2 » puis le samedi 19 novembre pour manifester en direction du ministère de l’Intérieur.

Faute de réponses satisfaisantes des plateformes comme de l’État (voir ici, le courrier de l’intersyndicale au gouvernement, pour la régularisation des sans-papiers), le mouvement va continuer sur la durée et nous visons directement les enseignes qui profitent de l’UBERérisation. Plusieurs mouvements de grève ont touché les restaurants Mac Donalds en décembre… Nous travaillons au développement du mouvement dans d’autres villes comme à Lyon (voir ici). Ce n’est que le début !

Historique de la mobilisation 👇

Action au siège de l’ARPE à Paris, le 26 octobre 2022

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Manifestation du 12 septembre 2022

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Communiqué de la CNT-SO

Le 18 octobre et après, un seul mot d’ordre : partage égalitaire des richesses et du travail !

La CNT-Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser massivement dans la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 18 octobre 2022 et à construire la suite dans les Assemblées Générales.

Com grève interpro – 18 oct 2022

Le mouvement de lutte pour les salaires, prend de l’ampleur, avec la grève emblématique des entreprises pétrolières qui fait tâche d’huile et inquiète au sommet de l’État et du patronat.
Au mépris du droit de grève, l’État tente de casser le mouvement en traitant les salariés réquisitionnés comme des délinquants. Les médias aux mains des grands capitalistes font marcher la propagande à plein régime. Ne nous laissons pas diviser, le combat dans les raffineries est aussi le notre : c’est celui pour le retour aux travailleur•euses des richesses créées par notre travail et captées par une minorité de profiteurs !

Nous subissons le poids toujours plus lourd de la vie chère avec des salaires qui ne suivent pas le rythme de l’inflation, des restrictions sur la protection sociale comme l’assurance chômage et bientôt le vol de 3 années de vie supplémentaires avec le projet de retraites à 65 ans, la dégradation des services publics après des années d’austérité…
De l’autre coté la sphère patronale et actionnariale connaît des profits records et vit sous perfusion d’argent public, plus de 150 milliards d’aides diverses aux entreprises (exonérations de cotisations sociales ou fiscales…) en 2019, avant même les « aides COVID » !

Pour inverser la tendance  : seule la lutte paiera ! Les pénuries d’essence mettent la pression sur l’économie et permettent un rapport de force favorable aux travailleur•euses. C’est le moment de pousser pour faire avancer nos revendications immédiates : mesures d’urgence sociale face à la vie chère ; hausse généralisée des salaires, minimas et pensions indexée sur l’inflation ; échelle mobile des salaires ; arrêt des politiques au bénéfice des plus riches et des entreprises ; refus des contre-réformes sur l’assurance-chômage et les retraites; investissements massifs dans les services publics.

Mobilisons-nous le 18 octobre 2022 et généralisons la lutte dans nos entreprises et services pour lancer un grand mouvement social avec un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses et du travail !

Retrouvez nos dossiers spéciaux :

 

Colloque « Autogestion » le 15 octobre au lycée autogéré de Paris (393 rue Vaugirard – 15°)

Le 15 octobre 2022 sera consacré à l’autogestion comme mode d’organisation sociale, égalitaire et libertaire. Cette journée à l’initiative du groupe Commune de paris de la Fédération anarchiste, du LAP et des CNT visera à remettre en perspective les capacités d’auto-organisation des populations tant d’un point de vue historique que comme mode de fonctionnement collectif pour le futur.

Au programme un retour sur l’histoire des pratiques autogestionnaires, les collectivisations libertaires en Espagne (1936-1939), les coopératives alimentaires et de productions, l’autogestion pédagogique, les luttes ouvrières auto-organisées en Iran (1979-1980) ou plus récemment dans le secteur hôtelier… Chaque intervention sera suivie d’un débat sur l’actualité de l’autogestion.

Matin

FRANCK GEORGI : une approche historique de l’autogestion

JEAN-CLAUDE RICHARD : La fédération de coopératives alimentaires autogérées

AIMÉ MARCELLAN : l’autogestion dans l’Espagne libertaire (1936-1939)

 

Après_midi

l’autogestion pédagogique : acteurs du LAP et du Lycée expé de St-Nazaire, HUGUES LENOIR

FEREYDOUN SAVADKOUHI : L’autogestion ouvrière en Iran (1979-1980) , l’expérience de comités de quartiers et de conseils d’ouvriers qui se sontconstitués en 1979.

NADER TEYF : les ouvriers pétroliers et leurs conseils d’autogestion à la même période.

MEYTHAM ALMEHDI : ouvrier métallurgiste anarchiste parlera de discussions et décisions ouvrières à l’époque actuelle en particulier où il a travaillé et mené beaucoup de luttes avec ses collègues dans les aciéries d’Ahvaz

 

Ateliers :

1)La coopérative ouvrière Ambiance bois animé par l’un.e des coopérateur.ices

2) Quelle autogestion des luttes dans la sous-traitance hôtelière ?

Projection « puisqu’on vous dit que c’est possible! » documentaire de Chris Marker sur LIP

 

20h30­ – 22h30 Concert HOULENN TANN ET DUBAMIX

 

 

La restauration sera assurée par les équipes du lycée autogéré de Paris. En soirée un concert de clôture avec Houlenn Tann et Dubamix à 20h30.

Entrée libre.

Contre la répression anti-syndicale et l’autoritarisme dans l’Éducation Nationale : mobilisons-nous le 11 octobre en soutien à notre collègue Kai Terada !

La Fédération CNT-SO Éducation & Recherche appelle à rejoindre la mobilisation du 11 octobre, grève et rassemblements, en soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale au ministère de l’Éducation Nationale, initiée par son syndicat SUD Éducation.

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Contre la répression anti-syndicale : soutien à notre collègue Kai Terada et à toutes les victimes de l’autoritarisme dans l’Éducation Nationale !

L’arrivée de Pap N’Diaye n’y aura rien changé, l’autoritarisme et le mépris des personnels règne toujours, comme sous Blanquer, à tous les étages de l’Éducation Nationale…

Dernier cas en date, celui de Kai Terada, prof de maths et militant de SUD Éducation dans le 92, qui subit depuis la rentrée, une répression anti-syndicale qui ne dit pas son nom.

Après une suspension, il est maintenant victime de l’arme à la mode au ministère : la «mutation dans l’intérêt de service », avec un déplacement d’office dans un département voisin (le 78). Cette procédure permet de « déplacer » un·e enseignant·e du jour au lendemain en le mettant devant le fait accompli sans qu’il·elle puisse en connaître les raisons. De ce fait, les collègues sont dans l’incapacité de pouvoir se défendre puisque, officiellement, il ne s’agit pas d’une sanction mais d’une décision administrative qui ne permet pas de procédure contradictoire.

Le cas de Kai n’est pas isolé : collège République à Bobigny en 2019, école Marie Curie de Bobigny en 2021, école Pasteur à St-Denis en 2022… Ne nous y trompons pas : nous sommes face au règne de l’arbitraire et de l’autoritarisme ! Le point commun de tous·tes ces collègues : être des syndicalistes de lutte, des militant·es qui ne se sont jamais laissé·es faire !

Depuis les années Blanquer, c’est bien la contestation contre la politique du ministère qui est dans le viseur. Le mouvement contre la réforme du Bac avait ainsi occasionné de nombreuses procédures avec des affaires emblématiques comme celles de Melles ou de Clermont-Ferrand.

Plus globalement, dans un contexte tendu de casse de l’école publique, nous sommes nombreux·euses à subir au quotidien l’absurdité et l’autoritarisme d’un management générateur de souffrance au travail.

Ça suffit ! En tant que syndicalistes révolutionnaires nous militons plus que jamais pour une école égalitaire, démocratique et autogestionnaire.

La CNT-SO est solidaire de Kai comme de tout·e collègue réprimé·e et nous soutiendrons l’ensemble des initiatives possibles de soutien, en particulier l’appel à la grève et aux rassemblements du 11 octobre contre la répression.

Un coup contre l’un·e d’entre nous est un coup contre nous tous·tes ! Face à l’autoritarisme de la hiérarchie, riposte syndicale !

Communiqué – mobilisation de soutien à Kai Terada – 11 octobre 22 (PDF)

Un an après la grève à la gare routière de Perrache, la métropole de Lyon organise le licenciements des agent-es de nettoyage !

Hier harcelé•es, aujourd’hui viré•es de leur chantier…
 
Les agents de service qui travaillent à la gare routière de Lyon-Perrache depuis plusieurs années – plus de 20 ans pour certains d’entre eux – et qui l’an dernier se sont collectivement battus pour faire cesser le harcèlement dont ils étaient victimes, sont aujourd’hui menacés par un appel d’offre restreignant le marché aux seules entreprises d’insertion. Explications sur les belles méthodes de la Métropole de Lyon .

Nous ne laisserons pas faire !