Colloque « Autogestion » le 15 octobre au lycée autogéré de Paris (393 rue Vaugirard – 15°)

Le 15 octobre 2022 sera consacré à l’autogestion comme mode d’organisation sociale, égalitaire et libertaire. Cette journée à l’initiative du groupe Commune de paris de la Fédération anarchiste, du LAP et des CNT visera à remettre en perspective les capacités d’auto-organisation des populations tant d’un point de vue historique que comme mode de fonctionnement collectif pour le futur.

Au programme un retour sur l’histoire des pratiques autogestionnaires, les collectivisations libertaires en Espagne (1936-1939), les coopératives alimentaires et de productions, l’autogestion pédagogique, les luttes ouvrières auto-organisées en Iran (1979-1980) ou plus récemment dans le secteur hôtelier… Chaque intervention sera suivie d’un débat sur l’actualité de l’autogestion.

Matin

FRANCK GEORGI : une approche historique de l’autogestion

JEAN-CLAUDE RICHARD : La fédération de coopératives alimentaires autogérées

AIMÉ MARCELLAN : l’autogestion dans l’Espagne libertaire (1936-1939)

 

Après_midi

l’autogestion pédagogique : acteurs du LAP et du Lycée expé de St-Nazaire, HUGUES LENOIR

FEREYDOUN SAVADKOUHI : L’autogestion ouvrière en Iran (1979-1980) , l’expérience de comités de quartiers et de conseils d’ouvriers qui se sontconstitués en 1979.

NADER TEYF : les ouvriers pétroliers et leurs conseils d’autogestion à la même période.

MEYTHAM ALMEHDI : ouvrier métallurgiste anarchiste parlera de discussions et décisions ouvrières à l’époque actuelle en particulier où il a travaillé et mené beaucoup de luttes avec ses collègues dans les aciéries d’Ahvaz

 

Ateliers :

1)La coopérative ouvrière Ambiance bois animé par l’un.e des coopérateur.ices

2) Quelle autogestion des luttes dans la sous-traitance hôtelière ?

Projection « puisqu’on vous dit que c’est possible! » documentaire de Chris Marker sur LIP

 

20h30­ – 22h30 Concert HOULENN TANN ET DUBAMIX

 

 

La restauration sera assurée par les équipes du lycée autogéré de Paris. En soirée un concert de clôture avec Houlenn Tann et Dubamix à 20h30.

Entrée libre.

Contre la répression anti-syndicale et l’autoritarisme dans l’Éducation Nationale : mobilisons-nous le 11 octobre en soutien à notre collègue Kai Terada !

La Fédération CNT-SO Éducation & Recherche appelle à rejoindre la mobilisation du 11 octobre, grève et rassemblements, en soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale au ministère de l’Éducation Nationale, initiée par son syndicat SUD Éducation.

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Contre la répression anti-syndicale : soutien à notre collègue Kai Terada et à toutes les victimes de l’autoritarisme dans l’Éducation Nationale !

L’arrivée de Pap N’Diaye n’y aura rien changé, l’autoritarisme et le mépris des personnels règne toujours, comme sous Blanquer, à tous les étages de l’Éducation Nationale…

Dernier cas en date, celui de Kai Terada, prof de maths et militant de SUD Éducation dans le 92, qui subit depuis la rentrée, une répression anti-syndicale qui ne dit pas son nom.

Après une suspension, il est maintenant victime de l’arme à la mode au ministère : la «mutation dans l’intérêt de service », avec un déplacement d’office dans un département voisin (le 78). Cette procédure permet de « déplacer » un·e enseignant·e du jour au lendemain en le mettant devant le fait accompli sans qu’il·elle puisse en connaître les raisons. De ce fait, les collègues sont dans l’incapacité de pouvoir se défendre puisque, officiellement, il ne s’agit pas d’une sanction mais d’une décision administrative qui ne permet pas de procédure contradictoire.

Le cas de Kai n’est pas isolé : collège République à Bobigny en 2019, école Marie Curie de Bobigny en 2021, école Pasteur à St-Denis en 2022… Ne nous y trompons pas : nous sommes face au règne de l’arbitraire et de l’autoritarisme ! Le point commun de tous·tes ces collègues : être des syndicalistes de lutte, des militant·es qui ne se sont jamais laissé·es faire !

Depuis les années Blanquer, c’est bien la contestation contre la politique du ministère qui est dans le viseur. Le mouvement contre la réforme du Bac avait ainsi occasionné de nombreuses procédures avec des affaires emblématiques comme celles de Melles ou de Clermont-Ferrand.

Plus globalement, dans un contexte tendu de casse de l’école publique, nous sommes nombreux·euses à subir au quotidien l’absurdité et l’autoritarisme d’un management générateur de souffrance au travail.

Ça suffit ! En tant que syndicalistes révolutionnaires nous militons plus que jamais pour une école égalitaire, démocratique et autogestionnaire.

La CNT-SO est solidaire de Kai comme de tout·e collègue réprimé·e et nous soutiendrons l’ensemble des initiatives possibles de soutien, en particulier l’appel à la grève et aux rassemblements du 11 octobre contre la répression.

Un coup contre l’un·e d’entre nous est un coup contre nous tous·tes ! Face à l’autoritarisme de la hiérarchie, riposte syndicale !

Communiqué – mobilisation de soutien à Kai Terada – 11 octobre 22 (PDF)

Un an après la grève à la gare routière de Perrache, la métropole de Lyon organise le licenciements des agent-es de nettoyage !

Hier harcelé•es, aujourd’hui viré•es de leur chantier…
 
Les agents de service qui travaillent à la gare routière de Lyon-Perrache depuis plusieurs années – plus de 20 ans pour certains d’entre eux – et qui l’an dernier se sont collectivement battus pour faire cesser le harcèlement dont ils étaient victimes, sont aujourd’hui menacés par un appel d’offre restreignant le marché aux seules entreprises d’insertion. Explications sur les belles méthodes de la Métropole de Lyon .

Nous ne laisserons pas faire !

Abandon du timbre rouge à la poste : abandon d’un service égalitaire ouvert à tous-tes ! Signez la pétition

Le syndicat national des activités postales et des télécommunications de la CNT-Solidarité-Ouvrière lance une pétition pour le maintien du timbre rouge. La pétition sera communiquée à l’ensemble des députés pour qu’ils interpellent le gouvernement et la direction de la Poste.

Signez, faites signez , faites circuler :
https://chng.it/Mtn52j8yZV

Le 1er janvier 2023, le timbre rouge fera ses adieux, après l’avoir augmenté de 210 %, place à « e-lettre rouge ». Son fonctionnement transmettre le contenu de son courrier via le site web laposte.fr, ce dernier imprimé par La Poste à proximité du destinataire puis distribué le lendemain.

Quid de la confidentialité, exclusion d’une partie de la population souvent âgée ou précaire n’ayant pas le matériel informatique. Avec les fermetures de bureaux de Poste (9000 entre 2005 et 2022) c’est l’ensemble de l’accessibilité au service public postal qui est en danger.

La fracture numérique continue d’exclure de plus en plus de personnes, de territoires, en France cela concerne 14 millions de personnes qui seront coupés d’un service courrier égalitaire qui leur permettait de pouvoir communiquer à un tarif raisonnable. C’est leur place dans notre société qui doit être garanti par l’État, l’égalité n’est-il pas un principe à valeur constitutionnelle ?

Téléchargez le tract de la campagne « timbre rouge » (pdf)

QR code de la pétition

Travailleur-euses de l’associatif et de l’animation : plus que jamais des raisons de lutter !

Ça s’aggrave ! Sur le terrain, avec les baisses des subventions, des aides en fonction des orientations et actions de l‘association, les contrats précaires et les CDD se renforcent. On voit de plus ne plus de stagiaires non rémunéré·es, de jeunes scolarisé·es en stages et qui seront de plus en plus souvent présent·es avec l’allongement de la durée des stages voulu par Macron, les SNU à venir. Dans nombre de départements, on voit de plus en plus d’annonces de services civiques et non des salarié·es. On assiste à un détournement des règles pour les diplômes comme le CEE. Face à la pénurie d’adultes, il n’y plus de respect des normes Jeunesse et sports. Faudra-t-il un accident comme dans les crèches ou comme des enfants oublié·es dans les accueils ?

Allons-nous assister comme dans les crèches, à moins de diplômes, et un personnel remplacé ou complété par les personnes en RSA ayant l’obligation de faire des heures ?
Nous voulons l’arrêt immédiat de la procédure de déploiement du SNU, l’arrêt de toute politique de jeunesse à l’éducation nationale se fondant sur un régime obligatoire et militaire ! Nous ne voulons pas que les jeunes qui ont 82 h de bénévolat à faire, viennent prendre la place de salarié·es ! […]

Lire la suite et télécharger le tract  👇

[La Poste] Lettre ouverte au directeur d’établissement de Saint-Étienne sud Loire : propositions pour l’écologie

La Poste, comme de nombreuses entreprises, affiche un discours « écolo » de façade mais dans la réalité ces belles paroles venant des sommets de la hiérarchie se traduisent bien peu dans les services … A ce titre, la section de la CNT-SO des activités postales & Télécoms 69-42 a interpellé le directeur d’établissement Saint-Etienne Loire Sud sur des propositions et revendications concrètes 👇

Livreurs des plateformes, avec ou sans-papiers, on s’organise !

Baisse des revenus avec la réduction des tarifs et le coût toujours plus lourd des véhicules à notre charge, déconnexions arbitraires et chasse aux livreurs sans-papiers, absence de droits sociaux (sécu, chômage, congés)… Le maintien forcé dans le statut d’auto-entrepreneur c’est une existence sans droits pour les travailleur·euses UBERisés !

En France, le gouvernement refuse toujours de reconnaître nos droits de salariés mais avec de multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe : le vent tourne pour les plateformes…

Le quotidien des livreurs doit maintenant changer ! Livreurs, avec ou sans-papiers, on s’organise avec la CNT-SO et on revendique collectivement pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux  !

Se syndiquer à la CNT-SO

Téléchargez le tract au format pdf

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Tract CNT-SO livreurs sans-papiers

L’intersyndicale des livreurs interpelle le gouvernement sur la situation des sans-papiers UBERisés

Les déconnexions arbitraires de livreurs des plateformes se sont multipliées au prétexte de pseudos «utilisations frauduleuses». Cela cache mal une chasse aux sans-papiers totalement hypocrite alors qu’UBER comme les autres plateformes ne peuvent ignorer que leur modèle économique repose massivement sur l’exploitation de travailleurs précaires et sans-papiers. Les livreurs sans-papiers doivent pouvoir bénéficier comme les autres salarié-es des procédures de régularisation par le travail !

Dans la suite de la mobilisation massive à Paris du 12 septembre, l’intersyndicale des livreurs CLAP – SUD Commerces et CNT-SO interpelle directement le gouvernement en écrivant un courrier conjoint aux ministres de l’Intérieur de l’Économie et du Travail (ci-dessous). En attendant une évolution indispensable de leur statut, nous revendiquons la possibilité de régularisation par le travail pour tous-tes les travailleur-euses UBERisé-es, avec des preuves d’activité, dans le cadre d’un élargissement de la circulaire Valls de 2012.

Le combat continue : justice pour les livreurs !

Dans l’Éducation, le 29 septembre et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La Fédération CNT-SO de l’Éducation & de la Recherche appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 29 septembre et à construire la suite de la mobilisation.

Le 29 septembre et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 29 septembre et à construire au-delà, des mobilisations dans les entreprises et services.

Téléchargez l’appel de la CNT-SO

Appel de la CNT-SO – version 2

Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.

Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.

Les mesurettes portées par le gouvernement cet été (voir notre argumentaire ici), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nous parle d’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnent toujours grandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !

Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé (le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale (retraite à 65 ans, assurance chômage…)

Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.

Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.

Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
  • Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
  • La diminution du temps de travail, à salaire égal.
  • L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
  • L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.