Depuis plus de deux mois,un mouvement social et populaire de grande ampleur mobilise les martiniquais·esqui revendiquent de pouvoir vivre dignement face à une situation devenue intenable. C’est l’expression de la colère légitime contre la vie chère, l’austérité et la répression.
Le constat n’est pas nouveau,depuis déjà plusieurs années, des mouvements similaires de lutte contre la Profitationont éclaté comme en 2009 (grève générale en Guadeloupe avec le LKP) ou plus récemment de la Guyane (2017) à Mayotte (2018), en passant par les Antilles.
Les populations et travailleur·euses des départements ultra-marins sont depuis toujours soumis à un mépris, des contraintes et une répression fortes de la part de la classe possédante.
Dans les Antilles, avec la complicité de l’État, les familles des anciens grands colons, les BÉKÉS, possèdent le monopole des secteurs économiques et productifs, marqué notamment par la monoculture intensive. Ce monopole leur autorise tous les abus et marque la continuité hybride du colonialisme d’antan et du capitalisme moderne. Répression des mouvements sociaux d’ouvriers agricoles, émeutes de 1959, Scandale de la Chlordécone, vie chère, bas salaires, la liste s’allonge au fil des décennies!!
C’est ainsi que les Outre-mer restent toujours maintenues dans un rapport de dépendance, où plus de 80 % des denrées alimentaires sont importées. Les écarts de niveau de vie avec la « Métropole » restent persistants avec aussi des inégalités d’accès aux services publics (santé, éducation…) et aux infrastructures (eau, énergie…). Ces problèmes s’accumulent et s’ajoutent à une inflation qui atteint des records, un chômage qui reste endémique et des familles peinent chaque jour à mettre de la nourriture sur la table.
Aux côtés de la Guadeloupe et de la Guyane, les Martiniquais se battent pour des droits fondamentaux : vivre dignement, dans la justice sociale, et sans subir une répression qui s’intensifie de jour en jour.
Loin des transformations structurelles dont ces territoires ont besoin, l’État annonce des mesurettes qui ont démontré à maintes reprises leurs échecs et choisit encore la répression. Le déploiement de la CRS 8 en Martinique, inédit depuis 1959, pour réprimer la colère légitime en est le symbole fort.
Cette situation doit cesser. Seule la mobilisation solidaire et la prise de conscience collective, notamment sur les enjeux de classe, permettront de renverser le système capitaliste et colonial qui pèse sur la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, La Réunion, Mayotte et bien d’autres.
C’est pour cela que nous apportons notre total soutien aux travailleur·euses en lutte dans « les outre-mer » et que nous appuyons et soutenons leurs revendications légitimes.
PLISS FOSS MADININA, PLISS FOSS KARAYIB, KIMBÉ RED PA MOLI !!
Le capitalisme est le moteur principal des atteintes à notre environnement et de la catastrophe climatique dont nous commençons à payer lourdement le prix. Face aux conséquences concrètes comme dans la région valencienne, avec les inondations et le phénomène météo DANA (acronyme de depresion aislada en niveles alto, ou dépression isolée à niveau élevé en français), nos camarades de l’Etat Espagnol, répondent par la solidarité de classe et l’auto-organisation. La CNT-SO appelle à soutenir les initiatives prises.
Depuis la Fédération Locale de la CGT-València, nous regrettons profondément la situation que vivent nos camarades à cause de la Dana qui a dévasté la province. Le temps viendra d’exiger des responsabilités en tant que syndicat de la part de la classe politique et des capitalistes pour leur mauvaise gestion, mais pour l’instant, nous avons une tâche beaucoup plus urgente, celle de répondre aux besoins des personnes qui résident dans les localités affectées et qui ont vécu des situations d’une ampleur et d’une cruauté que nous ne pouvons pas imaginer.
Dans cette situation, nous ne pouvons que vous proposer notre aide, en tant que syndicat de classe. Nous vous demandons donc de nous faire part de vos besoins, afin qu’ensemble nous puissions créer un réseau de solidarité et de soutien entre camarades.
Au milieu de cette catastrophe, nous tenons à vous dire que vous n’êtes pas seuls et que depuis la CGT, nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition pour vous aider dans ces moments difficiles.
En attendant de connaître les besoins qu’auront ces camarades, et de pouvoir les gérer de manière organisée et coordonnée, nous vous demandons une contribution financière indiquant dans l’objet «SolidaridadValencia». Toutes les contributions financières serviront à couvrir les besoins des personnes affectées.
La solidarité est notre arme la plus puissante.
Banque: Caixa Popular
Titulaire : CGTPV
Numéro de compte : ES7831590018112755192826
Un salut libertaire.
Secrétariat Permanent de la Fédération Locale de Valencia
Pour la quatrième fois, nous, travailleurs et travailleuses des Très Petites entreprises et Très Petites Associations, sommes appelé·es à voter pour élire nos représentant·es.
Nous sommes près de 5 millions à être concerné·es par ces élections qui se dérouleront du 25 novembre au 09 décembre 2024. La plupart d’entre nous, travaillent dans des entreprises de 2 à 3 salarié·es. Généralement pas syndiqué·es, isolé·es, précarisé·es, exclu·es des droits syndicaux, le plus souvent mal protégé·es par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal.
Le vote, électronique ou par correspondance, est ouvert du lundi 25 novembre à 15h au lundi 9 décembre à 17h. Une assistance téléphonique (09.70.82.15.70) sera joignable de 8h à 20h, 7/7 jours,à compter de lundi 25 novembre et pendant toute la période de vote.
Depuis 2020, date des dernières élections, notre situation, comme celles de l’ensemble des salarié·es, s’est encore dégradée : recul de 2 ans de l’âge de départ en retraite, poids de l’inflation alors que les salaires ne suivent pas, restriction des droits à l’assurance chômage… Le gouvernement prévoit encore de nouvelles casses sur nos droits notamment sur nos capacités à faire valoir nos droits devant les Prud’hommes
Ces élections sont donc l’occasion de réclamer haut et fort une réelle égalité et de marquer notre volonté de défendre les droits des travailleur·euses !
On vote CNT-SO, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Dans les entreprises de plus de 11 salarié·es, il y a obligation d’organiser des élections de délégué·es du personnel. Dans les TPE dans lesquelles nous travaillons, cette obligation n’existe pas, et pourtant, nous aussi nous avons des droits à défendre !
Nos droits, particulièrement dans les TPE, sont régulièrement bafoués : heures non payées, dépassements des durées maximales de travail, conditions d’hygiène et de sécurité non respectées, contrats frauduleux, travail non déclaré… La liste est longue ! Et les TPE sont aussi largement utilisées pour contourner les droits du travail et syndicaux dans le cadre de la sous-traitance.
Trop souvent, derrière une pseudo proximité avec l’employeur se cache en réalité celui du chantage et du harcèlement :« tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré·e ! ». Mais ce n’est pas une fatalité !
Il faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux !
C’est ce que font au quotidien les femmes et les hommes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière. Nettoyage, bâtiment, restauration, hôtellerie, service à la personne, commerce… La CNT-Solidarité Ouvrière est un outil syndical au service des travailleur·euses.
Dans toutes les TPE, la CNT-Solidarité Ouvrière revendique :
L’égalité de traitement entre tous·tes les salarié·es (petites et grandes entreprise)
Le droit à la formation professionnelle
La mise en place d’un véritable droit syndical
Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé.
L’abandon de la réforme des retraites 2023 et le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les métiers pénibles
L’abandon des dernières réformes de l’assurance chômage. L’extension des droits et l’accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC.
La CNT-Solidarité Ouvrière a construit des revendications spécifiques, suivant les différentes branches professionnelles.
La CNT-Solidarité Ouvrière : un syndicat combatif, indépendant et autogestionnaire !
Refus du corporatisme : la CNT-SO refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleur·euses d’un même secteur, quels que soient leurs métiers, adhèrent au même syndicat. Cela nous permet à nous, travailleur·euses des TPE, de bénéficier de la solidarité des collègues de plus grosses entreprises.
Indépendance et autogestion : la CNT-SO fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent·es, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante. C’est la base du syndicat – ses adhérent·es – qui décide dans les Assemblées générales. C’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons !
Refus du clientélisme et de la corruption patronale : à la CNT-SO, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleur·euses qui compte et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.
Un outil au service des travailleuses et des travailleurs : la CNT-SO se donne les moyens de la défense de nos droits en alliant une pratique juridique offensive (saisine des conseils de prud’hommes, intervention auprès des employeurs…) et la solidarité et la lutte actives sur le terrain par l’action collective.
S’organiser, se former et lutter ensemble : au syndicat, les adhérent·es trouvent des conseils juridiques, des outils de lutte dans l’entreprise et autres aides concernant leurs conditions de travail. Des formations sont organisées, sur le temps de travail ou en-dehors.
Un outil de coordination au service des luttes : nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force : c’est par les luttes syndicales que nous faisons avancer nos intérêts.
Un syndicalisme révolutionnaire : même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleur·euses (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT-SO se fixe un but de transformation sociale. Au syndicat nous œuvrons ensemble pour un projet de société émancipateur basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe, la gestion collective de la production et de sa répartition. Un monde meilleur, débarrassé du capitalisme et ses ravages sur l’environnement et sur nos vies !
Faire le choix de la CNT-SO, c’est développer une alternative syndicale ! Rejoins-nous !
Pour défendre nos droits, quelle arme on a ? Le syndicat !
On entend souvent autour de nous : « Un syndicat à quoi ça sert ? », « De toute façon dans les petites boîtes on peut rien faire ! », « Personne ne défend les travailleurs des TPE, le syndicat c’est pas pour nous… » Stop au fatalisme, même dans les petites entreprises et associations, on peut se syndiquer et agir pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Voici des témoignages de travailleur·euses qui ont décidé de ne pas se laisser faire et fait le bon choix avec le syndicat !
FP :J’ai travaillé dans le secteur de la maintenance incendie dans une structure de trois personnes. Moi, un collègue et le patron. Aucun planning à l’avance, jour par jour, le patron me téléphonait le soir à 20h00 pour me dire de me rendre sur un site à 100 kms à 06h00. Y compris certains week-ends. Les primes de grands déplacements n’étaient payées qu’en partie. Les 11 heures consécutives de repos entre 2 journée non respectées. Étant syndiqué et connaissant le droit du travail, j’ai pu obtenir gain de cause.
M :Terrassier dans une entreprise dite « familiale » où j’étais le seul salarié, le patron me payait de plus en plus en retard. Quand je réclamais mon salaire, j’avais le droit à du chantage affectif en disant « on ne peut pas se le permettre là, la situation de l’entreprise est en péril. Je te propose une rupture conventionnelle de contrat ». Comme si, je devais cogérer leur entreprise, alors que j’étais salarié point payé au smic horaire ! J’ai fait appel au syndicat CNT-Solidarité Ouvrière du Gard, qui m’a expliqué le cadre juridique, et qui m’a accompagné pour obtenir mes droits, et même encore aujourd’hui.
Les grévistes d’ONELA, en lutte depuis 9 mois, seront en négociation avec la direction ce jeudi 10/10 /2024 et organisent un rassemblement devant le siège à 16h, 35 rue de Paris 92100 Boulogne Billancourt.
Le dernier cycle électoral a débouché sur la constitution d’un gouvernement encore plus hostile aux travailleurs et travailleuses, dans un contexte de crise politique persistante. Pour ne pas subir, la construction d’un rapport de force sur la durée, devra être à l’ordre du jour ! Dans cet état d’esprit, la CNT-SO appelle à se saisir de la première journée de grève interprofessionnelle du 1er octobre, pour se mobiliser et préparer collectivement les suites.
La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics. Le « dérapage » des comptes publics va être le prétexte idéal et promet une politique austéritaire brutale dès 2025.
Marqué par son positionnement réactionnaire et xénophobe, le gouvernement va dépendre de la bienveillance des élu-es du RN pour survivre. Le pire est à craindre en terme de recul pour les libertés publiques, de droits pour les étranger-ères ou les minorités de genre.
En pleine spirale autoritaire, le bloc bourgeois ne cherche même plus à maintenir les apparences du « jeu démocratique » et s’accroche au pouvoir coûte que coûte. Cela a le mérite d’être clair… On en revient au discours que la CNT-SO a toujours tenu, sans entretenir les illusions électorales, seul le rapport de force comptera. Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Face aux défis de notre période,le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. C’est en faisant monter à la base, les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer !
Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, il est indispensable de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation. Pour cela nous appelons les travailleur·euses à renforcer le syndicalisme : rejoignez-nous !
Ensemble faisons émerger un projet de société alternatif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle qui nous mène dans une impasse !
Le 1er tour des élections professionnelles chez Adecco France aura lieu début 2025 (1er tour du mercredi 8 janvier 2025 à partir de 9h au mardi 21 janvier 2025 à 9h).
Ces élections seront l’occasion pour les salariés intérimaires et permanents de choisir les élus qui les représenteront au CSE (Comité social et économique) pendant 4 ans.
Les personnels intérimaires et permanents d’adecco ont jusqu’au 26 novembre pour se porter candidat-es. En rejoignant les listes CNT-SO, vous revendiquez plus de droits, vous construisez un rapport de force favorable !
Seuil pour être électeur : 455 heures les 18 derniers mois
Seuil pour être éligible : 913 heures les 18 derniers mois
Au nom du désendettement, MACRON veut imposer à compter du 1er novembre 2024 une cinquième réforme assassine, sacrifiant non seulement les droits des travailleurs privés d’emploi et précaires mais également la gestion paritaire de l’Assurance-Chômage et ce, après avoir dissout l’Assemblée nationale et nommé un ministre de droite.
Durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation, raccourcissement de sa durée maximale, relèvement de l’âge auquel sa durée s’allonge : ce sont 3.8 milliards d’économies faites sur le dos des travailleurs les plus fragiles alors qu’aucune contrepartie d’emploi n’est exigée sur les 270 milliards d’aides allouées au patronat par ce même gouvernement.
Par ailleurs la direction de France Travail a mis en place un plan d’action « Métiers en tension » dans la précipitation.
Il s’agit de créer « un vivier » de demandeurs d’emploi immédiatement disponibles pour répondre aux « pénuries de main d’œuvre » sur des métiers identifiés dans les secteurs de la santé/sanitaire et social, la restauration/hôtellerie et le transport et de les envoyer vers les plateformes de contrôle de recherche d’emploi s’ils n’acceptent pas ces postes.
La mise en place de ce plan d’action stigmatise, une fois de plus, les privés d’emploi en laissant entendre qu’ils ne cherchent pas d’emploi, mais aussi les conseillers à l’emploi en laissant entendre qu’ils ne remplissent pas leurs missions. Le désert industriel existant dans les Pyrénées orientales n’y serait pour rien !
Or les offres non pourvues ne représentent que 5% des offres du total des offres déposées sur le portail de Pôle emploi.
Une enquête récente de la CGT des privés d’emploi révèle que 55% des offres présentes sur le site de Pôle emploi sont illégales ou mensongères : temps partiel alors que le poste est annoncé à temps plein, mission à la journée alors que le contrat était annoncé pour 6 mois, offre en dessous du SMIC, même poste enregistré 96 fois….
Ces offres mensongères proviennent de sites marchands que la direction de France Travail s’entête à publier sur son propre site, sans aucun contrôle.
Ces offres, qui se retrouvent majoritaires sur le site de Pôle emploi, trompent les privés d’emploi et viennent décrédibiliser le travail de terrain des conseillers.
France Travail doit avoir le monopole des offres d’emploi. C’est le seul moyen d’assurer « une transparence du marché du travail » et de permettre aux conseillers de contrôler réellement au regard de la législation les conditions de travail et de rémunération proposées.
L’objectif de ce plan, couplé à la énième réforme de l’assurance chômage et à celle du RSA conditionnée aux actions menées est donc de contraindre les chômeurs, sous la menace de radiations, à accepter n’importe quel emploi, même s’il est précaire et illégal.
Contraindre ainsi les chômeurs, baisser les droits à l’assurance chômage c’est s’attaquer aux droits de l’ensemble des salariés. La question de l’indemnisation du chômage ne peut pas être dissociée de celle des salaires.
Ce ne sont pas les droits des chômeurs qu’il faut diminuer mais bien les salaires qu’il faut augmenter !
C’est pourquoi les signataires revendiquent :
L’abrogation des réformes de l’assurance chômage, la suppression de la décote, une indemnisation pour tous les privés d’emploi,
L’arrêt des contrôles et des contraintes abusifs sur les chômeurs,
Un partage du temps de travail à 32h par semaine sans diminution de salaires et une revalorisation du SMIC à 1600€ nets
Le retour de la retraite à 60 ans pour retrouver le plein emploi car il schizophrénique de vouloir donner de l’emploi aux jeunes et de rallonger l’âge de départ en retraite
Des effectifs à Pôle emploi qui permettent de conseiller, d’accompagner et d’indemniser correctement tous les usagers,
Le renforcement des services de l’inspection du travail
La CNT-SO PTT 69-42 se présente aux élections professionnelles organisées du 09 au 14 octobre 2024, pour élire les représentant-es des personnels (fonctionnaires comme contractuels) au CSE Rhône-Alpes de La Poste. Voter pour la CNT-SO, c’est faire le choix d’une alternative syndicale au service des travailleur-euses et des luttes !
Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Les femmes de chambre sous-traitées par ACQUA au Radisson Blu Marseille Vieux-port étaient en grève reconductible depuis le vendredi 24 mai, pour leurs conditions de travail et de rémunération, avec le soutien de leur syndicat CNT-SO 13. Après plus de deux mois de lutte, un accord gagnant a été arraché le 30 juillet !
Alors qu’avant la grève , il n’y avait qu’une prime de fin d’année de 200€ en décembre, les grévistes d’Acqua valident : le 13eme mois (mise en place sur 4 ans avec une compensation supplémentaire de 150€ en 2024) et une hausse de la qualification (passage à AQS2) et du salaire mensuel. Au niveau des conditions de travail, alors qu’auparavant les déplacements sur d’autres sites n’avaient pas de limitation, ceux-ci ne pourrons pas dépasser 3 jours par mois. L’accord assure enfin la protection des grévistes des sanctions et mesures de rétorsion de l’employeur sur les faits de grève. Toutes ces avancées vont bien-sûr bénéficier à l’ensemble des salarié-es ACQUA du site Radisson.
Nous déplorons cependant que la Police convoque, ce jeudi 01er août et vendredi 02 août, l’ensemble des grévistes pour des auditions concernant de supposées « dégradations et violences en réunion » pendant la grève ! Cette tentative de répression à rebours des événements est honteuse et la CNT-SO demande l’abandon de toute poursuite et se mobilisera en fonction.
Action de solidarité devant le Radisson Barcelone (24/07/24) avec la CNT-SO 66 et la CGT Catalanejuillet 2024
Les grévistes du Radisson au rassemblement unitaire du 18 juillet 24 à la Préfecture de Marseille
Au 43eme jour de grève, les femmes de chambre du @Radisson#Marseille Vieux-Port ont reçu la visite de @bernardmarty3 mais le @PresidentUmih13 n'était pas là pour dialoguer… Qu'entendez vous par "rétablir l'ordre" M. Marty 🤔
📢 ACQUA on est là, ACQUA on lâche pas ! Les femmes de chambre du @radisson#Marseille Vieux-Port étaient ce matin devant l'Holliday Inn St-Charles pour rappeler au sous-traitant qu'on irait le chercher partout ✊ Merci aux syndiqué-es du site descendu-es montrer leur soutien 🤝 pic.twitter.com/HQaOQ8soIA
Les patrons du sous-traitant ACQUA jouent la montre dans les négociations…
Les grévistes du @Radisson#Marseille Vieux-Port continuent la lutte : 👉 Mardi, piquet dès 9h30 devant l'hôtel 👉 Mercredi, tournée surprise des hôtels 😛 👉 Jeudi : remise des indemnités de grève pic.twitter.com/CnKw60moFM
Les touristes avec nous ! 😉 Les femmes de chambre en lutte du @Radisson Blu #Marseille sont venues rendre visite aux collègues sous-traitées par ACQUA au Mamma Shelter pour populariser la grève 🤝✊ Sous-traitants et hôteliers on vous mettra partout face à vos responsabilités ! pic.twitter.com/t3SSAejP1W
Ce dimanche 23/06 à 17h30 au cinéma Le Gyptis (Belle-de-mai) projection-débat en soutien aux grévistes du @Radisson Blu #Marseille Vieux port, co-organisé par @so_cnt et le Collectif CHO3 🤝 On causera luttes ouvrières après la projection du film "Petites mains" de N. Chikhaoui pic.twitter.com/UG76RWTGG8
La direction de l'hôtel s'en agace et nous dépêche un huissier mais le piquet de grève des femmes de chambre est toujours en place devant le @Radisson Blu #Marseille Vieux-Port ✊🚩🏴
Après 48h de négociation avec la direction du sous-traitant ACQUA, on est encore loin du compte ! Les grévistes du @Radisson Vieux-Port #Marseille ont mené ce matin des opérations devant les sites @Adagio_officiel Timone et Perrier ayant le meme groupe de sous-traitance ✊🚩🏴 pic.twitter.com/EAR71RTREY
Vendredi 31 mai à partir de 18h, grand piquet de grève/apéro devant l'hôtel @Radisson#Marseille Vieux port (quai rive neuve), en soutien aux femmes de chambre d'ACQUA en grève 🤝 Venez en nombre avec apéro à partager et objets sonores 🎺🪇🥁 Faites tourner 😉✊ pic.twitter.com/il7jtwTuQU
Après une casserolade matinale devant le @mariott Vélodrome, les femmes de chambre en grève du @Radisson Vieux-Port poursuivent leur promenade des hôtels sous-traités à #Marseille par ACQUA devant le @Novotel_FR Perrier ✊ La lutte continue ! pic.twitter.com/G2RSronsIw
Alors que la saison touristique s'annonce chargée avec la perspective des #JOP2024, les femmes de chambre sous-traitées par ACQUA au @Radisson Blu #Marseille relèvent le défi des #OlympiadesDeLaLutte et partent en grève pour leurs conditions de travail et de rémunération 🤝✊ pic.twitter.com/PVVFmA9hpG
Avec la perspective des JO en juillet, la saison touristique s’annonce chargée et particulièrement profitable pour le patronat de l’industrie touristique, hôteliers comme sous-traitants. Tout cela repose sur l’exploitation des essentiel-les, salarié·es du nettoyage, de l’hôtellerie-restauration et des services qui sont censé-es ne pas voir la couleur du moindre bénéfice et travailler sans moufter.
Mais depuis plusieurs années déjà, à Marseille et ailleurs, les travailleur-euses de la sous-traitance hôtelière ne se laissent plus faire et ont prit l’habitude de se mobiliser pour faire avancer leurs droits.
Dans cette optique les femmes de chambre du Radisson ont décidé de se syndiquer et de faire la grève pour revendiquer : : un 13ème mois à 100% comme sur de nombreux autres sites ; une prime pour la saison estivale; l’augmentation de la prime de panier et des qualifications dans la grille des salaires; le respect de la vie privée avec la fin des déplacements imposés pour boucher les trous dans les différents hôtels sous-traités; la baisse des cadences.
Ce combat est partagé avec les travailleur-euses des autres sites hôteliers sous-traités par ACQUA qui sont susceptibles de rejoindre le mouvement sur la base de revendications communes :obtention d’une prime de pénibilité et d’une prime exceptionnelle « Jeux olympiques »; l’augmentation des salaires et classifications; la suppression de la clause de mobilité; la majoration de 50% le dimanche.
Après un premier round de discussions, la balle est dans le camp du sous-traitant et du donneur d’ordre le Radisson ! Malgré des tentatives d’intimidation sur le piquet, les femmes de chambre reconduisent le mouvement et donnent RDV à 9h30 devant l’hôtel, tant que durera la grève !
Le boom touristique comme l’accueil des JOP 2024, ne se feront pas sur notre dos, les travailleur-euses relèvent le défi des olympiades de la lutte !