Salarié-es intérimaires et permanents, devenez élu-es au CSE Adecco France avec la CNT-SO et faisons avancer nos droits en construisant un rapport de force !

Le 1er tour des élections professionnelles chez Adecco France aura lieu début 2025 (1er tour du mercredi 8 janvier 2025 à partir de 9h au mardi 21 janvier 2025 à 9h).

Ces élections seront l’occasion pour les salariés intérimaires et permanents de choisir les élus qui les représenteront au CSE (Comité social et économique) pendant 4 ans.

Les personnels intérimaires et permanents d’adecco ont jusqu’au 26 novembre pour se porter candidat-es. En rejoignant les listes CNT-SO, vous revendiquez plus de droits, vous construisez un rapport de force favorable !

  • Seuil pour être électeur : 455 heures les 18 derniers mois
  • Seuil pour être éligible : 913 heures les 18 derniers mois

Guerre au chômage, pas aux chômeurs ! Campagne de la CNT-SO 66

Au nom du désendettement, MACRON veut imposer à compter du 1er novembre 2024 une cinquième réforme assassine, sacrifiant non seulement les droits des travailleurs privés d’emploi et précaires mais également la gestion paritaire de l’Assurance-Chômage et ce, après avoir dissout l’Assemblée nationale et nommé un ministre de droite.

Durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation, raccourcissement de sa durée maximale, relèvement de l’âge auquel sa durée s’allonge : ce sont 3.8 milliards d’économies faites sur le dos des travailleurs les plus fragiles alors qu’aucune contrepartie d’emploi n’est exigée sur les 270 milliards d’aides allouées au patronat par ce même gouvernement.

Par ailleurs la direction de France Travail a mis en place un plan d’action « Métiers en tension » dans la précipitation.

Il s’agit de créer « un vivier » de demandeurs d’emploi immédiatement disponibles pour répondre aux « pénuries de main d’œuvre » sur des métiers identifiés dans les secteurs de la santé/sanitaire et social, la restauration/hôtellerie et le transport et de les envoyer vers les plateformes de contrôle de recherche d’emploi s’ils n’acceptent pas ces postes.

La mise en place de ce plan d’action stigmatise, une fois de plus, les privés d’emploi en laissant entendre qu’ils ne cherchent pas d’emploi, mais aussi les conseillers à l’emploi en laissant entendre qu’ils ne remplissent pas leurs missions. Le désert industriel existant dans les Pyrénées orientales n’y serait pour rien !

Or les offres non pourvues ne représentent que 5% des offres du total des offres déposées sur le portail de Pôle emploi.

Une enquête récente de la CGT des privés d’emploi révèle que 55% des offres présentes sur le site de Pôle emploi sont illégales ou mensongères : temps partiel alors que le poste est annoncé à temps plein, mission à la journée alors que le contrat était annoncé pour 6 mois, offre en dessous du SMIC, même poste enregistré 96 fois….

Ces offres mensongères proviennent de sites marchands que la direction de France Travail s’entête à publier sur son propre site, sans aucun contrôle.

Ces offres, qui se retrouvent majoritaires sur le site de Pôle emploi, trompent les privés d’emploi et viennent décrédibiliser le travail de terrain des conseillers.



France Travail doit avoir le monopole des offres d’emploi. C’est le seul moyen d’assurer « une transparence du marché du travail » et de permettre aux conseillers de contrôler réellement au regard de la législation les conditions de travail et de rémunération proposées.

L’objectif de ce plan, couplé à la énième réforme de l’assurance chômage et à celle du RSA conditionnée aux actions menées est donc de contraindre les chômeurs, sous la menace de radiations, à accepter n’importe quel emploi, même s’il est précaire et illégal.

Contraindre ainsi les chômeurs, baisser les droits à l’assurance chômage c’est s’attaquer aux droits de l’ensemble des salariés. La question de l’indemnisation du chômage ne peut pas être dissociée de celle des salaires.

Ce ne sont pas les droits des chômeurs qu’il faut diminuer mais bien les salaires qu’il faut augmenter !

C’est pourquoi les signataires revendiquent :

  • L’abrogation des réformes de l’assurance chômage, la suppression de la décote, une indemnisation pour tous les privés d’emploi,

  • L’arrêt des contrôles et des contraintes abusifs sur les chômeurs,

  • Un partage du temps de travail à 32h par semaine sans diminution de salaires et une revalorisation du SMIC à 1600€ nets     

  • Le retour de la retraite à 60 ans pour retrouver le plein emploi car il schizophrénique de vouloir donner de l’emploi aux jeunes et de rallonger l’âge de départ en retraite

  • Des effectifs à Pôle emploi qui permettent de conseiller, d’accompagner et d’indemniser correctement tous les usagers,

  • Le renforcement des services de l’inspection du travail

  • La taxation des contrats courts

ÉLECTIONS CSE de La Poste, du 9 au 14 octobre 2024. Profession de foi de la CNT-SO – PTT 69-42

La CNT-SO PTT 69-42 se présente aux élections professionnelles organisées du 09 au 14 octobre 2024, pour élire les représentant-es des personnels (fonctionnaires comme contractuels) au CSE Rhône-Alpes de La Poste. Voter pour la CNT-SO, c’est faire le choix d’une alternative syndicale au service des travailleur-euses et des luttes !

Dans la restauration, on s’organise avec la CNT-SO !

Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Se syndiquer à la CNT-SO

Victoire pour les femmes de chambre du Radisson Blu Vieux-port à Marseille !

Les femmes de chambre sous-traitées par ACQUA au Radisson Blu Marseille Vieux-port étaient en grève reconductible depuis le vendredi 24 mai, pour leurs conditions de travail et de rémunération, avec le soutien de leur syndicat CNT-SO 13.  Après plus de deux mois de lutte, un accord gagnant a été arraché le 30 juillet !
Alors qu’avant la grève , il n’y avait qu’une prime de fin d’année de 200€ en décembre, les grévistes d’Acqua valident :  le 13eme mois (mise en place sur 4 ans avec une compensation supplémentaire de 150€ en 2024) et une hausse de la qualification (passage à AQS2) et du salaire mensuel. Au niveau des conditions de travail, alors qu’auparavant les déplacements sur d’autres sites n’avaient pas de limitation, ceux-ci ne pourrons pas dépasser 3 jours par mois. L’accord assure enfin la protection des grévistes des sanctions et mesures de rétorsion de l’employeur sur les faits de grève. Toutes ces avancées vont bien-sûr bénéficier à l’ensemble des salarié-es ACQUA du site Radisson.
Nous déplorons cependant que la Police convoque,  ce jeudi 01er août et vendredi 02 août, l’ensemble des grévistes pour des auditions concernant de supposées « dégradations et violences en réunion » pendant la grève ! Cette tentative de répression à rebours des événements est honteuse et la CNT-SO demande l’abandon de toute poursuite et se mobilisera en fonction.

Caisse de grève en ligne

La Provence – 03 août 2024
juillet 2024

Communiqué du 25/05/24

Avec la perspective des JO en juillet, la saison touristique s’annonce chargée et particulièrement profitable pour le patronat de l’industrie touristique, hôteliers comme sous-traitants. Tout cela repose sur l’exploitation des essentiel-les, salarié·es du nettoyage, de l’hôtellerie-restauration et des services qui sont censé-es ne pas voir la couleur du moindre bénéfice et travailler sans moufter.

Mais depuis plusieurs années déjà, à Marseille et ailleurs, les travailleur-euses de la sous-traitance hôtelière ne se laissent plus faire et ont prit l’habitude de se mobiliser pour faire avancer leurs droits. 

 Dans cette optique les femmes de chambre du Radisson ont décidé de se syndiquer et de faire la grève pour revendiquer :  : un 13ème mois à 100% comme sur de nombreux autres sites ; une prime pour la saison estivale; l’augmentation de la prime de panier et des qualifications dans la grille des salaires; le respect de la vie privée avec la fin des déplacements imposés pour boucher les trous dans les différents hôtels sous-traités; la baisse des cadences. 

 Ce combat est partagé avec les travailleur-euses des autres sites hôteliers sous-traités par ACQUA qui sont susceptibles de rejoindre le mouvement sur la base de revendications communes : obtention d’une prime de pénibilité et d’une prime exceptionnelle « Jeux olympiques »; l’augmentation des salaires et classifications; la suppression de la clause de mobilité; la majoration de 50% le dimanche. 

Après un premier round de discussions, la balle est dans le camp du sous-traitant et du donneur d’ordre le Radisson ! Malgré des tentatives d’intimidation sur le piquet, les femmes de chambre reconduisent le mouvement et donnent RDV à 9h30 devant l’hôtel,  tant que durera la grève !

Le boom touristique comme l’accueil des JOP 2024, ne se feront pas sur notre dos, les travailleur-euses relèvent le défi des olympiades de la lutte ! 

Claire Auzias nous a quittés le 6 août 2024. Communiqué de l’UD CNT-SO 95.

Claire Auzias, historienne, professeure d’université, militante anarchiste, féministe, a, outre ses nombreuses contributions à la presse libertaire, publié de nombreux ouvrages consacrés aux luttes sociales (1), nous n’en citerons que quelques uns pour mémoire (2)…

Mais Claire n’était nullement coupée des luttes concrètes, de sa jeunesse à son décès elle a été sur tous les fronts, du mouvement de Mai 68 auquel elle a activement participé à Lyon, aux combats antifascistes comme aux luttes féministes.

En tant qu’UD CNT-SO 95 nous retiendrons en particulier ses écrits consacrés à l’histoire des peuples Roms (3) car, au-delà des textes, Claire Auzias a répondu à de nombreuses correspondances quand l’UD CNT 95 a mis en place une commission consacrée à la situation des gens du voyage, à l’origine d’un bulletin Le niglo en colère (4) réalisé par Christophe Cusol, militant anarcho-syndicaliste aujourd’hui disparu.
Militante anarchiste elle se sentait proche de mouvement anarcho – syndicaliste et c’est ainsi qu’elle a intégré, dès le numéro 1 en juin 1997, le comité de rédaction de la revue théorique Les Temps Maudits, réalisée par la confédération CNT (5). Elle donnait régulièrement des articles pertinents à la revue Chroniques Noir & Rouge.

La disparition soudaine de Claire Auzias est une perte pour le mouvement libertaire. Claire n’aura pas réalisé son rêve de finir sa vie en communauté (6) mais il est certain qu’elle, et ses écrits, demeureront dans la mémoire et la pratique collectives de celles et ceux qui luttent.

…………..

(1) La grève des ovalistes-Lyon juin-juillet 1869. En collaboration avec Annik Houel. Payot éditeur. 1998.
(2) Mémoires libertaires. Lyon 1919-1939. Éditions de L’Harmattan. 1993. Trimards ; « Pègre » et mauvais garçons de mai 68. Éditions Atelier de Création Libertaire. 2017.
(3) La compagnie des Roms, récit de voyages parmi les livres, les bidonvilles et les êtres humains. Atelier de Création
Libertaire. 1994. Samudaripen, le génocide des tsiganes. Éditions L’Esprit frappeur 2000 et 2022.
(4) Niglo : hérisson en langue gitane.
(5) Contribution au numéro 4 daté de janvier 1999 : 1848, un esclavage peut en cacher un autre, consacré à l’esclavage des Roms dans les principautés moldo-valaques.
(6) Livre Claire l’enragée publié en 2006 par l’Atelier de Création Libertaire, entretien avec Mimmo Pucciarelli. En libre accès sur le site de l’Atelier de Création Libertaire.

Nettoyage : grille des salaires 2024

Retrouvez la grille des salaires, applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) applicable à partir du 01er juillet 2024 (Pour voir la grille 2023, cliquez ici).

Il ne s’agit que de minimas conventionnels, avec le syndicat on peut se regrouper pour gagner de nouveaux droits et arracher des augmentations de salaires aux patrons ! Rejoignez le syndicat ! Retrouvez toutes nos revendications dans le tract joint.

GRILLE APPLICABLE ENTRE LE 01/02/24 ET LE 01/07/24

AVEC LA CNT-SO, ON S’ORGANISE ET ON REVENDIQUE :

Ne comptons que sur nous-mêmes !

Le péril fasciste est écarté dans l’immédiat mais pas question de baisser la garde. les forces hostiles aux travailleur·euses restent fortes et la situation propice aux opportunismes politiciens.

Les travailleurs et travailleuses vont devoir maintenant retrouver une force collective autonome pour défendre nos intérêts de classe ! Organisons-nous, poussons sur le terrain social et syndical pour nos droits et libertés !

Le combat anti-fasciste et anti-raciste continue !

Le soulagement est légitime après la défaite électorale du RN. Pour autant nous n’oublions pas que l’extrême droite raciste s’ancre profondément dans de larges territoires et que nombre de travaillleur·euses ont effectué ce choix néfaste ! Nous le martèlerons toujours : il n’y aura jamais de solution dans le fascisme. Pro-patronal, raciste, violent et antisyndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité : il doit être rejeté par les travailleur·euses !

Nous n’oublions pas que les violences de rue et les paroles racistes décomplexées se sont multipliées. Nous devrons les combattre fermement dans les prochains mois !

Nous n’oublions pas que les médias des milliardaires et une fraction toujours plus importante de la bourgeoisie ont choisi leur camp. Nous n’oublions pas que le climat raciste et la désespérance sociale sont les moteurs du RN. Le barrage dit « Républicain » a permis de réélire, Darmanin en tête, des responsables politiques ayant poussé loin la radicalisation liberticide, raciste et violente au service d’une politique pour les plus riches ! Nous les combattrons toujours !

Nous n’oublions pas que nos camarades sans-papiers seront toujours traqué·es demain et que la violence du racisme systémique touchera toujours des millions d’entre-nous. Notre combat syndical sera toujours anti-raciste !

Face aux entourloupes politiciennes : notre avenir est dans nos luttes !

L’Assemblée, figée en trois blocs sans majorité, reste largement dominée par les ultra-libéraux et les réactionnaires. La coalition électorale du NFP fête sa victoire mais est talonnée par les macronistes. Les pressions vont être fortes pour construire des alliances opportunistes pour le pouvoir.

Soyons objectifs, cela ne pourra pas permettre une rupture franche avec les politiques hostiles aux travailleur·euses comme nous les subissons depuis des décennies avec des gouvernements de droite comme de gauche ! Pour défendre nos droits et libertés et les faire avancer : seul le rapport de force comptera !

Face aux défis de notre époque, le mouvement social et syndical doit pleinement assumer son autonomie et proposer sa propre alternative. C’est en faisant monter à la base, les mobilisations collectives dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons faire reculer le fascisme et le capitalisme ! Pour cela nous appelons les travailleur·euses à renforcer le syndicalisme : rejoignez-nous !

Ensemble faisons émerger un projet de société alternatif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle qui nous mène dans une impasse !

Vive la classe ouvrière !

Hommage à notre camarade Serge, décédé le 04 juillet 2024

Serge Morisset, le vicomte postal, surnom dont il s’affublait depuis longtemps, est décédé dans la nuit du 3 au 4 juillet 2024, dans sa 69ème année, des suites d’une maladie qu’il combattait depuis plusieurs années. Nous tenons par ce communiqué à lui rendre hommage. Serge, toute sa vie durant, a été un militant de la guerre sociale que mènent au quotidien, les anarchosyndicalistes, syndicalistes révolutionnaires, libertaires contre le capitalisme générant guerres, génocides, discriminations sociales, racisme, antisémitisme, sexisme, périls écologiques, domination de classe et aliénation idéologique.

Avant d’être le militant anarcho-syndicalistes qu’il est devenu à la fin des années 80 en rejoignant la CNT, Serge a été réfractaire à l’armée, berger dans les Pyrénées, manœuvre, photographe. À la CNT il a joué un rôle essentiel dans la longue et dure grève des travailleurs du métro géré par la Comatec, ceci en février 1989. Ce conflit a permis à notre syndicat autogéré de franchir un cap dans le champ social, dépassant ainsi une situation encore marginale pour devenir un pôle attractif qui sera confirmé dans les luttes étudiantes de 1993, puis la longue grève contre les retraites en 1995.

Devenu facteur à Versailles Serge sera non seulement un animateur du secteur postal en Région Parisienne mais également au sein de la Fédération des PTT, présent à chaque congrès, chaque Commission Administrative Fédéral, élément essentiel pour la réalisation des bulletins Fédéraux comme La Bafouille Rebelle, ou le Brasero. Particulièrement actif il sera au cœur de la grève de 23 jours en 1999, conflit qui a perturbé la bien bourgeoise ville de Versailles durant les fêtes de fin d’année, le brasero devant le bureau de Poste faisant concurrence aux guirlandes habituelles.

Au sein du syndicat autogéré Serge a toujours été sur le front interprofessionnel car il refusait tout syndicalisme catégoriel. Ainsi nous le retrouvons parmi les rédacteurs d’un bulletin départemental, Le Chat Noir Turbulent des Yvelines, dont les colonnes reflétaient les luttes sociales locales ou internationales, avec une dose d’humour permanente. Serge est à la pointe du combat pour le droit des femmes à l’IVG, présent aux manifestations fréquentes contre les intégristes catholiques qui entendaient intimider les femmes se rendant dans des cliniques ou hôpitaux pour y recourir à l’avortement, à une époque où Christine Boutin, figure de proue de la droite catholique trainait le Combat Syndicaliste, journal de la CNT devant les tribunaux, ceci à ses dépens.

Ce combat syndical Serge l’a poursuivi après sa mutation en Touraine, y compris durant les années où la Direction des PTT a tenté vainement d’interdire notre syndicalisme dans l’entreprise, ceci entre 2006 et 2009, et la condamnation de la Poste par le Conseil d’État. Sa retraite prise il a poursuivi son engagement syndicaliste révolutionnaire, présent, malgré la maladie, au Congrès Confédéral de la CNT à Dijon en 2021, à l’issue duquel la majorité des syndicats de la Fédération des syndicats CNT-PTT a choisi de rejoindre CNT-SO, et Serge avait également fait ce choix, tout en demeurant profondément affecté par cette rupture.

Serge Morisset était une personne pétrie de culture, grand lecteur, et il maniait aussi l’écriture, travaillant les mots comme un artisan la matière, ainsi il avait participé à la création en 2020 du Cercle Culturel de Littérature Ouvrière, Paysanne et Sociale (CCLOPS) dont la revue, Fragments, a publié certains de ses textes. Une écriture où le second degré est souvent présent, l’humour, les calembours, «  des actes et des paroles authentiques, l’espoir, la douleur, à fleurs de mots ». Une autre de ses facettes était la pratique de la sculpture, le « gratouillage » disait-il, de la pierre de tuffeau, et là encore jamais l’humour n’était absent.

Serge excellait dans ces échanges qui débutent aux premières heures de la soirée et s’achèvent quand l’aube pointe son nez et que les derniers débatteurs dodelinent de la tête. Le militantisme était pour lui une aventure humaine dont la véritable richesse est faite d’échanges, de joies partagées, de complicités, d’amitiés, même si parfois certaines ne résistent pas à la dureté des ruptures. Et toujours, au cœur de la réflexion comme de l’action, une lucidité constante, le souci de l’autodérision, de l’humour.

Et quel message nous envoie-t-il, nous quittant symboliquement entre les deux tours de l’élection, comme pour nous signifier une dernière fois sa profonde conviction : c’est le troisième tour social qui sera essentiel.

À Isabelle sa compagne, à Flora et Hugo, ses enfants, nous adressons nos pensées les plus fortes en ce moment particulièrement douloureux.

Syndicat National des Activités Postales et des Télécommunications, de la CNT Solidarité ouvrière

Confédération CNT-Solidarité Ouvrière

C’est nous qui travaillons : c’est nous qui décidons ! Campagne de syndicalisation du STUCS CNT-SO

Depuis 2021, le STUCS (Syndicat des Travailleurs-euses Uni-e-s de la Culture et du Spectacle) s’organise dans tout les secteurs de la culture et du spectacle et particulièrement dans les plus précaires désertés par les syndicats traditionnels.

Le STUCS n’est pas corpo , il défend tout les employé-e-s de l’industrie culturelle qu’ils/elles travaillent dans le cinéma, la musique, le théâtre, le cirque, l’évènementiel, les musées, les galeries, le sport.

Le STUCS n’aime pas les guerre de clochers, il est une structure nationale, il a des adhérents un peu partout et a pleins de syndicats frères dans les autres pays

Le STUCS est autonome et indépendant de l’état et des partis politiques. il ne fonctionne qu’avec les côtisations de ses adhèrent-es et s’est confédéré à la CNT-SO

Le STUCS défend tout le monde et n’aime pas du tout les fachos.

Le STUCS n’est pas bureaucrate mais il est très vite procédurier, il se dépèche d’attaquer , il est déter et ne lâche pas facilement.

Le STUCS est mutualiste, il s’entraide avec cellles/ceux qui galèrent, et gère sa propre caisse.

Le STUCS est dans un réseau de juristes qui connaissent bien les conventions collectives et le code du travail.

Le STUCS est révolutionnaire, aime la culture et l’éducation populaire et émancipatrice.

Un syndicat pourquoi faire ?

Témoignages de syndiqué-es :

F. Après être intervenu-es sur un salon d’art, moi et la douzaine d’électricien-nes d’une boîte du 94 avions du faire face à un gros retard de paiement des salaires Malgré nos demandes individuelles, rien n’aboutissait. Après avoir pris contact avec le STUCS et son juriste, nous avons envoyé un courrier en recommandé au patron pour lui signifier que l’on entamait une procédure. Nous avons été payé-es dans la journée.

H. J ai travaillé pour une société de rigging qui m’a envoyé travailler à plus de 8 heures de transport de chez moi. Ils ont refusé de me dédommager mon trajet A/R et de me payer en conséquence. Mes demandes n’aboutissaient pas. Le juriste du STUCS a débloqué la situation et j’ai obtenu rapidement satisfaction.

V. Avec un management à l’ancienne, de multiples manquement aux règles de sécurité sur les chantiers, des paies trop basses, une ambiance délétère et un matériel mal entretenue, il fallait qu’il se passe quelquechose chez le leader français de la scène francais avant qu’il n‘y ait un accident. Initiée par le Collectif Scaff de france, le STUCS a participé à la campagne de prévention des risques et au boycott de la société par les intermittents-tes.

S. Dans notre ville la situation du recrutement des roadies, tient dans les mains d’une seule personne. Cette personne fonctionne de manière autocratique et il est très facile de disparaitre de l‘embauche sans savoir pourquoi. Interdiction de parking avec les techniciens, interdiction d’avoir son téléphone sur soit, infentilisation, interdiction de rester pendant la pause entre montage et démontage, remarques douteuses… Toutes les entreprises qui produisent au Zénith de la ville fonctionnent avec cette personne et aucune des entreprises n’a de réprésentation du personnel. Avec le STUCS nous essayons de trouver un moyen pour faire représenter les intermittent-es auprès de ces entreprises pour que le code du travail soit respecté.

D. Arrivant de Serbie et travaillant dans le spectacle de rue, j’avais du mal à comprendre comment fonctionnait l’administration et les règles pour travailler légalement en france. Un militant du STUCS m‘a aidé pour régulariser ma situation et avec l’aide du juriste j’ai obtenu un passeport talent puis un visa de travail pour l’UE et je suis même devenu intermittent du spectacle.

S. Le premier jour du montage d’un festival de musique nous avons pris connaissance de nos contrats et avons découvert que la paie était bien trop basse. Nous avons arrété immédiatement le travail et avons réclamé une hausse de salaire. Après un coup de fil au juriste, 45 minutes plus tard nous avons obtenu 3 euros de l’heure en plus.

Le STUCS Revendique

L’assouplissement de l’accès au régime intermittent du spectacle pour les primo-entrant·es
• L’accès sans conditions à la formation professionnelle
• L’amélioration des droits sociaux : assurance chômage, protection sociale (congés maternité et maladie)…
• Un anti-sexisme, anti-racisme, et anti-LGBTQIA+ phobie
• Le regroupement des conventions collectives qui régissent le secteur
• La hausse générale des salaires
• Le respect des conventions collectives, des classifications et des grilles salariales
• La fourniture des EPI par les employeurs
• Le paiement systématique de toutes les heures 
• Le paiement systématique des défraiements lors des déplacements

• Des horaires aménagés pendant les canicules
• La régularisation de tous·tes les travailleur·euses sans-papiers
•L’ harmonisation des ouvertures de droits et avantages dans les différents « comité d’entreprise » d’ intermittent-e-s

Nos stickers et affiches sont disponibles sur CNT-SO .ORG