Au 1er tour, la complexité du mode de scrutin choisi par Adecco a fortement impacté le vote du 1er collège (ouvrier/employé) avec seulement 2400 votants sur 156900 électeurs. Un 2ème tour sera organisé du 5 au 19 février. Il faut maintenant se mobiliser pour choisir des élus combatifs qui représenteront les salariés intérimaires et permanents au CSE (Comité social et économique) pendant 4 ans.
La CNT-SO sera candidate sur 4 périmètres du CSE :
Ici sont regroupés les ressources sur l’actualité du Syndicat des Travailleur·euses Uni·es de la Culture et du Spectacle. Pour toute infos ou questions, écrivez-nous à spectacle[@]cnt-so.org
Le durcissement des règles de régularisation des travailleur·euses étranger·ères fixées par la circulaire Retailleau démontre une nouvelle fois l’hypocrisie de l’État français.
Il demande à ces travailleur·euses pourtant indispensables à notre économie, qui n’ont ni le droit de travailler ni celui d’être sur le territoire, de prouver une présence de sept ans sur celui-ci et et d’avoir des bulletins de salaire sur 24 mois !
C’est hypocrite de les mettre dans l’obligation de frauder en utilisant soit un alias soit de faux titres de travail et de séjour.
C’est hypocrite car c’est mettre les employeurs dans une incertitude juridique et un risque pénal.
C’est hypocrite car chacun sait qu’aujourd’hui les préfectures sont dans l’impossibilité de traiter tous les dossiers y compris ceux de renouvellement.
La seule solution acceptable passe par la régularisation de tous·tes les travailleur·euses actuellement en poste et la remise d’un récépissé pour ceux qui ont une promesse d’embauche.
La CNT SOLIDARITÉ OUVRIÈRE qui milite depuis de nombreuses années pour la régularisation de tous·tes les travailleur·euses dénonce la chasse à l’immigrant orchestrée par le gouvernement et appelle à la résistance, par tous les moyens, contre ces nouvelles dispositions iniques.
Cinq ans après la grande grève de la sous-traitance hôtelière de 2019 au NH Collection Marseille, notre camarade Walter est toujours victime de la répression judiciaire et policière, avec une condamnation définitive de plus de 14000€ pour une procédure injuste ! Walter vient de recevoir, ce mois de janvier 2025, une injonction à verser plus de 12000€ de dommages à un policier. La CNT-SO appelle à intensifier le soutien à notre camarade !
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Soutenons le : caisse de solidarité en ligne (solidarity fund / caja de solidaridad / Spendenkampagne / fondo di solidarietà)
Rappel des évènements :
En 2019, les femmes du chambre travaillant sur l’hôtel NH Collection Marseille ont mené un mouvement de grève reconductible de 167 jours pour l’amélioration de leur condition de travail et une meilleure rémunération et considération de la part de leur patron, la multinationale des services ELIOR.
En plus de l’acharnement anti-syndical de l’employeur, cette lutte aura subi une répression constante des forces de police, qui auront tout fait pour briser le mouvement et déloger le piquet de grève.
Les grévistes et leurs soutiens ont eu a subir quotidiennement : contrôles d’identité répétitifs, cordon policier devant l’hôtel, poursuites pour « agression sonore » et convocations multiples au commissariat ne débouchant sur aucune procédure sérieuse…
Le 8 juin 2019, avec une nouvelle descente musclée sur le piquet, les policiers provoquaient une bousculade confuse se terminant par de nouvelles GAV pour quatre camarades, dont une femme enceinte de 7 mois !
La justice de classe a poursuivi la répression, sur la base de procès-verbaux policiers manifestement gonflés. Pourtant les accusations policières ont depuis fait largement pschitt : initialement poursuivis pour dégradation, violence volontaire contre personne dépositaire de la force publique, et rébellion… il ne restera finalement que les « dégradations» et la «rébellion» dans les réquisitions.
Après l’audience du 19 avril 2021, ce sont des condamnations pour « dégradation » qui ont été prononcées pour les 4 grévistes et syndicalistes. Nous avons une pensée émue pour la famille des vitrines affreusement dégradées par de la farine et autres substances nettoyables avec un seau d’eau… Et comme il fallait tout de même un coupable, la rébellion aura été retenue à l’encontre du seul homme du quatuor qui a écopé de la peine la plus lourde et qui doit maintenant faire face à de lourds dommages et intérêts pour de supposées séquelles de cette arrestation violente par les agents. Nous ne ferons pas de commentaires… Nous constaterons cependant que la plainte pour le tabassage de notre camarade au commissariat aura, elle, été classée sans suite…
Face à cette répression qui se poursuit, la CNT-SO 13 appelle à la solidarité de classe, en participant massivement à ce pot de soutien en ligne. Malgré toutes ces péripéties, l’équipe syndicale du NH Collection est restée debout et a même pu signer un accord satisfaisant une partie des revendications de 2019 avec le nouveau sous-traitant. La lutte paye !
Les résultats des élections TPE 2024 ont été proclamé le 20 décembre dernier. La participation, historiquement très faible, recule encore à 4.07 % contre 5,44% en 2021.
C’est un nouveau constat d’échec pour ce scrutin qui devrait interpeller toutes les organisations syndicales ! Cela marque un éloignement inquiétant du syndicalisme et des droits collectifs pour près de 20 % des salarié-es. Premières victimes de l’arbitraire et de la maltraitance patronale, les travailleuses et travailleurs des petites entreprises se sont tenus écartés de ces élections professionnelles pourtant leur seule possibilité d’expression syndicale !
Dans ce contexte , la CNT-Solidarité Ouvrière reste stable avec une légère progression à2,20% des voix, au niveau national et interprofessionnel. Ce score est d’autant plus honorable étant donné la disproportion des moyens de campagne accordés aux « petits » syndicats par rapport aux « gros ». A noter que sur cette question, la CNT-SO a fait condamner l’État par la justice administrative, pour le précédent scrutin, sans que celui-ci ne change ses pratiques ! Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là.
Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salarié-e-s de s’organiser collectivement pour développer un syndicalisme alternatif et combatif pour faire avancer nos droits.
La CNT-SO continuera son actionde terrain au service de l’ensemble des travailleur·euses, notamment à travers ses capacités de défense juridique et ses permanences syndicales. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !
A l’invitation de nos camarades de la CGT de Gérone, la CNT-SO 66 était présente en Catalogne sud, ce 04/01/25 pour la cérémonie d’hommage au dernier guerillero cénétiste anti-franquiste, Francesc Sabaté Llopart, assassiné le .
Texte de l’intervention de la CNT-SO 66, lors de la cérémonie :
Chères et chers camarades :
Répondant à l’invitation des camarades de la CGT Gérone, nous sommes ici en représentation de notre syndicat CNT-SO Perpignan, pour partager cet acte d’hommage aux camarades Quico Sabaté, Antoni Miracle Guitart, Rogelio Madrigal Torres, Francisco Conesa Alcaraz et Martín Ruiz Montoya, assassinés par les forces répressives du régime criminel franquiste. Nous ne pouvons pas oublier qu’ils sont tombés pour leur engagement à lutter pour la liberté et la justice sociale en raison de leurs idéaux libertaires, comme beaucoup d’autres l’ont fait au cours de ces années difficiles pour le peuple espagnol. Notre devoir est donc de ne pas oublier ces luttes et de continuer à nous battre à l’époque où nous vivons et où les forces les plus réactionnaires et les plus éhontément nostalgiques du fascisme franquiste sont en train de resurgir. D’où la nécessité d’être vigilants et unis pour les affronter et empêcher que cet opprobre ne se reproduise. SALUT !
Les équipes syndicales de la sous-traitance hôtelière de la CNT-SO 13 ont démarré l’année 2025 de manière combattive avec une première journée de mobilisation inter-hôtels chez le sous-traitant ACQUA/Primium pour construire le rapport de force en vue de futures négociations.
Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Rejoins ton organisation de classe !
Le Syndicat des Travailleurs de la Terre de l’Aquitaine rattaché à la CNT-SO vient de sortir le premier numéro de son bulletin d’information : Les croquants. Au sommaire de ce numéro, les conventions collectives et les droits des ouvriers et ouvrières agricoles.
La CNT-SO soutient l’appel unitaire à la mobilisation dans le cadre de la journée des migrant-es le 18 décembre. Plus de 260 organisations locales, régionales et nationales appellent à la mobilisation avec la marche des solidarités et les collectifs de sans-papiers, mineur.e.s isolé.e.s en lutte et femmes en lutte.
18 DÉCEMBRE – JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S LE RACISME D’ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME : OÙ QUE L’ON SOIT NÉ·E, SOLIDARITÉ !
Contre le racisme d’État nous appelons à la désobéissance civile, la résistance et la lutte !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L’immigration n’est pas le problème. Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant·e·s, les enfants de migrant·e·s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l’ennemi ». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice et l’égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur·e·s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étranger·e·s. Nous refusons la criminalisation des immigré·e·s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au fascisme.e et le fascisme !
Du 14 au 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, faisons masse, faisons classe
pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé
pour l’accès de toutes et tous à la santé et à l’école
pour l’abrogation de la loi Darmanin, de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
pour la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l’égalité et la fin du colonialisme de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail et d’étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !
DES MILLIERS DE SOULEYMANE ATTENDENT ENCORE LEUR REGULARISATION !
Le film coup-de-poing » L’histoire de Souleymane » consacré au quotidien d’un livreur sans-papiers n’en finit pas de connaître un succès mérité : plus d’un demi-million de spectateurs l’ont déjà vu ce qui est considérable pour un film consacré au monde du travail.
L’exploitation crasse de milliers de livreurs/euses par les plateformes de livraison et par des loueurs peu scrupuleux, le gouvernement s’en accommode très bien alors qu’il suffirait de modifier la circulaire Valls de 2012, toujours en vigueur, qui régit la régularisation par le travail aux auto-entrepreneurs.
Au lieu de cela, iels travaillent à des cadences infernales, dans des conditions précaires voire dangereuses comme le montre bien le film et avec la peur quotidienne au ventre d’être déconnecté pour un oui ou pour un nom, voire inquiéter par la police…
D’ailleurs, suite à liquidation de Frichti l’an dernier, des centaines de coursiers sont devant les Prud’hommes avec notre soutien et les ex-dirigeant-es seront jugés au pénal, à l’instar de Deliveroo cette année , l’an prochain.
Ca suffit comme ça ! Il faut urgemment que le cadre légal évolue pour les mettre à l’abri là où beaucoup d’entre eux/elles, de surcroit, n’ont pas démérité au moment du Covid continuant malgré tout à livrer courses et repas… y compris dans les hôpitaux et les commissariats !
Nos organisations appellent, avec plus de deux cent autres, à manifester samedi 14 décembre pour les droits des migrant-es et couvre y compris par un appel à la grève les livreurs et, plus largement, les travailleurs/euses sans-papiers de leurs secteurs d’activité.
Mieux, on peut venir dans nos locaux respectifs ainsi qu’à la Maison parisienne des Coursiers située au 70 boulevard Barbès en vue de retirer du matériel pour mobiliser largement autour de soi.