TENIR LE COUP, GARDER LE CAP ! Communiqué du STUCS CNT-SO

Comme nous pouvions nous y attendre l’intersyndicale a joué son rôle historique de canalisation des colères vers les manifestations folkloriques du 18 septembre.

N’ayant jamais fait son autocritique du mouvement des retraites par exemple, elle croit encore qu’une journée symbolique de mobilisation peut être un avertissement envers le pouvoir politique. Mais nous le disions précédemment toutes celles et ceux qui se sont mobilisés le 10 et le 18 ne veulent pas se faire dicter un calendrier de l’intersyndicale, lui-même piloté par la CFDT.

Nous devons une nouvelle fois trouver des moyens pour les contraindre et les déborder !

Comme ont tenté de le faire Cultures en Luttes à Paris à la Villette le 10.09 et comme l’ont fait les copain·es de la Bobine à Grenoble nous avons besoin d’occuper et ouvrir des lieux pour organiser la lutte actuelle. Nous, intermittent·es précaires artistes auteur·ices nous n’avons que rarement des lieux de travail fixes et nous avons besoin de lieux pour nous organiser et construire le rapport de force.

Convainquons nos collègues permanent·es de nous aider à occuper nos lieux de travail. Occupons les lieux culturels vides ou en travaux partout où nous le pouvons.

Bien qu’affectées directement par les baisses de financements publique, nos directions ne veulent pas soutenir le rapport de force par la grève ou le blocage en baissant le rideau. Pour certaines, elles sont déjà asphyxiées par leur manque de liquidité (et la suspension des versements du FONPEPS ne va rien arranger) et pour d’autres, elles veulent tenir leur respectabilité face aux financeurs et être encore là pour se battre dans la répartition des miettes des mois ou années futurs. Mais le mal a déjà gangréné une partie du secteur, de mois en mois la masse salariale des entreprises culturelles ne fait que décroître avec des secteurs particulièrement touchés comme le spectacle vivant subventionné et l’audiovisuel.
En tant que travailleur·euses nous n’avons pas à soutenir nos directions lorsqu’elle nous baratinent que nous sommes sur le même bateau. Tous les jours nous ressentons les coupes budgétaires dans notre travail sur le plateau et pour les intermittents·es dans l’agenda et les options de taf des mois futurs.

Grâce aux mouvements Cultures en Luttes débutés au printemps, nous avons la force d’être déjà lancés et organisés un peu partout sur le territoire avec les syndicats et collectif du secteur mais aussi avec les non-syndiqué·es et les étudiant·es. C’est par les AG et cette dynamique que nous devons imaginer et poursuivre ce mouvement et pas seulement contre l’austérité et pour des acquis supplémentaires, mais aussi et surtout contre l’extrême droite qui investit de toutes ses forces et ses moyens dans les médias et la culture.
L’empire Bolloré qui n’arrête pas sa conquête des médias et écrase déjà la chaîne du livre souhaite acquérir UGC d’ici 2028 pour contrôler la majorité du cinéma français. De plus sa main mise sur des salles de spectacle comme l’Olympia, les Folies Bergères à Paris ou l’Arkea Arena à Bordeaux, montre la volonté de l’extrême droite de posséder et gérer les vitrines culturelles. Stérin n’est pas en reste avec son plan Périclès, ses « Nuits du bien commun » et ses « Murmures de la cité ». Aux camarades en PACA et Pays de la Loire nous alertons et appelons à converger à Angers le 1er octobre et à Aix-en-Provence le 6 octobre pour faire front contre la tenue du gala de charité du milliardaire d’extrème-droite. La « Nuit du bien commun » aura lieu 6 octobre 2025 à 19h au 6MIC, la SMAC du Pays d’Aix qui accueil l’évènement, et le 1er octobre à 19h à Angers au Centre des congrès. La tâche est immense mais nous devons, dans les luttes actuelles, construire un front antifasciste de la culture par les travailleur·euses eux mêmes.

DÉBORDONS-LES !

Le 10, on a enclenché, le 18 on déborde ! Tous et toutes en grève !

Comme prévu, après la chute de Bayrou, le bloc bourgeois nous a sorti un autre clone, pour mener la même politique au services des plus riches et des entreprises. Le recul symbolique sur les jours fériés ne nous trompe pas. Avec Lecornu, l’essentiel des mesures d’austérité et des reculs sur nos droits vont revenir dans le buget 2026 ! Nous n’avons rien à attendre de ce système politique à bout de souffle, pour faire gagner nos intérêts de classe : seul le rapport de force va compter !

Refusons de nous serrer la ceinture pour financer les riches !

La « dette » est le prétexte idéal pour nous demander de faire des sacrifices alors que ce sont des années de politiques au service des riches et des entreprises qui l’ont creusé. Ce n’est pas aux travailleur·euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !

De l’argent il y en a : les cours boursiers, les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires battent régulièrement des records. Aux deux bouts de la société les écarts se creusent : les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est une réalité plus qu’un slogan ! Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisée (le brut) qui finance : retraites, santé, chômage…

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser ! Cet argent, trop longtemps confisqué, doit aussi pouvoir financer les services publics et permettre à ses agents de sortir de l’austérité.

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La mobilisation du 10 septembre, partie de la base, a été un large succès : plusieurs centaines de milliers de manifestant·es sur tout le territoire, des actions dans les petites, moyennes et grandes villes, des débrayages et piquets de grève… Continuons de pousser et de mettre la pression, en poursuivant cette mobilisation populaire sous toutes les formes. Mais pour peser, il est aussi nécessaire de construire un mouvement de grève fort qui doit se généraliser. La meilleure façon de bloquer l’économie, c’est encore la grève !

Pour le construire, gardons le cap du 10 septembre, avec une mobilisation par le bas et autogérée. Investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Dans nos entreprises ou services, articulons la question de l’austérité avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié ! Mobilisons-nous, sur la base de revendications immédiates, claires et unifiantes :

  • refus des politiques d’austérité;
  • hausse générale des salaires, retraites et minimas sociaux;
  • abrogation des réformes retraites et assurances chômage;
  • extension de la protection sociale;
  • financement des services publics à hauteur des besoins.

Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Sans nous aligner sur les enjeux de pouvoir des mouvements politiciens nous pouvons défendre un projet alternatif de société porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

NE COMPTONS QUE SUR NOUS-MÊMES, VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !

La CNT-SO appelle à la grève  le 18 septembre et à renforcer toutes les initiatives unitaires de lutte prises par le mouvement syndical et social !

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Communiqué du 02 septembre
Communiqué du 16 août 2025

Victoire pour les grévistes Atalian du site Vitacuire de Meyzieux  (69) !

En grève reconductible depuis le 09 septembre, les salarié⸱es, en charge du nettoyage du site de production agro-alimentaire VITACUIRE de Meyzieu, ont fait plier leur employeur, le sous-traitant Atalian. Un protocole de fin de conflit a été signé pour le site et le travail a repris ce lundi soir.

Le protocole a acté de multiples avancées sur les points suivants:

Déclenchement d’une enquête interne CSSCT sur les conditions de travail et les risques psychosociaux, à laquelle pourra participer un⸱e représentant⸱e du syndicat. Cela sera pour nous l’occasion de déconstruire les pratiques du management local.

Fin de l’abattement forfaitaire illégal.

– Reprise de l’ancienneté conventionnelle pour les salarié⸱es concerné⸱es avec régularisation (dans la convention de la Propreté, le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté).

– Requalifications de CDD en CDI

– Augmentation de qualification dans la grille conventionnelle (donc augmentation du taux horaire pour le salaire) jusqu’à ATQS3.

– Augmentation des revenus avec un dispositif de primes allant jusqu’à 1000€ brut/année.

C’est une belle réussite pour le premier conflit collectif de cette jeune équipe syndicale de la CNT-SO face à une grosse boîte du nettoyage et de la sous-traitance, secteur qui est réputé pour être une zone de non-droit pour les salarié⸱es ! Forte de cette expérience, la section syndicale CNT-SO est en place et va continuer son action dans l’entreprise. C’est une première qui en appellera d’autre, notamment pour aller chercher à terme un 13° mois plein et entier…

La solidarité est notre arme ! La CNT-SO remercie chaleureusement les soutiens qui ont fait le déplacement sur le piquet de grève ou ont participé à la caisse de grève en ligne.

Enfin, nous tenons à rappeler que ce mouvement de grève local a été déclanché en pleine association avec la dynamique de mobilisation nationale du 10 septembre. Alors que le combat général est lancé contre l’austérité et pour le partage égalitaire des richesses, cela nous semble tactiquement important. Le combat global peut aussi se nourrir de ces victoires sur nos lieux de travail pour grandir.

Pressuré⸱es par des mesures d’austérité injustes, pressuré⸱e et exploité⸱es pour le profit de nos patrons : c’est la même logique ! Salaires, conditions de travail, refus de l’austérité : c’est le même combat ! Menons-le tous et toutes ensemble !

Crédit photo : Le Progrès

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Rendons « coup pour coût ! » Tribune unitaire Restauration

Tribune unitaire et appel à l’organisation, de collectifs autonomes et organisations syndicales de base du secteur de la Restauration, publiée à l’occasion du mouvement national de mobilisation du 10 septembre : FUR 44 CGT (Nantes), collectif MEP (Paris), collectif MEP (Marseille), SHRCS-RA CNT-SO (Lyon). 

Contre le plan d’austérité de Bayrou : Riposte syndicale !

Communiqué du Syndicat de l’Hôtellerie, de la Restauration, du Commerce et des Services de la région RA

Lyon, le 14/08/2025

Lors de ses annonces sur le budget de l’Etat, le 15 juillet dernier, Bayrou nous a promis une austérité brutale. Le gouvernement chercherait à nous faire payer la facture de son « déficit » budgétaire — dont il est le seul responsable — pour, soit disant, réaliser 40 milliards « d’économies » !

Pour cela, il prévoit de charcuter de tous les côtés : santé, social, éducation, culture, recherche, environnement… C’est une vraie saignée et ça va nous coûter… nous coûter très cher. Après la réforme des retraites, c’est un énième coup de massue sur la tête des travailleurs et travailleuses, toujours plus précaires !

Un gouvernement de plus en plus violent !

L’orientation du gouvernement est de plus en plus violente et autoritaire, et il ne s’en cache pas : malgré les «économies », il prévoit une augmentation de 26 milliards pour le budget la « sécurité » (police, gendarmerie), alors que celui de l’éducation est amputé de 50 milliards !
Pire encore, le financement militaire augmente soudainement de 3,3 milliards d’euros, portant le budget à plus de 50 milliards d’euros pour la « Défense » ! Alors que plusieurs guerres et confits génocidaires font actuellement rage, que la France est même devenue le 2ème fournisseur d’armes au monde, le complexe militaro-industriel se régale des milliards que l’État lui jette au visage ! Quelle hypocrisie ! Pour le contrôle, la répression et la fabrique de la mort, il y a de l’argent à ne plus savoir quoi en faire… Mais pour le reste, pour nos vies de travailleurs et travailleuses, on ne laisse même pas les miettes !


Alors que la bourgeoisie se gave, c’est aux prolétaires qu’on fait payer la facture !

Pendant ce temps, un rapport du sénat révèle qu’en 2023, plus de 210 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés librement aux entreprises, et ce sans aucune contrepartie ! C’est pourtant plus de cinq fois le montant des « économies » que voudrait réaliser le gouvernement, qui se retrouve donc pris de nos poches — nos impôts pour les placer directement dans celles du patronat !

Ces nouvelles attaques de l’État, au seul profit de la bourgeoisie, ne doivent pas rester sans réponse ! Les travailleurs et travailleuses doivent refuser de passer une fois de plus à la caisse ! Contre ce plan d’austérité
insoutenable, la riposte ne se fera pas sur les sièges douillets de l’Assemblée mais bien dans la rue !

Classe contre classe : mobilisons-nous contre le pillage de l’État et du patronat !

Ainsi, dès la rentrée, nous invitons tous les travailleurs et toutes travailleuses de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce et des services à se mobiliser avec le syndicat pour résister contre ce plan d’austérité et faire échouer les tentatives du gouvernement !

Que la grève soit notre meilleur réponse à cette spirale délirante de l’État ! Restons alertes en cas de manifestations le 10 septembre prochain et organisons alors une riposte syndicale massive !

Secrétariat du SHRCS-RA de la CNT-SO (contact : shrcs-ra[@]cnt-so.org)

BLOQUONS TOUT ! Appel a construire une grève générale à partir du 10 septembre

Appel du STUCS CNT-SO

En tant que syndicat révolutionnaire nous considérons la construction du rapport de force par la grève générale comme l’outil le plus efficace pour conduire à un changement émancipateur de la société. 

En ce sens, nous appelons tous les travailleurs·euses de la culture à rejoindre les appels du 10 septembre, à cesser le travail et à s’organiser sur leur site pour établir une grève sur le temps long et faire amplifier le mouvement contre Dati Bayrou et consorts.

Nous demandons à nos camarades des autres syndicats de nous rejoindre dans la construction de cette grève générale et de ne pas se faire happer dans l’organisation de manifestations traditionnelles qui captent l’ensemble des énergies et placent les syndicats à la fois dans un rôle inoffensif d’animateur de cortège et comme pacificateur de rue en tentant d’un côté de canaliser la colère des travailleurs·euses et d’un autre côté temporiser la violence d’état et sa police.

Nous connaissons trop bien l’échec des grèves perlées qui ont condamné la bataille des retraites en 2023 et montré le découragement des mobilisations au printemps du
mouvement Cultures en Lutte. Les salarié·es, qui plus est intermittent·es ont trop à y perdre. Nous n’appelons pas à délaisser la rue mais pour cela organisons-nous localement, de manière autonome, loin des partis politiques pour tisser les liens et faire du mois de septembre une rentrée sociale antifasciste, contre ce gouvernement et contre l’extrême-droite.

L’ensemble des syndicats et le monde de la culture doivent se mobiliser pour construire une grève générale historique et instaurer un rapport de force que ce soit face au gouvernement Bayrou, à la politique d’Emmanuel Macron et à l’ensemble du camp réactionnaire.
C’est pourquoi nous appelons à la construction d’une grève générale non pas le 10 septembre mais à partir du 10 septembre. Organisons nous en convainquant nos collègues, en montant des comités de grèves en organisant des AG à la pause café sur nos lieux de travail, en préparant des caisses de grèves et en mettant au service de la grève toutes nos forces et compétences.

Le 10 septembre, qu’il y ait un gouvernement en place ou démissionnaire, ça ne ne sera que le début, retrouvons nous le soir, le lendemain et les jours suivants pour entretenir, affiner et amplifier le mouvement jusqu’à l’obtention de l’ensemble des revendications.

Nous n’accepterons pas l’année blanche qui gèle les pensions de retraites et minima sociaux ! 

Nous sommes contre tout durcissement d’accès ou diminution d’indemnisation de l’assurance chômage, nous nous opposerons à toute nouvelle contre-réforme et nous demandons l’abrogation sans condition de la loi pour le plein emploi qui impose 15 heures d’activité par semaine aux bénéficiaires du RSA. 

Nous renouvelons nos oppositions à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui attaque en premier lieu la santé des travailleurs·euses et renvoie vers les mutuelles le remboursement des soins qui, comme Audiens, le répercute ensuite injustement et majoritairement sur les salarié·es et non pas les employeurs. De plus, nous nous opposons à toute mise en place de jours de carence supplémentaires et augmentations de franchise. 

Au sein du STUCS nous exigeons toujours et entre autres : 

  • L’arrêt immédiat des coupes et la remise en place de tous les budgets culturels nationaux, régionaux et départementaux ainsi que la préservation du Fond National Pour l’Emploi et le Spectacle (FONPEPS). 
  • L’entrée des artistes auteur·ices dans la caisse commune de l’assurance chômage afin de leur garantir une continuité de revenus et l’étendu de leur protection sociale (congés payés, médecine du travail, reconnaissance des accidents du travail & maladies professionnelles.) 
  • Le dégel et la remise en place intégrale du Pass Culture pour les jeunes *
  • L’abrogation du contrat d’engagement républicain dans les demandes de subventions 
  • L’abandon de la réforme de l’audiovisuel public 
  • L’assouplissement du seuil d’accès au régime de l’intermittence, en particulier pour les primo entrant·es. 
  • La hausse générale des salaires à minima pour rattraper l’inflation. 
  • Des actions concrètes de luttes contre tout forme de discrimination : racisme, sexisme, LGBTQIA phobie, validisme, principalement à l’embauche, et une lutte concrète contre les VHSS dans le milieu de la culture et du spectacle. 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • La régularisation de tous·tes les travailleur·euses sans- papiers

linkstack.fr/@stucs_cntso // spectacle@cnt-so.org

HALTE AU MEPRIS DES TRAVAILLEURS-EUSES DE MANY CLEAN !

Communiqué des travailleur.euses de l’entreprise de propreté Many Clean avec le soutien de leur syndicat CNT-SO Nettoyage Rhône-Alpes.

Les travailleur·euses dénoncent leur exploitation avec des conditions de travail déplorables et des manquements de l’employeur relatifs à ses obligations de santé et sécurité. La situation est d’autant plus critique que plusieurs salarié·es ont été licencié·es après avoir soulevé ces problèmes auprès de leur direction. La CNT-SO a également déposé un recours pour l’annulation du simulacre d’élections professionnelles organisée par la direction. 

Le combat contre l’exploitation et le mépris chez Many Clean, ne fait que commencer !

 

Article du journal Lyon Capitale du 07 août 2025

Communiqué de la CNT-SO 66 sur l’augmentation des coûts de transport dans les P-O

La CNT-SO 66 dénonce les augmentations successives des coûts des transports publics, décidées par la région Occitanie alors que le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France. Le syndicat réclame l’annulation de ces mesures et revendique la gratuité des transports à l’intérieur du département.

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Communiqué du 04 août 2025

 

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[Archives – mobilisation du 24 juillet 2025]

Pétition et  appel à manifestation le 24 juillet à Perpignan

Le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France avec plus de 25000 bénéficiaires du RSA. Or selon plusieurs sources nous avons appris que les transports à l’intérieur du Département vont passer de 1 à 2 € par trajet au 1er juillet 2025. Le département serait-il aux mains du Rassemblement national ou de la droite ? Que nenni !

Cette mesure aurait un effet catastrophique sur le pouvoir d’achat des plus précaires. Notre syndicat demande la gratuité des transports à l’intérieur du Département à l’instar de Montpellier.

Nous demandons par ailleurs sans délais la réouverture de la ligne SNCF Villefranche – Île sur têt fermée depuis plus de 10 mois, ce qui pourrit la vie des habitants du Conflent et menace à terme le Train Jaune.

La CNT-SO 66 s’associe à l’appel de l’association Train en Têt pour une  :
  • Manifestation le  24 juillet à 10h, de la gare à la Préfecture de Perpignan 
Et appelle à signer : la pétition adressée au département des Pyrénées orientales

Organisons-nous syndicalement chez BIOMEGA !

La CNT-SO Occitanie, avec le soutien du syndicat national nettoyage-commerce-services (SNCNS), a lancé une campagne d’information et de syndicalisation chez BIOMEGA, sous-traitant du nettoyage dans le secteur des hôpitaux et maisons de retraites. 

La campagne a démarré par une opération de tractage à la clinique « Les jardins de Sophia » à Castelnau-le-Lez (34), à la rencontre des agent-es de nettoyage sous-traité-es. Comme souvent dans le secteur, le dumping social de la sous-traitance, s’accompagne d’un management toxique où flicage des employées, cadences infernales et harcèlement sont de rigueur. Mais les salarié-es ne sont plus seul-es, contre la sous-traitance/maltraitance : notre arme c’est le syndicat !

Au niveau national, une section syndicale est déclarée dans l’entreprise avec une RSS : rejoignez-nous !

 

Victoire pour les travailleur-euses de l’usine Jeremias, en Pologne !

Les ouvriers et ouvrières de l’usine métallurgique « Jeremias » de Gniezno (Pologne) étaient en grève illimitée depuis le 03 juin, avec leur syndicat de base  OZZ-IP (Initiative des Travailleurs). Après 41 jours de grève et malgré toutes les tentatives de la direction de briser la grève, les travailleur·euses ont arraché un accord gagnant avec des augmentations de salaire, une prolongation des pauses pendant le travail et des règles plus favorables pour le calcul des heures supplémentaires. Cette victoire fait date en Pologne alors que les droits des travailleur·euses sont insuffisamment protégés dans le pays. 

[Archives]

Appel à la solidarité internationale avec les grévistes de l’usine Jeremias de Gniezno

L’entreprise continue d’intimider et de criminaliser les grévistes et nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du Travail.

La section Initiative des travailleurs (IP – Inicjatywa Pracownicza) de l’usine de systèmes de cheminée Jeremias à Gniezno (Pologne) est en grève depuis le 3 juin. Les revendications des travailleurs sont les suivantes :

  • l’augmentation des salaires de 800 PLN (environ 200 euros),
  • l’allongement de la pause à 30mn,
  • le paiement du salaire au bout d’un mois,
  • le rétablissement de primes équitables.


Pour tenter de mettre fin à la grève, l’entreprise a eu recours au travail forcé de prisonniers, a engagé une société juridique états-unienne connue pour ses pratiques antisyndicales, a licencié des membres du syndicat et des inspecteurs du travail, a déclaré illégales les revendications du syndicat et la grève. Elle continue d’intimider et de criminaliser les grévistes. Elle nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du travail.

Envers et contre tout, les grévistes poursuivent leur lutte, sur leur lieu de travail et en dehors, depuis plus d’un mois. Le 18 juin, une session extraordinaire du conseil municipal de Gniezno a été organisée au sujet de la grève à l’usine Jeremias. Les grévistes présents ont demandé au conseil municipal de Gniezno d’inciter la direction de l’entreprise allemande à conclure un accord. Le 23 juin, les syndicalistes en grève se sont rendus à Varsovie et ont organisé une manifestation devant l’ambassade d’Allemagne. « La grève est le résultat de mauvaises conditions de travail, de la destruction des syndicats et de la violation des droits des travailleurs par cette entreprise allemande », a déclaré l’un des grévistes.

Le 25 juin, un blocus spontané de l’approvisionnement a été organisé devant l’usine, avec le soutien du voisinage. Les partisans de la grève ont bloqué les entrées et sorties des camions devant l’usine de Jeremias. Aucun camion n’a été autorisé à entrer ou à sortir. Les habitants de Gniezno se sont spontanément joints au blocage des livraisons. Pendant ce temps, les grévistes se sont rassemblés pour parler aux travailleurs hésitants et intimidés par de faux messages sur l’illégalité de la grève.

Soutenez les grévistes !
Selon la loi polonaise, les travailleurs ne reçoivent pas de salaire pour les jours de grève (à moins que la direction n’accepte de les leur verser lors des négociations finales). La faiblesse des salaires ne leur permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles pendant la grève. Notre syndicat est encore petit et ses fonds reposent sur les cotisations versées par les travailleurs qui, très souvent, gagnent également le salaire minimum.

C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, nous vous demandons de nous permettre de poursuivre notre lutte en contribuant, quel que soit le montant, à la collecte de fonds : pour la caisse de grève en ligne, cliquez ici.

Si vous rencontrez un problème pour transférer de l’argent via ce site, contactez-nous à l’adresse finanse@ozzip.pl ou envoyez-le directement sur notre compte bancaire (en décrivant le transfert comme «soutien à la grève de Jeremias»).

OZZ Inicjatywa Pracownicza
ul. Kościelna 4, 60-538 Poznań, Pologne
IBAN PL88 2130 0004 2001 0577 6570 0001
Code BIC/SWIFT : INGBPLPW
Volkswagen Bank direct, Rondo ONZ 1 00-124 Varsovie, Pologne