Depuis le 15 juin, les salarié-es de l’Institut Régional du Travail Social Poitou-Charente à Poitiers, se mobilisent avec le soutien intersyndical pour dénoncer leurs conditions de travail, les conditions de formation et sauver cette structure indispensable à la formation des travailleur.se.s du secteur social. Historique de la mobilisation et prochains RDV 👇
Prochaine journée de mobilisation, le vendredi 7 Juillet à partir de 8h30
8h30 : Temps d’échange collectif et préparation
10h : Rassemblement devant le Conseil d’administration
Cette année 2023 marque le centième anniversaire de l’assassinat de Salvador SEGUI.
Salvador SEGUI, ouvrier peintre, militant de la CNT catalane fut une des figures les plus importantes du mouvement ouvrier catalan.
Il était en effet secrétaire de la Fédération locale du Bâtiment de Barcelone, avant la constitution des syndicats d’industrie, puis secrétaire général de la Confédération Régionale du Travail de Catalogne, section de la Confédération nationale du Travail.
Salvador SEGUI a été de toutes les grèves et de toutes les luttes : de grève générale révolutionnaire de 1909, celles de 1911, 1913, 1917 ou encore la grande grève de 144 jours à la société CANADIENSE en 1919 qui a marqué l’obtention de la journée de travail de 8h. EL Noi Del Sucre (le gamin du sucre) a toujours joué un rôle clé dans le mouvement ouvrier.
Syndicaliste révolutionnaire, anarchiste et militant convaincu, notre camarade s’était toujours engagé pleinement pour la cause des travailleuses et des travailleurs. C’est grâce à son militantisme patient et acharné qu’il a impulsé la transformation des syndicats de métiers en syndicats de l’industrie. Ce fonctionnement a été ensuite généralisé à tous les syndicats de la confédération nationale du travail.
SEGUI a été persécuté, arrêté, emprisonné une vingtaine de fois pour lui faire payer son engagement inlassable et le faire taire.
Il y a 100 ans, le 23 mars 1923, les milices patronales ont assassiné de sang-froid un syndicaliste engagé au service des luttes ouvrières. La mort tragique de notre camarade a été un coup dur pour le mouvement ouvrier espagnol et catalan de l’époque.
Pour que cette histoire de lutte reste dans nos mémoires et dans celle du mouvement ouvrier, notre syndicat CNT Solidarité Ouvrière 66 avec le soutien de la FSS de Barcelone vous invitent à une projection-rencontre du Film « Salvador SEGUI».
Rendez-vous le 6 juillet 2023 à 18h à notre local,
Dans la restauration, nous subissons chaque jour des conditions de travail d’un autre âge :des salaires qui ne permettent pas de vivre et des heures sup’ impayées, des contrats de travail précaires, le travail au noir très répandu qui nous prive de protection sociale, des plannings donnés à la dernière minute et des journées sans fin qui chamboulent notre vie de famille, notre dignité piétinée par le mépris des patrons, nos droits sociaux et syndicaux bafoués…
Tous les jours nous subissons la pression de l’encadrement. Les patrons profitent des tensions entre les travailleur·euses et encouragent le chacun pour soi. Pour faire face et résister, il ne faut pas rester seul·e. Même dans les très petites entreprises, la solidarité entre les travailleur·euses est possible !
Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons.
Ensemble, avec la CNT-SO on revendique :
le respect des conventions collectives et du droit du travail
la reconnaissance des qualifications (pas de commis de cuisine payé·e comme plongeur)
le paiement de toutes les heures travaillées
la transformation des CDD en CDI
la suppression des contrats d’extra
une indemnité spéciale pour les salariés finissant après minuit (paiement du taxi)
la majoration à 100% du travail du dimanche, du travail de nuit et des jours fériés
un 13è mois pour tous
la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers
le respect de la liberté syndicale
le versement d’une prime spécifique pour toute prestation avec coupure (midi et soir)
la reconnaissance automatique d’une Unité économique et sociale (UES) dès l’existence de plusieurs restaurants avec le même gérant ou le même investisseur
Solidarité et union des travailleurs et travailleuses du secteur de la restauration pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Quelques soit le métier, les salarié·es du secteur dépendant de deux conventions collectives :
– Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) (IDCC 1979)
– Convention collective nationale de la restauration rapide (IDCC 1501)
Il faut unifier ces conventions et améliorer les droits des salarié·es qui en dépendent.
Par exemple le système de franchise permet d’échapper à l’application des accords des enseignes.
Cela doit changer. Les accords et conventions des grands groupes doivent s’appliquer chez tous les franchisés de la même enseigne.
Après des mois de tergiversations, le « choc d’attractivité » pour nos métiers, annoncé par le gouvernement depuis les Présidentielles, aura accouché d’une revalorisation salariale (socle) indécente et d’un nouveau monstre managérial (Pacte) qui va diviser les personnels et fractionner nos collectifs de travail. La CNT-SO Éducation appelle les collègues à ne pas signer ce Pacte et à se mobiliser à la rentrée pour une revalorisation salariale massive de toutes les catégories de personnels !
Une augmentation « socle » largement insuffisante !
Comme l’ensemble des travailleur·euses (et notamment nos collègues les plus précaires, AED/AESH, contractuel·les) nous sommes touché·es par l’inflation et la vie chère. C’est pourquoi la partie « socle » est tout simplement inacceptable. L’augmentation de l’ISOE/ISAE (et des indemnités équivalentes pour les CPE, psyEN et profs documentalistes) correspond à une augmentation d’un peu moins de 100 euros par an, est largement insuffisante. Toutes les autres catégories de personnels, pourtant aux salaires les plus bas du ministère, ne sont pas concerné·es !
Pour les enseignant·es, le ministère prévoit également une augmentation de la prime d’attractivité jusqu’à l’échelon 7 et des mesures de facilitation d’accès à la hors classe et la classe exceptionnelle. Au final nous sommes loin de la promesse de campagne de Macron des 10% d’augmentation ni même de la simple compensation de l’inflation…
Le pacte : de quoi parle-t-on ?
Le pacte est présenté comme une revalorisation, or il s’agit de primes et de missions supplémentaires, qui ne compteront pas pour la retraite et alourdiront le temps de travail. Il s’agira d’accepter et de signer un contrat avec le chef d’établissement/l’IEN qui remettra une lettre de mission au collègue qui sera ainsi redevable.
Engagement contractuel annuel renouvelable, il invite à choisir entre 1 à 3 missions complémentaires (pudiquement le ministère n’ose plus utiliser le terme de « briques »), cumulables, payées chacune 1250 euros par an (sur 9 mois) via une « part fonctionnelle » de l’ISAE/ISOE.
Mission 1 (18h) : 18 h de remplacements courts dans l’année pour le second degré et 18h de soutien en 6ème pour le premier degré. Pour le ministère, ces missions sont spécifiées « prioritaires » (elles doivent être mises en place avant les autres missions) mais sans encore afficher clairement leur caractère obligatoire pour tous·tes les signataires du pacte. Quand c’est flou, il y’à un loup…
Mission 2 (24h) : devoirs faits (rendus obligatoires en 6ème), stages de réussite pendant les vacances, soutien renforcé pour le second degré et stages de réussite pendant les vacances, soutien renforcé aux élèves pour le premier degré.
Mission 3 (missions annualisées) : coordination de projets innovants, accompagnements des élèves à besoins éducatifs particulier, coordination du dispositif de découverte des métiers en collège…
Pour les lycées pro, Grandjean est revenue sur l’insécabilité du pacte comptant sans doute mieux faire avaler la pillule. Le pacte en LP est clairement là pour mettre en place la réforme de la voie pro : le signer c’est permettre la casse des enseignements et du métier de PLP ! (Voir notre communiqué spécifique (téléchargeable au format pdf)).
Dans le secondaire, les chef·fes d’établissement, qui voient à nouveau leurs pouvoirs et leur autonomie se renforcer, proposeront la signature du pacte aux volontaires, titulaires ou non, après avis du Conseil Pédagogique et in fine présentation au CA. Dans le premier degré, les directions en lien avec les IEN feront la distribution après avis puis présentation au Conseil des maîtres. C’est une nouvelle étape dans la création d’une hiérarchie intermédiaire dans les écoles. Des primes spécifiques leurs seront attribuées pour la mise en place du pacte et ce rôle de « faiseur de roi » (1000 euros pour les CE et IEN, 500 à 700 euros pour les directions d’école) !
Le pendant du pacte… c’est bien de se retrouver en dette
Les missions seront scrutées par la hiérarchie avec «ajustements éventuels» en cours d’année «en fonction des besoins constatés et satisfaits » (source DGSCO). L’enseignant·e redevable devrait ainsi être amené à effectuer d’autres tâches, avec un transfert d’une mission à une autre sur décision de la hiérarchie. Le risque réel est de ne plus pouvoir dire non et cela aura des conséquences sur la liberté professionnelle et personnelle. Nous alertons les collègues tenté·es de mettre le doigt dans l’engrenage, avec ce pacte sans garanties claires, c’est ouvrir la porte à des mauvaises surprises et pressions hiérarchiques pour exercer un large panel de tâches supplémentaires !
Évidemment ce pacte se fera en plusieurs étapes avec dans un premier temps le maintien de dispositions (HSE, IMP…) qui pourraient y être intégré dans le futur. Les logiques individuelles à court terme sont aussi une menace collective pour tous les personnels dans le futur: annualisation des services, hausse du temps de travail ou remise en cause des congés.
Ce pacte est une brique jetée dans notre statut
et l’égalité des personnels
Notre statut nous confère des droits et devoirs, qui garantissent une égalité des personnels mais aussi des usagers et usagères et donc un service public. Le pacte institutionnalise une autre relation, faite de contrats et de carrières individualisées avec des personnels mis en concurrence pour gratter un peu de pognon. A terme le pacte créera des hiérarchies intermédiaires pour des collègues qui deviendraient des « petits chefs » pour remplir telle ou telle mission et cassera la solidarité et les collectifs de travail. Les missions Pacte pourraient aussi empiéter sur celles de certains métiers.
Le pacte, accentuera encore les inégalités femmes-hommes ! Le ministère reconnaît que les femmes perçoivent moins d’heures supplémentaires et de primes, et ce, dû aux inégalités de genre au travail et au rôle parental encore genré.
Le Pacte : un non-sens pédagogique
Encourager la prise de missions supplémentaires alors que la charge de travail des enseignant·es est déjà conséquente est une prime au « mauvais travail ».Remplacer au pied levé un ou une collègue, mais dans sa propre matière, pour une seule séance, avec une classe inconnue ; faire de la remédiation en 6eme avec des élèves que l’on ne suit pas au quotidien et sans espace de concertation avec les collègues de la classe ; faire du soutien en primaire sur la base des résultats d’évaluations nationales normatives et inadaptées ; construire des EDT non pas dans l’intérêt des élèves mais uniquement pour remplir des objectifs managériaux…Le pacte va accentuer la perte de sens de nos métiers et la restriction de notre liberté pédagogique.
Le pacte : un énième outil pour une gestion managériale et libérale de l’École et de ses personnels !
Derrière ce vocabulaire managérial (« brique », « pacte ») l’objectif est clair : casser le service public d’enseignement et d’éducation.
Il vient accentuer des logiques individualistes déjà en cours dans le second degré notamment (culture de l’heure sup’ depuis l’époque Sarkozy, IMP, dispositifs « devoirs faits ») qui cachent mal des logiques austéritaires. Ces dispositifs moins coûteux permettent d’éviter de créer des postes, de mettre les moyens nécessaires à certaines tâches indispensables ou pour améliorer la qualité globale des enseignements (baisse du nombre d’élèves par classe, dédoublements…).
Le pacte est une nouvelle pièce de la dérive managériale. Il est à mettre en relation avec des évolutions récentes : explosion des évaluations dans le primaire qui sont aussi normatives pour les élèves que pour les enseignant·es (qui serviront de base pour les missions de soutien prévues dans le pacte), auto-évaluation des établissements, introduction d’une hiérarchie intermédiaire dans les écoles (loi Rilhac), expérimentation Macron dans les écoles marseillaises, expérimentation des contrats locaux d’accompagnement (CLA) dans des lycées sortis de l’Éducation Prioritaire, profilage des postes dans certaines Académie dans les écoles REP+, part modulable de la prime REP+ attribuée suivant l’atteinte d’objectifs similaires à ceux du Pacte… Petit à petit le puzzle se complète : une individualisation des carrières des personnels et une autonomisation croissante des établissements, dans un climat de concurrence pour les moyens et rémunérations, aboutissant à un système éducatif à plusieurs vitesses.
Le ministère joue avec cynisme sur l’inflation et la stagnation des rémunérations des enseignant·es, ainsi que sur notre conscience professionnelle : ne nous faisons pas avoir !
Nous appelons l’ensemble des personnels à refuser le Pacte ! Mobilisons-nous pour une véritable augmentation de nos salaires et pour obtenir l’abrogation de toutes les contre-réformes scolaires de l’ère Macron !
Avec la CNT-SO nous revendiquons dans l’immédiat :
La hausse des salaires de l’ensemble des personnels. Cette hausse de la rémunération doit concerner tous les personnels et elle ne doit pas être conditionnée à « des tâches nouvelles ».
Le dégel de la valeur du point d’indice avec rattrapage des précédentes pertes. L’indexation de ce point d’indice sur l’indice des prix à la consommation.
La fin du précariat dans l’Éducation nationale (contractualisation croissante).
Des mesures pour l’égalité femmes-hommes.
L’égalité de traitement face aux primes (REP/REP+…) pour tous les personnels.
Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour que les chantiers soient terminés à la va-vite…
Nous savons que tout seul nous n’avons aucun pouvoir ou presque face à nos patrons. Organisons-nous, syndiquons-nous à la CNT-Solidarité Ouvrière : ensemble nous sommes plus fort·es.
A l’occasion de la mobilisation unitaire interprofessionnelle du mardi 06 juin, la CNT-Solidarité Ouvrière 13 donne RDV :
A 09 h au Vieux-port pour une nouvelle casserolade devant l’hôtel Radisson Blu (quai de Rive-neuve), en soutien aux revendications des équipes du syndicat du Nettoyage dans la sous-traitance hôtelière.
Nous rejoindrons ensuite la manifestation unitaire à 10h30 au Vieux-port.
Menons de front le combat pour nos retraites avec celui pour nos revendications dans nos entreprises. Retraites, salaires, conditions de travail, tout est lié !
Communiqué commun du collectif « SCAFF de France et du STUCS CNT-SO pour avertir les travailleur-euses du secteur sur l’entreprise Stacco et ses pratiques contraires au droit du travail et à nos intérêts.
Depuis plusieurs semaines, un mouvement social inédit à Disneyland Paris, est parti de la base avec le « Mouvement Anti Inflation ». Comme d’autres syndicats de l’entreprise, la section CNT-SO Disneyland Paris soutient le mouvement et appelle tous les « Cast-members » à y participer massivement.
Après un premier débrayage le 23 mai, une grève d’ampleur historique a eu lieu le mardi le 30 mai. Selon les estimations plus d’un millier des Cast-members ont défilé dans les deux parcs en passant aussi par Disney village et devant les hôtels. Une deuxième journée d’action massive a eu lieu le samedi 03 juin avec près de 1500 grévistes.
Les casts members vont encore se mobiliser ce mardi 06 juin : rejoignez le mouvement !
Les revendications MAI/cast members :
200 € net par mois pour tous
Le retour des “horaires choisis” au volontariat
Les dimanches payés double
L’indemnité kilométrique doublée sans condition d’horaires et versée automatiquement selon le mode de transport choisi
La revalorisation de la prime d’ancienneté
Il ne faut rien attendre de la direction : la seule réponse est la grève. Seule la lutte paie!
1/2 Le combat continue… La CNT Solidarité Ouvrière Disneyland Paris appelle à se mobiliser. RDV demain lundi le 12 juin 8h devant World of Disney.
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) June 11, 2023
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) June 9, 2023
1/5 Retour sur la grève hier le 6 juin à Disneyland Paris.
La journée a commencé avec une ambiance différente des autres. La volonté de hausser le ton était très évident. Sans doute le message vidéo du PDG (encore le mépris par la direction!) n'a servi à rien sauf de jeter
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) June 7, 2023
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) June 4, 2023
1/3 Hier le 3 juin 2023 encore une journée de grève avec une participation massive. Selon plusieurs comptages environ 1,300 cast members ont defilé dans les deux parcs et se sont rassemblés à la mi-journée devant l'hôtel New York.
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) June 4, 2023
1/2 Gréve d'ampleur historique ce mardi le 30 mai a Disneyland Paris. Selon les estimations plus d'un millier des cast members ont défilé dans les deux parcs en passant aussi par Disney village et devant les hôtels.
— CNT-SO Disneyland Paris (@cntso_dlp) May 30, 2023
🔴 GRÈVE DISNEYLAND PARIS
Entre 1000 et 2000 employé•es qui débrayent spontanément en dehors de tout appel syndical ?
Si l’exceptionnelle mobilisation qui dure depuis plusieurs mois a baissé d’intensité, les casserolades persistantes à chaque déplacement d’un membre du gouvernement en témoignent : nous ne voulons toujours pas travailler deux ans de plus ! … La colère sociale est toujours là et dépasse la simple question des retraites : avec des luttes emblématiques sur le front des salaires alors que la vie chère pèse sur tous les travailleur-euses.
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le gouvernement tourner la page. Il multiplie déjà les attaques contre nos droits et libertés pour poursuivre sa politique au service des plus riches… Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour reprendre le chemin de la grève et de la rue !
La CNT-SO appelle à se mobiliser le plus massivement dans la grève unitaire interpro du 06 juin. Nous savons pourtant qu’une journée isolée ne suffira pas face au gouvernement de la bourgeoisie radicalisée qui ne se préoccupe plus depuis longtemps de la fiction démocratique. Seul le rapport de force compte !
Servons-nous de cette journée nationaledu 06 juin commepoint d’appui pour relancer partout des mobilisationssur toutes nos revendications et nourrir la contestation globale. Dans nos entreprises ou services, multiplions les conflits en articulant la question des retraites avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié : la masse de richesses que nous produisons doit nous revenir ! On se mobilise avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Nous sommes à un tournant : leur démocratie représentative est à bout de souffle et de plus en plus autoritaire et inégalitaire. Les fascistes sont en embuscade pour tirer les fruits de la crise politique et sociale actuelle : on assiste déjà à une convergence voir une hybridation avec le bloc bourgeois au pouvoir. Seul le mouvement social peut faire reculer ce danger réactionnaire et autoritaire !
Une rupture radicale avec leur modèle de société est nécessaire. Organisons-nous pourdéfendre un projet alternatif porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.