Depuis le 19 janvier, nous avons montré notre détermination contre la nouvelle réforme des retraites avec des grèves et des manifestations massives. Le gouvernement est sous pression avec une majorité de la population contre le projet et souhaitant même des règles plus favorables. Tous et toutes ensemble, on continue !
Seul un rapport de force prolongé va compter !
Le mouvement est à un tournant, prenons-le en main pour le faire grandir et gagner. Nous pouvons nous appuyer sur toutes leséchéances nationales interprofessionnelles qui doivent être toujours aussi massives. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées.Tout le monde a conscience que nous devons durcir le mouvement !
Dans nos entreprises ou services,articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires: tout est lié ! Ce gouvernement est en service commandé pour la minorité des plus riches qui va profiter de ce nouveau recul social. Faire monter le rapport de force, c’ests’en prendre à leurs intérêts économiques. Cela passe par unegénéralisation des mouvements de grève et des actions de lutte locales.
Union ! Action ! Autogestion !
Parce-qu’un mouvement social ça ne tombe pas du ciel, la prochaine étape indispensable est de se structurer à la base et de faire grandir nos outils d’auto-organisation.
Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, tissons des liens interprofessionnels localement, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal…
L’objectif c’est la grève générale ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes concerné·es !
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme est injuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous.
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail et de construire un projet de société alternatif à la barbarie capitaliste actuelle !
Avec sa réforme, le gouvernement des riches voudrait nous faire bosser plus longtemps ? La réponse des travailleur·euses est claire : c’est NON ! Nous étions près de 2 millions dans les rues avec des taux de grévistes élevés dans de nombreux secteurs pour la grève du 19 janvier.
Un seul jour ne suffira pas, profitons de cet élan pour amplifier le mouvement et faire reculer le gouvernement !
Grève générale du 31 janvier, liste des manifestations près de chez vous
Nous sommes tous et toutes touché·es par cette réforme qui va décaler l’âge de départ en retraite de 2 années minimum et imposer 43 annuités de cotisation pour l’ensemble des travailleur·euses ! Cette réforme estinjuste, inutile et nuisible. Elle va impacter encore plus fortement : les plus précaires, les femmes, les seniors, les ouvrier-ères aux métiers pénibles… Elle va abîmer nos vies en nous privant d’un temps mérité après le travail et signifie bosser jusqu’à la mort pour une partie d’entre nous. (voir notre argumentaire complet).
Pourtant le système par répartition n’est pas menacé : Il s’agit juste de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir ! La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère : il est temps d’imposer le partage égalitaire des richesses et du travail !
Tous et toutes ensemble on va lutter !
La prochaine journée de grève interprofessionnelle est prévue pour le mardi 31 janvier : nous devons en faire une démonstration de force encore plus réussie que le 19 janvier. Pour autant, pour faire reculer le gouvernement sur son projet et gagner de nouveaux droits, nous ne pouvons pas nous enfermer dans un calendrier de grèves perlées : il faudra se mettre en mouvement ! L’objectif c’est la grève générale !
La CNT-Solidarité Ouvrière soutient toutes les initiatives de lutte dans les jours et semaines à venir. Réunissons-nous sur nos lieux de travail, d’étude ou de vie pour nous organiser et débattre de la grève reconductible, animons des comités de grève, (ré)activons des caisses de solidarité pour aider financièrement les plus précaires d’entre-nous, multiplions les actions de terrain pour faire monter la pression sur le camp patronal qui va profiter de ce nouveau recul social…
Dans nos entreprises ou services, articulons la question des retraites avec celles de nos conditions de travail et de salaires : tout est lié ! Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Tout est à nous, rien est à eux !
Retraites, nos revendications immédiates :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.
Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Avec sa réforme, le gouvernement des riches veut nous faire bosser plus longtemps avec un report de l’âge légal de départ à 64 ans et un passage rapide à 43 annuités de cotisations. La bataille des retraites a commencé : soyons en masse dans la grève et dans la rue dès le 19 janvier !
Cette réforme est injuste et nuisible ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce.
Contrairement aux mensonges du gouvernement, la pénibilité ne sera pas mieux prise en compte et tout le monde est concerné par ce maintien au travail de 2 années supplémentaires minimum : « carrières longues » ou agents publics en « service actifs ». Cela rendra les fins de carrières plus difficiles (épuisement professionnel, arrêts maladie…) et impactera notre qualité de vie après le travail !
L’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein sans décotes qui baissent la pension (jusqu’à 67 ans), nous forcera à travailler au-delà de l’âge légal pour compenser les entrées plus tardive dans l’emploi ou les carrières hachées. Cela impactera particulièrement les femmes.
Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. La réforme a surtout pour but de limiter la dépense publique tout en poursuivant une baisse de la fiscalité et des prélèvements sociaux qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !
Tout est question de choix de société…
Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !
Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diverses aides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale …
Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !
…et de rapport de force !
Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses ! Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Menons-la dans l’unité et organisons-là, à la base, pour la gagner !
Retraites, nos revendications immédiates :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations et suppression des décotes.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.
Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Tout est à nous, rien n’est à eux !
Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.
Les travailleur·euses peuvent directement gérer la société sans intermédiaires parasites, parce-que nous produisons tous les biens et services et que nous en sommes les consommateur·trices ou usager·ères ! Nous pouvons nous-mêmes gérer la production, la distribution et les échanges de biens. Nous pouvons nous-mêmes faire fonctionner les services essentiels à la société (éducation, santé, logement, etc.). Ensemble faisons émerger un projet collectif en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle ! Construisons un monde dans lequel l’égalité est réelle, tant économiquement que socialement. Ne comptons que sur nous-mêmes : vive la classe ouvrière !
Campagne de communication de la CNT-SO pour mobiliser, à télécharger, imprimer et diffuser massivement 👇
Après avoir échoué en 2019, Macron récidive et engage une nouvelle réforme des retraites, pour nous faire trimer plus longtemps ! Par un allongement de la durée de cotisation ou par le report de l’age légal, le cap affiché est clair : 65 ans !
Cette réforme est injuste ! Reculer l’âge de départ est une aberration alors que les travailleur·euses les plus âgé·es sont déjà en difficulté face à l’emploi. C’est aussi une double peine pour les ouvrier·ères qui subissent déjà une espérance de vie en bonne santé plus courte et connaissent une mortalité précoce. Allonger la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein impacterait lourdement les métiers avec une entrée plus tardive dans l’emploi.
Cette réforme est inutile ! Contrairement au discours volontairement alarmiste, relayé par les médias aux ordres des capitalistes, aucune menace structurelle, démographique comme financière, ne met en danger le fonctionnement du régime de retraites par répartition. D’ailleurs le gouvernement ne s’en cache pas, la réforme a en fait pour but principal de financer d’autres postes budgétaires que les retraites (Éducation, hôpitaux…) tout en poursuivant une baisse de la fiscalité qui concerne surtout les entreprises et les plus riches !
Dans le cadre actuel, la masse des richesses produites par notre travail, est largement suffisante pour financer la protection sociale et actuellement le système est même excédentaire !
Le déficit envisagé dans le futur, d’une dizaine de milliards par an, est calculé sur la base de projections hasardeuses notamment en terme d’emploi. Pas de quoi faire s’écrouler le système surtout quand on compare avec les diversesaides publiques aux entreprises qui étaient estimées à 150 milliards en 2019 ! Chaque année, ce sont notamment plusieurs dizaines de milliards que les entreprises volent sur les salaires (le brut) avec des exonérations de cotisations sociales qui manquent dans les caisses de la protection sociale…
Il faut également prendre en compte la question de l’emploi : moins de chômeur·euses, de précaires mais aussi plus de services et emplois publics, ce sont plus de cotisations. Il est temps de mieux partager le travail entre tous·tes !
Tout est question de choix de société et de rapport de force !
La présentation de la réforme est repoussé en janvier mais il n’y a rien à attendre de ce délai supplémentaire acté par Macron et surtout pas du dialogue. Avant même la fin des négociations bidons, engagées pour la forme avec les gros syndicats, E. Borne avait déjà confirmé les grandes lignes de la réforme et un calendrier rapide pour l’imposer.
Après 30 ans de régression sur nos retraites et une protection sociale de plus en plus affaiblie, il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques libérales !
Au centre des questions de protection sociale solidaire, de répartition du travail et des richesses, la bataille des retraites est stratégique pour notre classe. Elle est un point d’appui essentiel pour notre projet de transformation sociale révolutionnaire en rupture avec le capitalisme. Menons-la dans l’unité pour la gagner !
Ne les laissons pas nous voler plusieurs années de nos vies ! Seule une mobilisation massive pourra contrer leurs projets et nous faire gagner de nouveaux droits plus favorables aux travailleur·euses !
Retraites, nos revendications immédiates :
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et laSécu :
Retour aux 37,5 annuités de cotisations.
Taux de remplacement de 75 % du salaire brut sur la base la plus favorable, 6 derniers mois ou 10 meilleures années.
Retraite à taux plein à 60 ans pour tous-tes et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité.
Pas de pensions inférieures au SMIC.
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises.
Maintien d’un système de protection sociale solidaire et gestion directe des caisses par les travailleur·euses.
La bataille des retraites est à articuler avec le combat pour les salaires et contre les galères de la vie chère. Appuyons-nous sur les grosses journées de mobilisation interprofessionnelles comme des nombreuses mobilisations en cours dans les entreprises et services pour généraliser la lutte. Organisons un grand mouvement social avec pour seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail !
Répartition égalitaire des richesses, nos revendications immédiates :
Revalorisation du SMIC et échelle mobile des salaires, indexation sur l’inflation
Hausse du point d’indice de la fonction publique indexée sur l’inflation et revalorisation des grilles indiciaires
Public/privé : revalorisation prioritaire des bas salaires puis augmentations dégressives
Plafonnement des hauts salaires et augmentations des salaires de base jusqu’à l’égalité salariale
Revalorisation des pensions, bourses et prestations sociales, indexée sur l’inflation.
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Garantie d’accès aux assurances et protections sociales pour tous-tes les travailleur·euses : artistes-auteurs, auto-entrepreneur·euses uberisé·es.
Des mesures d’urgence :
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Campagne de communication de la CNT-SO pour mobiliser, à télécharger, imprimer et diffuser massivement 👇
Sous les applaudissements du patronat le gouvernement a validé une nouvelle attaque sur les droits des salarié-es, en durcissant les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage.
Après avoir rallongé les durées de cotisation, restreint les périodes d’affiliation et réduit le montants des indemnités (voir nos analyses sur la précédente réforme), le gouvernement modifie structurellement le fonctionnement de l’assurance chômage en introduisant une variable : en fonction de la situation économique nationale, la durée d’indemnisation sera différente !
Avec unesituation économique jugée « bonne » selon les critères capitalistes (taux de chômage inférieur à 09%), la règle sera durcie ; avec une situation, jugée mauvaise selon les même critères (taux de chômage au-dessus de 9 % ou en progression de 0,8 point sur un trimestre) la règle sera assouplie … Si le montant n’est pour l’instant pas touché, c‘est à la durée de l’indemnisation que le gouvernement s’attaque.
Concrètement avec un taux de chômage officiel actuellement autour de 7 %, pour les travailleur-euses qui dépendront de l’assurance chômage après le 1er février 2023, la durée d’indemnisation sera réduite de 25% pour une indemnisation supérieure à 6 mois :
Passage de 24 à 18 mois d’indemnisation maximum
Passage de 30 à 22,5 mois d’indemnisation maximum pour les 53/54 ans
Passage de 36 à 27 mois d’indemnisation maximum au-delà de 55 ans
Cette réforme va être particulièrement douloureuse pour les travailleur-euses les plus âgée-es déjà en difficulté face à l’emploi !
Elle est également encore plus injuste suivant les territoires : pour durcir les règles, seul le taux national de chômage est pris en compte malgré des fortes variations locales (Taux de chômage en Loire-Atlantique à 5,8 % contre 11,6 % dans les Pyrénées-Orientales par exemple).
A cela s’ajoute d’autres régressions sur notre protection :
Privation d’indemnisation pour les intérimaires et CDD en cas de refus de deux propositions de CDI similaires en un an.
Présomption de démission en cas d’abandon de poste.
Encore une fois, le gouvernement rend les chômeur-euses responsables de leur situation et les sanctionne en réduisant des droits, acquis par leur travail et leurs cotisations !
Les objectifs sont clairs : faire plus de 4 Milliards d’économies par an (chiffrage UNEDIC) sur le dos des chômeur-ses et nous contraindre à accepter des emplois à n’importe quelles conditions.
C’est d’autant plus inadmissible que la patronat est très loin de payer sa part, en bénéficiant depuis d’années d’exonérations de cotisations sociales qui plombent les caisses de protection sociale et constitue le vol d’une partie de nos salaires. Rappelons que les cotisations sociales (le salaire brut) ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie (santé, vieillesse, chômage…).
Tous et toutes concerné-es !
Cette attaque contre l’assurance chômage est une attaque contre tous les travailleur-euses, car elle attaque un droit social collectif, qui constitue une protection économique contre la perte d’emploi. Tout comme l’assurance retraite, constitue une protection quand il est grand temps d’arrêter de travailler. Tout comme le RSA et les allocations permettent à certain-es de joindre les 2 bouts ou simplement vivre.
C’est pourquoi, exploité.e.s de toutes conditions, battons nous, organisons-nous et exigeons le retrait de cette réforme et des précédentes. Non a la destruction de l’assurance chômage, non à France Travail !
La CNT-SO revendique :
Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.
Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC
Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises
Dans les prochains mois, de nombreux CSE (comité social et économique) vont être renouvelés. Partout où les équipes syndicales de la CNT-SO sont implantées, nous présenterons des listes avec l’objectif de : dégager les syndicats qui ont cessé de se battre ou qui mangent dans la main des patrons, porter les revendications immédiates des travailleur-euses, s’organiser à la base et lutter pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, faire vivre notre syndicalisme combattif dans les entreprises, coeur de l’exploitation capitaliste que nous combattons !
Fil d’actualité sur les différents scrutins avec professions de foi, résultats 👇
…………….
BTP
Première implantation réussie aux « Chantiers modernes construction » à Chevilly-Larue (94) avec 15,7% dans le collège ouvrier, un titulaire et un suppléant pour le CSE. Représentative, la CNT-SO désigne un Délégué Syndical.
Élections au CSE de Primium, 1er et 15 décembre 2022
A l’issue du 1er tour, la CNT-SO est représentative, obtient une DP titulaire, sa suppléante et désignera une DS. Première implantation réussie dans le CSE de ce sous-traitant du Nettoyage.
Les structures syndicales affiliées à la Confédération Nationale des Travailleur•euses Solidarité-Ouvrière ont tenu leur IV° congrès confédéral, du 11 au 13 novembre 2022 à Paris. Ces trois jours intenses de discussions, rencontres et réflexions entre délégué•es auront permis d’avancer dans la construction d’une alternative syndicale, autogestionnaire et révolutionnaire.
Plus particulièrement implantée dans les secteurs les plus précarisés (nettoyage, sous-traitance, sans-papiers…) la CNT-SO poursuit son développement constant malgré un contexte social dégradé pour la classe ouvrière et ses organisations. Le congrès a été l’occasion d’intégrer de nouveaux secteurs professionnels (activités postales, hôtellerie, Culture & Spectacle, livreurs ubérisés…) et de constater l’élargissement de notre assise territoriale (Aquitaine, Auvergne, Occitanie…).
Le congrès aura été l’occasion de discussions pratiques pour coordonner et structurer notre outil syndical au service des travailleur•euses et des luttes : articulation de l’action juridique avec l’action syndicale de terrain, stratégies de développement syndical, réflexion sur l’implication militante des travailleur•euses dans les espaces syndicaux, structuration inter-professionnelle pour dépasser les corporatismes, formation syndicale…
Au-delà de ces enjeux internes, le congrès s’est questionné sur les réponses immédiates à apporter dans diverses problématiques actuelles du monde du Travail : quelles revendications et stratégies de luttes dans les prochaines semaines pour les batailles sur le salaire, les retraites, la répartition égalitaire des richesses ; comment répondre aux évolutions régressives en cours : ubérisation et auto-entrepreneuriat qui gangrène chaque jour de nouveaux secteurs, automatisation qui pousse au remplacement de nombreuses taches et savoirs faire par des technologies mises au seul bénéfice des capitalistes ; comment remédier à l’absence de recours à divers droits sociaux par les travailleur•euses par méconnaissance ou difficultés d’accès.
Le congrès s’est enfin positionné sur les enjeux sociaux majeurs pour notre classe : stratégies face à la dérive réactionnaire en cours et le danger autoritaire avec unemontée des forces politiques d’extrême droite et une radicalisation des bourgeoisies libérales au pouvoir qui menacent nos droits et libertés ; articulation indispensable du combat syndical avec le combat écologiste alors que le productivisme effréné et le mode de vie mortifère pour la planète imposé par le capitalisme nous met tous-tes en danger ; développement du travail internationaliste et des solidarités de classe à travers le mondealors que les militarismes et impérialismes imposent leur agenda guerrier.
Notre syndicalisme est celui de la double besogne : le travail revendicatif au quotidien et la perspective d’émancipation pour notre classe avec un projet de transformation sociale révolutionnaire. Travailleurs et travailleuses, rejoignez l’alternative syndicale !
Message de solidarité internationaliste avec les 6 camarades de la CNT Xijon menacé-es d’emprisonnement par l’État Espagnol pour activité syndicale.
Ouverture à #Paris du IVeme congrès de @cntso_fr 🤝 C'est parti pour 3 jours de débats et de réflexion pour continuer à construire l'alternative syndicale autogestionnaire et révolutionnaire 🤝✊ pic.twitter.com/bSqk5Loapc
La CNT-Solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser massivement dans la journée interprofessionnelle de grève et de manifestation du 18 octobre2022 et à construire la suite dans les Assemblées Générales.
Le mouvement de lutte pour les salaires, prend de l’ampleur, avec la grève emblématique des entreprises pétrolières qui fait tâche d’huile et inquiète au sommet de l’État et du patronat. Au mépris du droit de grève, l’État tente de casser le mouvement en traitant les salariés réquisitionnés comme des délinquants. Les médias aux mains des grands capitalistes font marcher la propagande à plein régime. Ne nous laissons pas diviser, le combat dans les raffineries est aussi le notre : c’est celui pour le retour aux travailleur•euses des richesses créées par notre travail et captées par une minorité de profiteurs !
Nous subissons le poids toujours plus lourd de la vie chère avec des salaires qui ne suivent pas le rythme de l’inflation, des restrictions sur la protection sociale comme l’assurance chômage et bientôt le vol de 3 années de vie supplémentaires avec le projet de retraites à 65 ans, la dégradation des services publics après des années d’austérité… De l’autre coté la sphère patronale et actionnariale connaît des profits records et vit sous perfusion d’argent public, plus de 150 milliards d’aides diverses aux entreprises (exonérations de cotisations sociales ou fiscales…) en 2019, avant même les « aides COVID » !
Pour inverser la tendance : seule la lutte paiera ! Les pénuries d’essence mettent la pression sur l’économie et permettent un rapport de force favorable aux travailleur•euses. C’est le moment de pousser pour faire avancer nos revendications immédiates : mesures d’urgence sociale face à la vie chère ; hausse généralisée des salaires, minimas et pensions indexée sur l’inflation ; échelle mobile des salaires ; arrêt des politiques au bénéfice des plus riches et des entreprises ; refus des contre-réformes sur l’assurance-chômage et les retraites; investissements massifs dans les services publics.
Mobilisons-nous le 18 octobre 2022 et généralisons la lutte dans nos entreprises et services pour lancer un grand mouvement social avec un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses et du travail !
La CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du29 septembre et à construire au-delà, des mobilisations dans les entreprises et services.
Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.
Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.
Les mesurettes portées par legouvernement cet été (voir notre argumentaire ici), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nousparled’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions.Ces mesurettes épargnenttoujoursgrandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème.La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !
Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé(le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale (retraite à 65 ans, assurance chômage…)
Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !
Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.
Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
La diminution du temps de travail, à salaire égal.
L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Les travailleur·euses sont de plus en plus lourdement impacté·es par l’inflation et la vie chère (logement, transport, énergies…) aggravées par les crises internationales et environnementales en cours.
Les salaires ne suivent pas : dans le privé où les minimas de nombreuses conventions sont rattrapés par le SMIC ; dans le public où la revalorisation du point d’indice après une décennie de gel, reste nettement en dessous de l’inflation.
Les mesurettes portées par legouvernement cet été (voir notre argumentaire ci-dessous), ne réglerons pas nos problèmes alors qu’on nous parle d’un hiver difficile avec de possibles pénuries et restrictions. Ces mesurettes épargnenttoujoursgrandement les plus riches et les entreprises et évitent le cœur du problème. La question n’est pas le « pouvoir d’achat » mais la répartition égalitaire des richesses ! Elles doivent revenir aux travailleur·euses !
Sous la présidence Macron, les français les plus fortunés ont considérablement augmenté leur richesses. Depuis 2021, les cours boursiers et les profits des entreprises ont enregistré partout dans le monde des records de hausse. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation de notre travail qui les a produites ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisé(le brut) alors que de nouvelles attaques sont prévues sur la protection sociale : retraite à 65 ans (voir notre dossier ici), nouvelles restrictions sur les droits à l’assurance chômage….
Lutter contre les galères de la vie chère c’est faire passer nos employeurs et les actionnaires à la caisse !
Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser leurs agent·es.
Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire. Notre classe doit s’en émanciper en défendant un projet de transformation sociale égalitaire et autogestionnaire.
Nous n’aurons que ce que nous prendrons !
Raffinerie, industrie, service… de nombreuses boîtes ou secteurs connaissent des luttes pour le salaire. Ce mouvement est à amplifier largement dans les entreprises et services pour construire au-delà un grand mouvement social avec un seul cap : la répartition égalitaire des richesses et du travail.
Mobilisons-nous collectivement pour revendiquer dans l’immédiat :
Une hausse générale des salaires avec échelle mobile en proportion du SMIC revalorisé. Une hausse des pensions et minimas sociaux indexée sur l’inflation. Une hausse du point d’indice de la fonction publique à hauteur de l’inflation et la revalorisation des grilles indiciaires. Le plafonnement des hauts salaires.
La diminution du temps de travail, à salaire égal.
L’arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et des entreprises.
L’État d’urgence social : blocage des loyers, des prix des produits de 1ère nécessité et des factures énergétiques.
Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu :
–Retour aux 37,5 annuités de cotisations. –Tauxderemplacementde75%du salairebrut(basedes6derniersmois danslepublicou10meilleuresannées dans le privé). – Retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans dans les métiers à forte pénibilité. –Maintiend’unsystèmedeprotection socialesolidaireetgestiondirectedes caisses par les travailleurs-euses.