Contre le plan d’austérité de Bayrou : Riposte syndicale !

Communiqué du Syndicat de l’Hôtellerie, de la Restauration, du Commerce et des Services de la région RA

Lyon, le 14/08/2025

Lors de ses annonces sur le budget de l’Etat, le 15 juillet dernier, Bayrou nous a promis une austérité brutale. Le gouvernement chercherait à nous faire payer la facture de son « déficit » budgétaire — dont il est le seul responsable — pour, soit disant, réaliser 40 milliards « d’économies » !

Pour cela, il prévoit de charcuter de tous les côtés : santé, social, éducation, culture, recherche, environnement… C’est une vraie saignée et ça va nous coûter… nous coûter très cher. Après la réforme des retraites, c’est un énième coup de massue sur la tête des travailleurs et travailleuses, toujours plus précaires !

Un gouvernement de plus en plus violent !

L’orientation du gouvernement est de plus en plus violente et autoritaire, et il ne s’en cache pas : malgré les «économies », il prévoit une augmentation de 26 milliards pour le budget la « sécurité » (police, gendarmerie), alors que celui de l’éducation est amputé de 50 milliards !
Pire encore, le financement militaire augmente soudainement de 3,3 milliards d’euros, portant le budget à plus de 50 milliards d’euros pour la « Défense » ! Alors que plusieurs guerres et confits génocidaires font actuellement rage, que la France est même devenue le 2ème fournisseur d’armes au monde, le complexe militaro-industriel se régale des milliards que l’État lui jette au visage ! Quelle hypocrisie ! Pour le contrôle, la répression et la fabrique de la mort, il y a de l’argent à ne plus savoir quoi en faire… Mais pour le reste, pour nos vies de travailleurs et travailleuses, on ne laisse même pas les miettes !


Alors que la bourgeoisie se gave, c’est aux prolétaires qu’on fait payer la facture !

Pendant ce temps, un rapport du sénat révèle qu’en 2023, plus de 210 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés librement aux entreprises, et ce sans aucune contrepartie ! C’est pourtant plus de cinq fois le montant des « économies » que voudrait réaliser le gouvernement, qui se retrouve donc pris de nos poches — nos impôts pour les placer directement dans celles du patronat !

Ces nouvelles attaques de l’État, au seul profit de la bourgeoisie, ne doivent pas rester sans réponse ! Les travailleurs et travailleuses doivent refuser de passer une fois de plus à la caisse ! Contre ce plan d’austérité
insoutenable, la riposte ne se fera pas sur les sièges douillets de l’Assemblée mais bien dans la rue !

Classe contre classe : mobilisons-nous contre le pillage de l’État et du patronat !

Ainsi, dès la rentrée, nous invitons tous les travailleurs et toutes travailleuses de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce et des services à se mobiliser avec le syndicat pour résister contre ce plan d’austérité et faire échouer les tentatives du gouvernement !

Que la grève soit notre meilleur réponse à cette spirale délirante de l’État ! Restons alertes en cas de manifestations le 10 septembre prochain et organisons alors une riposte syndicale massive !

Secrétariat du SHRCS-RA de la CNT-SO (contact : shrcs-ra[@]cnt-so.org)

Les prud’hommes n’aiment pas les mauvaises manières de NOZ !

La chaine de magasins de déstockage NOZ ne brade pas que ses produits mais surtout les droits des travailleur·euses ! La CNT-SO mène depuis 2020, une campagne syndicale contre ce système d’exploitation bien rodé. Plusieurs condamnations prud’hommales viennent de tomber dans des procédures suivies par l’avocat du syndicat. On fait le point.

Pour éviter de payer les cotisations sociales et de respecter les droit des salariés, les entreprises gérant les magasins NOZ déclaraient les employé.e.s comme co-gérant.e.s.

Deux salarié.e.s « révoqué.e.s », l’une à Calais, l’autre à Rodez, ont obtenu la requalification du contrat de co-gérance en contrat de travail et la nullité du licenciement irrégulièrement prononcé.

Le Conseil de prud’hommes de Rodez a estimé le 3 décembre dernier, concernant M. B. que les trois éléments caractérisant le contrat de travail : travail, rémunération et lien de subordination, étaient réunis.

La société SMCB lui a versé 50 000 € pour licenciement nul et a ordonné la remise des documents sociaux, dont l’attestation France travail, sous astreinte et 3 000 € au titre de l’article 700 du CPC.

Même raisonnement du Conseil de prud’hommes de Calais, concernant Mme L. D’abord engagée sous plusieurs CDD, elle est nommée co-gérante en 2021 de la société SNC Calais 3. En arrêt maladie à compter de mars 2022, elle est « révoquée » de son mandat de co-gérante.

Elle saisit le conseil de prud’homme qui condamne la société à :

13 420,02 € pour travail dissimulé

20 000,00 € pour nullité du licenciement

636,55 € d’indemnité légale de licenciement

2 236,67 € au titre du préavis

223,66 € de congés payés sur préavis

1 500,00 € au titre de la discrimination

2 000,00 € d’article 700

Enfin, si le Conseil de prud’hommes de Rodez ordonne l’exécution provisoire de l’intégralité de la décision, celui de Calais la limite à la somme de 10 000 €.

Le vent de révolte des salariés de NOZ commence à porter ses fruits !

A NOZ aussi on a des droits : on les défends avec le syndicat !

JEUX OLYMPIQUES : pour nos salaires et nos conditions de travail, faisons la course en tête!

Du 26 juillet au 11 août prochain – puis du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques – auront lieu en région parisienne les Jeux Olympiques, la plus grande épreuve sportive mondiale, qui feront que les salarié-es du commerce et des services vont être sursollicités pour l’occasion. Nos syndicats ont décidé de réunir leurs forces pour se faire entendre des pouvoirs publics et du patronat et refuser que nos droits soient mis entre parenthèses pendant cette période. 

Appel unitaire de SUD Commerce Francilien, de la CNT-SO IDF et de FO Commerce.

Travailler chez NOZ est un vrai cauchemar : regroupons-nous syndicalement avec la CNT-SO !

Face aux conditions de travail, aux atteintes à nos droits et au mépris de la direction, nous appelons les travailleurs et travailleuses de la chaîne de magasins NOZ à rejoindre la CNT-SO !

Tract à télécharger (format pdf)

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Chez NOZ, la brutalisation et le mépris des salarié-es est un système

À maintes reprises, la presse a relayé les même témoignages sur NOZ : Ubérisation du travail avec la co-gérance imposée, harcèlement, non respect des lois, entrave à la liberté syndicale, épuisement moral et physique des travailleur-euses victimes du « système NOZ »…

Article paru, le 27 janvier 2022, dans le « Journal des sables » (Les Sables d’Olonne) avec le décryptage de la CNT-SO sur les méthodes de l’entreprise.

A cela, nous pouvons ajouter les témoignages de salariés.

Mais qu’attendre d’autre d’une entreprise dont le patron Rémy Adrion se vante de «n’avoir eu aucun conflit en trente ans» et déclare «Moi, les gens qui regardent leur montre pour rentrer à l’heure, qui rechignent à bosser un peu plus tard pour que le boulot soit fait, ça ne m’intéresse pas.»
 Nous savons que l’organisation de la société Noz et son mode de management nuisent aux conditions de travail comme à la santé des salarié-es et qu’il est difficile de se défendre ou de créer un syndicat. Mais ce n’est pas une fatalité !

Depuis 2020, la CNT-SO mène une campagne de syndicalisation chez NOZ, accompagne des salarié-es dans la défense aux Prud’hommes et agit syndicalement contre l’impunité de la direction (Voir par exemple l’action au magasin de Creuzier-le-Vieux dans l’Allier).

Si toi aussi tu travailles chez Noz et que tu souhaites te défendre et t’organiser avec tes collègues de travail, contactes nous (cliquez ici).

Non à l’UBERisation des emplois !

Pour contourner les droit sociaux et du travail, la direction cherche à imposer partout le principe de la « co-gérance » au lieu des CDI. Avec ce système, les travailleur-euses se retrouvent sans droits et encore plus sous pression ! La CNT-SO appelle à refuser la co-gérance : si vous avez un contrat de travail, on ne peut pas l’imposer. En cas de problème, contactez le syndicat.


UNION, ACTION, AUTOGESTION !

Soutien à la lutte du magasin FNAC St-Lazare à Paris

L’intersyndicale parisienne de la FNAC (CGT/CNT-SO/FO/SUD) soutient la lutte des salarié-es du magasin St-Lazare (Paris 9°) en lutte depuis le 08 décembre et désormais en grève reconductible : pour les salaires, des embauches et l’amélioration des conditions de travail.

Caisse de grève en ligne : https://www.cotizup.com/grevefnacstlaz

TRAVAILLER CHEZ NOZ : UN VRAI CAUCHEMAR !

Face aux conditions de travail, aux atteintes à nos droits et au mépris de la direction, nous appelons les travailleurs et travailleuses de la chaîne de magasins NOZ à rejoindre la CNT-SO !

Protocole sanitaire non-respecté au magasin Noz : nos vies avant leurs profits !

La CNT-SO 03 est intervenue à plusieurs reprises, pour rappeler à la direction du magasin Noz de Creuzier-le-Vieux (Allier), ses obligations de protection des salarié.e.s et de lutte contre l’épidémie de COVID-19. Pris plusieurs fois la main dans le sac, le magasin a finalement été fermé administrativement le 07/04…
La course aux profits et la concurrence ne font que compromettre la lutte contre la pandémie : nous serons toujours présent-e-s pour défendre la santé et les intérêts des travailleurs.euses !

Travailleurs et travailleuses du commerce : avec la CNT-SO on s’organise !

Travailleurs.euses du commerce, des TPE aux grandes enseignes, la casse de nos droits n’est pas une fatalité. Regroupons-nous syndicalement et collectivement !

Supérette A2pas (franchise Auchan) : le patron condamné

Victimes de leur patron pourri, les salariés du magasin franchisé du groupe Auchan, rue d’Orsel (Paris 18°), viennent d’obtenir le paiement de leurs salaires, devant le Conseil de prud’hommes de Paris, en référé.

Franchise Auchan « A2 PAS » (Paris 18°) : Mobilisation de salariés en colère contre les impayés

Un rassemblement a été organisé le mercredi 13/12 devant la supérette « A 2 PAS » (31 rue D’Orsel à Paris 18e) franchise du groupe Auchan, pour protester contre les impayés dont sont victimes les salariés licenciés de ce commerce.