Plateformes de livraison : contre l’exploitation 2.0, on s’organise !

Sur le modèle UBER de l’auto-exploitation, les enseignes de livraison de repas (Deliveroo, UBER Eats…) multiplient les ouvertures de service dans toute la France mais pour les travailleurs-euses c’est une absence des droits les plus élémentaires ! Pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux, il faut s’organiser collectivement. Syndiquez-vous !

Depuis des mois, les livreurs des différentes plateformes sont en lutte contre les tarifs arbitraires de « course », le non-paiement de toutes les heures travaillées et revendiquent la création d’un véritable statut…

La peur change de camp ! Les plateformes, en particulier Deliveroo, font l’objet d’une procédure en France pour « travail dissimulé » etpour la première fois, la justice a reconnu le statut de salarié à un ancien livreur… Une voie à suivre, le statut d’auto-entrepreneur n’est qu’un alibi pour nous exploiter ! Regroupons nous pour engager des procédures collectives.

La CNT-Solidarité ouvrière revendique :
– la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux (sécu, chômage, congés…) ;
– le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) ;
– la création d’un statut collectif dans une convention collective ;
– une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…)

Ce combat des livreurs est devenu international et doit encore s’étendre pour faire plier les employeurs et le gouvernement.

Attention, la majorité gouvernementale veut protéger les plateformes à travers des projets de loi actant un cadre social minimaliste pour les employeurs et maintenant les travailleurs-euses dans l’auto-entrepreneuriat. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

cnt_so_13_plateformes_livraision_p1.jpg

Vitrolles : Sous-traitance hôtelière, la colère continue de monter !

Pour la quatrième fois en un mois, des femmes de chambre sous-traitées dans l’hôtellerie de la région marseillaise, entrent en lutte. Cette fois-ci se sont les salariées sous-traitées par Telsia sur les sites Kyriad et Golden Tulip Marseille Provence Aéroport (Vitrolles) qui déclenchent, avec leur syndicat CNT-SO, un mouvement de grève reconductible à partir du jeudi 13/12.

Caisse de grève en ligne. Soutenons la lutte !

Les thématiques de grève, pour une prise en charge des frais de transport et des rémunération dignes, raisonnent avec la colère sociale exprimée en France actuellement. Rappelons que Kyriad et Golden Tulip sont deux enseignes du groupe Louvres Hôtel, un des poids lourds du secteur en France ayant réalisé des dizaines de millions de chiffre d’affaire en 2017.
Les salariées demandent aussi l’égalité de traitement pour tous et l’application de tous les acquis obtenus lors du conflit de 2017 avec le précédent prestataire du nettoyage, Azur Propreté. Sans doute fort de la « jurisprudence ELIOR » qui invalide l’automaticité du bénéfice des acquis sociaux en cas de changement de société prestataire du chantier, Telsia prive les nouveaux salariés des droits acquis par les anciens. Nous entendons bien par la grève, faire changer leur interprétation du droit social !

Les salariées revendiquent :
– le remboursement de 100 % des transports
– une prime de Noël de 120 euros
– une augmentation de qualification de toutes les femmes de chambres à l’échelon AQS2
– le paiement de 100 % de la prime de 13ème mois pour l’ensemble des salariées du site à compter de novembre 2019
– le paiement de la prime de panier et de la prime de fin d’année pour toutes les salariées sur le site avec un rappel pour la prime de fin d’année versée au mois de novembre 2018, pour les salariées du site n’en ayant pas bénéficié
– une répartition égalitaire du travail entre les femmes de chambre

L’exploitation et le mépris ça suffit !

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses ! RDV Marseille vendredi 14 et samedi 15 décembre !

Un mouvement de colère généralisé s’exprime en France, depuis trois semaines, contre les galères de la vie chère et les inégalités sociales avec un impact de plus en plus fort sur l’économie. Cette révolte vient de loin après des décennies de politiques libérales qui ont laminé les droits des salarié-e-s et saccagé les services publics en particulier dans les périphéries.

Appel CNT-SO décembre 2018

RDV Marseille :
Vendredi 14/12, grève nationale interpro : rdv 11h bas Canebière
Samedi 15/12, manifestation unitaire : rdv 14 h au Vieux-port

Le ras-le-bol est général et petit à petit d’autres luttes se fédèrent à cette révolte des « gilets jaunes », comme les lycéens.ennes. La violence de la répression l’a encore montré samedi dernier, le gouvernement des riches tremble comme jamais mais n’a encore rien cédé sur l’essentiel.

Du coté du patronat, certains conseillaient de « lâcher du lest » (expression du patron d’Orange) mais Macron aura lâché un zest.
Contrairement à ce qu’il laisse croire, il n’y aura pas de hausse du SMIC de 100€ mais une hausse de la « prime d’activité », cumulant des hausses déjà prévues sur les 2 prochaines années. Cette mesure ne sera pas payée par les entreprises qui évitent aussi une hausse généralisée des salaires inévitable en cas de hausse réelle du SMIC. Autre esbroufe, la proposition de prime exceptionnelle de 1000€ en 2019 ne concernera uniquement que les entreprises volontaires.
Macron ne prévoit aucun retour en arrière sur l’ISF ni sur les milliards de dons aux entreprises (40 milliards supplémentaires pour le CICE en 2019 et sa transformation en allégements de cotisations sociales sans compter la baisse de la fiscalité sur les sociétés). Macron continue d’assécher le financement de la protection sociale (les fameuses baisse de « charges »), plus que jamais en danger. Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Sans cette répartition, il y aura inévitablement baisse des prestations, l’État demande déjà 1 milliards d’économie par an sur le dos des chômeurs (renégociation de la convention UNEDIC).
Toutes les mesures annoncées seront donc payées par les impôts ou les assurés sociaux ! C’est inadmissible !

C’est maintenant vers les entreprises et leurs actionnaires que doit peser le rapport de force. Ce sont eux qui tirent profit de la casse de nos droits organisée par les différents gouvernements, aggravée avec les dernières « lois Travail ». Ce sont eux que nous subventionnons à nos frais depuis des années. Ce sont eux qui captent la plupart des richesses que nous créons : les profits des boites du CAC 40 reviennent 15 fois plus aux actionnaires qu’aux salariés !
Il est temps que les richesses générées par les travailleurs.euses leur reviennent ! La mobilisation au sein même des entreprises, par la grève, sera aussi le moyen d’aller les chercher. Loin de la frilosité honteuse des leaders des gros syndicats institutionnels, Il faudra pour cela se mobiliser, à la base, dans les jours et semaines à venir ! Le syndicat est un outil pour les luttes !

Avec l’injustice fiscale, la question des inégalités d’accès aux services publics, notamment dans le transport, est un élément majeur de la crise actuelle.
Avec les « réformes » successives, des secteurs vitaux de notre quotidien (gaz,électricité, et dernièrement le rail…) basculent dans la sphère marchande puis concurrentielle. Mais une ligne de train, une école, un hôpital n’ont pas pour but d’être rentables ! Les services publics sont nos « communs » et pour qu’ils profitent à tous et à toutes, ils doivent être égalitaires, en dehors de toute logique de profit et tendre à la gratuité.
Leur défense et développement est au cœur de la question de la répartition égalitaire des richesses. C’est aussi faire le lien avec les combats des fonctionnaires, touché.e.s par une décennie de gel des salaires et l’actuelle dégradation des services.

Alors que tous les fascistes sont en embuscade pour tirer un profit politique de la crise, il est encore plus important de se battre pour une société égalitaire, fraternelle, écologiste et autogestionnaire ! Ensemble faisons émerger un véritable projet de société en rupture avec la barbarie capitaliste actuelle.

cnt_so_vie_chere_2018.png

Dans nos entreprises ou services, construisons la mobilisation, sur la base de revendications immédiates communes :
– Augmentation générale des salaires et pensions. Dégel du point d’indice dans la fonction publique
– Diminution du temps de travail
– Arrêt des politiques, notamment fiscales, au bénéfice des plus riches et entreprises
– Pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec des moyens à hauteurs des besoins

Première étape de mobilisation : tous et toutes en grève le vendredi 14/12/2018 !

RDV Marseille :
Vendredi 14/12, grève nationale interpro : rdv 11h bas Canebière
Samedi 15/12, manifestation unitaire : rdv 14 h au Vieux-port

Education : les personnels dans l’action au côté des lycéen-ne-s !

Depuis plus d’une semaine, les lycéens, avec les modes d’expression qui sont les leurs, bloquent leur établissement, organisent des rassemblements, partent en manifestations et se réunissent en AG pour débattre de leur avenir incertain et construire leur mobilisation contre les lois Blanquer. C’est maintenant aux personnels de l’Éducation d’entrer dans la danse !

cnt_so_educ_decembre_2018.pdf

Fausses polémiques autour du mouvement lycéen
Leurs aînés viennent de faire les frais de parcoursup, leurs professeurs peinent à leur expliquer les nouvelles épreuves du bac qu’eux mêmes ignorent, enfin le contexte d’effervescence lié aux gilets jaunes dont ils entendent l’appel de justice sociale les a décidé à donner eux aussi de la voix.
Certains caricaturent leur mouvement, s’indignent des violences, du désordre, des débordements et les médias font défiler à longueur de journaux les images sensationnelles d’un feu de poubelle ici, d’une vitre brisée-là. Peu en revanche interrogent la violence sourde, continue, mortifère des politiques économiques libérales des trente dernières années, à laquelle s’ajoute le mépris du gouvernement actuel.
Alors, oui, la question sociale revient, tel un boomerang, et les jeunes s’inquiètent pour leur avenir, quand leurs parents craignent le déclassement.

Une police en roue libre comme seule réponse

Et lorsque les réformes ne passent plus, on appelle les mal nommées « forces de l’ordre » !
A Mantes-la-jolie, la violence symbolique de l’État a atteint des sommets : des jeunes agenouillés de force pendant 4 heures, mains sur la tête ou entravées, moqués par des policiers, voilà l’image révoltante que nous voyons tourner depuis hier.
Chaque lycéen a pu ces derniers jours faire l’expérience des agissements d’une police qui se permet de gazer, humilier, mettre en joue des mineurs et envoyer des flashballs devant les lycées.

Leurs combats sont les nôtres !

Inutile de tergiverser, les lycéens se battent pour les mêmes causes que les enseignants qui ont multiplié les grèves ces derniers mois sans obtenir de réponses. Nous refusons l’école du tri social : les réformes du lycée et de la voie professionnelle sont des attaques contre le projet d’une école égalitaire !
Dans les LP, nous refusons de faire de nos élèves de simples exécutants : la suppression de 4h de cours hebdomadaires des matières dites « générales » est un indice certain de cette dégradation.
Dans les lycées généraux, avec la fin des séries et des spécialités inégalement réparties entre lieux de formation, la réforme s’accompagne aussi de suppressions d’heures de cours, et de 2 600 suppressions de postes.
Quant à Parcoursup, c’est en réalité un mur dressé contre les élèves les plus précaires afin de les empêcher de poursuivre leurs études !

C’est le moment de passer à l’action !

Depuis trois semaines maintenant la question sociale revient au premier plan. Le gouvernement est aux abois, il montre sa fragilité et étale sa violence au grand jour ! C’est maintenant aux enseignant-e-s de rentrer dans la bataille. Nous devons soutenir et protéger les lycéen-ne-s ainsi que les étudiant-e-s, construire la grève dans les Assemblées Générales. Le rapport de force est le seul moyen d’éliminer pour de bon les contre-réformes qui ruinent notre travail et de nous prémunir des nouvelles saletés dans les cartons gouvernementaux (CAP 2022 avec sa réforme managériale et austéritaire de l’État, casse des retraites, …).

cnt_so_educ_decembre_2018.png

Tous ensemble dans les luttes, dans la grève :

– contre les violences policières
Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités

– contre les réformes Blanquer des lycées,
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions
– contre la réforme libérale et managériale des services publics (CAP 2022)
Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs-euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées
Pour des services publics au cœur du projet d’égalité économique et sociale

– pour la hausse des salaires et des pensions
– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

Livreur à vélo : c’est un contrat de travail !

La Chambre sociale de la Cour de Cassation prend enfin position sur la relation existant entre livreurs à vélo et les plateformes numériques de livraison de repas arrêt n°1737 du 28 novembre 2018, -17-20.079-

Un livreur à vélo a saisi le Conseil de Prud’hommes, afin de voir requalifier sa relation contractuelle en contrat de travail. La juridiction prud’homale, en première instance comme en appel, s’était déclarée incompétente pour connaître de cette demande, au profit du Tribunal de commerce.
La Cour de cassation devait donc se prononcer sur l’existence d’une relation salariale entre le livreur à vélo et l’enseigne de livraison de repas Take Eat Easy (qui a depuis déposé le bilan), particulièrement sur l’existence d’un lien de subordination.
Ainsi, pour caractériser cette relation de travail, la Cour se base sur les éléments objectifs de la relation et non pas sur ce qui a été convenu à la base entre les parties.

La Cour constate que l’enseigne de livraison de repas, en géolocalisant en temps réel le livreur et comptabilisant ses kilomètres, ainsi qu’en disposant d’un réel pouvoir de sanction sur son coursier, exerce « un pouvoir de direction et de contrôle de l’exécution de la prestation caractérisant un lien de subordination ».

Cette décision est une première victoire et correspond pleinement par ailleurs à ce que nous revendiquons syndicalement : la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux correspondant pour les livreurs-euses.

Toutefois, l’affaire sera rejugée devant la Cour d’appel de Paris. Il ne faut rien lâcher car le combat n’est pas encore gagné. Il est particulièrement important de s’organiser collectivement et de construire le rapport de force d’autant que le gouvernement prépare des textes de loi pour protéger ses amis des plateformes !

La CNT-SO revendique notamment :
la reconnaissance du statut de salarié et des droits sociaux
le paiement des toutes les heures travaillées
une prime pour l’entretien des véhicules
la création d’un statut collectif dans une convention collective.
Il faut continuer la mobilisation afin de faire plier les employeurs et le gouvernement. Il est temps de se mobiliser pour défendre nos droits !

cnt_so_plateformes_livraision_nov_2018_1.jpg

Elections aux CSE d’ACQUA : voter pour la CNT-Solidarité ouvrière, c’est choisir la lutte contre la collaboration avec le patron !

DÉFENDRE NOS DROITS ET NOTRE DIGNITÉ !

Les élections du Comité Social et Économique (qui remplace les délégués du personnel et le comité d’entreprise) vont avoir lieu en novembre. Le syndicat CNT-Solidarité Ouvrière du Nettoyage présente une liste avec des collègues de Paris et Marseille. Il faut faire barrage aux syndicats qui sont toujours du côté des patrons.

Le syndicat CNT – Solidarité Ouvrière se bat pour :

– Un 13e mois pour tous
– Le paiement de toutes les heures travaillées ;
– L’augmentation des salaires pour tous et la revalorisation des
qualifications pour les femmes de chambre ;
– La majoration de 100% pour le travail de nuit ;
– La majoration des dimanches à 50% et 100% pour les jours fériés ;
– L’embauche de tous les CDD en CDI ;
– La diminution des cadences de travail ;
– Mise en place d’un compte pénibilité pour les travailleurs de nuit ;
(donne des trimestres en plus pour la retraite)
– Le versement des salaires le 5 du mois ;

– La fin du paiement à la chambre

Voter pour la CNT-Solidarité ouvrière : c’est choisir la lutte contre la collaboration avec le patron.

radisson.jpg

Si personne ne travaille pour toi, personne ne décide pour toi

………………

LISTE DES CANDIDATES ET CANDIDATS DE LA CNT SOLIDARITÉ OUVRIÈRE

acqua.jpg

Informations pour voter :
Mettre le bulletin dans l’enveloppe correspondante :
– bulletin rose titulaires CNT-Solidarité ouvrière dans l’enveloppe rose
– bulletin bleu suppléants CNT-Solidarité ouvrière dans l’enveloppe bleue
Signer au dos de la grande enveloppe qui sert à envoyer vos votes.

ATTENTION
Ne donnez pas votre enveloppe aux inspecteurs ou aux chefs d’équipe
VOTEZ VOUS-MÊME

Syndicat CNT-Solidarité Ouvrière du Nettoyage – Section syndicale ACQUA

Rassemblements de soutien à la lutte MacDo et contre la violence patronale : mardi 16/10 et jeudi 18/10

Violence patronale, répression anti- syndicale :
Ça se passe comme ça chez Mac Donald !

mac_do16octobre2018

Le franchisé de plusieurs Mac Do de Marseille a les mêmes méthodes que son enseigne : terreur, licenciements abusifs et vigiles pour casser la grève… Ketchup avarié sur le burger : du fric mis sur la table pour faire dégager les militants syndicaux !

Mac Do, c’est une longue histoire d’exploitation.

En 2017, une grève à Villefranche de Rouergue a duré six mois suite au licenciement d’un salarié. Là aussi un franchisé est à la manœuvre. Mais la patte managériale Mac Do est dans l’ombre.

Aujourd’hui aux États-Unis, de nombreux cadres de Mac Do sont accusés de pratiquer le harcèlement sexuel comme méthode de management.
À Marseille, le conflit a démarré avec la vente de six enseignes de la région à un repreneur, Mohammed Abassi, qui en possède déjà huit. Ses méthodes : intimidation et vigiles avec pour objectif la liquidation du Mac Do de St Barthélémy, considéré comme un véritable bastion.

Un patron ça licencie énormément ! Ça cogne aussi !

Grèves, occupations et manifestations sont le quotidien des salarié.e.s de Mac Do depuis cinq mois. Leur combat tenace a permis de gagner aussi au tribunal. La cession du Mac Do de St Barthélémy a été annulée en septembre.
Cependant, jamais à Marseille chez Mac Do le niveau de violence n’a été aussi haut. _ Au Mac Do Chave une représentante syndicale est harcelée par sa hiérarchie qui enchaine les mesures vexatoires à son encontre, elle a même été victime d’une agression ayant entrainée une ITT de 3 jours ! Et ce n’est pas un cas isolé ! du Mac Do de Félix Barret à celui de Grand Littoral, les représentants syndicaux sont harcelés, intimidés et poussés vers la porte. Placardisation, agressions verbales, agressions physiques, arme braquée sur la tête sont les méthodes utilisées contre les salarié.e.s

Face à l’escroquerie patronale et à sa violence, l’action solidaire s’est exprimée le 9 octobre, lors de la manif intersyndicale, par l’intervention devant (et dans) 3 Mac Do, salarié(e)s Mac Do et manifestant(e)s solidaires de leur lutte côte à côte. Cette action solidaire doit se poursuivre, s’amplifier et devenir notre arme.

– Rendez vous 16 octobre au Mac do Chave à 18 heures 30

– Rendez-vous jeudi 18 octobre devant le TGI de Marseille à 10h rassemblement de soutien pour gagner l’annulation de la vente des 5 autres restaurants

Pour suivre la lutte des Mac Do, une page Facebook : « Christian Buisson ».

Caisse de grève en ligne : https://www.leetchi.com/c/tous-ensemble-du13014

 Premiers signataires: ATTAC Marseille, CNT-SO, CNT-STICS, LDH Marseille, NPA, Mouvement de la paix, PG, UNEF Aix-Marseille, UNL, Union syndicale Solidaires 13

……………………..

Lutte des MacDo Marseille : un peu d’historique

 

Cinq  mois de lutte :

Les salarié.e.s de 6 restaurants Mac Donald de Marseille et environ (Sainte Marthe/ St Barthélémy, Plan de Campagne, Blancarde/Jarret, Grand Littoral, Vitrolles, Saint Victoret) sont en lutte depuis plus de cinq mois.
Ces Mac Do sont franchisés, comme beaucoup d’autres. Ils refusent la vente de leurs franchises à un nouveau repreneur, vente qui va entre autres remettre en cause leurs acquis sociaux (si tant est que l’on puisse parler d’acquis sociaux importants en ce qui concerne les conditions de travail chez Mac Do), leur emploi (avec des suppressions d’emploi à la clé) et leurs droits syndicaux (les représentants syndicaux étant les premiers dans le collimateur).

Le soutien :

Les organisations syndicales ayant des représentants chez les salarié.e.s concerné.e.s les ont soutenus, ainsi que plusieurs élu.e.s ou associations des quartiers voisins. Des militants nationaux  sont à plusieurs reprises venus à  Ste Marthe pour rencontrer les Mac Do, participer aux rassemblements et audiences en justice. Un comité de soutien à été crée, il mène des actions avec les salariés comme lors de la journée de grève et de manifestation du 9 octobre dernier. Ils ont également reçus des soutiens de Mac Do à l’étranger (USA, Grande Bretagne, …) qui leur ont fait chaud au cœur.

La justice :

Le Mac Do du rond point de Sainte Marthe (Saint Barthélémy) est un cas particulier, puisqu’il était question, dans les plans de la direction et du repreneur, de le transformer en resto rapide « asiatique ». Or ce Mac Do joue, peut-être plus qu’ailleurs, un rôle de pôle de rencontre important dans ce quartier, dit « défavorisé ». En plus de la défense des salarié.e.s, son maintien a un rôle social.
C’est la raison qui fait qu’un référé en justice a été déposé concernant la vente spécifiquement de St Barth/Ste Marthe, par l’avocat des salarié.e.s.

La lutte continue :

Si, début septembre, la décision du Tribunal de Grande Instance de Marseille a été de déclarer illégale la vente de St Barthélémy, ce n’est qu’ une première victoire : les 5 autres restaurants sont toujours sous la menace d’une vente sauvage, qui aboutirait à un plan social et à une régression des droits des salarié.e.s restant.e.s.

La lutte continue donc pour l’ensemble des salarié.e.s des 6 restaurants. La solidarité avec elles et eux doit s’étendre, elle est de plus en plus nécessaire quand on voit le mépris des décideurs Mac Do, et les méthodes excessivement violentes utilisées par le potentiel repreneur contre les salarié.e.s.
Plus que jamais renforçons la solidarité autour des Mac Do en lutte !

Violences patronales, répression anti-syndicale : ça se passe comme ça chez Mac Donald’s !

Dans le cadre du comité de soutien aux salarié-e-s de Mac Do en lutte, rassemblement de solidarité devant le Mac Do Chave, mardi 16/10 à 18h30.

………….

La CNT-Solidarité Ouvrière dénonce le traitement discriminatoire, les intimidations et violences que subit notre camarade Maha, depuis sa désignation en septembre 2018 comme représentante de section syndicale (RSS) au sein des restaurants Mac Donald’s de la « franchise Abassi ».

Se déclarer ouvertement syndicaliste chez Abassi c’est s’exposer subitement comme Maha à : des pressions et remarques quotidiennes des cadres pour pousser à la démission, des actions pour justifier artificiellement d’une faute (faux pointages), des mesures vexatoires comme une modification brutale des horaires de travail avec des fractionnements abusifs et des sorties tardives empêchant un retour à domicile en transport en commun, ou plus grave à des actes de violence. Notre camarade a ainsi dû porter plainte suite à une agression (orchestrée ?), le 03/10, sur son lieu de travail par des collègues, donnant lieu à 3 jours d’ITT.

Il ne s’agit nullement d’un problème isolé : les salarié-e-s de ces restaurants marseillais vivent quotidiennement un climat d’intimidation généralisé et de mal-traitance. De manière générale, les militants syndicaux sont particulièrement visés par l’employeur et son encadrement dans le but de s’en débarrasser ou d’entraver l’action syndicale pour la défense des droits des salariés.
Ce climat de tension est encore monté d’un cran avec le conflit social qui défraie la chronique autour de la reprise par ce franchisé de six restaurants supplémentaires dont l’emblématique Mac Do de Sainte Marthe en lutte depuis plusieurs mois. De nombreux vigiles, véritable milice patronale flicant les salarié-e-s, occupent notamment les restaurants.

Il n’est pas question de se laisser faire !

Après une première action au Mac Do St-Charles le 22 septembre, le comité de soutien aux salarié-e-s de Mac Do, regroupant diverses organisations syndicales et politiques, entend poursuivre ses actions, en direction des restaurants Mac Donald’s qu’ils appartiennent ou pas à ce franchisé voyou. Lors de la manifestation interprofessionnelle, les salarié-e-s en lutte de MacDo et leurs soutiens se sont fait entendre devant trois restaurants du centre. Un nouveau rassemblement est prévu le 16/10 devant le MacDo Chave à 18H30. L’impunité et la loi du silence doivent cesser !


A LA VIOLENCE PATRONALE RÉPOND LA SOLIDARITÉ SYNDICALE !

Un coup contre l’un-e d’entre nous est un coup contre tous-tes !

La lutte des McDo confrontée à des méthodes fascisantes ! Rassemblement, samedi 22/09, 11h30, gare St-Charles

Si la décision du TGI de Marseille, le 7 septembre 2018, interdisant la cession du restaurant de St Barthélemy a réjoui les salariés-e-s et l’ensemble de leurs soutiens, les derniers événements survenus dans d’autres restaurants sont graves et préoccupants.

Rassemblement Mc Do 22 septembre 2018

Alors que les salarié-e-s entendent poursuivre leur mobilisation et les recours en justice pour empêcher la cession des 6 restaurants, qui serait synonyme de régression sociale et de remise en cause des droits syndicaux, ils sont confronté-e-s depuis plusieurs jours à une recrudescence des actes d’intimidation et de violence inacceptables.

La détermination et la dignité des salarié-e-s se heurtent à des méthodes fascisantes. Si on a du mal à identifier les protagonistes, il est facile de comprendre qui les commandite . Ils veulent exploiter davantage les salarié-e-s , dont les salaires sont entre 600et 800 euros et n ‘hésitent pas à s’attaquer à leur intégrité physique.

Suite à la dernière agression par 6 individus d’un représentant syndical – qui a fait un dépôt de plainte – et au climat de violence qui règne, les salarié-e-s de plusieurs restaurants ont fait le choix d’exercer leur droit de retrait.

Ils poursuivent leur mobilisation en exigeant la fin de ces violences psychologiques et physiques, et en témoignant quotidiennement de leur volonté de dialogue pour défendre leurs emplois et leurs conditions de travail.

Les organisations syndicales , politiques et associatives appellent à renforcer cette lutte exemplaire et à protéger les salarié-e-s.

RASSEMBLEMENT SUR L’ESPLANADE DE LA GARE SAINT CHARLES
SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018 11 HEURES 30

Premiers signataires : SOLIDAIRES 13 , CNT, CNT-SO13 , NPA 13…

2 ans après, les femmes de chambre d’Appart’City Marseille Euromed, de nouveau en grève contre les exploiteurs de la sous-traitance !salariées sous-traitées !

Les femmes de chambre de l’Appart City Euromed, avec leur syndicat CNT-SO, sont en grève reconductible depuis le vendredi 14/09 pour mettre fin aux multiples abus des entreprises sous-traitantes et pour le respect des acquis obtenus par la lutte.

Depuis la grève victorieuse de 2016, ayant acté de fortes avancées sociales pour les femmes de chambre, les sous-traitants se succèdent, le chantier ne semblant plus assez rentable pour ces exploiteurs. Le prestataire actuel, YLK Nettoyage, est ainsi le quatrième en deux ans.

A chaque reprise, c’est le même problème : non respect du droit du travail et des accords précédents… Les salariées sont habituées à ce combat permanent avec le syndicat pour faire respecter les droits et acquis.… Mais aujourd’hui avec YLK le fond est atteint. Ce prestataire ne respecte même pas ses obligations légales et conventionnelles de base: salaires impayés ou en retard, absence d’avenant au contrat de travail après la reprise…

Pour mettre fin à ces abus répétés, les salariées sont déterminées et interpellent directement le donneur d’ordre : il est temps de mettre fin à la mal-traitance/sous-traitance dans votre établissement !

RDV devant l’Appart’City Euromed, 118-120 Rue de Ruffi, 13002 (Tram terminus Arenc ou métro National).
– Dimanche 16/09 : piquet de grève à partir de 09h30
– Lundi 17/09 : piquet de grève à partir de 09h
– Mardi 18/09 : piquet de grève et déjeuner collectif à partir de 09h

Syndicat du Nettoyage PACA