Signez la pétition pour un CAMSP dans le centre-ville de Marseille

Professionnels de l’enseignement, de l’éducation et du soin, nous avons décidé d’unir nos forces pour alerter la population et les pouvoirs publics au sujet de la carence en lieux de soin pour les enfants en souffrance psychique dans le centre-ville de Marseille.

Les Centres Médico Psychologique (CMP) et les Centres Médico-psycho pédagogiques (CMPP) sont saturés. Il n’y a ni hôpitaux de jour ni Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) dans le Centre-ville. Il est urgent de pallier ce manque.

Nous avons donc décidé de concentrer nos énergies pour plaider et agir en faveur de l’ouverture d’un CAMSP dans le Centre ville de Marseille. Mais rien ne se fera sans vous.

Parents, enseignants, éducateurs, soignants, prenez le temps de lire l’argumentaire ci-dessous. Participez à notre action en signant la présente pétition.

Si vous souhaitez vous associer à notre travail, contactez le : collectifuncamsppourlecentreville@laposte.net

Collectif un CAMSP pour le CENTRE-VILLE de MARSEILLE

La loi sur le handicap de 2005 (Art. L. 351-1) et la loi de Refondation de 2013 (Art. 44) prévoient la possibilité de scolariser tous les enfants en situation de handicap dès la maternelle. Parmi eux, les enfants en souffrance psychique occupent une place singulière. La souffrance psychique des enfants peut se traduire de manière plurielle (agitation, agressivité, retrait de la relation…). Elle appelle à porter auprès de ces enfants des soins. C’est pourquoi historiquement la prise en charge de la souffrance psychique des enfants se situe du côté de la pédopsychiatrie.

Pour prendre en charge les enfants en souffrance psychique, même très précocement, il existe des structures de soin : CMP, CMPP, CAMSP, Hôpital de Jour… Or, ces structures sont généralement saturées et il faut plusieurs mois d’attente pour obtenir un premier rendez-vous. Ce constat est alarmant quand on connaît les effets structurants de la prévention et d’une prise en charge précoce.

Dans le centre-ville de Marseille, il n’existe pas de CAMSP (Centre d’Action MédicoSociale Précoce) permettant l’accueil des enfants en souffrance psychique. Pourtant, la population y vit dans des conditions sociales extrêmement difficiles. La précarité, la pauvreté et l’esseulement rendent plus aigües les pathologies psychiques qui plongent les enfants dans des situations limites qui nécessitent des soins sans tarder et spécifiquement adaptés.

Dans les écoles maternelles, leurs enseignants sont, démunis et en difficulté, voire en souffrance, face à des pathologies qui bousculent le fonctionnement de la classe. Les classes en zone difficile (en REP+), nombreuses en centre-ville, qui peuvent accueillir jusqu’à 27 enfants, intègrent très souvent deux à trois enfants souffrant de pathologies psychiques sévères. Les manifestations de cette souffrance (morsures, coups, cris, fuite, mutisme, enfermement…) mettent en très grande difficulté professionnelle les personnels de
l’Éducation Nationale, le personnel municipal et les auxiliaires de vie scolaire (AVS).

La mise en œuvre de la loi de 2005 s’est traduite essentiellement par l’embauche massive d’auxiliaires de vie scolaire pour accompagner les enfants en situation de handicap. Aujourd’hui, il y a même très fréquemment autant d’AVS que d’enseignants dans les écoles et, de plus en plus souvent, jusqu’à trois AVS simultanément dans la même classe. Non seulement les AVS manquent de formation et sont dans une précarité qui nuit à la continuité et à la qualité de l’accompagnement mais en plus il serait illusoire de penser qu’ils puissent combler les besoins intensifs en soins thérapeutiques que requièrent ces enfants.

Les AVS peuvent certes représenter une aide à l’accompagnement de l’enfant dans son processus d’intégration. Mais l’école est avant tout un lieu d’apprentissage et même si cela peut être un lieu de socialisation, c’est un lieu de socialisation par les contenus de savoir. Les lieux de soins interviennent d’un tout autre point de vue. Ils misent sur la parole et le langage et tentent de mettre en récit et en élaboration la souffrance de l’enfant, en inscrivant le sujet dans une histoire. La distinction, voire la séparation des espaces (apprentissage/soin) est structurante pour les familles.

Prendre soin d’un enfant et de la relation qu’il a avec sa famille, c’est entendre et accueillir ses manifestations du côté d’une souffrance qui a du mal à se dire autrement que dans sa singularité et non du côté d’un comportement à rééduquer ou d’une injonction à entrer dans une norme.
L’exigence d’un travail de mise en lien des différents espaces (familial/scolaire/soin) est indispensable pour mieux comprendre ce que veut nous dire l’enfant et l’aider par là à se rassembler.

Sans CAMSP, de très nombreux petits enfants se retrouvent sans aucune assistance. Pour faire face, les CMP et les CMPP (Centre Médico Psychologique ou MedicoPsychopédagogique) ont tenté de construire des solutions alternatives. Des innovations ont émané des besoins du terrain et de la mutualisation des expériences et des savoirs de chacun : collaboration école/CMP avec les points écoute ; PMI/CMP avec les suivis attentifs, réunions mensuelles, orientations individualisées… Mais ce dispositif, satisfaisant à de nombreux égards, s’avère aujourd’hui totalement insuffisant.

Le CAMSP a en effet pour mission la prise en charge précoce des enfants qui
présentent des pathologies sévères. Son équipe pluridisciplinaire est en mesure de proposer au jeune enfant des soins complémentaires à ceux du CMP ou du CMPP avec des médiations différentes et sur le long terme. Et, du fait de l’âge de l’enfant, l’accent est mis aussi sur l’accompagnement à la parentalité afin d’aider la famille à penser ce qu’elle traverse.

Parce que la situation devient proprement insupportable et intolérable dans les écoles et les services sanitaires et médico-sociaux du centre-ville, notre collectif, composé de professionnels de l’Éducation nationale, de la Santé et de la Prévention, se fixe comme objectif l’ouverture d’un CAMSP.
L’enjeu se situe à plusieurs niveaux :
– proposer les soins appropriés
– contribuer à la formation des professionnels (enseignants, AVS) sur la problématique de la souffrance psychique
– enrichir le maillage des différentes structures, afin de répondre au plus près aux attentes des professionnels et des familles

Nous demandons donc à l’ARS et au Conseil Départemental notamment, l’ouverture rapide d’un CAMSP dans le centre-ville de Marseille.

Signez la pétition sur change.org

Marseille le 31.10.2017

En grève et dans la rue le 16 novembre contre la casse de nos droits !

MANIFESTATION : 10H30 AU VIEUX-PORT

LIRE LE TRACT D’APPEL DE LA CNT-SO

Ce gouvernement des riches continue d’imposer une casse sociale et une cure d’austérité au profit d’une minorité de privilégiés qui a déjà tout. Pourtant, salarié-e-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos luttes, nous pouvons construire le rapport de force pour imposer enfin une répartition égalitaire des richesses et du travail. Soyons nombreux et nombreuses en grève et dans les manifestations le 16 novembre. Organisons-nous sur la durée !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement); plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple); plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50); des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au-delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense).

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales doivent remplacer le crédit d’impôts -CICE- aux entreprises). Les salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Du côté des salariés du public, non-concernés par les baisses de cotisations, il n’y a toujours aucune compensation à la hausse de la CSG. Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
L’austérité se traduit déjà concrètement par la suppression brutale de 139000 contrats aidés cette année et une nouvelle coupe de plus de 100000 en 2018. Remplissant des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, ils doivent au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés progressivement abaissé à 25% ) et les contribuables les plus aisés vont bénéficier de près de 4,5 milliards de baisses d’impôts en 2018, notamment avec la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF). De l’autre côté, on demande aux plus pauvres de faire toujours plus d’efforts avec par exemple la baisse massive des APL qui va durement affecter le logement social ou avec la future réforme de l’assurance chômage qui cache une vaste chasse aux chômeurs déjà stigmatisés comme des profiteurs !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Comme un symbole, les 10 plus grandes fortunes françaises ont vu leur patrimoine exploser de 950% en 10 ans. Nous sommes face à un choix de société majeur, le creusement sans cesse plus important des inégalités et la dégradation de nos conditions de travail et de vie est intolérable ! Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Semaine d’action contre la suppressions de contrats CUI dans l’Education du 13 au 17 novembre

L’intersyndicale de l’éducation et les associations de parents d’élèves se mobilisent contre la suppression brutale des contrats CUI qui va renvoyer au chômage près de 1700 collègues dans l’Académie et affecter le bon fonctionnement de nombreux établissements scolaires.

Programme de la semaine de mobilisation :

13 et 14 novembre
Signatures massives de pétitions dans les établissements
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15 novembre
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A Marseille, rassemblement à 13h devant la Préfecture avec audience en Préfecture pour remettre les pétitions

A Aix, rassemblement à 13h devant la Sous-Préfecture

A Istres, rassemblement à 12h devant la Sous-Préfecture

16 novembre
Dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle mise en place d’une banderole sur les établissements et réunions avec parents / autres écoles / collège / Centre social… pour définir une action commune

Nous invitons aussi les personnels à se saisir des documents suivants :

– Motion de conseil d’école, modifiable
motion_aade_conseil_d_e_cole_unitaire

– courrier d’adresse aux parents élus, modifiable
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…………….

Alors que les personnels en contrats aidés remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, nous revendiquons qu’ils relevent d’emplois pérennes et statutaires dans la Fonction Publique. Pour la CNT-SO, ce plan social massif qui touche au-delà de l’Éducation Nationale, les associations et collectivités est un des aspects d’une politique austéritaire et libérale globale qu’il faut combattre dans son ensemble.

Suppression des postes d’Aide Administrative à la Direction d’École (AADE) : appel de l’intersyndicale 13

L’Éducation Nationale est touchée comme d’autres secteurs par un véritable plans social massif à l’encontre des contrats aidés (CUI). Dans nos écoles, la principale conséquence est la suppression des postes d’Aide Administrative à la Direction d’École (AADE). Dans le cadre de la mobilisation initiée par l’Intersyndicale 13 du premier degré, nous demandons aux écoles de rendre visible ce problème :

– En mettant en place l’affichage signalant « Depuis le/à partir du …. (date) : plus de secrétaire AADE dans cette école » ainsi que celui pour la grève du 10/10

affichette_aade

..

Affiche_pour_manif_10.10.17

– En mettant un message automatique de retour dans la boite mail de l’école disant « Sans AADE, je répondrai quand je pourrai. Priorité à l’École ! » (bandeau ci-dessous)
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Pour paramétrer une réponse automatique, allez dans le webmel https://messagerie.ac-aix-marseille.fr/ puis dans l’onglet « Options » en bas / Choisir message d’absence et entrer votre message (avec le bandeau)

– En saisissant le CHSCT notamment sur la surcharge de travail des directrices et directeurs

Au-delà de ces premières actions symboliques, mobilisons-nous massivement, le 10/10 et après, contre les mesures austéritaires et pour la pérennisation des emplois précaires dans de nouveaux corps de la fonction publique !

L’éducation prioritaire, victime de l’emploi précaire : les personnels du collège Rosa Parks (Marseille 15°) en grève le 03 octobre 2017

Les personnels du Collège Rosa Parks (REP+) ont décidé majoritairement de mettre à exécution leur préavis de grève reconductible à compter du mardi 03/10/17, avec le soutien des syndicats CNT-SO et SNES-FSU. En effet que cela soit du coté de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN 13) ou du Conseil Départemental 13 (CD 13), aucune réponse n’a été apportée aux revendications formulées depuis plus de 15 jours.

Nous dénonçons les carences de personnels et les suppressions de postes constatées depuis la rentrée : poste d’enseignant en technologie (6H) non pourvu ; recrutement de deux AVS sur les quatre nécessaires à l’accompagnement des élèves en situation de handicap ; non-reconduction par le CD13, dans le contexte national de tour de vis budgétaire, d’un agent en contrat CUI en juillet et menace sur le poste d’un second dont le contrat prend fin en novembre, non-remplacement d’un agent en longue maladie.
Nous contestons également l’allégement considérable, depuis la rentrée, du dispositif de médiation mené devant l’établissement par l’Association de Médiation Sociale (AMS) pour le compte du CD13. Ceux-ci sont passés de deux médiateurs rattachés à l’établissement à deux pour quatre établissements. Là encore, il s’agit des conséquences du non-renouvellement de contrats CUI suite aux annonces gouvernementales.

Le cumul de ces situations est dommageable autant pour les conditions d’études des élèves que pour les conditions de travail des personnels. Nous nous interrogeons sur la nature réellement « prioritaire et renforcée » de notre établissement. Est-il normal que nos élèves soient encore plus défavorisés par ces carences du service public  ?

Les personnels revendiquent que les différents personnels (enseignants, AVS) manquants soient nommés ou recrutés ainsi que le remplacement rapide des agents absents et la contractualisation des personnels en fin de contrat CUI. Les personnels revendiquent aussi le maintien des missions de médiation à la sortie de l’établissement.

Les personnels du collège R. Parks réunis en Assemblée Générale
le 02/10 avec le soutien des syndicats CNT-SO et SNES-FSU

Contre la casse de nos droits, on redescend dans la rue dès le 21 septembre !

On connaît la chanson, malgré une première mobilisation réussie le 12/09, le gouvernement nous joue sa pseudo-légitimité des élections pour imposer une casse sociale et une cure d’austérité dont personne ne veut. Salarié-s, précaires, retraité-e-s, jeunes : nous sommes des millions, la légitimité c’est nous ! Par nos grèves et nos manifestations, nous pouvons construire le rapport de force qui fera reculer le gouvernement. Soyons massivement mobilisé-s dès le 21 septembre !

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assouplissement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…); le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? (Voir le communiqué complet sur la protection sociale en cliquant ici).

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous ! .

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Téléchargez le tract de la CNT-SO au format pdf en cliquant ici

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NON A LA CASSE DE NOS DROITS ! 12 SEPTEMBRE 2017 Public – privé : tous et toutes en grève et dans la rue !

La CNT Solidarité Ouvrière appelle, avec d’autres syndicats, à se mobiliser massivement dans la grève et les manifestations unitaires, le 12 septembre contre la politique « sociale » du gouvernement. Comme prévu, le camp du Travail continue de trinquer et le gouvernement déroule son programme de classe au service des intérêts des plus riches et du camp du profit. Seul le rapport de force collectif peut faire échouer cette politique : soyons nombreux dans la rue !

cnt_so_12.09.2017

Macron c’est la poursuite de la démolition du droit du travail

Dans la lignée d’El Khomri, les ordonnances actent un droit du travail toujours plus défavorable aux salariés du privé : licenciements facilités (plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciements abusifs, difficultés des groupes appréciés uniquement sur le territoire national en cas de plan social, ruptures conventionnelles collectives, raccourcissement des délais de recours contre un licenciement) ; plus d’inégalités (passage de nouveaux éléments négociables des branches vers les entreprises comme les primes par exemple) ; plus de précarité (via les accords de branche : possibilité d’assoupli
ssement des règles encadrant les CDD ou extension du recours au CDI de chantier…)
; le droit du travail négocié le pistolet sur la tempe pour les salariés des entreprises de moins de 50 (négociations et accords avec des salariés non élus et non-protégés dans les boites de moins de 20 salariés, négociations et accords sans syndicats dans les boites de moins de 50) ; des droits syndicaux au rabais (fusion des IRP au delà de 50 salariés et potentiellement moins de moyens de défense) ; .

Macron c’est le démantèlement de la protection sociale solidaire

La maigre hausse des salaires nets avec la suppression des cotisations sociales chômage et maladie est une belle arnaque avec la baisse à prévoir du salaire brut (des exonérations de cotisations patronales ont aussi été promises). Salariés et retraités devront payer par l’impôt (CSG) ce qui était auparavant financé par les employeurs ! Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ?

Macron c’est la casse des services publics et l’austérité pour financer les riches

La chasse aux fonctionnaires est ouverte !« L’homme nouveau » reprend les vieilles recettes austéritaires et ultra-libérales de l’époque Sarko : rétablissement du jour de carence dès 2018, gel du point d’indice qui pourrait évoluer différemment suivant les 3 fonctions publiques. C’est surtout la promesse de 120000 suppressions de postes, nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives depuis les années 2000.
En attendant la suite, l’austérité se traduit déjà concrètement par la baisse de 300 millions de subventions aux collectivité dès 2017 (qui touche notamment la « politique de la ville ») ou encore la suppression brutale de 139000 contrats aidés qui remplissent des missions souvent indispensables aux populations, notamment dans le public, devant au contraire relever d’emplois pérennes.
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux (taux d’imposition des sociétés abaissé à 25% ) et la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF) fera économiser 4 milliards aux grandes fortunes quand on baisse de l’autre coté les aides au logement pour les jeunes et précaires !

La répartition égalitaire des richesses et du travail, une nécessité !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner toutes les conquêtes sociales détricotées actuellement. Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Baisse des cotisations sociales : attention arnaque(s) !

Le gouvernement vient d’annoncer les modalités de la suppression, en 2018, des cotisations sociales maladie et chômage pour les salariés du secteur privé, couplé à une hausse de la CSG.

CommuniquéCotisations

Au passage, tout le monde aura noté l’arnaque d’une baisse de cotisations en 2 fois (janvier et automne 2018) pour une hausse de CSG dès janvier. On notera aussi que la situation pour les salariés de la fonction publique n’est pas claire car ils seront touchés par la hausse de CSG sans être concernés par les baisses de cotisations (des discussions sont prévues à l’automne pour une « compensation »). Les retraités seront aussi impactés, sans compensations.

Mais ce n’est pas pour nous l’essentiel de ce qui motive notre opposition à cette mesure.

Il faut aussi prendre en compte la promesse du candidat Macron de futures exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %) pour « rendre le travail moins cher pour les employeurs ». Cela reviendra à baisser nos salaires ! Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des «charges» mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud !

Surtout, avec le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, on touche au cœur même de la sécurité sociale, en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou !) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale. Ce n’est pas acceptable !

La CNT Solidarité Ouvrière revendique le maintien d’un système de protection sociale solidaire et la gestion directe des caisses par les travailleurs-euses.

Nous appelons les travailleurs et travailleuses à se mobiliser, dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle unitaire du 12 septembre, dans la grève et dans la rue.

Retrouvez l’intégralité de notre argumentaire contre les « mesures Macron » dans notre bulletin spécial : http://www.cnt-so.org/Bulletin-de-la-CNT-Solidarite581

Maxi-Pompage – Élections professionnelles – 2ème tour – 12 juillet 2017

Si personne ne travaille à ta place que personne ne décide pour toi !

Nous remercions les collègues qui ont voté au premier tour malgré les pressions. La CNT Solidarité Ouvrière est représentative dans l’entreprise et pourra désigner un délégué syndical (DS) mais il faut maintenant transformer l’essai au 2ème tour ! Nos droits et nos conditions de travail sont en jeu.

Voter pour les « candidats libres », c’est perdre sa voix.

Les candidats présentées par la CNT Solidarité Ouvrière sont les seuls candidats vraiment indépendants de la direction et qui auront les moyens de défendre les droits et les intérêts de tous les salariés de Maxi-Pompage !

Voter pour des candidats appuyés par un syndicat c’est :

– La possibilité d’avoir un DS dans l’entreprise, choisi parmi les Délégué du Personnel (DP). Le DS a plus de poids que le simple DP, il négocie chaque année avec l’employeur sur les salaires ou le temps de travail, peut signer des accords.
– Avoir le soutien de l’équipe de juristes du syndicat pour défendre nos droits (problèmes sur les fiches de paye, contrats, disciplinaires…).
– Avoir le soutien d’une structure collective au-delà de l’entreprise.

La CNT Solidarité Ouvrière s’engage :

– Nous consulterons les collègues et défendrons les revendications décidés collectivement en cas de négociations avec la direction.
– Nous prenons contact avec les salariés des autres sociétés dirigées en France par nos patrons. Nos revendications sont les même : unis nous serons plus forts.
– Nous entreprenons les démarches juridiques pour faire enfin reconnaître l’Unité Économique et Sociale des sociétés du « groupe ISP » pour avoir un CE national.

Unissons-nous pour défendre nos intérêts et revendiquons pour tous :
– Le respect des règles et équipements de sécurité
– La formation des personnels
– L’augmentation des salaires
– L’augmentation de l’indemnité de repas
– Une « Prime de tuyaux »
– La délivrance et l’entretien de tenues de travail par l’employeur
– La reconnaissance d’une UES entre toutes les sociétés de pompage gérées par nos dirigeants pour créer un CE national.

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, votons pour les candidats présentés par la CNT – Solidarité Ouvrière !

Accord gagnant pour les grévistes de l’Hôtel Adagio Vieux-Port (Marseille 2°), au sixième jour de lutte !

Les femmes de chambre de l’hôtel Adagio Vieux-port, en grève depuis le 29 juin, viennent d’obtenir, mardi 04 juillet, un accord avec leur employeur, le sous-traitant PLD, actant de belles avancées salariales. Le travail va reprendre sur le site, demain, mercredi 05 juillet.

Le protocole de fin de conflit acte : augmentation des qualifications dans la grille conventionnelle des salaires (passage des AS1 en AQS1, des AS3 en AQS3 et la gouvernante en MP1) ; création d’une prime de panier journalière à 4€/net ; mise en place échelonnée d’une prime de fin d’année égale à 60 % du salaire ; embauche d’une salariée en CDD en CDI.

La CNT Solidarité Ouvrière remercie l’ensemble des soutiens du mouvement qui sont venus sur le piquet de grève ou ont participé à la caisse de grève. La solidarité interprofessionnelle est toujours un élément déterminant !

Depuis 2 ans, les conflits s’enchaînent et se ressemblent dans la sous-traitance hôtelière marseillaise avec toujours la victoire au bout de la lutte pour les travailleurs-euses mobilisé-e-s. Conditions de travail, salaires, respect des droits et de la dignité : les plus précaires ont donné le signal, il est temps que ces mouvements courageux et déterminés fassent des émules dans l’ensemble d’une industrie touristique marseillaise en pleine expansion !

Au-delà, cette victoire démontre que l’organisation syndicale à la base et les luttes locales offensives sont un élément de réponse à la casse programmée du droit du travail. Si M. Macron et M. Gattaz rêvent d’un droit du travail à la carte dans chaque entreprise, le rapport de force collectif sera la meilleure réponse des travailleurs-euses !

L’exploitation et le mépris ça suffit ! Seule la lutte paie !

6 jours de grève ça pèse sur un petit salaire ! La CNT Solidarité Ouvrière appelle à poursuivre la solidarité financière avec les grévistes de l’ADAGIO Vieux-Port, en participant à la caisse de grève en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/o14ofqhi