Permanences syndicales et juridiques

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Les permanences ont lieu du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00 et de 14h à 17h.
Pour garantir la qualité de l’accueil, il est impératif de prendre RDV auparavant par téléphone, d’autant que ses tâches nécessitent parfois des déplacements. Pour prendre RDV : 04.91.35.06.56. ou contact13@cnt-so.org

Tu rencontres des problèmes avec ton employeur ? Tu as besoin d’un conseil juridique ? Tu souhaites te syndiquer ? Tu souhaites animer une section syndicale dans ton entreprise ou service ? Viens-voir le syndicat !

Adresse : 24 rue de l’abbé Ferraud, 13005, Marseille (métro ligne 1 arrêt Baille)

Ouvriers & ETAM du bâtiment PACA : salaires et indemnités 2017

Ouvriers & ETAM du bâtiment : salaires minimaux et indemnités 2017, pour la région PACA
– Conventions collectives nationales des ouvriers employés par les entreprises du bâtiment visées et non visées par le décret du 1er mars 1962 modifié (entreprises occupant jusqu’à 10 salariés et de plus de 10 salariés) (n° 1596 et n° 1597)

– Convention collective nationale des employés, techniciens et agents de maîtrise du bâtiment du 12 juillet 2006 (n° 2609) .

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Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, organisons nous collectivement avec le syndicat !

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Salaires et indemnités ouvriers

A compter du 1 mai 2017, pour un horaire hebdomadaire de 35 heures, le barème des salaires minimaux (bruts) des Ouvriers du Bâtiment de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’établit comme indiqué dans le tableau ci-après:

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Il est rappelé qu’aucun salaire ne doit être inférieur au SMIC, correspondant à l’horaire appliqué (9,76 €/ heure brut soit 1 480,27 €/ mensuel brut (base 35H).

Prime de Pénibilité

Prime horaire de pénibilité aux Ouvriers du Bâtiment de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

– Prime horaire de : 1,12 € (A compter du 1er février 2014)

Indemnités petits déplacements

A compter du 01er mai 2017, les indemnités de Petits Déplacements concernant les OUVRIERS du Bâtiment de la Région “Provence-Alpes-Côte d’Azur” sont fixées comme suit,

Indemnité de repas : 10€.

Indemnité de frais de transport :

L’indemnité de frais de transport a pour objet d’indemniser forfaitairement les frais de transport engagés quotidiennement par l’ouvrier pour se rendre sur le chantier avant le début de la journée de travail et pour en revenir à la fin de la journée de travail, quel que soit le moyen de transport utilisé. Cette indemnité étant un remboursement de frais, elle n’est pas due lorsque l’ouvrier n’engage pas de frais de transport, notamment lorsque l’entreprise assure gratuitement le transport des ouvriers ou rembourse les titres de transport.

Zone 1 (0 à 10 km) : 3,09€
Zone 2 (10 à 20 km) : 5,44€
Zone 3 (20 à 30 km) : 7,31€
Zone 4 (30 à 40 km) : 9,55€
Zone 5 (40 à 50 km) : 12,53€

Indemnité de trajet :

L’indemnité de trajet a pour objet d’indemniser, sous une forme forfaitaire, la sujétion que représente pour l’ouvrier la nécessité de se rendre quotidiennement sur le chantier et d’en revenir. L’indemnité de trajet n’est pas due lorsque l’ouvrier est logé gratuitement par l’entreprise sur le chantier ou à proximité immédiate du chantier.

Zone 1 (0 à 10 km) : 2,00€
Zone 2 (10 à 20 km) : 3,18€
Zone 3 (20 à 30 km) : 4,29€
Zone 4 (30 à 40 km) : 5,68€
Zone 5 (40 à 50 km) : 6,75€

L’indemnité de frais de transport et l’indemnité de frais de trajet sont appliquées de 0 à 10 km.

Salaires ETAM

A compter du 1 mai 2017, pour un horaire hebdomadaire de 35 heures, le barème des salaires minimaux (bruts) des ETAM du Bâtiment de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’établit comme indiqué dans le tableau ci-après :

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En application de l‘article 2 de l’avenant n° 2 du 26 septembre 2007 à la convention collective nationale des ETAM du bâtiment du 12 juillet 2006, le salaire minimum conventionnel correspondant à la qualification de l’ETAM ayant conclu une convention de forfait-jours est majoré de 15 %.

Sources :

Accord du 04 novembre 2016 relatif aux salaires minimaux des ouvriers du bâtiment de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Accord du 04 novembre 2016 relatif aux indemnités de petits déplacements des ouvriers du bâtiment de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Accord du 04 novembre 2016 relatif aux salaires minimaux des ETAM du bâtiment de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Arrêté du 24 avril 2017 portant extension d’accords régionaux (Provence-Alpes-Côte d’Azur) conclus dans le cadre des conventions collectives nationales des ouvriers employés par les entreprises du bâtiment visées et non visées par le décret du 1er mars 1962 modifié (entreprises occupant jusqu’à 10 salariés et de plus de 10 salariés) (n° 1596 et n° 1597)
Arrêté du 21 mars 2017 portant extension d’accords et d’avenants salariaux

Marseille – Salarié.e de la « zone touristique » (Terrasses du Port, Docks…), pour défendre tes droits et en gagner de nouveaux, viens voir le syndicat !

COMMERCE, ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE, SERVICES A LA PERSONNE, RESTAURATION, GRANDS MAGASINS, ENTRETIEN ET NETTOYAGE…

Salarié.e de la « zone touristique » (Terrasses du Port, Docks…), pour défendre tes droits et en gagner de nouveaux, viens voir le syndicat !

Avec des enseignes ouvertes 7/7, ce sont des rythmes de travail usants et irréguliers alors que les pratiques des employeurs dans nos secteurs sont déjà bien souvent intolérables : non-respect des conventions collectives et du code du travail existants, non-respect des normes d’hygiène et de sécurité, généralisation des CDD et des temps partiels, heures supplémentaires ou complémentaires impayées, licenciements abusifs…

MARSEILLE, CAPITALE DE L’EXPLOITATION ?

L’accord local de 2011 sur la dérogation au repos du dimanche dans la zone (dans le cadre de la loi Maillé de 2009) est une belle arnaque qui n’a profité qu’aux patrons ! Les contreparties sont maigres et ne compensent pas le préjudice de la perte du dimanche chômé : la majoration de salaire prévue est seulement équivalente à 15 ou 30 %. Pire, cet accord bidon n’est même pas appliqué dans toutes les enseignes, faute d’arrêté d’extension pris par l’État.
Il est nécessaire de s’organiser et de se mobiliser contre ce type d’accord scélérat pour que notre vie personnelle ne passe plus après les intérêts et profits de nos employeurs !

ROMPRE L’ISOLEMENT ET LUTTER POUR SES DROITS
Aujourd’hui, dans nos entreprises : la compétition et l’individualisme remplacent trop souvent la solidarité entre salarié.e.s, c’est le règne des petits chefs et du « Tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré.e ! »
Mais ce n’est pas une fatalité ! Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière.

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La CNT-Solidarité Ouvrière vous accueille :

Besoin d’échanger sur tes conditions de travail ? Envie de t’organiser et de te mobiliser collectivement ?
Permanences syndicales : le lundi de 16h00 à 18h00 et le mercredi de 14h00 à 17h00.

Tu as besoin de mieux connaître tes droits ? Relire ton contrat ou ta fiche de paye ?Tu as des problèmes, un litige avec ton employeur ? Tu souhaites être accompagné au Prud’hommes ?
Permanence juridique. Notre juriste reçoit sur RDV du lundi au vendredi. Pour prendre RDV il suffit de téléphoner au : 04.91.35.06.56.

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Rejoindre la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale !

Refus du corporatisme La CNT-Solidarité Ouvrière refuse les divisions corporatistes et développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs métiers, leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.

Indépendance et autogestion La CNT Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérent-e-s, sans subventions de l’État ou du patronat. Elle est indépendante de tout groupement politique ou religieux. C’est la base du syndicat (ses adhérent-e-s), qui décide en échangeant dans les Assemblées Générales.

Refus du clientélisme et de la corruption patronale À la CNT Solidarité Ouvrière, c’est toujours l’intérêt collectif des travailleurs-euses qui prime et le syndicalisme se pratique avec droiture. Nous refusons les petits arrangements « entre amis » et la complicité douteuse avec les employeurs.

Un outil au service des travailleurs-euses Le syndicat apporte des conseils juridiques et d’autres aides concernant les conditions de travail. C’est aussi un espace important de formation pour s’émanciper.

Un outil de coordination au service des luttes Nous défendons un syndicalisme de lutte de classes. Tout est question de rapports de force, c’est par les luttes syndicales, sous toutes leurs formes, que nous faisons avancer nos intérêts contre ceux des patrons.
Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi un autre projet de société, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour un projet de transformation sociale révolutionnaire.

1er mai, tous et toutes mobilisé-e-s, pour la défense de nos droits et libertés !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais depuis plus d’un siècle, une journée de lutte internationale où les travailleurs-euses du monde entier portent les revendications du camp du Travail pour le progrès social et l’égalité, nos aspirations à un autre futur libéré de l’exploitation au profit d’une minorité.

MANIFESTATION 10H30 AU VIEUX-PORT

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Cette année, ce 1er mai va avoir une importance particulière en France alors que les candidats qui vont s’affronter au second tour des élections présidentielles sont particulièrement hostiles aux travailleurs et travailleuses !
Macron, dans le gouvernement précédent, a déjà beaucoup fait reculer les droits des salarié-e-s (travail le soir et du dimanche, limitation des moyens de défense aux Prud’hommes, loi Travail…). Il prévoit de faire pire encore : plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, répression des chômeurs, basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, retraite « à points », amplification des mesures de la loi El Khomry notamment sur le temps de travail, suppression de milliers de postes de fonctionnaires, UBERisation de l’économie…
De l’autre coté, Le Pen, candidate de l’extrême droite, défend une politique autoritaire, raciste, d’exclusion et de remise en cause des droits d’un grand nombre d’entre-nous au nom d’un nationalisme français. En faisant des étrangers des boucs-émissaires, elle divise le camp du Travail et est la meilleure garante du maintien du système en place. Fondamentalement réactionnaire, l’extrême droite est porteuse de régressions sociales pour les femmes, les enfants, les salarié-e-s… Profondément violent et anti-syndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité, il doit être fermement combattu !

Nos droits et nos libertés sont clairement menacés ! Il est important d’être très nombreux dans la rue ce 1er mai pour montrer notre colère et notre détermination. Nous ne nous laisserons pas faire !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner ce qui pour nous sont aujourd’hui des « acquis sociaux ». Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Marseille & 13
RDV à 10h30 au Vieux-port

Élections professionnelles 2017 à Maxi-Pompage (fabrication de béton) – 1er tour – 03 mai 2017

Prenons nos affaires en main, élisons des Délégués du Personnel indépendants et combatifs !

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Le 03 mai 2017, nous allons élire pour 4 ans, nos délégués du personnel pour nous représenter face au patron. Des ouvriers syndiqués et non-syndiqués ont choisi de constituer une liste unitaire, avec le soutien du syndicat CNT – Solidarité Ouvrière, pour faire entendre nos revendications au sein de Maxi-Pompage.
Il est important de se mobiliser dès le 1er tour pour élire des délégués indépendants de la direction et qui défendrons les droits de tous les salariés de Maxi-Pompage !

Ensemble nous revendiquons pour tous :

– Le respect des règles et équipements de sécurité
– La formation des personnels
– L’augmentation des salaires
– L’augmentation de l’indemnité de repas
– Une « Prime de tuyaux »
– La délivrance et l’entretien de tenues de travail par l’employeur
– La reconnaissance d’une Unité Économique et Sociale entre toutes les sociétés de pompage gérées par nos dirigeants pour créer un CE national

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux, votons pour les candidats de la liste unitaire syndiqués et non-syndiqués présentée par la CNT-Solidarité Ouvrière !

L’extrême-droite marche sur les droits des enfants – 4 pages intersyndical CNT-SO / SUD éducation

L’éducation est une véritable obsession historique pour les extrêmes-droites car qui veut contrôler la société doit contrôler l’école. A l’occasion des élections présidentielles, le programme « éducatif » du FN tente de faire la synthèse de toute une nébuleuse réactionnaire. Alors que ce parti se prétend être le défenseur des faibles contre les puissants, il promeut une école autoritaire et ségrégative dont le seul objectif est de fonder une société dans laquelle chacun-e reste à sa place. S’appuyant sur les dysfonctionnements du système scolaire, il propose un programme qui foule aux pieds les droits des enfants.

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La fin de l’éducation pour tous

Au premier rang des mesures abjectes que prendrait le Front National s’il arrivait au pouvoir, figure la proposition de mettre fin à la scolarité gratuite des enfants étrangers. Le FN ne rêve ni plus ni moins que d’une école discriminatoire fidèle à ce que ce parti essaye d’imposer à tous les niveaux de l’Etat à travers son programme de la « préférence nationale ». Les enfants d’étrangers en situation régulière devraient s’acquitter d’une « taxe » après un délai de carence d’un ou deux ans.

Mais le FN ne s’arrête pas là et réserve un sort pire encore aux enfants de personnes en situations irrégulières puisque ces-derniers seraient purement exclus de l’accès à l’éducation. Il est juste question ici de remettre en cause un des principes les plus fondamentaux de notre constitution, de la convention internationale des droits de l’enfant et de nombreux autres textes de loi : le droit à l’éducation.

Jusqu’à présent, tous les enfants de 6 à 16 ans bénéficient du droit à être scolarisé quelle que soit la situation de leurs parents dont ils-elles ne peuvent être considéré-es comme comptables. Ce serait donc un retour en arrière considérable et sans équivalent à l’étranger. On commence à s’attaquer aux enfants dont les parents sont en situation irrégulière, puis aux enfants étrangers et ensuite… Les débats autour de la déchéance de nationalité ont montré que dans ce domaine, de nombreuses digues avaient sauté. Malgré le caractère évidemment raciste d’une telle mesure, le FN avance un tout autre prétexte pour justifier une proposition aussi lâche : « la nécessité de faire des économies ».

Et c’est bien là une autre constante du discours du FN. Dans ses propositions et ses interventions, à demi-mot ou pas, le parti de Marine Le Pen a toujours défendu la poursuite voire l’accentuation de la politique d’austérité économique. Contrairement à ce qu’elle aimerait faire croire, il n’a jamais été question pour l’extrême-droite de partage des richesses et de justice sociale. La dette, même injuste, doit être payée. Il n’y a qu’à voir les mesures prises dans les municipalités gérées par le Front National pour s’en rendre compte. Nulle part les maires du rassemblement bleu marine n’ont dépensé le moindre centime pour rénover une école ou apporter une aide financière.
Apprends et tais-toi !

Pour le FN, il faut centrer l’école primaire sur les fondamentaux, à savoir « le français, les mathématiques et l’Histoire ». Les « activités ludiques » comme « les arts plastiques, l’éducation musicale ou l’éducation physique et sportive » prendraient trop de place et devraient donc être reléguées au second rang, quitte à disparaître. Le Front National y voit là le remède à une « baisse généralisée du niveau » des élèves. Ce discours « décliniste » sur l’école est caractéristique de la droite et de l’extrême-droite qui voient là une explication à la perte fantasmée des valeurs morales de notre société. La réalité est toute autre puisqu’à l’école primaire les programmes officiels préconisent près de 10 heures d’apprentissage du français, soit presque la moitié de leur temps scolaire. En réalité ce qui importe pour l’extrême-droite ce n’est pas tant « le déclin » des savoirs fondamentaux que celui des principes éducatifs qui y sont attachés : « la mémorisation, la récitation, l’effort et la discipline ». Il ne s’agit pas de comprendre et de s’approprier, il s’agit d’emmagasiner et de restituer des savoirs sans autre forme de réflexion. Vous l’aurez compris, pour le FN l’école n’est pas vraiment là pour développer l’esprit critique des élèves et son expression. Il ne faudrait quand même pas qu’elle puisse former de futur-es individu-es libres , indépendant-es et capables de remettre en cause et de transformer la société dans laquelle ils-elles évoluent.

C’est dans cette logique qu’il faut comprendre la volonté de retour à l’enseignement du « roman national ». Il s’agit d’une version mythifiée de l’histoire nationale présentant la France comme ayant été « toujours déjà là », valorisant les « grands hommes » et leur rôle. Ce roman national n’est en rien de l’Histoire, puisqu’il s’agit au contraire d’une manipulation du passé à des fins idéologiques. On y présente le pays comme le fruit d’une histoire univoque, construit dans la continuité et l’unité alors qu’il est en réalité le résultat de ruptures constantes alimentées par des apports multiples venus d’horizons variés. Cette histoire a un objectif : promouvoir une vision fantasmée, uniforme et éternelle de l’identité et rompre avec l’idée que nous sommes tous-tes des acteurs-trices du changement. Pas de place alors pour ce que les mêmes personnes qualifient de « repentance ». On passe sous silence les heures les plus sordides de l’histoire française : l’esclavage, la colonisation, la collaboration sous le régime de Vichy ou la torture en Algérie… Pour eux-elles l’histoire ne doit pas servir à éveiller la curiosité des enfants, à se forger une opinion, à interroger des différences, ou à s’ouvrir à d’autres cultures pour comprendre la complexité du monde, mais bien à créer la docilité et une adhésion patriotique totale et incontestable.

Une autre caractéristique de la vision éducative du FN, c’est sa haine de la pédagogie. Celles et ceux qui réfléchissent aux sciences de l’éducation sont responsables de tous les maux de l’école. Les pédagogues sont présenté-es comme des « savants fous » qui livreraient leurs élèves aux expériences les plus folles. Par leurs actions l’école serait devenue le terreau de la décadence des mœurs et d’une société laxiste qui irait vers son naufrage. Mais de quoi parle-t-on ? La pédagogie regroupe l’ensemble des méthodes, des réflexions et des actions éducatives pratiquées par les enseignant-es pour permettre à chaque enfant de s’épanouir intellectuellement et de développer son potentiel en prenant généralement en compte les différences et les particularités de chacun-e. Ce terme regroupe donc toute une variété de pratiques plus ou moins élaborées et plus ou moins novatrices mais pratiquées par l’ensemble des enseignant-es. Ce que refuse l’extrême-droite à travers son rejet de la pédagogie, c’est justement l’idée que les enfants soient au centre de leurs apprentissages et que le savoir puisse s’élaborer en interaction avec l’enseignant-e et/ou avec ses pairs. Pour l’extrême-droite l’enseignant-e est un-e instructeur-trice pas un-e éducateur-trice, « le maître sait, l’élève lui doit le respect et l’obéissance pour apprendre grâce à l’effort évalué par la notation ». C’est ce que le FN appelle « l’autorité du maître ». L’enfant est ainsi considéré comme un être servile dénué de personnalité. Il faut le façonner à l’image de la société autoritaire, hiérarchisée et inégalitaire que l’extrême-droite veut bâtir.

Travail des enfants et darwinisme social

Derrière la haine de la pédagogie se cache en réalité la haine de l’égalité. Pour le FN, pas question d’émanciper l’ensemble des élèves ni de les amener le plus loin possible. Dans un monde de compétition, il y aurait des « perdants » et des « gagnants », des « méritants » et des enfants « qui ne le sont pas » et peu importe que ce soit toujours les mêmes, il faudrait l’accepter comme un fait naturel. Il y a celles et ceux qui auraient certains dons et d’autres qui n’en n’auraient pas, il y auraient les « manuels » et les « intellectuels », et que chacun reste à sa place ! Dans le projet binaire du FN, aucune place n’est faite aux particularités des un-es et des autres pas plus qu’aux déterminismes sociaux qui, nous le savons tou-tes, renforcent les inégalités scolaires et in fine la reproduction des inégalités sociales. Mais les manipulations de l’extrême-droite ne peuvent pas masquer les faits : un enfant d’ouvrier a 6 fois moins de chances d’obtenir le Bac qu’un enfant issu des catégories sociales supérieures.

Dans le programme de Marine Le Pen cela se traduit par la fin du collège unique, la mise en place d’un premier tri scolaire dès la fin de la 5e et l’apprentissage à partir de 14 ans. Ce serait donc la fin de l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, le retour déguisé du travail des enfants et la fin de la démocratisation du système scolaire. Des enfants qui n’auront eu pour seul « enseignement », qu’un bourrage de crâne sur des savoirs rudimentaires se retrouveront livrés au monde du travail. L’école ne sera dès lors plus qu’un instrument au service de l’entreprise et d’un capitalisme national rêvé par l’extrême-droite. Elle ne serait plus qu’une succursale prompte à formater des producteurs-trices et des consommateurs-trices obéissant à une élite économique blanche qui aura tout le loisir de se perpétuer. Fini l’idéal, même imparfaitement réalisé, d’une éducation émancipatrice chargée de former des individus conscients des enjeux de la société et capable d’y agir pour la transformer, place au darwinisme social de l’extrême-droite.

Uniformiser les corps

Le FN veut également discipliner les corps. C’est dans cette logique que ce parti propose d’établir un uniforme à l’école. Les éléments avancés pour défendre cette vieille proposition sont multiples et parfois partagés, du moins en partie, par certain-es collègues et parents d’élèves. Parmi les arguments maintes fois entendus, figure en bonne place celui de la cohésion sociale. Comme par magie, selon ses promoteurs l’instauration d’un code vestimentaire ferait défini,tivement disparaître, les « tenues inadaptées », le racket, les moqueries, les « phénomènes de mode » et jusqu’aux inégalités sociales ! Dans les faits, cette mesure ne réglera pas grand choses puisque la discrimination sociale continuera à s’exprimer à travers d’autres éléments comme les fournitures scolaires, les accessoires ou les cartables.

Dans le fond, et c’est le plus important, l’uniforme est une solution parfaitement hypocrite et cynique. Il ne s’agirait là que d’une simple tentative de masquer les inégalités sociales sans que rien ne soit fait pour y mettre fin. Il n’est pas étonnant que de constater que rien n’est proposé par le FN pour mettre fin aux inégalités sociales, bien au contraire, elles sont pour l’extrême-droite presque naturelles. Pour elle, le riche et le pauvre ont chacun leur place dans la société, ils sont unis dans la nation et il ne faut surtout pas bouleverser l’ordre social. Les inégalités sociales ne sont gênantes que si elles se voient. Or pour nous, le combat est bien entendu ailleurs car nous ne voulons pas « cacher la misère », nous voulons tout bonnement y mettre fin.

L’objectif est bien entendu ailleurs. Ce que déteste par-dessus tout les Le Pen ce ne sont pas les inégalités mais simplement les différences. Il ne faut pas se leurrer, le projet du FN est un projet totalitaire par essence et la question de l’uniforme en fait partie intégrante. Rien ne doit dépasser, tout doit correspondre à la norme imposée, l’école est un moule qui doit conformer, contraindre et assimiler. Et tant pis si les enfants ont besoin à travers leur apparence extérieure de se construire une personnalité propre et d’exprimer leurs individualités dans un incessant aller-retour entre différenciation et normalisation : ils-elles ne sont de tout façon pas là pour exprimer quoi que ce soit.

Éloignement des parents

Dans cette école, les enfants n’ont pas leur mot à dire, mais les parents non-plus. Pourtant représentant-es légaux des élèves, ils-elles seront tout simplement poussé-es vers la sortie par l’extrême-droite. Toute référence à la « communauté éducative » sera désormais proscrite. Pour le FN et son collectif d’enseignant-es « Racine », les parents doivent être mis à l’écart et ne peuvent participer à aucune instance décisionnelle.
Ils devront juste se contenter de livrer leurs enfants à l’école, point barre ! La présence et l’investissement des parents est pourtant essentielle dans notre système scolaire tant pour l’apprentissage et la réussite des élèves que pour l’ensemble des personnels. L’école du FN c’est une école recroquevillée sur elle-même à des années lumières de celle ouverte sur le monde pour laquelle nous nous battons.
Judiciarisation des sanctions scolaires

Qui dit école-caserne, dit aussi loi martiale. En matière de sanction, le Front national prétend instaurer la « tolérance zéro ». Dans les faits cela se traduit par la judiciarisation des sanctions scolaires. « Surveiller et punir », voici l’autre devise de l’école version Marine Le Pen. Pour le FN, les enfants doivent être traités avec une fermeté proche de celle des adultes. En fonction des situations, mais sans vraiment fixer de limites, des poursuites pénales pourront être engagées par l’institution. Les parents d’élèves seraient également sanctionnés et se verraient privés des allocations familiales. Pour les familles les plus pauvres, ce sera donc la double peine ! Tel un tribunal, le conseil de discipline se verrait ainsi doté de prérogatives extrêmement importantes sans qu’un réel contrôle ne puisse s’opérer. Mais le collectif « Racine », est loin de vouloir s’arrêter là ! Il est allé jusqu’à proposer le placement des enfants les plus perturbateurs dans des établissements situés à plus de 100 km de leur domicile. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une forme d’internement déguisé.
Ne pas laisser faire et riposter !

Pour le FN et toute une nébuleuse réactionnaire, l’école est responsable de tous les maux de la société et celles et ceux qui la composent en sont les complices. Mais qui sont ces responsables que dénonce tant l’extrême-droite ? Est-ce que ce sont ces enseignant-es qui pratiquent des formes différentes de pédagogies et qui soumettent ainsi les enfants à « d’effroyables expériences » comme s’ils étaient de vulgaires « cobayes » ? Est-ce votre collègue de la salle d’à-côté ou bien vous-même ? Est-ce que ce sont ces enfants « sans aucune éducation ni respect », ces « mauvais élèves » peut-être qui font baisser le niveau, ou bien tout simplement les enfants d’immigré-es ? S’agit-il de votre enfant ou bien de celui du voisin ? Est-ce que ce sont ces parents d’élèves qui « ont toujours leurs mot à dire » et briment la « liberté pédagogique » des enseignants ? Finalement, pour le FN, le responsable c’est peut-être bien vous ! La stratégie de l’extrême-droite est ainsi faite. Elle repose sur la division et la guerre de tou-tes contre tou-tes pour imposer son idéologie autoritaire, inégalitaire et liberticide. Tour à tour, chacun-e des acteurs-trices de l’école est tantôt considéré-e comme une victime, tantôt comme un bourreau, mais sur l’autel de la dénonciation tous-tes sont systématiquement suspect-es.

Le FN joue sur les peurs et attise le sentiment de revanche. A travers son discours sur l’école, il cherche à tourner la tête de celles et ceux qui ont été les perdant-es du système scolaire ; il tente de dévoyer une partie des enseignant-es fragilisé-es et en perte de repères face aux injonctions contradictoires de leur hiérarchie ; il joue sur le recul des conditions de travail et sur les conséquences de nombreuses années d’austérité économique ; il fait son fonds de commerce sur la crainte que l’avenir suscite chez de nombreux jeunes et chez leurs parents.

Mais quelles sont les solutions apportées par l’ED ? Il s’agit de mesures simplistes qui jouent sur la nostalgie d’une école au passé fantasmé et dont les principes reposaient sur la ségrégation sociale. L’école produit des inégalités ? Et bien mettons fin à la démocratisation du système scolaire ! Les enseignant-es sont en souffrance ? Il suffit de mater les élèves en rétablissant « l’autorité du maître » grâce à un arsenal de sanctions ! Il faut protéger les enfants ? Protégeons les d’abord d’eux-mêmes en les privant de leurs droits !

Oui l’école est encore inégalitaire, oui elle laisse encore trop d’élèves sur le carreau, oui elle maltraite ses personnels, mais nous sommes encore nombreuses et nombreux à penser que nous ne pouvons pas nous résigner, ni même nous tromper de colère. Notre espoir demeure intact et doit continuer à se manifester tous les jours dans nos classes, auprès des élèves et de leurs familles, dans nos salles des profs, dans nos combats syndicaux, dans la confiance que nous portons en notre capacité collective à créer des alternatives. Notre ambition doit continuer de résider dans la certitude que le savoir, la culture et l’esprit critique sont les piliers de notre avenir et que la pédagogie participe de cette construction. Nous restons persuadé-es qu’il n’y a pas d’élèves perdus d’avance et que l’école n’est pas vouée à rester cette machine à trier et à exclure.

N’attendons pas que les transformations viennent des gestionnaires « d’en haut », reprenons en main notre travail, construisons ensemble et à la base les outils qui permettront à tous-tes nos élèves de s’émanciper. Changeons l’école, changeons la société !

Tract intersyndical contre l’Extrême Droite dans le 13 (CGT, CNT-SO, FSU, Solidaires 13 et UNEF et UNL

tract_unitaire

Le 19 avril le Front National tiendra un meeting à Marseille. Malgré les efforts de ses dirigeant-es pour lisser son image, le FN continue d’être un parti nationaliste, autoritaire et xénophobe dont l’essentiel du programme repose sur des discriminations et la désignation de boucs-émissaires.

Pour lui, tout est bon pour attiser les peurs et les haines, favorisant le repli sur soi et le culte du chef : l’islam, les réfugié-es, l’Europe, les grèves, les faits divers, le terrorisme, le mariage pour tous… Et y compris en n’hésitant pas à recourir à une vision « complotiste », où seul le FN serait censé dire « la vérité ».

Que le FN parle aujourd’hui de « laïcité », de « services publics », qu’il évoque « un retrait de la loi Travail » ou un retour à « la retraite à 60 ans », et prétende incarner un parti « antisystème » ne saurait abuser personne. Derrière l’instrumentalisation de ces thématiques, ce parti reste foncièrement hostile au progrès social et un danger pour tous les salarié-es et leurs organisations syndicales.

Le FN est ainsi contre la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons et contre aussi une hausse du SMIC – qui représente pourtant le revenu de plus de 3 millions de salarié-es en France – en argumentant que cela entraînerait « une charge supplémentaire pour les entreprises » !

Le FN prétend ne pas vouloir remettre en cause les 35 heures mais fait la promotion de « dérogations au niveau des branches professionnelles » qui pourraient se faire sans compensation salariale, ou bien en rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires qui est précisément la mesure permettant de s’attaquer aux 35 heures…

Le FN est pour un apprentissage « dès 14 ans », soit un retour du travail des enfants pour alimenter la compétition entre salarié-es.

Après avoir soutenu les contre-réformes libérales en matière de retraites, qui ont augmenté l’âge de départ et réduit les pensions, le FN revendique un âge légal de départ en retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation. Mais il reste dans le flou sur la possibilité de partir à 60 ans sans ces 40 annuités et surtout annonce la suppression du « compte pénibilité » pour ne pas pénaliser les entreprises.

Le mot d’ordre de « préférence nationale » est au service d’un patriotisme économique qui dissout les droits et dresse les uns contre les autres : salarié-es du secteur privé et du secteur public, salarié-es français-es et étranger-es, salarié-es et chômeurs-euses.

Pour le FN, il n’y a pas de place pour les syndicats de salarié-es, lesquels sont jugé-es hostiles à ce « patriotisme économique ». Le projet de ce parti est ni plus ni moins que de mettre sous la tutelle de l’Etat les organisations syndicales et d’œuvrer à leur remplacement par des structures corporatistes n’ayant plus recours à un quelconque rapport de force, dans la lignée de la « charte du travail » sous Pétain.

Car derrière ses efforts de communication, le FN c’est toujours « travail, famille, patrie » et ce parti conserve des liens évidents avec des groupuscules d’extrême droite prônant la violence et qui sont ouvertement racistes.

Le 20 mars dernier, c’est sans aucun doute deux représentants d’un de ces groupuscules, casqués et armés, qui sont allés agresser en pleine nuit à son domicile un militant d’un collectif antifasciste marseillais, qui a eu beaucoup de chance d’échapper à la mort.

C’est toujours cette extrême-droite qui, la même semaine, a fait pression pour empêcher un débat sur les migrants dans un collège d’Aix en Provence.

Les dirigeant-es du FN se donnent aujourd’hui beaucoup de mal pour donner des gages de respectabilité, n’hésitant pas exclure leurs membres qui font des déclarations racistes, antisémites ou encore négationnistes. Mais derrière la vitrine, le fond de commerce reste le même : la haine, la désignation de boucs-émissaires et la promotion d’un « ordre » qui s’oppose à la vision solidaire et égalitaire que nous avons pour la société dans laquelle nous voulons vivre.

Les politiques libérales menées par les gouvernements successifs en France et en Europe, doivent être doublement combattues :

Parce qu’elles sont responsables de la montée du chômage, de la misère, du dumping social, de la casse des services publics

Parce qu’elles sont responsables de la montée d’une extrême droite de plus en plus décomplexée qui est un danger mortel pour les salarié-es et les citoyen-nes

Ce combat, contre l’appauvrissement du plus grand nombre au profit de quelques un-es, contre le chômage et la remise en cause de nos droits, est plus que jamais indispensable.

Pour nous, organisations syndicales des Bouches du Rhône, le FN ne sera jamais un parti comme un autre. Le vote FN ne sera jamais une solution.

Face à son discours d’imposture qui ne cesse de se répandre, les organisations syndicales des Bouches du Rhône réaffirment la nécessité des luttes sociales, unitaires, pour continuer d’aller vers le progrès, la justice et la solidarité et d’agir en faveur des plus démuni-es pour obtenir un meilleur partage du travail et des richesses.

Nettoyage : Stop au mépris et à l’exploitation !

Nous sommes plus de 320 000 salariés du nettoyage. Notre situation est de plus en plus mauvaise : contrats de travail précaires, salaires de misère, conditions de travail d’un autre âge, droits syndicaux et sociaux bafoués, dignité piétinée, mépris des patrons.

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Marre de subir ? Il faut agir avec le syndicat !

Avec la CNT-Solidarité Ouvrière, on revendique pour tous et toutes  :

– L’augmentation des salaires ;
– Une convention du nettoyage unique et revalorisée ;
– Un 13e mois comme dans les conventions collectives « manuferro » et aéroportuaire ;
– Une prime de panier  ;
– L’abrogation de la classification « bidon » mise en place en novembre 2002  ;
– La transformation en CDI de tous les CDD et contrats d’intérim bidon
– La diminution des cadences de travail  ;
– Le droit à la formation  ;
– Le droit au 1% logement

Par l’action syndicale et la GREVE les syndiqués de la CNT-Solidarité Ouvrière ont gagné localement :

– Fin du paiement à la chambre dans les hôtels ;
– Augmentation des qualifications (passage de AS1 jusqu’à AQS3) ;
– Augmentation des contrats et des embauches en CDI ;
– Primes de Panier (jusqu’à 8€80 brut/jour) ;
– Primes de fin d’année ou mise en place progressive du 13° mois ;
– Suppression de la clause de mobilité ;
– Plannings remis à l’avance. Amélioration des repos ;
– Respect du personnel et des droits syndicaux ;

Ce qui a été possible sur ces sites/sociétés est possible ailleurs  !

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité.

Salaires, conditions de travail… Nous pouvons défendre nos droits et en gagner de nouveaux en nous mobilisant tous ensemble  !

Manifestation de soutien aux migrant-e-s le 21 mars à Marseille

À l’occasion de la Journée internationale contre le racisme
Manifestation de soutien aux migrant-e-s
Mardi 21 mars 2017

MARSEILLE 18 h sous l’ombrière du Vieux-Port

Les migrant-es sont l’objet d’échanges et de débats nauséabonds depuis plusieurs mois, avec une violence dans l’expression des propos désormais sans limite. Alors que ces personnes fuient la misère et la guerre, des voix s’élèvent pour exprimer le rejet de l’autre, de l’étranger, ces voix hurlent et vocifèrent des slogans haineux : en France, c’est le FN qui veut exclure les enfants étrangers de l’école publique, aux USA c’est Trump qui interdit l’entrée aux musulmans de certains pays, en Afrique du Sud les tensions communautaires sont à leur comble ! En PACA, les élus du Conseil Régional, confortés par les politiques des gouvernements successifs, se sont situés dans le droit fil de cette stratégie en adoptant une motion contre l’accueil des migrants dans la région.

Face à l’effroyable réalité de près de 4 000 morts en Méditerranée en 2016 auxquels s’ajoutent ceux des années précédentes, peut-on admettre que notre pays ne soit plus en capacité de proposer des réponses adaptées avec dignité ? Peut-on vraiment croire que notre pays ne puisse plus répondre à son idéal d’universalité des valeurs d’égalité et de fraternité ? 

Historiquement terre d’accueil la population de notre région s’est constituée par vagues et apports successifs. Les campagnes électorales ne doivent pas devenir un concours Lépine de la surenchère au repli sur soi, au triomphe du nationalisme, des idées réactionnaires. C’est pourquoi, le mardi 21 Mars, journée internationale contre le racisme, doit résonner partout dans le monde pour affirmer un autre discours !

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Les organisations signataires :

– S’engagent dans un devoir de solidarité en accueillant tous les enfants scolarisés et scolarisables sans distinction, quelles que soient les difficultés et les moyens insuffisants dans les écoles, collèges, lycées ou universités.

– Appellent les citoyens à tout mettre en œuvre pour combattre ces idées xénophobes, lutter contre toutes les formes de discrimination, poursuivre l’investissement dans les actions solidaires en faveur de l’accueil des réfugiés et des migrants.

– Condamnent les poursuites pénales engagées contre des militants ou de simples citoyens qui donnent un sens au mot asile, hospitalité et solidarité.

– Appellent à renforcer la vigilance et le suivi des décisions des autorités préfectorales qui s’opposeraient à l’accueil des migrants et à leur nécessaire régularisation (refus de titres de séjour).

– Agissent pour la mise en œuvre d’une prise en charge décente et digne sur le plan du logement, de la santé, de l’insertion économique, d’un revenu minimum.
Manifestation Mardi 21 Mars à 18H sous l’ombrière du Vieux-Port

Premiers signataires : ACAT Marseille, Aides, ATTAC 13, BDS France.Marseille, Centre Evolutif Lilith, CGT-Educ’action 13, CGT-SFA, CGT SP Cereq, Cimade, Collectif 13 Droits de Femmes, CNT13, CNT-SO 13, Collectif citoyen et solidaire en pays salonais, Communauté Emmaüs de Marseille Pointe Rouge, Femmes Solidaires Marseille, FERC Sup CGT (Univ Aix-Mars), FGR-FP, FSU 13, LDH 13, LDH Marseille Centre, LDH Martigues, Médecins du Monde, Marche Mondiale 13 PACA, Mouvement de la Paix 13, MRAP 13, Résister aujourd’hui, RESF 13, RESF Ouest Etang de Berre, RUSF, SFR-FSU, SGEN-CFDT Provence-Alpes, SNAP-CGT, SNASUB-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU PACA, SNPES13-FSU, SNUIPP-FSU 13, Solidaires 13, SOS FEMMES 13, Sud Education 13, SYNPTAC-CGT Paca, UNEF Aix-Marseille, UNL 13 , VISA 13.

Nouvelle avancée pour les femmes de chambre marseillaises !

L’équipe syndicale de la CNT – Solidarité Ouvrière sur l’hôtel Suites Novotel (Marseille Joliette) a obtenu, avant le déclenchement d’un mouvement de grève, un accord gagnant avec PRIMIUM (société liée à ACQUA) sous-traitant le nettoyage du site .

L’accord signé le 10/02 permet d’obtenir : la mise en place progressive sur 3 ans d’une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois ; la création d’une prime de panier quotidienne de 4€ nets ; des augmentations de qualifications (passage de AS1 à AS3).
Ces avancées salariales sont similaires à celles obtenues sur les sites hôteliers touchés par les mouvements de grève de femmes de chambre et équipiers en 2016.

Contrairement au Radisson Blu (ACQUA) en novembre 2016, le sous traitant et son donneur d’ordre auront préféré la négociation plutôt que d’affronter un mouvement de grève.

Les luttes de 2016 ont clairement fait évoluer le rapport de force, l’unité et la détermination de l’équipe syndicale auront fait le reste !

La lutte continue !