Salarié.es du privé : 10 règles d’or pour défendre ses droits !

Salarié•es du secteur privé : 10 règles essentielles pour se défendre face aux patrons 👇

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salarié.es du privé : 10 règles d’or

8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 08 mars 2021.

Lire le communiqué de la CNT-SO :

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Visuels à télécharger et diffusables librement 👇

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Formation syndicale « la vie syndicale sur le lieu de travail »

Formation syndicale ouverte à tous.tes les adhérent.e.s de l’UD CNT-SO 13 (sur inscription) 👇

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En 2021 : Protège-toi ! Syndique-toi !

Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Rejoins ton organisation de classe !

Présentation générale de la CNT-SO 👇
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Retrouvez nos revendications par secteurs d’activité en cliquant ici.

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Tribune « Défendons la maternelle ! »

La CNT-SO s’associe au collectif de syndicats de l’éducation, associations professionnelles ou pédagogiques et représentants de parents qui dénonce la réorientation profonde du programme de la maternelle qui cantonnerait notamment les enseignements à un « bachotage » pour préparer les tests en CP.

Tribune publiée dans le journal Libération le 09 févier 2021

Nous sommes enseignantes et enseignants de l’école maternelle, Atsem, parents d’élèves, chercheur·e·s, militantes et militants de syndicats enseignants, d’associations complémentaires de l’école, de mouvements pédagogiques. Nous faisons vivre l’école maternelle… et pourtant notre expertise n’a pas été jugée digne d’intérêt par le conseil supérieur des programmes (CSP) qui, sur instruction du ministre, propose une réorientation profonde du programme de la maternelle transformant ses missions jusqu’à les réduire à la seule préparation du CP et à ses tests d’entrée. Cette rupture avec l’équilibre trouvé en 2015 autour du triptyque « accueil, éducation, préparation à la scolarité future » dessine le portrait d’une maternelle où l’importation brutale de contenus inspirés d’une certaine vision de l’école élémentaire et recentrés sur les seuls « fondamentaux » ne peut que nuire au bien-être et aux apprentissages des jeunes enfants, en particulier des plus éloignés de la culture scolaire.

Le programme de 2015 avait été plébiscité et approprié par les équipes pédagogiques. Toutes se retrouvent dans le projet d’une école maternelle accueillante, bienveillante, exigeante où la place centrale du langage et le rôle du jeu comme l’une des entrées dans les apprentissages ont été réinstaurés. Une école, soucieuse du développement de l’enfant dans toutes ses dimensions : langagières, cognitives, sociales, affectives, physiques, artistiques… Une école attentive aux progrès et réussites de chaque élève, aux objectifs communs ambitieux, mais avec le respect des différences de rythmes et de développement si prégnantes chez les plus jeunes, sans mise en compétition ni culte de la performance. Cette école est caricaturée et accusée de ne pas préparer suffisamment aux évaluations standardisées d’entrée au CP. Il est vrai que ces tests fondés sur une conception appauvrie de la lecture et des mathématiques, réalisés en format papier-crayon et instaurant des normes arbitraires sans rapport avec le programme en vigueur sont éloignés de ses objectifs actuels et de la richesse des apprentissages menés dans tous les domaines. Une richesse qui a valu à la maternelle la confiance sans faille des familles, bien avant que l’instruction à 3 ans soit rendue obligatoire, cette dernière servant aujourd’hui de prétexte à la révision du programme, alors qu’elle a surtout permis une augmentation du financement public des écoles privées par les collectivités territoriales.

Des fondamentaux « étriqués »

Absence de consultation, volonté de mainmise sur l’école, reprise sans condition du projet ministériel de resserrement de l’école sur les « fondamentaux » étriqués… témoignent que l’élève est perçu comme un perroquet docile. Le service public d’éducation, réduit dans ses missions, ne formerait plus à une citoyenneté éclairée. Cette réorientation aboutirait à des propositions qui confinent à l’absurde : instruire les élèves de 3 ans à l’organisation grammaticale de la phrase ou à la phonologie (relation entre les lettres et les sons)… Comme si le langage pouvait se réduire à l’étude de la langue, avant même que d’être un moyen de communiquer et de penser le monde, comme si la priorité n’était pas de mettre en confiance tous les enfants pour qu’ils et elles osent s’exprimer et s’approprier les pratiques langagières de l’école. De même, sous prétexte que la connaissance des nombres de 1 à 20 est difficile pour beaucoup d’élèves au CP, il faudrait obtenir des élèves de la Grande Section le comptage jusqu’à 100, de 10 en 10… Comme si rapprocher l’obstacle permettait de le franchir plus facilement ! Exercices systématiques de transformation de phrases, cahier de mots, carnet d’expériences scientifiques… comme si reproduire les formes scolaires de l’élémentaire permettait la réussite de toutes et tous, quand la recherche démontre que « faire trop vite, trop tôt » génère l’échec, en particulier des élèves issus des classes populaires !

La mesure systématique de compétences en fin d’école maternelle cantonnerait les enseignements à des séances répétées d’entraînement à des techniques puis à un « bachotage » pour préparer les tests en CP. Comment cette note du conseil supérieur des programmes qui évoque une évaluation standardisée des élèves non seulement en fin de grande section mais également dès 3 ans peut-elle prétendre prendre en compte le bien-être du jeune enfant découvrant l’école ? Les contenus proposés et la performance précoce induite font de la bienveillance une injonction paradoxale intenable pour les personnels enseignants.

De plus, l’idée d’apprendre ensemble disparaît et c’est au contraire un renforcement de l’individualisation qui se profile, renvoyant chaque enfant, chaque élève à lui-même, ses prérequis et son adaptation anticipée à une forme scolaire empruntée à l’école élémentaire. Ainsi, par exemple, le jeu est vidé de sa composante sociale, et est sommé de se mettre au service exclusif d’apprentissages « sérieux ». Est-ce ainsi que peut se construire l’école du plaisir et du goût d’apprendre ensemble ?

Sous la pression du résultat dès l’entrée en petite section

Nous refusons fermement cette école qui soumet les plus jeunes enfants et leurs familles à la pression du résultat dès l’entrée en petite section. Quitte à faire assumer au seul apprenant et à sa famille la responsabilité d’une inadaptation à une norme scolaire renforcée et uniformément imposée à toutes et tous, le plus tôt possible. Nous refusons cette école de la perte de sens des savoirs, de la performance précoce à tous crins, qui tourne le dos à la spécificité de l’école maternelle française. C’est en étant soucieuse de faire grandir les enfants qu’elle accueille, en explorant à l’égal tous les champs d’apprentissage, en multipliant les découvertes, les expériences de l’échange, de l’esprit et du corps, en construisant un langage réflexif et des savoirs ambitieux, que l’école maternelle cultivera l’envie d’apprendre et contribuera à une émancipation future. Nous refusons cette école où les équipes enseignantes ne seraient que des exécutantes sommées de « se conformer à des protocoles précis ». Enseigner est un métier de conception.

L’école maternelle que nous voulons porte une tout autre ambition. Elle suppose un investissement à la hauteur des besoins : des effectifs réduits dans toutes les classes, des locaux et du matériel adaptés pour favoriser accueil et apprentissages, la présence d’une Atsem garantie à temps plein dans chaque classe, la reconstitution des Réseaux d’aide spécialisés aux élèves en difficulté (Rased) et leur intervention dans toutes les écoles, à des fins de prévention… Cela implique également une formation initiale et continue d’ampleur et de qualité. Seul le maintien du programme de 2015 permet aux équipes pédagogiques de poursuivre en continuité les enseignements au cours des trois années du cycle d’une école maternelle, en préservant son identité.

Nous portons ainsi l’ambition d’une école maternelle œuvrant à former des enfants désireux d’apprendre et de comprendre le monde. Former des citoyennes et citoyens éclairés et critiques, oui, cela commence à l’école maternelle !

Les organisations signataires :

FEF – Association française des enseignants de français

AGEEM – Association générale des enseignants des écoles et classes maternelles publiques

ANCP&AF – Association nationale des conseillers pédagogiques et autres formateurs

CAPE – Collectif des associations complémentaires de l’école publique

CEMEA – Centre d’entrainement aux méthodes d’éducation active

CGT Educ’Action – Confédération Générale du Travail Éducation

CNT-SO – Confédération national des travailleurs – solidarité ouvrière

Collectif éducation 94

DEI-France – Défense des enfants International – France

FCPE – Fédération des conseils de parents d’élèves

GFEN – Groupe français d’éducation nouvelle

ICEM-Pédagogie Freinet – Institut de l’école moderne – Pédagogie Freinet

INTERCO-CFDT – Inter-collectivités territoriales – CFDT

La Ligue de l’enseignement

SE-UNSA – Syndicat des enseignants – Union nationale des syndicats autonomes

Appel du collectif « des moyens pour l’inclusion scolaire » 13

Syndicats de l’Éducation, fédérations et associations de parents d’élèves, associations sur le handicap, et parents d’élèves s’unissent pour réclamer en urgence un budget supplémentaire et suffisant pour assurer l’inclusion de tous les élèves en situation de handicap en fonction de leurs besoins et avec des conditions d’enseignement adaptées 👇

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Version pdf à télécharger

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Nettoyage : grille des salaires 2021

La grille 2021 est disponible ici :
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Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité !

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COVID-19 en milieu scolaire : agir pour ne plus subir !

Pendant que Macron tente un coup de poker sur la gestion sanitaire, J.M Blanquer persiste et signe : en milieu scolaire, la situation est « maîtrisée » et l’essentiel est de « tenir les calendriers ». Face à une remontée de l’épidémie et le risque des variants potentiellement plus contagieux, c’est irresponsable !

Blanquer ment !

Les chiffres communiqués, chaque vendredi, par le ministère sont largement sous-évalués avec un rapport de 1 à 3 avec ceux de SPF pour les même tranche d’âge et périodes. Ils dessinent pourtant une tendance à la hausse comme pour le reste de la société. Plus problématique, la tranche des 0-14 ans est celle qui connaît la plus forte hausse, la plus forte positivité, tout en étant toujours une catégorie largement sous-testée (source rapport SPF du 28/01) !
Contrairement aux mensonges de Blanquer, le système scolaire est bien impacté ! Nous déplorons le changement restrictif, depuis octobre, de la définition des « cas contacts » qui permet une véritable omerta sur la circulation épidémique en milieu scolaire et gêne la politique « tester-tracer-isoler » supposée au cœur de la stratégie gouvernementale ! Pour vraiment casser des chaînes de contaminations, il est indispensable de revenir à des règles strictes concernant la gestion des cas contacts et prévoir des tests systématiques dès la connaissance d’un cas, élève comme adulte. Pour l’instant le ministère ne l’envisage qu’en maternelle ou pour les cas avérés de variants, souvent mal détectés, ce n’est pas suffisant !
Le mythe de l’enfant inactif dans l’épidémie a du plomb dans l’aile comme le montre la mise à l’arrêt ou l’adaptation d’une bonne partie des systèmes éducatifs européens depuis Noël. Le système scolaire brasse et connecte quotidiennement plusieurs millions de personnes, on ne peut faire l’économie de mesures sanitaires strictes pour empêcher le virus d’y circuler !

Trop de renfort tue le renfort ?

Non M. Blanquer, il ne suffit pas de répéter des mesures en boucle pour qu’elles soient efficientes ! Nous ne comptons plus les annonces de « renforcement du protocole » par le ministre mais celle-ci sont le plus souvent à la marge, pas toujours contraignantes ni lisibles, mises en place selon une géométrie variable dans les établissements et se heurtent à la réalité du manque d’investissement dans des moyens matériels et humains pour maîtriser l’épidémie.
Comment mieux gérer le temps de cantine, point faible notoire, alors que nombre de collectivités font déjà face à des problèmes chroniques de personnels ? Comment effectuer les mesures de CO2 préconisées quand aucune dotation ou crédits ne sont prévus pour disposer de l’appareillage nécessaire ? Comment pratiquer les règles d’hygiènes nécessaires quand le bâti est vétuste et attend désespérément une rénovation ? …
Pour répondre à ces interrogations, le ministère doit fournir une dotation d’urgence (masques pour tous.tes, capteurs CO2…) mais aussi lancer le plan d’investissement dans « l’école » que nous revendiquons depuis des mois !

La politique de « tests massifs » rencontre le même problème. Annoncée 3 fois depuis novembre, c’est toujours un fiasco sur le terrain. Ils sont indispensables mais ne peuvent reposer sur les seuls personnels médico-sociaux, en nombre insuffisant (moins de 1000 médecins scolaires en France et seulement 7600 infirmières) et déjà submergés par leurs missions quotidiennes et le « contact tracing ». Il est nécessaire de réorienter les tests vers le dépistage des « cas contacts » avec coordination et renfort des collectivités et autorités de santé. Un recrutement de personnels médico-sociaux est aussi urgent.

Choix pédagogique ou diktat du MEDEF ?

Comment croire ce gouvernement des riches quand il prétend agir dans l’intérêt des élèves décrocheurs ou encore pour la psychologie de la jeunesse ? Le gouvernement ne souhaite surtout pas « mettre l’activité économique en carafe » (Castex) et mise cyniquement sur le faible nombre de cas graves dans cette tranche d’âge ! Cette politique a pourtant un coût, jamais assumé politiquement, 10000 morts par mois actuellement et des mesures contraignantes qui s’éternisent, enfonçant des pans entiers de la société dans la précarité et la détresse psychologique…

Alors que faire, fermer et puis c’est tout ? Nous avons conscience de l’accentuation des difficultés et inégalités scolaires suite au premier confinement avec un enseignement en distanciel mal préparé et discriminant. Nous partageons la volonté de maintenir les apprentissages et le lien éducatif avec nos élèves mais cela ne doit pas se faire au prix de la santé publique et par la mise en danger des personnels et élèves !
Nous défendons un investissement public massif (voir ci-dessus). Face au risque de l’explosion des variants, des mesures d’urgence peuvent encore être prises. On a pu remarquer un effet « vacances scolaires » faisant baisser la circulation virale (très marqué à la Toussaint). La solution de fusionner les zones de vacances scolaires et de fermer le système éducatif pendant un mois reste une solution simple avec un impact diminué sur la scolarité !
Pour nous, il faut ensuite temporairement faire baisser partout le nombre d’élèves accueillis et réorganiser les enseignements ( en application du « plan de continuité pédagogique »), seule façon de tenir pleinement les objectifs du protocole sanitaire. Cela implique aussi une réorganisation pédagogique, les attendus de l’année (programmes, évaluations..) et les calendriers ne peuvent rester inchangés comme si de rien n’était. Et si on arrêtait la machine à sélectionner pour revenir à l’éducation ?

Personnels comme parents, nous devons revendiquer la mise en place de mesures permettant, si il est encore temps, de pérenniser la fin d’année scolaire. Contrairement au discours du ministre, « l’école » n’est pas un isolat dans la société, il s’agit d’un enjeu de santé publique indispensable pour la maîtrise globale de la pandémie ! Mettons la question en débat dans nos établissements et utilisons tous les moyens nécessaires y compris la grève !

La fédération CNT-SO Éducation et Recherche revendique :

• Regroupement des vacances scolaires d’hiver des zones A, B,C et fermeture complète des établissements pour un mois à partir du 06/02
• Dédoublement de toutes les classes avec emploi du temps adapté soit l’application immédiate de la phase 1 du plan de continuité pédagogique sur tout le territoire et de la phase 2, dans les zones les plus affectées par l’épidémie
• Distribution gratuite de masques (aux nouvelles normes) pour tous les élèves
• Fourniture de masques FFP2 pour les personnels de santé et AESH
• Redéfinition stricte des « cas contacts ». Réorientation des tests pour dépister massivement élèves et personnels dès apparition d’un cas, en liaison avec les collectivités et les autorités de santé.
• Plan de recrutement massif de personnels
• Plan d’équipement informatique pour les élèves et personnels
• Maintien du télétravail ou ASA de droit pour les personnels vulnérables. Remplacement des enseignants vulnérables en ASA.
• Indemnisation à 100% du congé garde d’enfant, de droit, pour les parents. Indemnisation pour tous des périodes d’isolement.

Au festival International de la BD d’Angoulême, comme ailleurs, nous refusons d’être payé·es en visibilité

Communiqué du Syndicat des Travailleur.euse.s Artistes-Auteurs (STAA) de la CNT-SO :

Le Festival International de la BD d’Angoulême, temps fort de la BD en France, est malheureusement une fois de plus l’occasion d’une mauvaise pratique de non-respect des droits des auteur·ices.

« Avec la SNCF et le FIBD, la BD s’affiche en gare » clame fièrement la SNCF sur son site. Les deux organismes s’enorgueillissent de soutenir ainsi la culture et la création. Mais les artistes ne sont pas rétribué·es pour ces expositions, or, le meilleur moyen de soutenir la culture, c’est encore de payer les artistes. Car il nous semble primordial de rappeler que les artistes-auteur·rices sont des travailleur·euses comme les autres et doivent, en ce sens, être rémunéré·es pour le fruit de leur travail.

Malgré les demandes légitimes d’artistes exposé·es, le FIBD, via la société organisatrice « « 9eArt+ », et la SNCF, via sa filiale « gare et connexion », n’ont pas voulu respecter les préconisations, du Ministère de la Culture, arguant de la « visibilité » donnée aux œuvres exposées. Penser que la visibilité occasionne des ventes et donc des revenus pour les auteur·ices, c’est bien mal connaître la réalité du secteur : les ventes constituent en effet un très faible revenu pour ceux·celles-ci (8% du prix de vente en moyenne en BD, 5,2% en moyenne en jeunesse). Ces pourcentages ne suffisent souvent pas à amortir leur faible à-valoir et de nombreux·euses d’auteur·ices ne touchent, de fait, rien sur les ventes une fois leur avance perçue. Les revenus dits « accessoires », qu’il s’agisse d’animation d’ateliers, de rencontres ou de droit de représentation sont en réalité essentiels. En cette période difficile où trop d’artistes ont vu leurs ateliers et autres interventions annulés, ce refus de payer les artistes exposé·es les met particulièrement en danger.

Rappelons également que les artistes-auteur·ices n’ayant pas droit à l’assurance chômage, ils·elles souffrent d’une grande précarité qui les fragilise et la moindre ressource compte.

Il est anormal qu’un festival bénéficiant de subventions publiques ne respecte pas les recommandations ministérielles. Ces dernières prévoient pourtant des montants relativement modestes parfaitement envisageables dans le budget d’une exposition : ici, cent euros par artiste. Nous en appelons au Centre National du Livre, qui a su, par le passé, soutenir les auteur·ices en soumettant l’octroi d’aides aux manifestations littéraires au respect du paiement des auteur·ices invité·es en tant qu’intervenant·es. Ne devrait-il pas s’engager au côté des auteur·ices en appliquant la même politique concernant les droits de représentation ? Toute exposition doit donner lieu à rémunération pour l’artiste.

Par ailleurs, la société « gare et connexion » semble coutumière du fait : elle propose une centaine d’expositions par an et nous sommes légitimement en droit de nous demander si les artistes sont, encore une fois, « payé·es en visibilité » pour ces expositions qui bénéficient à l’image de l’entreprise. Car ce n’est pas par philanthropie que les gares installent des expositions en leur sein. Cela fait partie d’une politique de valorisation de ces lieux, dans le but, notamment, de mieux vendre les espaces commerciaux qui s’y trouvent.

Nous sommes probablement les seul·es des travailleur·euses de ce projet à y participer gratuitement. Certes, le festival a lieu cette année dans des conditions particulières, mais nous exigeons à partir de maintenant la mise en place d’une pratique simple : qu’il s’agisse d’installation, d’illustration, de photographie, toute exposition doit prévoir la rémunération du droit de représentation des artistes. Nous ne sommes pas une variable d’ajustement.

Education : Non à l’école Blanquer ! Tous et toutes en grève le 26 janvier !

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Au quotidien dans nos établissements le rejet du système Blanquer est massif : marre de ses méthodes de communication, marre de ses mensonges et revirements sur la politique sanitaire, marre de son management autoritaire et de la maltraitance institutionnalisée, marre de sa politique de démolition systématique du service public d’éducation qui nous fait perdre le sens de nos métiers ! Ne nous laissons pas gagner par la lassitude, une grève massive le 26 janvier est une bonne occasion de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de lancer le mouvement pour dégager Blanquer et sa politique ! Soyons nombreux·euses !

La suite du communiqué ici :
CNT-SO Education : tous et toutes en grève le 26/01 !

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