Education Prioritaire : nouveau « temps fort » de mobilisation, le 10 janvier

La mobilisation continue et s’amplifie pour obtenir le maintien des lycées dans l’Éducation Prioritaire et garantir une pérennisation durable des moyens affectés à ces établissements. Après une rentrée combative, de nombreux lycées ont reconduit la grève, organisés des blocages et manifestés le jeudi 05/01. Un nouveau « temps fort » national, de grève et de manifestation est prévu pour le mardi 10/01. Voir ci-dessous, le communiqué de la CNT-SO, l’appel de l’intersyndicale et celui de l’Assemblée Générale des grévistes du 05/01.

Lire le communiqué de la CNT-SO

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Le communiqué de l’Intersyndicale :

Appel_intersyndicale_academique_ep_10_janvier

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Appel de l’Assemblée Générale des grévistes réunie à la Bourse
du Travail de Marseille, le 05/01/2017

Appelag-zep_05janv17

Les personnels des lycées ZEP en grève, réunis en AG le jeudi 5 janvier 2017, sans
réponse du ministère, maintiennent leurs légitimes revendications :

• Le maintien des LGT et LP dans l’éducation prioritaire.
•Que l’affirmation politique que les lycées ont vocation à rester dans l’éducation
prioritaire se concrétise sous la forme d’un classement opposable incluant tous les
lycées actuellement classés en ZEP. Nous demandons toujours l’ouverture d’un groupe
de travail visant à poser les bases d’une carte rénovée et élargie des lycées de
l’éducation prioritaire sur des critères objectifs et transparents.
• Que la liste des lycées destinataires des 450 postes annoncés soit portée à notre
connaissance dans les plus brefs délais
• Que l’attribution de ces moyens supplémentaires se fasse dans la plus totale
transparence
• Que l’indemnité REP et toutes les bonifications soient maintenues et étendues à tous les personnels en exercice (AED, AESH…).

Les personnels des lycées ZEP en grève ce jeudi 5 janvier ont voté à une large
majorité les points suivants :

– L’appel à la reconduction de la grève chaque jour dans les établissements ZEP jusqu’au 10/01/2017
– L’appel à la grève et manifestation le mardi 10 janvier 2017 à 10h30 (départ Lycée
professionnel Colbert jusqu’à la préfecture). AG tenue après la manifestation dans l’après-midi (à préciser).
– La demande d’une audience pour les organisations syndicales au niveau nationale
auprès du ministère et auprès du rectorat Aix Marseille pour l’intersyndicale le mardi 10 janvier 2017. La demande d’une audience pour les organisations syndicales auprès de la préfecture
de Marseille
– L’occupation des établissements ZEP par les personnels grévistes le soir du 10 janvier
– La création d’une caisse de grève locale (https://www.tilt.com/tilts/caisse-de-greve?u=tamazep&s=fb)
– La médiatisation et l’élargissement du mouvement par la mise en œuvre d’action
diverses (contacts des élus, tractages, pétitions, rencontres des acteurs sociaux et des parents d’élèves, soirées de soutien…)
– La mobilisation des personnels en vue d’un rassemblement national de tous les
établissements ZEP en lutte à Paris

Convention HCR : grilles des salaires 2016-2017 et qualifications

Convention collective des Hôtels, Cafés & Restaurants (HCR)

Cela concerne les salariés travaillant dans : les hôtels avec restaurant ; les hôtels de tourisme sans restaurant ; les hôtels de préfecture ; les restaurants de type traditionnel ; les cafés tabacs ; les débits de boissons ; les traiteurs organisateurs de réception ; les discothèques et bowlings.

Grille des salaires applicables depuis le 01er août 2016. Elle s’appliquera encore en 2017 jusqu’à la conclusion d’un nouvel avenant à la convention collective.

grillehcr_2016-17.png

Sources :
Avenant n° 23 à la convention collective nationale des HCR
Arrêté du 22 juillet 2016 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants (n° 1979)

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Classifications :

Grille de classification détaillée

Employés : niveau I. Emplois n’exigeant pas une formation au delà de la scolarité obligatoire.

Employés qualifiés : niveau II. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalant au CAP ou BEP. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée.

Employés qualifiés : niveau III Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTH. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit par une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Maîtrise : niveau IV. Emplois exigeant normalement un niveau de formation équivalent au BTS ou au bac. Ce niveau de connaissance peut être acquis soit par voie scolaire, soit par une formation professionnelle interne équivalente, soit une expérience professionnelle confirmée et réussie.

Cadres : niveau V. Niveau bac + 3 acquis : soit par voie scolaire et expérience contrôlée et confirmée dans la filière d’activité du poste considéré ; soit par une expérience confirmée et réussie complétant une qualification initiale au moins équivalente à celle du personnel encadré.

Source : Convention collective nationale des hôtels, cafés restaurants (HCR) du 30 avril 1997 (IDCC 1979)

TRAVAUX PUBLICS : salaires et indemnités – Ouvriers et ETAM – PACA – 2017

Ces minimas (base 35H) sont valables à compter du 01er janvier 2017, pour les ouvriers et ETAM des entreprises de travaux publics (IDCC 1702 et IDCC 2614) de la région PACA.

Minima annuel ouvriers

N I P1 coeff.100
19 021,00
N I P2 coeff.110
19 705,00
N II P1coeff.125
20 498,00
N II P2 coeff. 140
22 627,00
N III P1 coeff.150
24 244,00
N III P2 coeff.165
25 918,00
N IV coeff.180
28 273,00

Minima annuel ETAM

A
19 021,00
B
20 070,00
C
21 198,00
D
23 790,00
E
26 208,00
F
28 882,00
G
32 569,00
H
34 654,00

Pour les ETAM bénéficiant d’une convention de forfait en jours sur l’année, les valeurs prévues pour les niveaux F, G et H sont majorées de 15 %

Indemnité de trajet (forfait journalier en €) :

Zone 1 (0 à 10km) : 2,40

Zone 2 (10 à 20km) : 3,56

Zone 3 (20 à 30km) : 4,80

Zone 4 (30 à 40km) : 5,62

Zone 5 (40 à 50km) : 6,78

Indemnité de trajet :

L’indemnité de trajet a pour objet d’indemniser, sous une forme forfaitaire, la sujétion que représente pour l’ouvrier la nécessité de se rendre quotidiennement sur le chantier et d’en revenir. L’indemnité de trajet n’est pas due lorsque l’ouvrier est logé gratuitement par l’entreprise sur le chantier ou à proximité immédiate du chantier.

Indemnité de Transport (forfait journalier en €)

Zone 1 : 2,17

Zone 2 : 4,31

Zone 3 : 7,46

Zone 4 : 9,54

Zone 5 : 12,30

Indemnité de frais de transport :

L’indemnité de frais de transport a pour objet d’indemniser forfaitairement les frais de transport engagés quotidiennement par l’ouvrier pour se rendre sur le chantier avant le début de la journée de travail et pour en revenir à la fin de la journée de travail, quel que soit le moyen de transport utilisé. Cette indemnité étant un remboursement de frais, elle n’est pas due lorsque l’ouvrier n’engage pas de frais de transport, notamment lorsque l’entreprise assure gratuitement le transport des ouvriers ou rembourse les titres de transport.

Indemnité de repas (forfait journalier) : 11€04

A noter : L’ETAM non sédentaire des entreprises de travaux publics bénéficie, aux mêmes conditions, des indemnités de transport et de repas allouées aux ouvriers non sédentaires des entreprises de travaux publics, sauf accord d’entreprise prévoyant des modalités plus favorables. Pour plus d’informations sur les autres types de déplacements, voir dans la convention collective.

En savoir plus sur la rémunération annuelle

Extraits de l’article 4.1.2. de la Convention Collective : Rémunération annuelle.

La rémunération annuelle comprend tous les éléments bruts de rémunération acquis dans le cadre d’une année civile, y compris :

– les congés payés ;

– la prime de vacances versée aux conditions conventionnelles ;

– tous les éléments permanents du salaire.

En sont exclus les éléments suivants :

– les sommes versées au titre de l’intéressement des salariés, de la participation des salariés aux résultats de l’entreprise et de l’épargne salariale ;

– les sommes constituant des remboursements de frais (notamment indemnités de déplacement ..) ;

– la rémunération des heures supplémentaires ;

– les éventuelles régularisations effectuées au titre de l’année N-1 ;

– les majorations prévues par les avenants de spécialités pour travail de nuit, du dimanche, des jours fériés ainsi que les majorations pour heures supplémentaires prévues par la présente convention collective pour récupération des heures perdues pour intempéries ;

– les indemnités ou primes versées dans le cadre des avenants de spécialités en contrepartie de contraintes particulières de travail ;

– les primes et gratifications ayant un caractère aléatoire ou exceptionnel.

Les présentes dispositions ne font pas obstacle à celles plus favorables résultant d’accords d’entreprise (ou d’établissement) ou d’usages préexistants.

Il appartient à l’entreprise, en fin de chaque exercice civil, de vérifier que le montant total de la rémunération annuelle telle que définie ci-dessus est au moins égal au minimum annuel correspondant au niveau de classement du salarié.

Dans l’hypothèse où le salarié n’aurait pas perçu l’intégralité du minimum annuel, une régularisation sera effectuée au plus tard avant la fin du premier mois de l’année suivante.

L’entreprise s’engage à faire en sorte que ces éventuelles régularisations restent exceptionnelles.

En 2003, le salarié dont la rémunération est proche du minimum, puis les années suivantes, celui auquel une régularisation aurait été versée, pourra demander par écrit à l’entreprise, au terme du premier semestre, d’examiner sa situation au regard du minimum qui lui est applicable.

En cas d’entrée ou de départ en cours d’année, de changement de classement ainsi qu’en cas d’absence indemnisée ou non, l’appréciation du minimum annuel s’effectue pro rata temporis (1).

Le minimum annuel fait également l’objet d’un calcul pro rata temporis pour les ouvriers employés à temps partiel, en fonction de la durée du travail convenue.

(1) Les modalités actuelles de vérification du respect des minima mensuels sont étendues au cas des minima annuels : les périodes pendant lesquelles la rémunération est maintenue totalement ou partiellement par un tiers sont neutralisées pour effectuer la comparaison.

Lycées en Education Prioritaire : la lutte continue ! Grève reconduite, manifestation Jeudi 5 janvier 2017

La lutte continue pour le maintien des lycées dans le dispositif ZEP !

L’Assemblée générale des lycées en lutte a voté la reconduction de la grève hier.
Des lycées marseillais étaient bloqués et fermés aujourd’hui mercredi 4 janvier.
La lutte continue, des Assemblées générales se sont tenues ce matin dans les établissements et la grève a été votée pour demain. Une manifestation est prévue :
Rendez-vous jeudi 5 janvier 2017 à 10h30 au Collège Versailles de Marseille (3°) pour partir en direction de l’Inspection Académique.

L’intersyndicale académique soutient les décisions de l’Assemblée générale des lycées ZEP :

Communiqué de l’Intersyndicale académique du mardi 3 janvier 2017

Lycées en Education prioritaire : ultimatum du 3 janvier, pas de classement pas de rentrée !

Initié en région parisienne, depuis la rentrée, par la base notamment à travers le collectif « touche pas à ma ZEP », le mouvement de lutte pour le maintien des lycées dans l’Éducation Prioritaire, a gagné les autres Académies, avec deux journées d’ampleur nationale le 17/11/16 puis le 29/11. La CNT SO Éducation & Recherche 13 appelle à la mobilisation ce mardi 03 janvier, dans le cadre de l’ultimatum adressé au ministère par l’Intersyndicale et les personnels en lutte

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A lire et télécharger, le tract de l’intersyndicale Académique

Appel_intersyndicale_academique_lycees_education_prioritaire

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L’enfumage du ministère
Depuis 2014 et la réforme de l’éducation prioritaire, la question des lycées généraux, technologiques et professionnels est sans cesse renvoyée à plus tard. Dans une tentative de désamorçage de la lutte en cours, le ministère a promis la création de 450 postes ainsi qu’un maintien des moyens des établissements et des dispositifs provisoires pour les personnels de 2017 à 2019. La lutte commence à payer mais le fond du problème est renvoyé à une autre mandature. Nous ne pouvons pas nous contenter de mesures provisoires.

Des conséquences lourdes pour les élèves et personnels
Les lycées ZEP, en particulier les LP, accueillent une majorité d’élèves issus des catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées. Le système scolaire français étant déjà socialement fort inégalitaire, une exclusion future des lycées de l’Education Prioritaire aurait des effets désastreux. : baisse des moyens alloués avec la fin des limitations d’effectifs, du travail en groupe réduit… Ceux-ci étant déjà largement insuffisants, les conséquences sur l’apprentissage des élèves sont facilement imaginables.
De leur coté, les personnels perdraient primes et bonifications alors même que leurs conditions de travail et leur pratique pédagogique se dégraderaient.
Au contraire, nous devons défendre la cohérence d’une Éducation Prioritaire du premier degré jusqu’au bac, d’autant que le scolarité obligatoire pourrait être, à terme, prolongée jusqu’à 18 ans.

Amplifions la mobilisation !
Après le succès des journées de grève nationale de novembre qui ont mobilisé, dans 11 Académies, des dizaines de lycées « ZEP » , une nouvelle journée de grève est prévue le 03 janvier 2017, pour la rentrée. Il est impératif d’obtenir l’engagement du ministère sur une nouvelle carte de l’Éducation Prioritaire intégrant les lycées, avant les futures échéances électorales. Pour peser, la question de la reconduction de la grève après le 03/01, doit être inévitablement posée dans les Ags d’établissements ou locales. Un ultimatum a été posé au ministère, en ce sens.
Pour ne pas s’isoler, il est aussi nécessaire de faire le lien avec les besoins et revendications de toutes les catégories de personnels et établissements de l’Éducation Prioritaire notamment pour l’égalité d’accès aux primes (des mobilisations en ce sens ont touché les vie scolaires au printemps notamment à Marseille et en RP) ainsi que pour un élargissement du périmètre de l’EP et un renforcement global de ses moyens (extension de dispositifs comme la pondération 1.1…).

Le 03/01 et après, on continue pour : obtenir le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire; une augmentation conséquente des moyens pour l’ensemble de l’éducation prioritaire ; l’élargissement à tous les personnels de l’indemnité spécifique et le maintien des droits aux bonifications de carrière et celles pour les mutations.

CNT-SO Éducation & Recherche 13

Élections TPE 2016, salarié-e-s du commerce : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Principale régression dans notre secteur, le travail dominical se généralise avec de maigres compensations. Avec des enseignes ouvertes 7j/7, ce sont des rythmes de travail usants et irréguliers alors que les pratiques des employeurs dans notre secteur sont déjà bien souvent intolérables : non-respect des conventions collectives et du code du travail existants, non-respect des normes d’hygiène et de sécurité, généralisation des CDD et des temps partiels, heures supplémentaires ou complémentaires impayées, licenciements abusifs…
On peut craindre des applications brutales de la « loi travail » sur le licenciement économique, le temps de travail ou encore la rémunération des heures supplémentaires..

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Toutes et tous ensembles revendiquons :
– l’indemnisation du temps entre deux prestations dans la même journée ;
– l’uniformisation des conventions collectives ;
– l’augmentation des qualifications et des salaires ;
– le paiement de toutes les heures travaillées ;
– l’interdiction du travail du dimanche, ou le paiement de la majoration à 100% par dimanche travaillé ;
– la remise de tickets restaurants.

Rompre l’isolement et lutter pour nos droits
Isolés, précarisés, exclus des droits syndicaux et le plus souvent mal protégés par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal.
Mais ce n’est pas une fatalité ! Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les
hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière.

VOTEZ POUR LA CNT-SOLIDARITE OUVRIERE !!!
Du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, les salariées des très petites entreprises (moins de 11 salarié-e-s) sont invités, pour la deuxième fois, à participer à des élections de représentativité syndicale. Nous sommes nombreux-euses à être concerné-e-s.
Notre isolement dans les petites entreprises constitue la force des patrons qui eux sont organisés et mènent un lobbying gagnant auprès du gouvernement. Ces élections sont donc l’occasion de faire entre entendre notre voix et de récla
mer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises, notamment les droits syndicaux !
La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel et compte sur tous-tes pour faire le choix d’un syndicalisme de combat !

Pour savoir comment voter, pour lire la profession de foi de la CNT-SO et nos revendications par branches, Voir ici : http://www.cnt-so.org/Elections-dans-les-tres-petites

Élections TPE 2016 : pour une alternative syndicale, le vote CNT – Solidarité Ouvrière !

Les salariés des très petites entreprises (TPE), associations et salariés des particuliers sont appelés à voter du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, dans un scrutin sur sigle syndical, déterminant la représentativité de chaque organisation. La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel pour promouvoir une véritable alternative syndicale et un syndicalisme de lutte !

communiquetpedec16

Les millions de travailleuses et travailleurs concernés, peu syndiqués, isolés, précarisés, exclus des droits syndicaux, le plus souvent mal protégés par le droit du travail, sont en première ligne de l’arbitraire patronal. Ces élections sont donc l’occasion de réclamer haut et fort une réelle égalité des droits.

Dans toutes les TPE, la CNT – Solidarité Ouvrière revendique : l’égalité de traitement pour tous les salariés (petites et grandes
 entreprises) ; le droit à la formation professionnelle ; la mise en place d’un véritable droit syndical dans les TPE.
Dans les branches où elle est le plus implantée (Bâtiment, Nettoyage, Services à la personne, Commerce, Restauration…), la CNT – Solidarité Ouvrière a construit des revendications spécifiques.

Voter pour la Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière s’est appuyer une véritable alternative syndicale fondée sur : le refus du corporatisme par un syndicalisme d’industrie ; le refus du clientélisme et de la corruption patronale qui conduit à la régression sociale ; un syndicalisme au service des travailleuses et des travailleurs par son action juridique et de formation ; un outil de coordination au service des luttes.

En votant pour la CNT-Solidarité ouvrière, les travailleuses et travailleurs se dotent d’un outil pour les luttes de demain. La CNT Solidarité ouvrière souhaite rompre l’isolement et favoriser la syndicalisation, base indispensable de l’action collective et syndicale, seule façon de défendre nos droits et en gagner de nouveaux.
La CNT-Solidarité ouvrière qui se réclame du syndicalisme révolutionnaire, milite pour un projet de société alternatif, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Construisons-le ensemble !

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Comment voter ? Quel Calendrier ? Voir le mode d’emploi

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Lire la profession de foi générale du syndicat

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Voir le matériel par branches :

Tract pour les salarié-e-s du service à la personne

Tract pour les salarié-e-s du bâtiment

Tract pour les salarié-e-s de la restauration et hôtellerie

Tract pour les salarié-e-s de la formation professionnelle

Tract pour les salarié-e-s du nettoyage

Tract pour les salarié-e-s du commerce

Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide pour toi !

Bulletin de la Fédération Education/Recherche – Automne 2016

Loin d’être cantonné à la défense des intérêts catégoriels des seuls enseignant-e-s ou de nous cloisonner à un secteur, notre syndicalisme refuse le corporatisme et se construit de manière interprofessionnelle dans l’Éducation nationale ainsi que dans les domaines de la formation et de l’éducation populaire.

Les articles de ce bulletin reflètent notre philosophie syndicale et la diversité de nos syndiqué-e-s : des collègues des lycées ZEP en lutte (p. 1) aux universités (p. 3) en passant par les animateurs-trices intervenant dans le primaire (p. 3 ) et les personnels des centres d’animation (p. 2). Rejoignez-nous pour construire l’alternative syndicale !

Fédération Education – Recherche – Bulletin Automne 2016

Sommaire :

– Page 1 : TOUCHE PAS A MA ZEP !
– Page 2 & 3 : Dossier : précarisation de l’animation et du périscolaire, un service culturel au rabais ?
– Page 3 : Intimidation anti-syndicale à la FAC de Montpellier
– Page 4 : Extrême(s) droite(s) contre l’éducation, un 4 pages intersyndical

ÉLECTIONS TPE 2016 (30 décembre 2016 – 13 janvier 2017) : mode d’emploi

Salarié-e-s des Très Petites Entreprises, associations et du particulier, nous sommes plus de 4,5 de travailleurs et travailleuses concerné-e-s par les élections syndicales TPE 2016.

Isolé-es, précarisé-e-s, exclu-e-s des droits syndicaux, mal protégé-e-s par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal. Ces élections sont donc l’occasion de faire entendre notre voix et de réclamer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises, notamment pour les droits syndicaux !

Du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, on se mobilise et on vote pour une alternative syndicale offensive avec la CNT Solidarité Ouvrière (CNT-SO) !

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A lire : La profession de foi générale du syndicat et le matériel par branches

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Modalité de vote

1. Vote sur Internet
Munissez-vous des codes d’accès que vous recevrez par courrier courant novembre, puis connectez-vous sur vote-election-tpe.travail.gouv.fr . Le vote sera ouvert du 30 décembre 2016 à partir de 9 heures au 13 janvier 2017 à 19 heures.

2. Vote par courrier
Courant décembre, vous recevez un courrier avec votre matériel de vote : un bulletin de vote avec le nom des syndicats pour lesquels vous pouvez voter et une enveloppe T pré-affranchie. Sur le bulletin de vote, noircissez la case du syndicat pour lequel vous souhaitez voter. Glissez votre bulletin dans l’enveloppe T pré-affranchie. Renvoyez l’enveloppe contenant votre bulletin, à partir du 30 décembre 2016 et jusqu’au 13 janvier 2017, et jusqu’au 20 janvier 2017 pour les électeurs de l’Outre-Mer.

! ATTENTION ! Si vous n’avez pas reçu le courrier d’information en septembre 2016 et/ou le courrier contenant le matériel de vote en décembre : voir les instructions sur le site officiel de la campagne (https://election-tpe.travail.gouv.fr/comment-voter).

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Du balai  ! Numéro 11 – 4ème trimestre 2016

Au départ, bulletin d’information du Syndicat du nettoyage de la région parisienne, « Du balai ! » prend une nouvelle dimension et devient celui de tous les syndicats de la CNT-Solidarité ouvrière intervenant dans le secteur du nettoyage. Notre ambition est de donner à chacun des informations sur nos luttes, nos victoires.
 Ce sera le lien entre les syndicats et les adhérents pour renforcer les solidarités, construire collectivement nos revendications et dénoncer nos conditions de travail qui ne cessent de se dégrader.
Les patrons de la profession doivent avoir conscience que les syndicats CNT-Solidarité ouvrière du nettoyage dénoncerons toutes les magouilles, les petits arrangements avec des syndicats corrompus ou achetés par les patrons du nettoyage. Nous donnerons régulièrement des informations juridiques et les résultats de la défense des salariés devant les conseils de prud’hommes.

Du Balai ! – N°11 – 4° trimestre

Au sommaire :

– SP3 (Rueil-Malmaison – 92) : les salariés disent non à leurs conditions de travail
– Lyon Part-Dieu : ils occupent les toilettes pour dénoncer les conditions de travail
– Samsic dégage d’Appart City Marseille
– Campagne élections TPE 2016