Hôtel Adagio Vieux-port : première mobilisation payante pour les salariées d’ONET !

Les femmes de chambre de l’hôtel Adagio Vieux-port, intervenant pour le compte du sous-traitant ONET SERVICE, se sont mises majoritairement en grève le 20 novembre (voir la revue de presse). Suite à cette mobilisation, une négociation directe a été ouverte avec les représentants du siège régional d’ONET aboutissant à la signature d’un protocole de fin de conflit le 01/12/2015.

Ce protocole a permis d’acter : le réemploi en CDI par ONET SERVICE de deux salariées auparavant en CDD ou en Intérim ; l’amélioration du système de pointage pour une rémunération de toutes les heures effectuées avec la régularisation du passif ; la prise en compte du temps d’habillage et de déshabillage dans le temps de travail ; l’augmentation du volume horaire des contrats de travail à temps partiel devant intervenir en décembre.

La section syndicale remercie les camarades et les soutiens venus appuyer leur piquet de grève. La section syndicale restera vigilante sur l’application complète du protocole et appelle l’ensemble des salariés d’ONET SERVICE à venir encore la renforcer !

Syndicat Commerce Nettoyage Service – PACA

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Grève à l’hôtel Adagio Vieux Port (2°) : Communiqués et revue de presse

Lors de son 12:13 du 20/11/15, FR3 Provence-Alpes consacrait un reportage à la grève…
fr3-marseille01.jpg Écouter le reportage : fr3_provence-alpe-20-11-2015.mp3fr3_provence-alpe-20-11-2015.mp3

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Article du journal CQFD de décembre

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Article du journal La Marseillaise du 22/12/15

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Communiqué du 21/11/15

La direction ayant décidé d’ouvrir des négociations lundi 23 novembre, la section syndicale suspend le mouvement de grève.
La section décidera de la suite à donner à ce mouvement de lutte.

Le 21 novembre 2015,
CNT-Solidarité Ouvrière 13


Nouveau communiqué suite au premier jour de grève : la société ONET SERVICES ayant expliqué aux salariées qu’aucune négociation ne pourra être entamée jusqu’au retour du directeur d’agence le 30 novembre 2015, les femmes de chambre demandent à être entendues par des responsables du siège de la société, et elles entament une grève reconductible jusqu’à l’ouverture de négociations.


Communiqué du 20/11/15

Les femmes de chambre de l’hôtel Adagio Vieux port, salariées du sous-traitant ONET avec leur section syndicale CNT -Solidarité Ouvrière, se sont majoritairement mises en grève ce vendredi 20/11 pour dénoncer la précarité et leurs conditions de travail.

Ce conflit est emblématique des dérives de la sous-traitance hôtelière avec une précarité organisée sur plusieurs échelons au détriment des travailleurs-euses. Le sous-traitant ONET, payé par l’hôtel Adagio* pour la gestion de l’entretien des chambres, a lui même sous- traité en partie l’emploi des femmes de chambre à l’agence d’intérim AXXIS. On assiste à une situation de grande précarité avec des femmes de chambre travaillant sur le même hôtel, pour certaines depuis près de deux ans, toujours dans le cadre de CDD puis de contrat d’intérim.
Cet été, les salariées ayant revendiqué la fin de cette précarité et la pérennisation des
emplois par des CDI n’ont en partie pas été réemployées à partir d’octobre 2015 malgré les engagements pris par l’employeur suite à l’intervention du syndicat.

La mobilisation s’organise donc en soutien aux femmes de chambre victime de
cette précarité et de l’indifférence de l’employeur. A cela s’ajoute, des revendications concernant les condition de travail et de rémunération sur le site. Il manque régulièrement plusieurs heures travaillées mais non rémunérées sur les fiches de paie, les planning sont remis tardivement et ne permettent pas aux femmes de chambre de s’organiser dans leur vie privée,..

Avec la CNT Solidarité Ouvrière, pour défendre nos droits en gagner de nouveaux :

  • Réintégration et pérennisation de l’emploi des femmes de chambre sous intérim
  • Rémunération de l’intégralité des heures travaillées
  • Interruption de la pratique irrégulière de l’abattement forfaitaire
  • Remise des plannings minimum sept jours à l’avance•
  • Augmentation des mensualisations
  • 13ème mois
  • Respect des engagements pris par l’employeur

* Hôtel Adagio Vieux port, 30 Rue Jean Trinquet, 13002 Marseille

CNT Solidarité Ouvrière 13 – Syndicat du Nettoyage, du Commerce et des Services

Attentats de Paris : communiqué de la CNT – Solidarité Ouvrière

La CNT-Solidarité Ouvrière tient, en ces jours tragiques, à faire part aux personnes touchées par les attaques du 13 novembre 2015 de sa sincère solidarité. 


Face à ces actes monstrueux qui cherchent à semer la terreur, chacun-e se sent atteint-e et stupéfait-e.
Dans ce contexte dramatique, nous ne céderons pas aux menaces, d’où qu’elles viennent.

Il faut d’abord condamner l’obscurantisme religieux, le fanatisme qui tue et asservit, qui nie l’égalité entre hommes et femmes, qui reconduit une logique de domination, pilier de toutes les injustices. A ce titre, notre soutien se porte aussi vers nos camarades des mouvements ouvriers et révolutionnaires qui les combattent au quotidien au nom des valeurs d’émancipation, de la Tunisie au Kurdistan.

Nous devons également lutter contre le discours, toujours plus irresponsable, de l’extrême droite ou de ceux qui s’en inspirent. Dans ce contexte et la panique qu’il génère, il faut refuser d’alimenter la peur et les amalgames, la stigmatisation des personnes d’origine étrangère, des musulmans ou encore des réfugiés, alors même qu’ils fuient justement la barbarie afin de trouver l’hospitalité et le respect de leurs droits élémentaires.

Or, toute violence a des racines, un terreau qu’il faut interroger, sans s’en remettre aveuglément aux solutions proposées par nos gouvernants. L’Etat français, depuis de nombreuses années, a sa part de responsabilité dans les déséquilibres meurtriers au Maghreb, au Proche et Moyen-Orient. De plus, les interventions militaires en Afghanistan, en Irak, aujourd’hui en Syrie déstabilisent les sociétés civiles durablement et créent les terreaux propices à la radicalisation extrémiste. Dans ce grand jeu de monopoly guerrier et impérialiste entre Etats, occidentaux ou non, les peuples sont toujours les victimes. Si, en tant que syndicalistes, nous sommes le camp du Travail, nous sommes aussi le camp de la Paix entre les peuples. Nous dénonçons donc tous les actes terroristes, y compris le terrorisme d’État.

L’inquiétude ressentie, dans le contexte actuel, par beaucoup de travailleurs de notre pays ne doit pas supprimer notre vigilance face à des lois sécuritaires qui non seulement menacent les libertés mais sont suceptibles de renforcer un ordre capitaliste inique, muselant davantage l’expression des mouvements sociaux et des luttes. Au moment même où sont partout rappellées les valeurs de liberté et d’égalité, liées à une histoire révolutionnaire et de conflits sociaux, nous ne dissocions pas le combat de classe contre toutes les exploitations, pour l’égalité économique et sociale, l’auto-organisation et la démocratie à la base, du recul de la barbarie.

L’unité des travailleurs est plus que jamais une nécessité. Dans la mesure de nos moyens, notre organisation syndicale entend continuer à mettre en œuvre cette solidarité et à exercer sa vigilance critique, tant sur nos lieux de travail qu’au travers d’une coordination avec les autres composantes du mouvement social et syndical, sur le plan national et international.

CNT-Solidarité Ouvrière

Pour télécharger le communiqué au format pdf : cliquez ici

NE PARTICIPONS PAS A LA MISE EN PLACE DE LA REFORME DU COLLEGE !

Campagne de boycott SUD / CNT-SO

Le refus de la réforme ne pourra pas faire l’économie d’un mouvement de grève massif ! Mais il passe aussi par un refus de participer au sein de chaque établissement à la mise en place pratique de cette réforme. Depuis le mois de septembre la CNT-SO et SUD éducation 13 ont mis une campagne de boycott pour marquer notre refus au quotidien.

La rentrée 2015 voit apparaître les indemnités de missions particulières (IMP) dans chaque établissements. Dans quelques cas, certaines IMP sont inscrites sur l’emploi du temps. On ne voit pas trop pourquoi puisqu’il s’agit de missions qui ne s’effectuent pas devant les élèves. Outre le fait qu’elles remplacent un certains nombre de décharges, certaines IMP rémunèrent des missions qui n’existaient pas jusqu’ici et qui contribuent à l’alourdissement de notre charge de travail. Parmi elles, celles de coordonnateurs de cycles et de niveaux qui vont rentrer en vigueur avec la réforme du collège à la rentrée 2016, vont établir une hiérarchie intermédiaire dans les salles des professeurs. Il y a fort à parier que ces collègues auront pour fonction de vérifier la bonne application des mesures instituées par la réforme du collège. A noter qu’en l’absence de cadrage le taux de rémunération de ces collègues dépendra des directions qui auront ainsi un moyen de pression supplémentaire sur les équipes.

Comme on le voit déjà en lycée, le renforcement de l’autonomie des établissements conduit à la main mise accrue des directions dans le pilotage pédagogique au détriment de la liberté pédagogique des équipes. Dès cette année, les conseils pédagogiques verront leur rôle considérablement renforcé puisqu’il devront proposer des solutions pour mettre en place la réforme du collège (en modulant le nombre d’heure par discipline au sein du cycle IV, en choisissant le thème des EPI, et le nombre des heures affectées au AP et aux enseignements complémentaires).

Or, le conseil pédagogique, nommé par le chef d’établissement, n’a pas de légitimité pour décider puisqu’il ne s’agit pas d’une instance élue. Ces propositions devront ensuite être présentées en CA alors même que les enseignants ne sont pas majoritaires et qu’un flou est entretenu sur le vote de ces nouvelles mesures pédagogiques.

Preuve des attentes accrues que portent le ministère et la hiérarchie sur les membres du conseil pédagogique, certains d’entre eux se sont vus « invités » à participer à une formation sur la mise en œuvre de la réforme du collège pendant les vacances. Ces derniers étaient censés se faire les VRP de la réforme auprès de leurs collègues, cependant, faute de participants, ces formations sont tombées à l’eau. Le ministère n’avait bien entendu pas l’intention d’en rester là pour imposer une réforme largement rejetée par les collègues. Au moins 5 journées de formations sont d’ores et déjà programmées avec une première étape le mercredi 18 novembre. La hiérarchie prétend désormais sans complexe pouvoir disposer de notre temps comme elle l’entend. Alors que la formation continue est largement mise à mal et que ces projets se font à moyen constant, il apparaît symptomatique que le ministère fasse reposer toujours davantage sur notre dos et notre conscience professionnelle le poids de sa réforme en rognant sur notre temps personnel. Pas de panique, il ne s’agit là que de la poursuite d’une longue série de dégradations de nos conditions de travail.

Dans ces conditions, nous appelons à :

  • à empêcher la mise en place du conseil pédagogique là où cela est possible. Lorsqu’il est déjà en place, nous incitons les équipes à demander l’élargissement du conseil à tous les enseignants.
  • à refuser les missions de coordonnateurs de cycles et de niveaux
  • à boycotter la formation du mercredi 18 novembre et à se réunir à la place en AG dans les établissements. Des préavis de grève nationaux ont été déposés à cet effet.

Téléchargez et faites signer notre pétition auprès de vos collègues

Pétition contre le décret « Macron », nouvelle atteinte à la liberté syndicale !

Le gouvernement veut remettre en cause le droit pour les salariés de saisir eux-mêmes et de se défendre seuls devant le Conseil de Prud’hommes.
Mais surtout, il souhaite réserver aux seules confédérations représentatives au niveau national (CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA), la possibilité d’assister les salariés devant les Conseils de Prud’hommes.
Dans le Code du travail, les mots « délégués permanents ou non permanents des organisations d’employeurs et de salariés » seraient remplacés par les mots « défenseurs syndicaux », statut réservé à ces seules confédérations.
Il s’agit là d’une discrimination syndicale et d’une atteinte grave à la liberté syndicale, garantie par la Constitution.

Nous refusons cette atteinte à la liberté de choisir qui peut représenter les salariés devant le Conseil de Prud’hommes.

CNT-Solidarité Ouvrière

Pour signer la pétition, rendez vous sur le site confédéral (lien).
Vous pouvez également signer et faire signer la version papier et la renvoyer à notre adresse : 12 rue de l’évêché 13002 Marseille.

petition_prud_hommesoct2015

Communiqué de la CNT-Solidarité Ouvrière contre le décret Macron.

Nettoyage : Stop au mépris et à l’exploitation !

Stop au mépris et à l’exploitation !

Nous sommes plus de 320 000 salariés du nettoyage.
Notre situation est de plus en plus mauvaise : contrats de travail
précaires, salaires de misère, conditions de travail d’un autre âge,
droits syndicaux et sociaux bafoués, dignité piétinée, mépris des
patrons.

Ensemble, avec la CNT-Solidarité Ouvrière, revendiquons :

– L’augmentation des salaires pour tous ;
– Une convention du nettoyage unique et revalorisée
– Un 13e mois pour tous comme dans les conventions « manuferro » et aéro portuaire ;
– Prime de panier ;
– L’abrogation de la classification « bidon » mise en place en novembre 2002 ;
– La transformation en CDI de tous les CDD et contrats d’intérim bidon
La diminution des cadences de travail ;
– Droit à la formation ;
– Droit au 1% logement

Comme dans tous les secteurs professionnels, nous, salariés du nettoyage, n’acceptons pas les conditions qui nous sont imposées.

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité.

cnt-so_13_-_nettoyage_tract_general.pdf

Communiqué du syndicat de l’Education suite à des violences policières contre des élèves

Communiqué du syndicat de l’Education CNT-SO 13 :

Ce vendredi 9 octobre 2015, en se rendant au stade Roger Couderc (13014) des élèves du lycée la Floride ont été frappés par un groupe d’hommes en tenue sportive. Selon les dernières informations ces hommes feraient partie du RAID. Six élèves ont été jetés à terre, certains d’entre eux roués de coups. Quatre élèves présentent des blessures, plaies et contusions.

Pour la CNT-SO 13, cette violence disproportionnée et gratuite est insupportable, nous avons toujours dénoncé les violences policières au même titre que la violence sociale qui s’abat quotidiennement sur les jeunes des quartiers populaires.

Nous apportons notre plein soutien aux élèves victimes de ces violences, à leurs familles encore sous le choc, ainsi qu’à toute la communauté éducative du Lycée La Floride toujours attachée au bien être des élèves.

Education : stage syndical « Pédagogies en lutte et émancipations », 26 et 27 novembre 2015 à Marseille

Pédagogies en lutte et émancipations

Dans un contexte général de réductions des moyens, l’éducation nationale impose réforme sur réforme de plus en plus souvent au nom de « l’innovation pédagogique » mettant soit disant « l’intérêt pour l’élève » au premier plan. Beaucoup d’entre nous dénoncent cette usurpation (et ne s’y retrouvent pas?). Beaucoup d’entre nous rêvent ou font déjà vivre une autre école afin qu’advienne une autre société. Le stage « Pédagogies en lutte et émancipations » est une initiative de plusieurs syndicats qui veulent prendre le temps de repenser l’école afin d’en combattre les logiques inégalitaires et normalisatrices. La CGT-Education, la CNT-SO et SUD-Education invitent chacun et chacune à se retrouver pour deux jours de débats et d’ateliers pratiques au local de Solidaires à Marseille, les 26 et 27 novembre 2015.

Interroger le lien entre syndicalisme et pédagogies

Engagé-es au quotidien contre toute forme de discriminations, contre l’idéologie néolibérale et ses effets dévastateurs, quels liens existe-t-il entre notre combat
personnel, parfois syndical et la réflexion pédagogique ? Il s’agira, grâce à ce stage, de s’interroger sur la façon dont l’école formate élèves et adultes. Nous verrons que dans nos classes comme avec nos collègues, des logiques d’entre-aide, de travail collaboratif, de luttes partagées créent des dynamiques vertueuses et émancipatrices.

Nous analyserons aussi pourquoi l’école française a rejoint la tête du peloton des systèmes éducatifs les plus inégalitaires de l’OCDE et quels sont les véritables enjeux des réformes en cours. L’actuelle réforme du collège et l’insuffisance des politiques d’éducation prioritaire trahissent malheureusement un cap élitiste maintenu, qui ne remédie pas aux déterminismes sociaux.
L’émergence renouvelée de discours réactionnaires, pris en charge par des partis de droite dure, nous rappelle d’ailleurs l’urgence de produire un autre discours et surtout d’autres pratiques qui remettent en exergue les valeurs d’égalité et de solidarité.

Construire une école qui libère

Le contexte de crise économique génère un climat de peur particulièrement propice au conditionnement des élèves qui, s’ils veulent sauver leur peau et au nom de l’employabilité, devraient s’adapter à l’ordre établi et épouser les soubresauts du marché du travail ! Notre ambition pour l’école et l’enfant est toute autre. Le stage cherchera à répondre aux problématiques suivantes : comment découvrir et épanouir sa créativité ? Comment générer le goût de la liberté dans la classe et avec nos collègues ? Comment apprendre à inventer sa vie dans un rapport renouvelé aux savoirs ? Des collègues inventent déjà dans leurs classes et leur établissement des démarches alternatives et nous proposeront leurs expériences. Nous nous demanderons comment mettre en pratique ces pédagogies dans l’institution où nous travaillons.

Contenu et déroulement du stage

Le stage se construira sur une alternance entre plénière et ateliers où questionnements et expériences seront mutualisés pour faire vivre le projet d’une autre école. Les contenus s’articuleront autour de trois niveaux de réflexion complémentaires qui permettront à chacun-e, quel que soit son parcours (militant ou non militant), ses attentes (outils pédagogiques, analyses critiques, …) de s’engager dans l’aventure collective d’une école émancipatrice sans jamais perdre de vue son lien avec la lutte syndicale.

– Une autre classe : les pratiques alternatives dans la classe.
– Une autre école : les combats collectifs contre l’institution.
– Une autre société : décryptages théoriques, politiques et sociologiques des enjeux de la lutte scolaire.

Informations pratiques :
Date et lieu du stage : 26 et 27 novembre 2015
Solidaires,
29 Bd Longchamp, 13001
M° Réformés
Tram 2, station : Nationale.
Réservation obligatoire : s’inscrire ici inscription
N’oubliez pas de faire la demande auprès de votre hiérarchie avant le 26 octobre.

Education : grève le 8 octobre 2015 contre l’austérité !

Ensemble battons nous pour défendre la fonction publique et le service public d’éducation !

Grève le 8 octobre 2015 :
– RDV manif Vieux-Port à Marseille à 10H30
– AG des grévistes 14H00

Refusons le cadre imposé de l’austérité et revendiquons les moyens dont nos écoles, nos établissements et nos élèves ont besoin :
– Une réduction du nombre d’élèves par classe et des créations de postes à la hauteur des besoins.
– Une diminution du temps de travail de toutes et tous et du temps de service devant élèves pour les enseignant-e-s et les personnels d’éducation ou d’orientation qui permette de dégager du temps pour la concertation et le travail en équipe.
– Des mesures spécifiques pour l’éducation prioritaire en termes d’effectifs et de temps de service.
– L’augmentation générale des salaires.
– L’amélioration de conditions de travail et la titularisation des personnels précaires.
– Un autre projet pour l’école, égalitaire et émancipateur.

Lire l’appel complet et un document d’analyse réalisés par la CNT-Solidarité Ouvrière et Sud Education :

Appel CNT-SO SUD 8 octobre 2015

4 pages CNT-SO SUD 8 octobre 2015

Hôtel Villa Massalia (Marseille 08°) : accord gagnant pour les femmes de chambres STN !

Hôtel Villa Massalia (Marseille 08°) : accord gagnant pour les femmes de chambres STN !


Le vendredi 11/09, le Syndicat National du Commerce du Nettoyage et des services de la CNT-SO a signé un protocole de fin de conflit avec la société STN.
Celle-ci sous-traite le nettoyage de l’hôtel Villa Massallia (groupe Louvres Hôtel) depuis le 01er mai 2015 et le rachat des actifs de Global Facility Service (ex Française de Service), l’ancien sous-traitant ayant fait faillite.
Cet accord vient conclure un premier cycle de mobilisation initié depuis la création de la section syndicale en avril 2014, ponctué par plusieurs rassemblements et mouvements de grève dont le dernier le 04 juillet 2015.

Le protocole devrait permettre pour les salariés de la sous-traitance une mise en conformité avec le droit du travail et la « charte sociale » du groupe Louvres Hôtels. Ce protocole couvre la période allant de la reprise du chantier par STN, le 01er mai, jusqu’à la signature. Pour le « passif social » antérieur au 01er mai, une procédure prud’homale collective est en cours contre l’ancien sous-traitant et l’hôtel, avec une audience prévue le 19 novembre devant le tribunal des Prud’hommes de Marseille.
Le protocole acte : l’annulation des courriers disciplinaires et l’abandon de toute procédure disciplinaire concernant la période précédant l’accord ; un rappel de salaires sur la base du contre-pointage effectué par les salariés ; un renouvellement du matériel de pointage défaillant et une remise d’un relevé hebdomadaire des heures travaillées aux salariés, devant permettre le paiement de toutes les heures de travail effectuées ; une organisation du travail plus respectueuse des salariés avec des plannings de travail remis au moins une semaine à l’avance et la prise en compte des contraintes familiales ; un constat sur les problèmes de matériel et d’état des tenues de travail, un renouvellement devant être fait ; le respect intégral des droits syndicaux et la fin des discriminations.
Sur ce dernier point, les membres de notre équipe syndicale ont effectivement subi une politique discriminatoire étant notamment bloquées sur des contrats de travail à faible mensualisation, alors que les salariés proches des encadrants se voyaient proposer un temps de travail plus élevé. Comme prévu au protocole, une négociation complémentaire menée le 14/09 a permis d’acter la revalorisation des contrats des syndiquées. En marge de l’accord, la fin des discriminations et du harcèlement s’exprime aussi avec le renouvellement total des encadrants du site, issus de l’ancienne Française de Service, qui en étaient les principaux acteurs. Nous resterons bien sûr vigilant, le respect et la dignité ne se monnayent pas !
Enfin, la mise en place progressive du treizième mois dès cette année, valable aussi pour les salariés du site de l’Intercontinental (Marseille 02°), prévue dans un précédent protocole signé en février avec Global Facility Service, nous a été confirmée.

Nous appelons, les salariés des autres sites STN à venir renforcer notre équipe syndicale, ce qui a été possible sur le site du Villa Massalia, doit l’être aussi ailleurs ! Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : seule la lutte paye ! Solidarité Ouvrière !