Fête de la CNT-SO 13, le 01 juillet à partir de 16h

Cette fête sera l’occasion de célébrer les quatre années de développement du syndicat sur Marseille ainsi que les grèves victorieuses de l’année 2016 menées par les femmes de chambre sur les hôtels.
Ce sera également l’occasion de se retrouver et se rencontrer pour un moment convivial, ainsi que de convier nos soutiens pour les remercier.
Il y aura à boire, à manger, une expo photo, etc.

Salle associative rue du Portail (Marseille 13003). Accès par le 14 rue Caravelle. 5 min du terminus tram Arenc ou Métro Bougainville.

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Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière – N°20 Été 2017 – Numéro spécial réformes Macron

Édito : Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

Pierre Gattaz, le patron du MEDEF peut être « sur un nuage », Macron veux passer en force, par ordonnances, d’ici septembre, sa nouvelle réforme du droit du travail qui viendra aggraver les logiques de la loi El Khomri et laminer toujours plus nos droits. D’autres attaques se profilent avec des mesures visant au démantèlement de la protection sociale solidaire et un nouveau coup d’austérité qui touchera durement les services publics et les fonctionnaires.
Les concertations prévues cet été sont bidons, le gouvernement déroule les mesures prévues dans le programme présidentiel de Macron et cherche même à aller plus loin. Les syndicats qui se prêtent à la mascarade du dialogue social avec le gouvernement ont tout faux. Plus que jamais, ce n’est pas de « partenaires sociaux » dont nous avons besoin mais de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Tout est question de rapport de force, organisons-nous sans plus tarder !

Dans la bataille sociale à venir, il s’agit d’abord d’identifier et de comprendre les dangers, afin d’argumenter pour mobiliser sur nos lieux de travail et de vie. Avec ce quatre-pages d’analyse, la CNT – Solidarité Ouvrière essaye de forger un outil, au service de la lutte. Bonne lecture !

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Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

La loi El Khomri démultipliée

Plafonnement des indemnités prud’homales
Macron avait déjà introduit un barème indicatif suivant l’ancienneté dans l’entreprise avec sa loi de 2015. Il va plus loin en proposant un plancher et un plafond obligatoire pour les licenciements abusifs. Une nouvelle fois, ce sont les capacités de défense juridiques des salarié.e.s qui sont mises à mal : cette mesure favorisera les licenciements en faisant baisser le montant des réparations financières.

Liberté de négociation locale quasi totale
La loi El Khomri avait déjà inversé la hiérarchie des normes (primauté de la loi sur l’accord de branche puis d’entreprise) mais uniquement sur le temps de travail. Cette fois-ci tout sera directement négociable dans l’entreprise, au-delà du socle minimal du Code du travail. La portée des accords de branches, au nombre considérablement réduit (de 50 à 100 au lieu de 700 environ actuellement), serait limitée aux minimas salariaux et à l’égalité professionnelle. Avec le chantage permanent au licenciement, une faible syndicalisation particulièrement dans les TPE et PME, le rapport de force sera extrêmement défavorable aux salarié.e.s et nos droits tirés vers le bas !

Le référendum d’entreprise initié par les patrons
Avec la loi El Khomri, un accord d’entreprise devait être validé par des syndicats représentant au moins 50 % des salarié.e.s ou par une consultation directe des salarié.e.s basé sur un accord minoritaire (30%). Désormais l’employeur pourra lui même convoquer ces « référendums » et disposera d’un moyen de pression supplémentaire. Loin d’un dialogue social apaisé vanté par les macronistes, nous savons bien que la réalité du terrain dans les entreprises, c’est la guerre totale des patrons contre les syndicats qui refusent la collaboration et une pression continuelle sur les salarié.e.s.

Fusion des institutions représentatives des personnels (IRP)
Toutes les entreprises pourront désormais fusionner leurs IRP (délégué.e.s du personnel, CE, CHSCT) en une délégation unique (DUP). Cette fusion vise a réduire le nombre de représentant.e.s donc de salarié.e.s protégé.e.s. Les militant.e.s seront submergé.e.s par les tâches de chaque mandat et auront moins de temps pour l’action syndicale.

Le démantèlement de la protection sociale solidaire

Baisse des cotisations sociales pour les entreprises et indépendants
Nous allons avoir encore droit aux même recettes libérales avec des exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %). L’objectif est clairement affiché : « rendre le travail moins cher pour les employeurs », en baissant nos salaires. Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Les réduire, c’est réduire les salaires (voir le zoom en page 4) !

Basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt
Les cotisations sociales maladie et chômage vont être supprimées pour les salarié.e.s et remplacées par une hausse de la CSG. On touche au cœur même de la sécurité sociale , en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud ! Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou!) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale.

Répression des chômeurs.euses
La possibilité de toucher des allocations après une démission cache un flicage accru des chômeurs.euses avec un renforcement des sanctions (suspension des allocations après deux refus d’offre d’emploi « décent »). Il n’est pas certain que nous ayons la même définition d’un « emploi décent » que Pôle Emploi, là encore il s’agit de faire pression pour tirer nos conditions de travail et nos droits vers le bas.

Retraite à points
La réforme envisagée reste encore floue. Il s’agirait d’évoluer vers un système unique public/privé dit de « comptes notionnels » où chacun alimentera un capital individuel virtuel, revalorisé chaque année selon la croissance des salaires. Le total des droits accumulés serait converti au moment de la retraite en une pension, à l’aide d’un coefficient de conversion fonction de l’âge de départ, de l’année de naissance ou encore de l’espérance de vie de chaque génération. Au regard des conditions spécifiques de carrière, des règles de cotisations actuellement très différentes, notamment entre public et privé, il y a fort à parier que cette réforme fera de nombreux perdants. La possibilité de modifier régulièrement le coefficient de conversion fait aussi peser une lourde incertitude sur le montant réel des pensions à l’arrivée. Ce système incitera globalement à travailler plus vieux puisque plus l’âge de départ sera élevé plus la pension sera importante. De même, pour une espérance de vie supposée plus longue pour une génération, il faudra choisir entre partir plus tard ou avoir une pension moindre. Sauf que le choix sera fait individuellement et non plus en reculant clairement un âge de départ commun à tous, encore un tour de passe-passe macroniste pour rendre indolore une régression !

Casse des services publics et austérité pour financer les riches

Les dépenses publiques sabrées
Macron, c’est la poursuite de l’austérité avec un objectif annoncé de réduction des « dépenses publiques » à 50 % du PIB qui est chiffrée à 60 milliards sur 5 ans mais qui pourrait être bien supérieure (jusqu’à 170 milliards selon certains économistes). Derrière ces chiffres, c’est inévitablement une diminution de la qualité des services publics pour les usager.e.s et une dégradation des conditions de travail pour les fonctionnaires.

120000 suppressions de postes et des droits amputés
Première conséquence de ces « économies », la suppression programmée de 120 000 postes dans la fonction publique (50 000 pour l’État et 70 000 pour la territoriale). Cela sera un nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives de la dernière décennie. Le poids sera important pour les collectivités locales qui devront faire avec moins d’agents alors que de nombreuses compétences leur ont été déléguées ces dernières années. Pour compenser, il est bien sûr envisagé de s’attaquer aux statuts (recrutement hors statuts, recours aux contractuels et/ou au privé).

Des sacrifices à sens unique
Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux : notament un taux d’imposition des sociétés abaissé à 25%. Macron projette de faire baisser la fiscalité sur les revenus fonciers et les dividendes ou encore de supprimer l’ISF pour le remplacer par un impôt sur la seule fortune immobilière, facilement contournable.

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ZOOM : Le salaire socialisé, c’est quoi ?

Un employeur.e fait deux versements, l’un au salarié.e qu’il emploie, le salaire direct, composante individuelle ou salaire net au bas de la feuille de paye, l’autre aux caisses de Sécurité Sociale (chômage, maladie, retraite, etc.) sous forme de cotisations sociales proportionnelles au salaire direct : c’est la composante collective, le salaire indirect ou salaire socialisé.

La cotisation sociale fait donc partie intégrante du salaire. Réduire la cotisation sociale, sous prétexte de soulager les « charges » de l’entreprise, c’est réduire le salaire ! Elle n’est pas un prélèvement ou une charge, ni un impôt, ni une taxe, ni une épargne, ni une assurance mais du salaire ! Salaire lui-même défini en référence à un barème, un tarif négocié au sein des conventions collectives, basé sur une grille de classification et non pas sur les résultats de l’entreprise.

Cette cotisation sociale est répartie entre la part du salarié.e et la part dite patronale. Versée aux caisses, elle est immédiatement transformée en prestations sociales (elle transite en flux direct). Elle établit clairement le fait qu’à chaque instant, c’est le travail productif qui crée la valeur finançant la protection sociale, dont les retraites. C’est donc le salaire socialisé qui, en France, finance la protection sociale.

Le salaire socialisé permet la reconnaissance sociale de toutes les situations des travailleurs.euses et de prendre en compte les aléas de la vie. Qu’ils soient actifs.ves, précaires, chômeurs.euses, retraité.e.s, les salarié.e.s sont reconnus en tant que travailleurs.euses : le/la chômeur.euse indemnisé comme un salarié.e demandeur.euse d’emploi, le.la retraité.e, comme un salarié.e pensionné.e.

Cet aspect est fondamental car il pose comme principes :
– la solidarité entre les travailleurs.euses
– il confisque aux représentant.e.s de l’État la gestion d’une partie des revenus des travailleurs.euses : le salaire socialisé. L’État intervient par l’impôt dans une logique d’assistanat, d’aide aux plus pauvres. Grâce à la cotisation, il n’y a pas de « pauvres » mais des « salarié.e.s inactifs.ves », dont le revenu est maintenu.
– La cotisation est une arme économique au service des travailleurs.euses. Elle permet de financer les retraites, les allocations familiales, les remboursements des frais médicaux de millions de salarié.e.s. Elle est indexée sur le salaire net, et suit donc son évolution.

En tant que révolutionnaires, nous ne nous contenterons pas de maintenir le statu-quo de comptes « équilibrés » de la Sécu. Les richesses produites dans les entreprises sont le fruit de l’activité des travailleurs.euses, elles doivent donc leur revenir !

Ensemble revendiquons !

– Refus des nouvelles mesures Macron
– Abolition des lois Macron de 2015, El Khomry de 2016
– Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu, gestion directe des caisses par les travailleurs-euses

Au delà, il impératif demain de :
travailler moins : 30h hebdomadaires sans baisse des salaires,
travailler tous : répartir la charge de travail pour faire cesser la précarité et le chômage,
travailler autrement : autogestion et contrôle ouvrier sur les entreprises

1er mai, tous et toutes mobilisé-e-s, pour la défense de nos droits et libertés !

Le 1er mai est toujours une date importante pour le mouvement syndical. Ce n’est pas la « fête du travail » mais depuis plus d’un siècle, une journée de lutte internationale où les travailleurs-euses du monde entier portent les revendications du camp du Travail pour le progrès social et l’égalité, nos aspirations à un autre futur libéré de l’exploitation au profit d’une minorité.

MANIFESTATION 10H30 AU VIEUX-PORT

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Cette année, ce 1er mai va avoir une importance particulière en France alors que les candidats qui vont s’affronter au second tour des élections présidentielles sont particulièrement hostiles aux travailleurs et travailleuses !
Macron, dans le gouvernement précédent, a déjà beaucoup fait reculer les droits des salarié-e-s (travail le soir et du dimanche, limitation des moyens de défense aux Prud’hommes, loi Travail…). Il prévoit de faire pire encore : plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, répression des chômeurs, basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, retraite « à points », amplification des mesures de la loi El Khomry notamment sur le temps de travail, suppression de milliers de postes de fonctionnaires, UBERisation de l’économie…
De l’autre coté, Le Pen, candidate de l’extrême droite, défend une politique autoritaire, raciste, d’exclusion et de remise en cause des droits d’un grand nombre d’entre-nous au nom d’un nationalisme français. En faisant des étrangers des boucs-émissaires, elle divise le camp du Travail et est la meilleure garante du maintien du système en place. Fondamentalement réactionnaire, l’extrême droite est porteuse de régressions sociales pour les femmes, les enfants, les salarié-e-s… Profondément violent et anti-syndical, son projet est contraire à nos valeurs de solidarité et d’égalité, il doit être fermement combattu !

Nos droits et nos libertés sont clairement menacés ! Il est important d’être très nombreux dans la rue ce 1er mai pour montrer notre colère et notre détermination. Nous ne nous laisserons pas faire !

Nos ainé-e-s se sont battus, avec le mouvement ouvrier, pour gagner ce qui pour nous sont aujourd’hui des « acquis sociaux ». Comme eux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et nos luttes. La casse de nos droits n’est pas une fatalité ! La réduction du temps de travail, la hausse des salaires, le partage du travail et des richesses, travailler autrement, c’est possible, tout est question de rapport de force !
Plus que jamais nous avons besoin de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Organisons nous !

Marseille & 13
RDV à 10h30 au Vieux-port

Tract intersyndical contre l’Extrême Droite dans le 13 (CGT, CNT-SO, FSU, Solidaires 13 et UNEF et UNL

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Le 19 avril le Front National tiendra un meeting à Marseille. Malgré les efforts de ses dirigeant-es pour lisser son image, le FN continue d’être un parti nationaliste, autoritaire et xénophobe dont l’essentiel du programme repose sur des discriminations et la désignation de boucs-émissaires.

Pour lui, tout est bon pour attiser les peurs et les haines, favorisant le repli sur soi et le culte du chef : l’islam, les réfugié-es, l’Europe, les grèves, les faits divers, le terrorisme, le mariage pour tous… Et y compris en n’hésitant pas à recourir à une vision « complotiste », où seul le FN serait censé dire « la vérité ».

Que le FN parle aujourd’hui de « laïcité », de « services publics », qu’il évoque « un retrait de la loi Travail » ou un retour à « la retraite à 60 ans », et prétende incarner un parti « antisystème » ne saurait abuser personne. Derrière l’instrumentalisation de ces thématiques, ce parti reste foncièrement hostile au progrès social et un danger pour tous les salarié-es et leurs organisations syndicales.

Le FN est ainsi contre la fixation d’un salaire maximum pour les grands patrons et contre aussi une hausse du SMIC – qui représente pourtant le revenu de plus de 3 millions de salarié-es en France – en argumentant que cela entraînerait « une charge supplémentaire pour les entreprises » !

Le FN prétend ne pas vouloir remettre en cause les 35 heures mais fait la promotion de « dérogations au niveau des branches professionnelles » qui pourraient se faire sans compensation salariale, ou bien en rétablissant la défiscalisation des heures supplémentaires qui est précisément la mesure permettant de s’attaquer aux 35 heures…

Le FN est pour un apprentissage « dès 14 ans », soit un retour du travail des enfants pour alimenter la compétition entre salarié-es.

Après avoir soutenu les contre-réformes libérales en matière de retraites, qui ont augmenté l’âge de départ et réduit les pensions, le FN revendique un âge légal de départ en retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisation. Mais il reste dans le flou sur la possibilité de partir à 60 ans sans ces 40 annuités et surtout annonce la suppression du « compte pénibilité » pour ne pas pénaliser les entreprises.

Le mot d’ordre de « préférence nationale » est au service d’un patriotisme économique qui dissout les droits et dresse les uns contre les autres : salarié-es du secteur privé et du secteur public, salarié-es français-es et étranger-es, salarié-es et chômeurs-euses.

Pour le FN, il n’y a pas de place pour les syndicats de salarié-es, lesquels sont jugé-es hostiles à ce « patriotisme économique ». Le projet de ce parti est ni plus ni moins que de mettre sous la tutelle de l’Etat les organisations syndicales et d’œuvrer à leur remplacement par des structures corporatistes n’ayant plus recours à un quelconque rapport de force, dans la lignée de la « charte du travail » sous Pétain.

Car derrière ses efforts de communication, le FN c’est toujours « travail, famille, patrie » et ce parti conserve des liens évidents avec des groupuscules d’extrême droite prônant la violence et qui sont ouvertement racistes.

Le 20 mars dernier, c’est sans aucun doute deux représentants d’un de ces groupuscules, casqués et armés, qui sont allés agresser en pleine nuit à son domicile un militant d’un collectif antifasciste marseillais, qui a eu beaucoup de chance d’échapper à la mort.

C’est toujours cette extrême-droite qui, la même semaine, a fait pression pour empêcher un débat sur les migrants dans un collège d’Aix en Provence.

Les dirigeant-es du FN se donnent aujourd’hui beaucoup de mal pour donner des gages de respectabilité, n’hésitant pas exclure leurs membres qui font des déclarations racistes, antisémites ou encore négationnistes. Mais derrière la vitrine, le fond de commerce reste le même : la haine, la désignation de boucs-émissaires et la promotion d’un « ordre » qui s’oppose à la vision solidaire et égalitaire que nous avons pour la société dans laquelle nous voulons vivre.

Les politiques libérales menées par les gouvernements successifs en France et en Europe, doivent être doublement combattues :

Parce qu’elles sont responsables de la montée du chômage, de la misère, du dumping social, de la casse des services publics

Parce qu’elles sont responsables de la montée d’une extrême droite de plus en plus décomplexée qui est un danger mortel pour les salarié-es et les citoyen-nes

Ce combat, contre l’appauvrissement du plus grand nombre au profit de quelques un-es, contre le chômage et la remise en cause de nos droits, est plus que jamais indispensable.

Pour nous, organisations syndicales des Bouches du Rhône, le FN ne sera jamais un parti comme un autre. Le vote FN ne sera jamais une solution.

Face à son discours d’imposture qui ne cesse de se répandre, les organisations syndicales des Bouches du Rhône réaffirment la nécessité des luttes sociales, unitaires, pour continuer d’aller vers le progrès, la justice et la solidarité et d’agir en faveur des plus démuni-es pour obtenir un meilleur partage du travail et des richesses.

Projection/débat lundi 06 mars : « On a grèvé », lutte des travailleuses/-eurs précaires

Dans le cadre du Printemps du Film engagé #2017, projection à Marseille, du film « on a grevé » et débat sur les luttes des travailleurs-euses précaires, en présence de camarades de la CNT-SO 13 qui reviendront sur les luttes victorieuses dans l’hôtellerie en 2016.

« On a grèvé », un film documentaire de Denis Gheerbrant (1h10)
A l’Agora des Galériens, siège du Journal La Marseillaise
20h

Précédé d’un court métrage de Primi Tivi et d’un apéro offert

Suivi d’un débat sur les les luttes des femmes de service et la défense des travailleurs et travailleuses précaires
avec :
– les grévistes et un représentant de la CNT-Solidarité Ouvrière 13
– Cristina NIZZOLI, Docteure en Sociologie, associée au Laboratoire d’économie et sociologie du travail (LEST), lauréate du DIM GESTES 2015 avec le projet « La critique du travail chez les travailleurs du « bas de l’échelle ». Les cas des services à bas coûts : la propreté et la logistique ».

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Synopsis :
Elles s’appellent Oulimata, Mariam, Géraldine, Fatoumata… elles sont une petite vingtaine de femmes de chambres et pendant un mois elles vont affronter le deuxième groupe hôtelier d’Europe.
Pour la première fois, elles n’acceptent plus la manière dont elles sont traitées. Et elles tiendront jusqu’au bout, avec force musique et danse.

Bulletin de la CNT-Solidarité Ouvrière – N°19 Fev 2017

Le nouveau bulletin confédéral vient de sortir !

Au sommaire de ce numéro :

– TPE : une urgence la syndicalisation
– Élections TPE : analyse des résultats
– Un deuxième congrès confédéral dans la continuité
– Un syndicat de combat au royaume de Mickey : interview de la section Disney
– L’État bafoue la loi mais c’est normal !

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Édito :

La participation aux élections des très petites entreprises et des salariés du particulier (TPE) s’élève finalement à 7,35 % et l’échec annoncé s’est réalisé. La percée attendue par les médias des organisations pro-patronales n’aura par contre pas eu lieu. Présente pour la première fois à ce scrutin, la CNT-SO obtient 1,81% des voix, au niveau national et interprofessionnel, marque d’une première phase de développement réussie. Elle réalise, toute proportion gardée de bon scores dans quelques secteurs (voire page 2).

Premières victimes des Lois Macron et El Khomri, les travailleuses et travailleurs des petites entreprises ont boudé le scrutin. Les procédures judiciaires engagées par la CFDT, la CGT-FO et la CGT, les atermoiements du gouvernement avec une modification tardive des dates de scrutin, l’absence de véritables campagnes d’informations sont responsables de cette situation. Enfin, la constitution des listes électorales pose question, les éléments fournis à partir des DADS se révélant peu fiables.

La CNT-SO constate la bonne tenue des organisations qui ont résisté contre les lois Macron et El Khomri et s’en réjouit. Nous notons aussi que les « grandes » organisations traditionnelles continuent à perdre du terrain au profit des « petits » syndicats, signe d’une volonté de changement dans le monde du Travail. Les voix additionnées de tous ces syndicats, de la CNT-Solidarité ouvrière à Solidaires en passant par le Stc et le Syndicat antiprécarité atteint 10,79%.

Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là. Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salariés des petites entreprises de s’organiser pour développer un syndicalisme alternatif et combatif. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !

TPE : une urgence la syndicalisation !

Les résultats des élections TPE viennent d’être proclamés, avec 7,35 % de participation, l’échec annoncé se réalise. La percée attendue par les médias des organisations pro-patronales n’aura par contre pas eu lieu.
Présent pour la première fois à ce scrutin, la CNT-SO obtient 1,81% des voix, au niveau national et interprofessionnel, marque d’une première phase de développement réussie.

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Premières victimes des Lois Macron et El Khomri, les travailleuses et
travailleurs des petites entreprises ont boudé le scrutin.

Les procédures judiciaires engagées par la CFDT, la CGT-FO et la CGT, les atermoiements du gouvernement avec une modification tardive des dates de scrutin, l’absence de véritables campagnes d’informations sont responsables de cette situation. Enfin, la constitution des listes électorales pose question, les éléments fournis à partir des DADS se révélant peu fiables.

La CNT-SO constate la bonne tenue des organisations qui ont résisté contre les lois Macron et El Khomri et s’en réjouit. Nous notons aussi que les « grandes » organisations traditionnelles continuent à perdre du terrain au profit des « petits » syndicats, signe d’une volonté de changement dans le monde du Travail *.

Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là. Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salariés des petites entreprises de s’organiser pour développer un syndicalisme alternatif et combatif. C’est par la
syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !

Si personne ne travaille à ta place, que personne ne décide pour toi !

* Résultats définitifs au niveau national et interprofessionnel : CNT-SO 1,81% , FO 13,01% , CFTC 7,44% , Syndicats Anti-Précarité 2,10% , STC 1,07% , UNSA 12,49% , CNT 2,31% , UNION SYNDICALE SOLIDAIRES 3,50% , CAT 1,20% , CGT 25,12% , CFDT 15,49% , CFE CGC 3,38%

Élections TPE 2016, salarié-e-s du commerce : votons pour la CNT Solidarité Ouvrière !

Principale régression dans notre secteur, le travail dominical se généralise avec de maigres compensations. Avec des enseignes ouvertes 7j/7, ce sont des rythmes de travail usants et irréguliers alors que les pratiques des employeurs dans notre secteur sont déjà bien souvent intolérables : non-respect des conventions collectives et du code du travail existants, non-respect des normes d’hygiène et de sécurité, généralisation des CDD et des temps partiels, heures supplémentaires ou complémentaires impayées, licenciements abusifs…
On peut craindre des applications brutales de la « loi travail » sur le licenciement économique, le temps de travail ou encore la rémunération des heures supplémentaires..

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Toutes et tous ensembles revendiquons :
– l’indemnisation du temps entre deux prestations dans la même journée ;
– l’uniformisation des conventions collectives ;
– l’augmentation des qualifications et des salaires ;
– le paiement de toutes les heures travaillées ;
– l’interdiction du travail du dimanche, ou le paiement de la majoration à 100% par dimanche travaillé ;
– la remise de tickets restaurants.

Rompre l’isolement et lutter pour nos droits
Isolés, précarisés, exclus des droits syndicaux et le plus souvent mal protégés par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal.
Mais ce n’est pas une fatalité ! Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les
hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser à la CNT-Solidarité Ouvrière.

VOTEZ POUR LA CNT-SOLIDARITE OUVRIERE !!!
Du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, les salariées des très petites entreprises (moins de 11 salarié-e-s) sont invités, pour la deuxième fois, à participer à des élections de représentativité syndicale. Nous sommes nombreux-euses à être concerné-e-s.
Notre isolement dans les petites entreprises constitue la force des patrons qui eux sont organisés et mènent un lobbying gagnant auprès du gouvernement. Ces élections sont donc l’occasion de faire entre entendre notre voix et de récla
mer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises, notamment les droits syndicaux !
La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel et compte sur tous-tes pour faire le choix d’un syndicalisme de combat !

Pour savoir comment voter, pour lire la profession de foi de la CNT-SO et nos revendications par branches, Voir ici : http://www.cnt-so.org/Elections-dans-les-tres-petites

Élections TPE 2016 : pour une alternative syndicale, le vote CNT – Solidarité Ouvrière !

Les salariés des très petites entreprises (TPE), associations et salariés des particuliers sont appelés à voter du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, dans un scrutin sur sigle syndical, déterminant la représentativité de chaque organisation. La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel pour promouvoir une véritable alternative syndicale et un syndicalisme de lutte !

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Les millions de travailleuses et travailleurs concernés, peu syndiqués, isolés, précarisés, exclus des droits syndicaux, le plus souvent mal protégés par le droit du travail, sont en première ligne de l’arbitraire patronal. Ces élections sont donc l’occasion de réclamer haut et fort une réelle égalité des droits.

Dans toutes les TPE, la CNT – Solidarité Ouvrière revendique : l’égalité de traitement pour tous les salariés (petites et grandes
 entreprises) ; le droit à la formation professionnelle ; la mise en place d’un véritable droit syndical dans les TPE.
Dans les branches où elle est le plus implantée (Bâtiment, Nettoyage, Services à la personne, Commerce, Restauration…), la CNT – Solidarité Ouvrière a construit des revendications spécifiques.

Voter pour la Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière s’est appuyer une véritable alternative syndicale fondée sur : le refus du corporatisme par un syndicalisme d’industrie ; le refus du clientélisme et de la corruption patronale qui conduit à la régression sociale ; un syndicalisme au service des travailleuses et des travailleurs par son action juridique et de formation ; un outil de coordination au service des luttes.

En votant pour la CNT-Solidarité ouvrière, les travailleuses et travailleurs se dotent d’un outil pour les luttes de demain. La CNT Solidarité ouvrière souhaite rompre l’isolement et favoriser la syndicalisation, base indispensable de l’action collective et syndicale, seule façon de défendre nos droits et en gagner de nouveaux.
La CNT-Solidarité ouvrière qui se réclame du syndicalisme révolutionnaire, milite pour un projet de société alternatif, à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Construisons-le ensemble !

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Comment voter ? Quel Calendrier ? Voir le mode d’emploi

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Lire la profession de foi générale du syndicat

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Voir le matériel par branches :

Tract pour les salarié-e-s du service à la personne

Tract pour les salarié-e-s du bâtiment

Tract pour les salarié-e-s de la restauration et hôtellerie

Tract pour les salarié-e-s de la formation professionnelle

Tract pour les salarié-e-s du nettoyage

Tract pour les salarié-e-s du commerce

Si personne ne travaille pour toi, que personne ne décide pour toi !

ÉLECTIONS TPE 2016 (30 décembre 2016 – 13 janvier 2017) : mode d’emploi

Salarié-e-s des Très Petites Entreprises, associations et du particulier, nous sommes plus de 4,5 de travailleurs et travailleuses concerné-e-s par les élections syndicales TPE 2016.

Isolé-es, précarisé-e-s, exclu-e-s des droits syndicaux, mal protégé-e-s par le droit du travail, nous sommes en première ligne de l’arbitraire patronal. Ces élections sont donc l’occasion de faire entendre notre voix et de réclamer haut et fort les mêmes droits que nos collègues des plus grandes entreprises, notamment pour les droits syndicaux !

Du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, on se mobilise et on vote pour une alternative syndicale offensive avec la CNT Solidarité Ouvrière (CNT-SO) !

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A lire : La profession de foi générale du syndicat et le matériel par branches

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Modalité de vote

1. Vote sur Internet
Munissez-vous des codes d’accès que vous recevrez par courrier courant novembre, puis connectez-vous sur vote-election-tpe.travail.gouv.fr . Le vote sera ouvert du 30 décembre 2016 à partir de 9 heures au 13 janvier 2017 à 19 heures.

2. Vote par courrier
Courant décembre, vous recevez un courrier avec votre matériel de vote : un bulletin de vote avec le nom des syndicats pour lesquels vous pouvez voter et une enveloppe T pré-affranchie. Sur le bulletin de vote, noircissez la case du syndicat pour lequel vous souhaitez voter. Glissez votre bulletin dans l’enveloppe T pré-affranchie. Renvoyez l’enveloppe contenant votre bulletin, à partir du 30 décembre 2016 et jusqu’au 13 janvier 2017, et jusqu’au 20 janvier 2017 pour les électeurs de l’Outre-Mer.

! ATTENTION ! Si vous n’avez pas reçu le courrier d’information en septembre 2016 et/ou le courrier contenant le matériel de vote en décembre : voir les instructions sur le site officiel de la campagne (https://election-tpe.travail.gouv.fr/comment-voter).

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