Éducation : collège Rosa Parks (Marseille, 15e), mobilisation pour un collège à taille humaine

Rosa Parks (15°) : mobilisation pour un collège à taille humaine

Les enseignant-e-s du collège Rosa Parks, établissement ECLAIR* du 15° arrondissement, étaient majoritairement en grève le mardi 19 novembre, revendiquant le maintien des effectifs du collège en dessous du seuil des 500 élèves.

Cette barre des 500 élèves, correspond aux capacités maximum d’accueil, de cet établissement neuf, ouvert en 2011. Avec une augmentation constante du nombre de classes amorcée depuis trois ans, les effectifs devraient pourtant dépasser les 550 élèves d’ici 2015, si rien n’est fait !
Cela pose de nombreux problèmes  : gestion des salles et des emplois du temps, allant jusqu’à remettre en cause des dispositifs pédagogiques faute de place ; qualité globale de l’accueil et du suivi des élèves; conditions de sécurité.

Ce mouvement visait à mettre devant leurs responsabilités, les deux autorités de tutelle, Inspection d’Académie, qui avait reçu une délégation des personnels en octobre, et Conseil Général, qui recevait les personnels le lendemain. Il s’agissait d’éviter un renvoi réciproque des responsabilités afin que des engagements fermes soient pris pour réguler cette progression des effectifs et mieux répartir ces élèves sur les établissements du secteur, notamment en corrigeant la carte scolaire et en encadrant plus le jeu des dérogations.

Il semble que cette direction soit enfin prise, en supprimant une classe de sixième, ce qui régulerait cette montée en charge des effectifs. Les personnels resterons mobilisés et vigilants pour que ces engagements soient tenus dans le cadre de la préparation de la rentrée 2014-2015.

Section Rosa Parks de la CNT-SO Éducation-Recherche 13

* ECLAIR : Écoles, collèges et lycées pour l’ambition et la réussite, label de l’Éducation Prioritaire

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Dans l’Éducation nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place

Dans l’Éducation nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place

Communiqué SUD éducation – FTE-CNT- CNT-Solidarité Ouvrière

Le samedi 12 octobre, le Front national lancera son « Collectif Racine » censé matérialiser le ralliement d’enseignant-es au parti d’extrême droite. En fait de ralliement, ils ne seront tout au plus que quelques dizaines… pour près d’un million de personnels enseignant-es et d’éducation.
Nous affirmons que les valeurs défendues par l’extrême droite sont contraires à celles au nom desquelles nous agissons au quotidien.

Syndicalistes, nous luttons pour l’égalité des droits et une société débarrassée de toute discrimination : l’extrême droite est notre pire ennemie. Pour nous une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
Enseignant-es et personnels d’éducation, nous accompagnons nos élèves dans la découverte et l’apprentissage des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de solidarité, pour qu’ils deviennent des individus libres. Nous les mettons en garde contre les régimes dictatoriaux et autoritaires que nos sociétés ont pu connaître par le passé.
Aujourd’hui la « lepénisation des esprits » a fait des ravages et ce n’est pas en s’attaquant aux Roms comme le fait Valls qu’on y mettra un coup d’arrêt. À ce titre, nous luttons contre toutes les politiques de discrimination, d’où qu’elles viennent.
Nous rejetons viscéralement les « idées » du FN : racisme, homophobie, ultra-libéralisme, retour des femmes au foyer, anti-syndicalisme et poli- tique sécuritaire… C’est en nous mobilisant contre toutes les régressions de nos droits sociaux et démocratiques et pour des alternatives sociales que nous mettrons un coup d’arrêt à la menace fasciste.
Nous appelons les personnels de l’éducation à la plus grande vigilance antifasciste et antiraciste, à rejeter et dénoncer toute action ou initiative du « Collectif Racine » et à se mobiliser contre les idées d’extrême droite et les structures et partis qui lui sont liés.

Fédération SUD éducation, FTE-CNT, Fédération CNT-SO éducation, le vendredi 11 octobre 2013

Droit à la formation pour les futur.e.s enseignant.e.s : début de mobilisation à Aix et Marseille

Le syndicat Éducation/Recherche de la CNT-Solidarité Ouvrière 13 relaie ici les revendications des Assemblées Générales des 24 et 25 septembre, invite tous les étudiant.e.s et personnels éducatifs à se joindre au rassemblement devant le Rectorat d’Aix-en-Provence (Place Lucien Paye) vendredi 27 septembre à 14h00, ainsi qu’à signer la pétition à télécharger en fin d’article.

Revendications des Assemblées Générales d’Aix et Marseille des 24 et 25 septembre :

La transformation de l’IUFM en ESPE ainsi que celle des épreuves aux concours de l’enseignement bouleversent bien des perspectives universitaires et professionnelles pour les étudiants. Parmi eux, certains ne sont pas admissibles mais ont validé leur M1 (ou leur M2) et se retrouvent dès lors contraints de redoubler pour suivre la préparation au concours. Les conséquences sont scandaleuses : sureffectif des étudiants ré-inscrits en M1, listes d’attente interminables, perte du droit de bourse ou encore non-renouvellement de la bourse. C’est pourquoi nous formulons ces revendications afin d’améliorer notre situation :

– en M2 : ouverture d’un parcours concours adapté à la préparation du nouveau concours ;
– réouverture des prépas concours ;
– inscription de tous les étudiants qui en font la demande ;
– maintien des bourses et de la formation subventionné par Pôle Emploi tout au long de la formation.

Rassemblement vendredi 27 septembre 14h00 devant le Rectorat à Aix-en-Provence (départ collectif de l’ESPE rue Eugène Cas 13h00 RDV devant la Cafet’)

Pour être informé des mobilisations, dates des Assemblées Générales etc. Inscrivez-vous sur la liste de diffusion en écrivant un mail à lutteespeaix(a)gmail.com

Renvoyez la pétition signée à education13(a)cnt-so.org, nous la transmettrons à l’Assemblée Générale des personnels et étudiants en lutte.

Pétition ESPE AixMarseille

Suppressions de postes d’Assistants d’Education : signez la pétition

Suppressions de postes d’Assistants d’Éducation : incompréhensible, indéfendable, inacceptable !

Les organisations syndicales exigent que l’intégralité du potentiel d’Assistants d’Éducation soit maintenu et même abondé au regard des augmentations d’effectifs prévus par le ministère de cette rentrée 2013. De plus, afin de mettre un terme aux pratiques qui conduisent à détourner les missions des AED, il est indispensable de couvrir les besoins en personnels administratifs.

Nous demandons aussi :
• Le réemploi de tous les AED en fin de contrat pour ceux qui en feraient la demande ;
• Le recrutement des AED par le Rectorat directement et non par les chefs d’établissement, sur la
base de critères objectifs, clairement définis et identiques pour tous les demandeurs ;
• L’ouverture de négociations sur la question de la revalorisation du statut de ces personnels : pour les AED des vies scolaires, revenir à un statut d’étudiant – surveillant et des garanties de formation et d’accès aux emplois de la Fonction Publique pour les AED actuels qui ne sont plus étudiants ; pour les AVS, un statut reconnaissant cette fonction comme un métier de nouveau de la Fonction Publique.

SNES-FSU, CGT Educ’action, FO, SUD Education, CNT-Solidarité Ouvrière 13

Vous pouvez télécharger la pétition et nous la renvoyer scannée par mail (education13(a)cnt-so.org), ou à par courrier à notre adresse.

Pétition AED rentrée 2013

Dans l’Education nationale ou ailleurs, le syndicalisme a toujours sa raison d’être !

On connait la rengaine : congés payés, horaires, sécurité de l’emploi en temps de crise… De quoi se plaint-on dans l’éducation nationale ? Notre secteur est-il mieux loti que le privé ? N’y a-t-il plus de place pour l’action syndicale ?
[…]

Pour lire la suite, téléchargez notre tract.
CNT-Solidarité Ouvrière – Education
Bulletin d’adhésion

Présentation du Syndicat Education / Recherche

Dans l’Éducation, la Recherche, faire le choix de la CNT-Solidarité Ouvrière, c’est développer une alternative syndicale :

Refus du corporatisme Nos syndicats regroupent dans une structure unique les travailleurs-euses de la maternelle à l’université, sans distinction de métiers ou de statuts. Personnels administratifs et agents, personnels d’enseignement et d’éducation : on travaille ensemble, on lutte ensemble ! Pour nous la lutte syndicale ne peut se restreindre à un seul secteur. Notre syndicat est interprofessionnel.
Indépendance et autogestion Nous refusons les décharges du ministère, nous fonctionnons uniquement avec les cotisations des adhérent-e-s, les décisions sont prises en AG de syndicat, nos mandatés sont révocables.
Refus du clientélisme Si nous participons évidement à la défense des collègues (aide juridique, accompagnement…) nous ne vous promettrons pas la mutation de vos rêves et ne participons pas aux commissions administratives. Pour nous ce n’est pas le rôle du syndicalisme de cogérer les carrières avec l’administration.
Un outil de coordination aux services des luttes C’est en luttant que nous obtiendrons de nouveaux droits !
Un syndicalisme révolutionnaire Défendre nos conditions de travail, gagner de nouveaux droits, c’est le rôle du syndicalisme. Mais nous revendiquons aussi une autre école à l’opposé des inégalités actuelles et loin de tout rapport de domination. Nous militons pour une école émancipatrice s’inscrivant dans un projet plus large de transformation sociale.

Extrait de nos statuts :

Le syndicat regroupe les travailleurs et travailleuses de l’éducation, de la recherche scientifique, des fonctions publiques, des associations et les étudiants et les étudiantes travaillant dans les Bouches-du-Rhône, c’est-à-dire :
Énumération :
– Les salariés et salariées de l’éducation, de la recherche scientifique, des fonctions publiques, des associations, quelque soit leurs statuts.
– Les chômeurs et chômeuses dont le dernier emploi occupé correspond aux critères du paragraphe précédent et/ou inscrits comme demandeurs ou demandeuses d’emploi dans ce secteur d’activité.
– Les étudiants et étudiantes du secondaire et du supérieur.

Restriction Les personnes exerçant une activité lucrative de direction leur donnant pouvoir en matière d’embauche ou de licenciement ne sont pas admises dans le syndicat.

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