1er mai 2015, manifestation unitaire, à Marseille, 10H, place de la Joliette

Pour un 1er Mai de luttes et de Solidarité !

Le 1er mai n’est pas la fête du travail c’est la fête des travailleurs et travailleuses, la fête du camp du travail contre celle du camp du capital.

Nombreux (politiques, « syndicalistes », journalistes…) sont ceux qui voudraient nous faire croire que les intérêts des travailleurs / travailleuses et des patrons sont les mêmes, mais il n’en est rien et l’évolution de ces derniers temps ne fait que le confirmer (Loi Macron, etc.). Tout est fait pour faciliter l’exploitation, la flexibilité, la précarité d’une majorité de la population au profit d’une minorité.

Aujourd’hui, au niveau mondial, 1 % de la population détiendra autant que 99 % et 80 % de la population ne détient que 5,5 % des richesses mondiales.

Le libéralisme a gagné la bataille idéologique, il règne presque partout dans le monde. Mais c’est sous son règne que la misère grandit. Plus de 8 millions de personnes en France vivent sous le seuil de pauvreté, le chômage ne cesse de progresser. C’est sous son règne que les inégalités sociales explosent. Le CAC 40 lui remonte en flèche, les milliardaires sont de plus en plus riches, l’industrie du luxe a le vent en poupe. Le tract en version imprimable

Pour contrer cette logique, il est temps de travailler à une nouvelle économie fondée sur la coopération, développer un nouveau modèle de production qui soit au service de l’être humain, construire une nouvelle société ayant pour base la démocratie directe.

Manifestons ensemble pour célébrer les victoires des luttes ouvrières passées et à venir !

Nous devons retrouver le chemin de la lutte de classe, se réapproprier notre conscience et notre culture de classe. Retrouver l’espoir collectif d’un monde meilleur et se battre jusqu’au bout pour ce projet. Nos anciens ont déjà œuvré sur ce terrain. Ce 1er mai est l’occasion de leur rendre hommage, hommage à leur courage, leur témérité. Nous n’oublions pas la répression qui pointe le bout de son nez à chaque grande révolte ouvrière, qu’elle soit menée par l’état ou par les partis d’extrême droite.

Une journée pour fêter les deux ans de la CNT – Solidarité Ouvrière.

Notre jeune organisation syndicale a aujourd’hui deux ans même si nous nous inscrivons dans l’histoire d’un syndicalisme qui a près de 120 ans. Et en deux ans on en a fait du chemin !

Notre stratégie d’implantation et de développement fonctionne partout où nous avons la force de la mettre en place. Nous multiplions les foyers de développement. Des équipes militantes se mettent en place petit à petit au fil des formations dispensées. Malgré une activité parfois débordante nous arrivons à construire de sérieuses et solides fondations. Ce qui est plus que nécessaire en ces temps où les vents contraires soufflent fort.

La CNT-Solidarité Ouvrière un outil d’émancipation.

Notre syndicalisme est aussi basé sur la formation des adhérents. C’est par le savoir qu’on se libère. Nous organisons régulièrement des formations pour tous les adhérent.e.s sur l’histoire du mouvement ouvrier, le syndicalisme, le droit de grève. Les enjeux de sociétés sont aussi abordés : enjeux écologiques, enjeux psychosociaux, déconstruction des rapports de domination, communication… Tous les élu.e.s et mandaté.e.s ont des formations plus développées et plus juridiques : formations économiques, sociales et syndicales prises sur leur temps de travail.
Petit à petit les adhérent.e.s apprennent, se forment et forment à leur tour d’autres adhérent.e.s. Des bases solides se construisent pour un autre futur !

Pour un 1er Mai ! de luttes et de Solidarité !

RDV manifestation : 10H, place de la Joliette

Le tract en version imprimable

image3074.png

Loi Macron – Contre la loi du fric et des patrons, unis dans l’action !

Non à l’austérité !

Entre 2015 et 2017, l’austérité va se traduire par 50 milliards d’économie dans le budget de l’État dont une baisse de 11 milliards de la dotation des communes. Ces restrictions budgétaires ont des conséquences directes sur la qualité des services publics rendus à la population, l’emploi, le financement des associations…. Pour les fonctionnaires, c’est la poursuite du gel des salaires et des suppressions de postes, la dégradation des conditions de travail.

Non au braquage patronal !

En 2015, les dispositions du « pacte de responsabilité » vont tourner à plein régime : 20 milliards de remise d’impôts aux entreprises avec le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi ) assorties d’autres baisses de fiscalités d’ici 2017, nouvelles exonérations de cotisations sociales (sécu et famille) qui viendront creuser les déficits de la protection sociale. Déficit que l’on nous demandera de combler en faisant des sacrifices sur nos droits comme pour les retraites ou les différentes réformes de la sécu !
Derrière ce vol caractérisé on voudrait nous faire croire qu’il s’agit de lutter contre un chômage dont on connaît tous les chiffres réels…

Non à la casse du droit du travail !

Le projet de loi Macron, en examen au sénat après le passage en force du 49-3, comporte de nombreuses dispositions défavorables aux droits des salariés.
La plus emblématique facilite l’ouverture dominicale et du soir des commerces avec de soi-disant contreparties négociées. Dans la réalité, comme pour les zones touristiques déjà visées en 2009, il faut s’attendre à des accords bidons et des travailleurs-euses corvéables dont la vie personnelle passe après les besoins du patron. La loi limite aussi les droits des salariés et le contrôle de l’Inspection du Travail, en cas de licenciements et de plans sociaux.
Macron s’attaque surtout à la justice prud’hommale et à la capacité des travailleurs à s’y défendre. Si la loi instaure un statut pour les défenseurs syndicaux, elle en renforce le contrôle, limite leurs interventions en cas d’appel puis en donne le monopole aux syndicats institutionnels déniant la liberté syndicale et mettant des bâtons dans les roues des syndicats vraiment indépendants.
Au-delà de cette loi, la prochaine attaque annoncée porte sur la modification des « seuils sociaux » qui fixent les règles de représentation des salariés dans les entreprises. En les gelant ou les relevant, les possibilités d’action des syndicats, la protection des salariés seront entravés.

Pour un renouveau du mouvement social et syndical

Ce recul accéléré de nos droits est la conséquence d’un rapport de force de plus en plus favorable aux puissants. Au lieu de s’unir, le camp du travail se divise : individualisme, vote FN, repli communautaire… Un mouvement social d’ampleur est nécessaire pour inverser la tendance !
Pour y arriver, il faudra rebâtir des outils efficaces pour partir à la bataille. C’est ce qu’essaye de faire sur le long terme, la CNT Solidarité Ouvrière en reconstruisant un syndicalisme combatif, indépendant et révolutionnaire. Pour que le syndicat redevienne ce qu’il n’aurait jamais du cesser d’être : un outil de défense et d’émancipation porteur d’un autre futur pour les travailleurs-euses, !

Le tract en version imprimable

[VISA 13] Combat syndical contre l’extrême-droite : réunion publique le samedi 11 avril 2015

1_an_visa_13.jpg

Contre les fermetures des accueils publics des CAF ! RDV le 17 février 2015

Les accueils des Caisses d’Allocations Familiales (C.A.F) sont maintenant fermés depuis plusieurs mois au public, générant de nombreux problèmes pour les usagers. A la suite des précédentes mobilisations, manifestation du 19 novembre 2014 (voir le compte-rendu vidéo par primitivi) et rassemblements hebdomadaires, le collectif « anti-fermeture » appelle à une nouvelle manifestation le 17 février 2015.

RDV mardi 17 février 2015
09H30 au Métro Bougainville

Le tract d’appel à la manifestation

CAF : Répression contre les allocataires pour cause de syndicalisme

CAF : Répression contre les allocataires pour cause de syndicalisme

Ce matin à la CAF de Malaval, cinq usagers ont été interpellés par la police après que l’un d’entre eux se soit fait refusé l’accès au pré-accueil de la CAF pour motif de son engagement syndical supposé par les vigiles. Un seul a été relâché. Les quatre autres ont été mis en garde à vue et passent en ce moment la nuit au commissariat de Noailles.

Depuis le début de l’année 2014, la CAF des Bouches du Rhône a fermé ses accueils publics sans rendez-vous. Seul un « pré-accueil » indiquant aux usagers comment prendre rendez-vous via internet reste accessible dans deux bureaux de la ville de Marseille : Malaval et Chemin de Gibbs. Ce dispositif est en train d’être étendu au reste de la France et tous les accueils doivent être fermés pour juin 2015.

Alors qu’avait lieu une diffusion de tracts contre la fermeture des accueils publics de la Caisse d’Allocation Familiale devant le site de Malaval (2èmearrondissement), les vigiles ont refusé l’accès au pré-accueil à un usager souhaitant déposer son dossier, sous prétexte de son appartenance supposé « à la CGT ». Suite aux protestations de ce dernier ainsi qu’à celle d’autres personnes présentes, les vigiles ont décidé de fermer totalement l’accueil en baissant le rideau de fer, provoquant la colère des usagers attendant dans le froid depuis plusieurs heures. Face à cette grogne, les vigiles ont répondu par une grande violence en passant à tabac plusieurs usagers refusant cette fermeture. Ils ont ensuite appelés la police nationale qui procéda à l’arrestation de cinq allocataires de la CAF.

Un rassemblement de soutien devant le commissariat de Noailles a ensuite eu lieu durant toute l’après-midi et jusqu’en soirée. Une seule personne fut relâchée et les autres passent en ce moment la nuit en garde à vue.

Liberté pour tous les interpelés. Non à la fermeture des CAF et à la répression des allocataires.

Collectif contre la répression des allocataires

JEUDI 8 JANVIER les camarades en garde à vue sont sortis dans la matinée

Vous pouvez retrouver des informations sur cette mobilisation :
ici
ici

Mobilisation contre la fermeture des CAF à Marseille : manifestation le 19 novembre

l_jeunes-rapport-annuel-secours-catholique-pauvrete-precarite.jpg

Les accueils des CAF sont maintenant fermés depuis 10 mois :

– temps d’attente de plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous ;
– trois heures de queue dans la rue au minimum ;
– numéro payant pour prendre rendez-vous (et environ une heure d’attente en ligne soit une vingtaine d’euros) ;
– augmentation des contrôles et radiations ;
– dossiers qui se perdent ;
– précarisation des travailleurs de la CAF.

Ces fermetures ont de nombreuses conséquences. Pour les allocataires, c’est des galères financières, des expulsions locatives. Finalement, ça devient tellement compliqué d’avoir accès aux CAF, qu’on abandonne nos allocations. Et pourtant, la moitié de la population a droit à des prestations de la CAF (Aides Pour le Logement, Allocations familiales, Revenu de Solidarité Active, Allocation Adulte Handicapé…).
Au fur et à mesure que la crise s’accentue, les gouvernements au service des patrons
s’acharnent sur les chomeurs, les travailleurs et les précaires en les rendants responsables de la crise.

Les salariés de la CAF ont déjà été touchés par ces mesures d’austérité (contrats précaires, suppressions de postes). Comme les accueils ne sont pas accessibles, on se retourne vers les salariés des centres sociaux et vers les associations, submergés de travail.

Depuis des mois, nous luttons contre ces fermetures. Des rassemblements ont été organisés, ce qui a forcé la direction à traiter immédiatement un grand nombre de dossiers. Pour nous faire taire, ils ont réouvert les pré-accueils de Gibbes et Malaval. Mais on ne s’arrête pas là.

Nous demandons :

– La réouverture des accueils publics des CAF
– La fin de la répression des allocataires (indus, suspensions de ressources, radiations)
– La gratuité du numéro de téléphone de la CAF
– La fin de la précarisation des travailleurs de la CAF.

Manifestation
le mercredi 19 novembre à 13h30
au métro bougainville

Alternative libertaire, APL 13, Association le Tipi, CGT chômeurs précaires, CIP, CNT, CNT-SO, NPA.

Appel – Rassemblement et manifestation CAF

1er mai 2014 : Rendez-vous à Marseille

Tract_1ermai2014 Contre le plan d’austérité du gouvernement et la réduction des droits sociaux : salaires, retraites, prestations familiales, assurance maladie, …

Contre la casse de nos droits
et pour la défense de notre dignité !

Tous à la manifestation du 1er mai ! Marseille à 10h30, Porte d’Aix

La CNT-Solidarité Ouvrière vous donne rendez-vous devant la Poste.

b6a1c458b279065126a186145b154eb4.jpg

Contre la politique d’austérité et de régression : tous et toutes en grève le 18 mars !

La CNT Solidarité Ouvrière 13 appelle à se mobiliser dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 18 mars 2014.

La CNT solidarité Ouvrière appelle à se mobiliser massivement dans le cadre de la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations du 18 mars
.
Une mobilisation sociale forte du monde du Travail est nécessaire pour contrer la politique d’austérité et de régression d’un gouvernement plus que jamais aux ordres du patronat.

Avec ce gouvernement, les sacrifices sont toujours du côté des travailleurs-euses : allongement de la durée de cotisation pour les retraites, hausse de TVA pour financer le CICE, gel des salaires des fonctionnaires, travail le dimanche, plan d’austérité de 50 milliards qui impactera les services publics, recul à venir sur l’indemnisation du chômage…
Par contre, patrons et actionnaires sont à la fête, avec des milliards offerts, sans garanties véritables, aux entreprises : crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) crée fin 2012, ou encore le futur « pacte de responsabilité » qui prévoit de nouvelles baisses de cotisations, pour la branche famille de la sécurité sociale. Cela s’apparente à un véritable hold-up pour les salarié-e-s, ce qui est communément appelé « charges » correspondant à la part socialisé de nos salaires permettant le financement de la protection sociale. On sait bien pourtant que les exonérations de cotisations sociales dont les entreprises bénéficient depuis trente ans n’ont jamais fait baisser le chômage et la précarité…

Contrairement au matraquage idéologique, il est important de rappeler que le travail n’est pas un coût, ce sont bien les travailleurs-euses qui produisent toutes les richesses de ce pays mais en voient de moins en moins les fruits. Encore une fois la question du partage égalitaire des richesses produites reste pour nous la question centrale au cœur de nos revendications et actions.
S’il est impératif de faire reculer le gouvernement sur sa politique d’austérité et le pacte de responsabilité, d’arracher enfin au patronat des augmentations de salaires et des améliorations des conditions de travail, nous sommes aussi face à un choix de société radical. Profits pour une élite ou bien-être pour le plus grand nombre, il faudra choisir, et pour nous, seule la construction d’un rapport de force conséquent permettra de faire pencher la balance du côté des
travailleurs-euses.

La CNT Solidarité ouvrière sera dans l’action le 18 mars prochain pour porter cette autre voix, pour dire que les luttes quotidiennes doivent non seulement être menées avec détermination mais encore préparer la rupture avec le capitalisme pour la fin de l’exploitation du travail et de la misère des travailleurs-euses et des chômeurs-euses.

Communiqué 18 mars 2014

Pour nos retraites : tous et toutes en grève le 15 octobre !

repartition.png

Journée nationale de grève interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites

Pour la cinquième fois en 20 ans, on nous refait le coup de la réforme indispensable pour sauver le régime de retraite par répartition. Et une nouvelle fois ce sont les salariés qui en paieront l’essentiel !

TOUS ET TOUTES EN GREVE LE MARDI 15 OCTOBRE !

RDV manif : Mardi 15 octobre à 10h30 au Vieux Port (Marseille)

Notre affiche d’appel à la grève :
CNT_SO13_A3retraites

Retraite : continuons le combat !

Le 10 septembre nous étions 360 000 manifestants à descendre dans la rue pour protester contre cette énième réforme des retraites. Comme toutes les réformes sociales de ces dernières années, celle-ci, bien que présentée par un gouvernement dit de gauche, va à l’encontre des intérêts des travailleurs.
La question qui se pose au travers de cette réforme comme ce fut le cas lors de la mobilisation contre l’ANI du 11 janvier 2013 ou comme ce sera le cas avec la future TVA sociale est bien celle de la répartition des richesses. On peut nous servir les arguments qu’on veut sur l’allongement de la durée de vie ou le déficit des caisses de retraites, nous disons que la question centrale est celle du choix de la production, de son organisation et de la répartition de sa valeur. Aujourd’hui tout va de plus en plus dans la poche des actionnaires et des financiers laissant sur le carreau de plus en plus d’êtres humains.
Ce n’est pas de ce monde là que nous voulons et nous serons dans la rue à chaque lutte pour construire l’alternative.

Cette mobilisation est un bon début, nous continuerons à nous mobiliser.
Nous revendiquons :
– Âge du départ à la retraite à taux plein à 60 ans et 55 ans pour les salariés ayant effectué des travaux pénibles.
– Retour aux 37,5 annuités ! (Public/Privé)
– Indexation des pensions sur les salaires.
– Garantie d’un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 meilleurs mois).
– Pas de pension inférieure au SMIC.
– Refus des retraites par capitalisation
– Exclusion du patronat des instances de gestion des organismes de solidarité et gestion par les salariés eux-mêmes.