Pour un 1er Mai de luttes et de Solidarité !
Le 1er mai n’est pas la fête du travail c’est la fête des travailleurs et travailleuses, la fête du camp du travail contre celle du camp du capital.
Nombreux (politiques, « syndicalistes », journalistes…) sont ceux qui voudraient nous faire croire que les intérêts des travailleurs / travailleuses et des patrons sont les mêmes, mais il n’en est rien et l’évolution de ces derniers temps ne fait que le confirmer (Loi Macron, etc.). Tout est fait pour faciliter l’exploitation, la flexibilité, la précarité d’une majorité de la population au profit d’une minorité.
Aujourd’hui, au niveau mondial, 1 % de la population détiendra autant que 99 % et 80 % de la population ne détient que 5,5 % des richesses mondiales.
Le libéralisme a gagné la bataille idéologique, il règne presque partout dans le monde. Mais c’est sous son règne que la misère grandit. Plus de 8 millions de personnes en France vivent sous le seuil de pauvreté, le chômage ne cesse de progresser. C’est sous son règne que les inégalités sociales explosent. Le CAC 40 lui remonte en flèche, les milliardaires sont de plus en plus riches, l’industrie du luxe a le vent en poupe. Le tract en version imprimable
Pour contrer cette logique, il est temps de travailler à une nouvelle économie fondée sur la coopération, développer un nouveau modèle de production qui soit au service de l’être humain, construire une nouvelle société ayant pour base la démocratie directe.
Manifestons ensemble pour célébrer les victoires des luttes ouvrières passées et à venir !
Nous devons retrouver le chemin de la lutte de classe, se réapproprier notre conscience et notre culture de classe. Retrouver l’espoir collectif d’un monde meilleur et se battre jusqu’au bout pour ce projet. Nos anciens ont déjà œuvré sur ce terrain. Ce 1er mai est l’occasion de leur rendre hommage, hommage à leur courage, leur témérité. Nous n’oublions pas la répression qui pointe le bout de son nez à chaque grande révolte ouvrière, qu’elle soit menée par l’état ou par les partis d’extrême droite.
Une journée pour fêter les deux ans de la CNT – Solidarité Ouvrière.
Notre jeune organisation syndicale a aujourd’hui deux ans même si nous nous inscrivons dans l’histoire d’un syndicalisme qui a près de 120 ans. Et en deux ans on en a fait du chemin !
Notre stratégie d’implantation et de développement fonctionne partout où nous avons la force de la mettre en place. Nous multiplions les foyers de développement. Des équipes militantes se mettent en place petit à petit au fil des formations dispensées. Malgré une activité parfois débordante nous arrivons à construire de sérieuses et solides fondations. Ce qui est plus que nécessaire en ces temps où les vents contraires soufflent fort.
La CNT-Solidarité Ouvrière un outil d’émancipation.
Notre syndicalisme est aussi basé sur la formation des adhérents. C’est par le savoir qu’on se libère. Nous organisons régulièrement des formations pour tous les adhérent.e.s sur l’histoire du mouvement ouvrier, le syndicalisme, le droit de grève. Les enjeux de sociétés sont aussi abordés : enjeux écologiques, enjeux psychosociaux, déconstruction des rapports de domination, communication… Tous les élu.e.s et mandaté.e.s ont des formations plus développées et plus juridiques : formations économiques, sociales et syndicales prises sur leur temps de travail.
Petit à petit les adhérent.e.s apprennent, se forment et forment à leur tour d’autres adhérent.e.s. Des bases solides se construisent pour un autre futur !