Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !
Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !
Les agent-es de nettoyage sous-traité-es par LASER au siège de l’Agence Régionale de Santé PACA sont en grève depuis le 29 mars : pour l’amélioration des conditions de travail, contre le management brutal et les sanctions imposées pour casser l’équipe. Soutenez activement la lutte, en participant au piquet organisé chaque jour de 16 à 18h devant le siège de l’ARS (132 bd de Paris – Joliette) et en abondant la caisse de solidarité en ligne.
L’intersyndicale nationale appelle tous les travailleurs et toutes les travailleuses du secteur de l’Animation et de l’Éducation populaire, public comme privé à une nouvelle journée de mobilisation et de grève le 30 juin 2022.
Les agent-es de nettoyage sous-traité-es par LASER au siège de l’Agence Régionale de Santé PACA sont en grève depuis le 29 mars : pour l’amélioration des conditions de travail, contre le management brutal et les sanctions imposées pour casser l’équipe. Soutenez activement la lutte, en participant au piquet organisé chaque jour de 16 à 18h devant le siège de l’ARS (132 bd de Paris – Joliette) et en abondant la caisse de solidarité en ligne !
Soutenez la caisse de grève en ligne !
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Les agent-es de nettoyage sous-traité-es par LASER à l’Agence Régionale de Santé PACA entament,à compter du 29 mars, un mouvement de grève reconductible pour l’amélioration des conditions de travail. Un piquet sera organisé de nouveau à partir de 16h, le mercredi 30/03, devant les locaux de l’ARS, 132 Bd de Paris, 13002 Marseille.
Nos camarades travaillent depuis de nombreuses années sur le site de l’Agence régionale de Santé (ARS) en tant qu’agent d’entretien mais à cause du système de sous-traitance répandu dans le secteur du nettoyage, de nombreux employeurs différents se sont succédé. Le 3 janvier 2022, la société LASER a repris le chantier et est devenue l’employeur de l’équipe sur place, marquant une nette dégradation des conditions de travail.
Dans une logique de diminution des coûts, le personnel a été réduit et les heures de travail allouées aux salarié-es restant sur le site n’a pas été augmenté. Les agent-es font face à une importante surcharge de travail et il leur est impossible de finaliser toutes les tâches qui leur sont demandées. Les responsables de Laser accroissent la pression sur les salariés pour combler leur mauvaise gestion.
Pour couronner le tout, les heures supplémentaires effectuées n’ont toujours pas été rémunérées à ce jour.
Le 21 mars 2022 les salariés alertent leur employeur par courrier recommandé par l’intermédiaire de leur syndicat. Au lieu de trouver une solution, la société LASER a choisi, le jour de la réception du courrier, de muter le chef d’équipe qui est jugé trop proche de son équipe ! Comme souvent ; Laser choisi la division et la répression pour mieux asseoir sa gestion du site complètement désastreuse.
Les agent-es ont la ferme intention de ne plus se laisser faire et se sont organisé-es syndicalement avec la CNT-SO pour résister collectivement ! Par la grève, ils-elles revendiquent : l’augmentation des effectifs sur le site et la baisse de la charge de travail, l’abandon de la mutation du chef d’équipe, le paiement immédiat de toutes les heures travaillées.
L’Agence Régionale de Santé est aussi responsable de la situation en participant au dumping social de la sous-traitance en choisissant les entreprises sous-traitantes proposant les prix les moins élevés, sans se soucier des répercussions sur les travailleurs-euses. Nous rappelons que les risques psycho-sociaux comme les conditions de travail dégradées sont des facteurs aggravant pour la santé des travailleur-euses ! L’ARS doit prendre ses responsabilités et ne plus se cacher derrière son sous-traitant !
L’exploitation et le mépris ça suffit !
Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, est en court à Marseille. L’idée est simple : un établissement se mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements participant à la chaîne entre le 14 et le 23 mars. La prochaine étape aura lieu le mardi 29 mars avec une grève commune inter-établissements.
Une nouvelle fois, les moyens ont diminué dans nos établissements. Plusieurs collèges du département, qui voient leurs moyens réduits depuis plusieurs années consécutives, ont choisi une forme de mobilisation originale : la grève en cascade.
En termes de moyens, le bilan des 5 dernières années est catastrophique pour les collèges du département. Nos établissements connaissent une augmentation des effectifs de près de 3000 élèves sans que les moyens qui nous soient attribués ne connaissent de hausse. Au contraire, ce sont près de 1900 heures qui ont disparu entre 2018 et 2022, soit 105 postes supprimés, c’est-à-dire en moyenne 1 poste par collège. Dans les établissements d’éducation prioritaire, la baisse est particulièrement forte sans pour autant que les établissements non classés REP ou REP+ puissent bénéficier d’un apport pour relever le taux d’encadrement et réduire la surcharge des classes.
Les réductions de moyens touchent aussi les lycées, que les réformes récentes ont fragilisés autant en termes de moyens, de conditions d’études et de stress des élèves ou encore de conditions de travail des personnels allant jusqu’à faire perdre le sens de nos missions.
Dans le contexte de crise sanitaire et sociale inédit qui vient renforcer des inégalités sociales et scolaires, de telles mesures sont incompréhensibles et inacceptables pour les équipes et les familles.
C’est pourquoi les personnels des collèges Wallon, Renoir, Rosa Parks, Monticelli, Mallarmé, Defferre et Quinet, soutenu·es par les organisations syndicales, se sont massivement mis en grève chaque jour entre le 14 et le 23 mars.
Pour obtenir un plan d’urgence dans l’Education pour notre département et notre académie, les collèges mais aussi les lycées généraux, technologiques et professionnels ont besoin d’une forte journée de mobilisation.
Les personnels mobilisé.es de lycée prévoient de se réunir en Assemblée Générale à 10h30 aux grandes tables de la Friche Belle de Mai à Marseille (accueil café à 9h30)
Dans un même temps, une manifestation partira du collège Gaston Defferre (Marseille 7e) à 10h en direction du collège Edgard Quinet (Marseille 3e).
12h30 : Rassemblement devant la DSDEN pour un repas/apéro convivial offert aux grévistes par l’intersyndicale . Une audience intersyndicale sera demandée.
https://www.lamarseillaise.fr/societe/au-college-renoir-un-sentiment-d-abandon-GO10697515
Le même jour, les collègues de philosophie, mobilisé·es depuis plusieurs mois, notamment contre la dématérialisation des corrections d’un bac vidé de son sens, organisent une discussion à 09h30 à la Friche Belle de Mai à Marseille.
Après le succès de la grève en chaîne la mobilisation se poursuit !
23 mars – 13h rassemblement au Rectorat
16h, AG bourse du Travail (Marseille)
29 mars – grève inter-établissements
Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, a démarré à Marseille. L’idée est simple : un établissement se mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire à court terme une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements à l’initiative de l’action (70 à 85% d’enseignant-es en grève) : collège Henri Wallon le lundi 14/03, collège Renoir mardi 15/03 puis le collège Rosa Parks jeudi 15/03.
Le mouvement fait des émule et de nouveaux établissements ont rejoint « la chaine » : le collège Mallarmé le vendredi 18/03, le collège E. Quinet le lundi 21/03. Les personnels du collège Monticelli, en grève reconductible, devraient rentrer dans la « chaine » ce mardi 22/03.
La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 8 mars 2022.
Parce-que les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives… Parce-que malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.
Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…
Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…
Parce-que le quotidien des travailleuses essentielles n’a toujours pas changé.
Depuis le début de la crise sanitaire, les travailleuses ont été en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir la reconnaissance ni les revalorisations promises pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés.
Parce-que le combat féministe est un combat de classe !
Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !
C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !
Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !
Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !
Communiqué du 22 janvier : tous et toutes en grève le 27/01 et tant qu’il le faudra !
Après la grève exemplaire du 13 janvier, la journée de grève et d’actions du 20, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Pour amplifier le rapport de force, construisons la mobilisation à la base, soyons nombreux·euses dans la grève du 27 janvier, puis tant qu’il le faudra !
Communiqué du 16 janvier
Avec notre grève exemplaire du jeudi 13 janvier, Blanquer est touché mais pas encore coulé. Nous ne pouvons pas nous contenter de ses larmes de crocodile et de ses premières annonces tant l’urgence est encore là. La CNT-SO appelle à construire la suite en AG, soutient les appels à la grève pour le 20/01 et toutes les initiatives locales de lutte, dans la perspective d’une grève massive le 27/01 en Interpro.
La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.
La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’École :
Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée. Ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne : il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat ! C’est pourquoi la CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 27 janvier pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !