Fin de la grève du nettoyage à la gare routière de Lyon-Perrache : le combat continue !


Les agent‧es de services de la société ARC-EN-CIEL, sous-traité‧es à la Métropole de LYON pour le nettoyage de la gare routière de Perrache, ont cessé le travail entre le 10 octobre et le 16 décembre, avec le soutien de leur intersyndicale CNT-SO, CGT, FO, CFDT. Après des années d’exercice sur le site, parfois plus de 20 ans, la Métropole de Lyon, donneur d’ordre du chantier a fait le choix délibéré de sacrifier leurs emplois avec un nouvel appel d’offre restreignant le marché aux seules entreprises d’insertion  !

La Métropole de Lyon qui prétend mener une politique sociale et en faveur de l’emploi aura assumé jusqu’au bout le choix politique absurde de remplacer 21 CDI par des contrats aidés. Encore plus ignoble, elle a brisé le mouvement en ayant recours à une société extérieur pour remplacer les grévistes ! C’est pourquoi, même après la fin de la grève, le combat collectif et syndical va continuer : pour obtenir du groupe de sous-traitance Arc-en-Ciel, le maximum de garanties dans le cadre du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) et exiger de la Métropole de Lyon des mesures de reclassements pour les salarié-es qui vont être licencié-es. 

Bruno Bernard et les écolos du Grand Lyon,  politiques et patrons voyous, la classe ouvrière vous retrouvera partout !

………………

Revue de presse

ARCHIVES

Téléchargez le tract au format A4

Téléchargez le tract au format A5

Assurance chômage : la casse de nos droits continue !

Sous les applaudissements du patronat le gouvernement a validé une nouvelle attaque sur les droits des salarié-es, en durcissant les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage.

Après avoir rallongé les durées de cotisation, restreint les périodes d’affiliation et réduit le montants des indemnités (voir nos analyses sur la précédente réforme), le gouvernement modifie structurellement le fonctionnement de l’assurance chômage en introduisant une variable : en fonction de la situation économique nationale, la durée d’indemnisation sera différente !

Avec une situation économique jugée « bonne » selon les critères capitalistes (taux de chômage inférieur à 09%), la règle sera durcie ; avec une situation, jugée mauvaise selon les même critères (taux de chômage au-dessus de 9 % ou en progression de 0,8 point sur un trimestre) la règle sera assouplie … Si le montant n’est pour l’instant pas touché, c‘est à la durée de l’indemnisation que le gouvernement s’attaque.

Concrètement avec un taux de chômage officiel actuellement autour de 7 %, pour les travailleur-euses qui dépendront de l’assurance chômage après le 1er février 2023, la durée d’indemnisation sera réduite de 25% pour une indemnisation supérieure à 6 mois :

  • Passage de 24 à 18 mois d’indemnisation maximum

  • Passage de 30 à 22,5 mois d’indemnisation maximum pour les 53/54 ans

  • Passage de 36 à 27 mois d’indemnisation maximum au-delà de 55 ans

Cette réforme va être particulièrement douloureuse pour les travailleur-euses les plus âgée-es déjà en difficulté face à l’emploi !

Elle est également encore plus injuste suivant les territoires : pour durcir les règles, seul le taux national de chômage est pris en compte malgré des fortes variations locales (Taux de chômage en Loire-Atlantique à 5,8 % contre 11,6 % dans les Pyrénées-Orientales par exemple).

A cela s’ajoute d’autres régressions sur notre protection :

  • Privation d’indemnisation pour les intérimaires et CDD en cas de refus de deux propositions de CDI similaires en un an.

  • Présomption de démission en cas d’abandon de poste.

Encore une fois, le gouvernement rend les chômeur-euses responsables de leur situation et les sanctionne en réduisant des droits, acquis par leur travail et leurs cotisations !

Les objectifs sont clairs : faire plus de 4 Milliards d’économies par an (chiffrage UNEDIC) sur le dos des chômeur-ses et nous contraindre à accepter des emplois à n’importe quelles conditions.

C’est d’autant plus inadmissible que la patronat est très loin de payer sa part, en bénéficiant depuis d’années d’exonérations de cotisations sociales qui plombent les caisses de protection sociale et constitue le vol d’une partie de nos salaires. Rappelons que les cotisations sociales (le salaire brut) ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie (santé, vieillesse, chômage…).

Tous et toutes concerné-es !

Cette attaque contre l’assurance chômage est une attaque contre tous les travailleur-euses, car elle attaque un droit social collectif, qui constitue une protection économique contre la perte d’emploi. Tout comme l’assurance retraite, constitue une protection quand il est grand temps d’arrêter de travailler. Tout comme le RSA et les allocations permettent à certain-es de joindre les 2 bouts ou simplement vivre.

C’est pourquoi, exploité.e.s de toutes conditions, battons nous, organisons-nous et exigeons le retrait de cette réforme et des précédentes. Non a la destruction de l’assurance chômage, non à France Travail !

La CNT-SO revendique :
  • Annulation des dernières réformes sur l’assurance chômage.

  • Extension des droits et accès universel à l’allocation chômage avec un minimum égal au SMIC

  • Arrêt des exonérations de cotisations sociales au bénéfice des entreprises

Livreurs UBERisés en colère : la mobilisation continue !

Contre les déconnexions arbitraires, pour la régularisation des livreurs sans-papiers et pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunération… Les livreurs UBER EATS, comme des autres plateformes, sont en colère et s’organisent avec le soutien intersyndical du CLAP, de SUD Commerce et de la CNT-SO.

Nous étions près d’un millier à la manifestation organisée le lundi 12 septembre tout comme à la manifestation véhiculée 2 roues du 01er octobre. Nous nous sommes aussi fait entendre à la première réunion de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE) le mercredi 26 octobre. Nous étions de nouveau massivement mobilisés le dimanche 30 octobre avec la manifestation véhiculée « Le Tour de Paris #2 » puis le samedi 19 novembre pour manifester en direction du ministère de l’Intérieur.

Faute de réponses satisfaisantes des plateformes comme de l’État (voir ici, le courrier de l’intersyndicale au gouvernement, pour la régularisation des sans-papiers), le mouvement va continuer sur la durée et nous visons directement les enseignes qui profitent de l’UBERérisation. Plusieurs mouvements de grève ont touché les restaurants Mac Donalds en décembre… Nous travaillons au développement du mouvement dans d’autres villes comme à Lyon (voir ici). Ce n’est que le début !

Historique de la mobilisation 👇

Action au siège de l’ARPE à Paris, le 26 octobre 2022

…………………………

Manifestation du 12 septembre 2022

………………

Communiqué de la CNT-SO

Nettoyage : mise à jour de la grille des salaires 2022

Attention, la grille des salaires applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) a été réévaluée après le 03 mars et le bas de la grille a été rattrapé depuis par les réévaluations du SMIC en mai et août ! La grille est la suivante depuis le 01er août 2022.

Grève gagnante pour les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio de Marseille

Le mouvement de grève, mardi 16 août, des femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Adagio Saint Charles et Vieux Port, s’est conclu dès la première journée par un accord gagnant avec la société sous-traitante PRIMIUM !

Seule la lutte paie !

…………………..

Communiqué Primium 16 août 22

Salarié.e.s du particulier employeur et assistant.e.s maternel.le.s : depuis le 1er février 2022, votre rémunération doit augmenter !

L’avenant n°S44 relatif à la revalorisation des salaires signé le 28 octobre 2021 a été étendu par arrêté du 24 janvier 2022 et publié au Journal Officiel le 28 janvier 2022.

Cet avenant détermine la grille des salaires minima conventionnels revalorisés, mais fixe également le montant minimum des prestations en nature (coût d’un repas et coût d’un logement) pouvant être déduites du salaire net.

Pour les prestations en nature, l’avenant précise : Le montant minimum de chaque prestation en nature telle que définie aux termes de l’article 20 a de la convention collective nationale des salariés du particulier employeur est évalué comme suit :
– coût d’un repas : 4,70 € ;
– coût du logement : 71 €.

Si l’importance du logement le justifie, une évaluation supérieure pourra être prévue au contrat.

Il est rappelé que les prestations en nature sont déduites du salaire net.

Le texte doit désormais s’appliquer à tous les particuliers-employeurs relevant de la convention collective nationale de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021.

Cet avenant est applicable aux salaires dus à partir du 1er février 2022 !

En cas de difficultés avec votre particulier-employeur, vous pouvez contacter la CNT-SO.

Cette grille représente le minimum légal mais reste basse pour nos métiers essentiels : par l’organisation et l’action collective il reste nécessaire de revendiquer des hausses de salaires plus conséquentes ! rejoins ton syndicat !

……………………………………………

Source :

Avenant S44 du 28 octobre 2021 de la convention collective nationale
de la branche du secteur des salariés du particulier employeur et de l’emploi à domicile du 15 mars 2021. (voir ici)

Nettoyage : grille des salaires – janvier 2022

! Attention suite à l’inflation et aux revalorisations du SMIC, la grille a été modifiée plusieurs fois cette année !

Pour voir la dernière mise à jour (août 2022) : Cliquez ici.

 

……..

Cette grille des salaires est applicable dans les entreprises relevant de la convention collective nationale des entreprises de propreté et services associés (IDCC 3043) à partir du 01er février 2022.

Majoration travail de nuit :
– travaux réguliers : 20 % (si ancienneté avant le 1/1/1995 : 50% )
– travaux occasionnels : 100 %
– prime de panier : 2 MG par nuit de 6h30

Travail du dimanche :
– travaux d’entretien régulier : 20 %
– travaux occasionnels : 100 %

Travail des jours fériés :
– travaux réguliers : 50 %
– travaux occasionnels : 100 %

Prime d’expérience :
Le taux horaire est majoré suivant l’ancienneté.
– Après 4 ans : 2% ;
– Après 6 ans : 3% ;
– Après 8 ans : 4% ;
– Après 10 ans : 5% ;
– Après 15 ans : 5,5 %
– Après 20 ans : 6 %

– Le temps nécessaire à l’habillage et au déshabillage doit être payé comme du travail effectif. De plus, l’entretien de la tenue de travail doit être à la charge de l’entreprise

– Surveillez vos fiches de paie, les sociétés de nettoyage pratiquent un abattement de 08 % du salaire brut pour le calcul des cotisations. Cette pratique, qui baisse vos cotisations, a été interdite par une décision jurisprudentielle.

Regroupons-nous au sein du syndicat CNT-Solidarité Ouvrière pour imposer le respect de nos droits et de notre dignité !

…………………………………..

Versions imprimables de la grille 2022

cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_rp
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_13
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_aquitaine
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_RA
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_auvergne
cnt_so_nettoyage_grille_salaires_2022_86

…………………………………..

Source : https://www.legifrance.gouv.fr/conv_coll/id/KALITEXT000044305514/?idConteneur=KALICONT000027172335&origin=list

 

 

Bulletin de la CNT-SO des activités postales & télécommunications #2

Le deuxième numéro du « Braséro », bulletin du syndicat national des activités postales et des télécommunications,  vient de sortir. Bonne lecture !
Exemplaire à télécharge au format pdf  👇  Pour recevoir et diffuser Le Braséro en version papier, contactez le syndicat : poste-telecom[@]cnt-so.org.

Paiement des jours de grève : on fait passer le patron à la caisse !

 

Lors d’une cessation collective du travail, quelque soit sa durée, le paiement des jours de grève doit toujours être revendiqué par principe. Si le rapport de force ne permet pas toujours de l’obtenir, nous pouvons aussi y contraindre l’employeur par la voie juridique comme le montre deux décisions récentes favorables aux équipes syndicales de la CNT-SO.

Saisi par notre syndicat du nettoyage PACA, le conseil de Prud’homme de Marseille a condamné en référé, deux fois cette année, la société STN au paiement d’une indemnité compensant des pertes de salaires à l’occasion de mouvements de grève de la sous-traitance hôtelière.

Tout d’abord, sur l’hôtel Marseille NOVOTEL PRADO, huit femmes de chambre et gouvernante, avaient entamé un mouvement de grève le 17 novembre 2020 pour contester l’absence de paiement des heures complémentaires qu’elles avaient effectué de janvier à septembre 2020. Le nombre important d’heures de travail non rémunérées avait généré l’intervention de l’inspection du travail.

Le mouvement de grève avait pris fin le 15 décembre 2021, lors d’une séance de médiation au sein de l’inspection du travail. Ce jour, la société STN s’était engagée officiellement à régulariser l’ensemble des heures non payées aux salariées. Il aura fallu près d’un mois de grève pour que celles ci obtiennent le paiement d’un droit des plus élémentaire.

Aussi, les travailleuses, avec leur syndicat CNT-SO ont saisi le Conseil de prud’hommes pour faire reconnaître qu’elles avaient été contraintes d’entamer un mouvement de grève suite à un manquement de l’employeur. Le Conseil de prud’hommes leur a donné raison en notant que de nombreux courriers et mails avaient été envoyé au patron sans aucune régularisation de sa part. Ce dernier n’avait consenti à régulariser les heures de travail qu’après un mois de grève et l’intervention de l’inspection du travail. La société STN a donc été condamnée à payer aux salariées près d’un mois de salaire !

D’autre part, à l’été 2021, sur le grand hôtel INTERCONTINENTAL un nouveau mouvement de grève éclate. Les salarié-es de la société STN, également sous traitante sur le site, font encore valoir de nombreux manquements de la part de leur patron.

En effet, la société STN a souhaité faire l’économie des primes de 13ème mois qu’elle verse à certains de ses salarié-es pour l’année 2020. Elle a d’abord essayé de faire signer un Accord de Performance Collective mais les représentant-es du personnel ont refusé de signer un tel document. Alors la société STN a eu l’idée de réduire la prime de 13ème mois en fonction des absences liées à l’activité partielle (liée aux confinements). Ceci est parfaitement illégal ! Pire encore, après avoir diminué le versement de la prime, la société STN a ensuite décidé de la supprimer complètement, en reprenant les sommes déjà versées. Plusieurs mails ont été envoyés pour contester cette pratique mais en vain.

Ainsi, du 22 au 29 juillet 2021, les salarié-es n’ont eu d’autres choix que d’entamer un nouveau mouvement de grève. Le protocole d’accord signé à l’issue du mouvement confirme la reprise de la prime de 13ème mois.

Les camarades de l’équipe syndicale CNT-SO ont alors saisi le Conseil de Prud’hommes et celui ci a reconnu les manquements de l’employeur qui ont poussé les salarié-es à entamer un mouvement social. La société STN a donc été condamnée une deuxième fois au paiement des jours de grève. Pour l’instant elle n’a pas formé de recours contre ces deux décisions et elle les a exécuté.

La CNT-SO en profite pour remercier encore chaleureusement les personnes ayant soutenu financièrement ces différentes luttes. Les sommes récoltées grâce aux dons pour les caisses de grève du Novotel et de l’Intercontinental sont conservées en vue de financer de nouvelles luttes dans le futur !

Ces deux victoires contre un patron voyou de la sous-traitance sont le fruit de la stratégie syndicale de la CNT Solidarité Ouvrière qui accompagne ses adhérent-es dans la lutte comme dans une pratique juridique offensive ! Cela permet encore d’augmenter le rapport de force local en faveur des travailleur-euses (voir notre précédent communiqué).

Tout est à nous, rien n’est à eux… reprenons ce qu’ils nous ont volé !

 

 

Sous-traitance hôtelière : à Marseille, le rapport de force est là !

Au cours du mois de novembre 2021, des mouvements de grève se sont profilé sur trois hôtels du centre ville de Marseille ayant recours à la sous traitance pour le personnel d’entretien. Ces mouvements sociaux répondaient à de graves manquements des trois sous-traitants en cause mais ont tous trouvé une issue favorable avant même le déclenchement des grèves

Sur l’hôtel AC MARRIOTT Vélodrome, plusieurs salariées travaillaient sans contrats, prétendument en CDD, ce qui est illégal. De plus, plusieurs primes avaient été sucrées par l’employeur. Sous la menace d’un mouvement de grève, dont la société STN a plusieurs fois fait les frais, la situation a été régularisée et les salariées se sont vues remettre un CDI ! Plusieurs primes ont été réglées par l’employeur et la grande partie des revendications ont été satisfaites, pour les manquements restant, les salariées concernées saisissent le Conseil de prud’hommes

Sur l’hôtel Adagio Timone, c’est la société PRIMIUM qui a rencontré la détermination de ses salariées, par la remontée de plusieurs irrégularités et de nouvelles revendications. Des heures de travail impayées depuis 2019 et différentes primes ont donc été régularisées par la société PRIMIUM. De plus, les revendications ont été satisfaites par la signature d’un protocole actant l’augmentation de la prime de panier, des qualifications et de la prime de fin d’année dès 2021 !

Enfin, sur l’hôtel Ibis Lafon, un changement de prestataire a placé la société ESTRA sur le site. Cet employeur était déterminé à payer les salariées à la chambre (ce qui est illégal) mais celles ci ne se sont pas laissées faire. Les femmes de chambre ont noté leurs heures de travail et se sont aperçu de nombreuses heures non rémunérées. Accompagnées de leur syndicat, elles ont saisi l’inspection du travail et l’employeur a indiqué qu’il allait régler les sommes manquantes.

De plus, une des salariée avait été licenciée sans aucune procédure en raison de son défaut de titre de séjour en cours de renouvellement. La société ESTRA a oublié qu’il existe un délai de trois mois après l’expiration du titre de séjour pour la prolongation de la relation de travail, si le salarié a bien déposé sa demande de renouvellement. Face au soutien de ses camarades, la société ESTRA est revenue sur son licenciement et la salariée a été réintégrée.

Ces trois sites illustrent un rapport de force favorable mis en place avec les équipes syndicales de la CNT-SO, sur les sites hôteliers de Marseille. Grace à l’action collective, d’équipes soudées et déterminées, les patrons ont été contraints au respect des droits des travailleur-euses sans passer par d’interminables procédures juridiques et ont même dû céder de nouveaux droits ! La menace de grève et le souvenir des nombreuses luttes de ces dernières années leur a fait peur ! Le rapport de force est toujours payant…

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : la meilleure arme c’est le syndicat !

Com – sous traitance hotelière – déc 21