Élections TPE 2016 : du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017
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Les femmes de chambre et équipiers, sous-traité-e-s par la société ACQUA, au Radisson Blu Vieux-port, sont majoritairement en grève depuis le lundi 31/10/16 (Voir le communiqué).
Soutenez activement le mouvement de grève en passant sur le piquet mis en place devant l’hôtel (40 quai de rive neuve) ou en participant à la caisse de grève en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/z3a89i29
RDV pour le week-end :
– samedi 05/11/16 de 09h à 12h30
– dimanche 06/11/16, « brunch revendicatif et festif » devant l’hôtel, chacun amène à boire, à manger un instrument…
Les femmes de chambre et équipiers, sous-traité-e-s par la société ACQUA, au Radisson Blu Vieux-port, ont été majoritairement en grève pendant 6 jours depuis le lundi 31/10/16 jusqu’au dimanche 06/11/16 (Voir le communiqué).
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Dimanche 06/11/16
– Article de la Marseillaise
– Brève de la Provence
Samedi 05/11/16
– Article de la Marseillaise
Vendredi 04/11/16
– article de Marsactu
– article de la Provence
Jeudi 03/11/16
Mercredi 02/11/16
– Article de 20 mn
– Brève de la Marseillaise
– Article de TourMag.com
– Brève de Marsactu
Mardi 01/11/16
– Vidéo et article de La Marseillaise (édition papier dans le portfolio)
– Article de La Provence (édition papier dans le portfolio)
Lundi 31/10/16
– article sur le site de France 3
– Vidéo dans le 19/20 Marseille de France 3 (reportage à 2’15)
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Soutenez financièrement les grévistes en participant à la caisse de grève en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/z3a89i29
Moins d’une semaine après la grève victorieuse de l’Intercontinental, le mouvement social des femmes de chambre et équipiers touche à son tour l’hôtel Radisson Blu, de l’autre coté du Vieux-port. Cette fois-ci, ce sont les salarié-e-s du sous-traitant ACQUA qui cessent majoritairement le travail à compter du lundi 31 octobre.
Dans cet établissement 4 étoiles, on retrouve le cocktail habituel : pratiques ne respectant pas le droit du travail, salaires de misère, brimades et autoritarisme de l’encadrement, conditions de travail harassantes et néfastes pour la santé…
Mais aujourd’hui la coupe est pleine, les travailleurs demandent collectivement le respect de leurs droits et de leur dignité ! Ils revendiquent : le paiement à l’heure et la remise mensuelle des pointages ; l’augmentation de la qualification à AQS3 ; une prime de panier de 7 euros net pour les temps partiel temps complets, proratisée pour les temps partiel ; un 13ème mois ; l’annulation des clauses de mobilité sur les contrat de travail ; de nouvelles tenues de travail ; un nouveau matériel de travail (sac à linge, aspirateurs, balais,…) ; un jour de repos fixe les week-end pour toutes les femmes de chambre ; l’annulation des sanctions disciplinaires et le respect des droits syndicaux.
Cette grève s’inscrit plus largement dans un mouvement social qui touche désormais depuis plusieurs mois les établissements de l’Industrie touristique marseillaise. Hôtels, restaurants, commerces… ce sont les travailleurs-euses qui font tout tourner ! Alors que cette industrie est florissante, les patrons doivent bien comprendre que les travailleurs-euses ne se feront plus exploiter en silence !
Une caisse de grève est mise en ligne pour soutenir cette lutte :
Caisse de grève en ligne
Après deux jours de grève, les équipiers et femmes de chambre du sous-traitant STN Groupe sur le site de l’Intercontinental, viennent de reprendre le travail suite à la signature d’un protocole de fin de conflit victorieux avec leurs organisations syndicales.
Communiqueintercontinental_27oct16
Comme lors des luttes de ces derniers mois dans plusieurs hôtels, on peut désormais parler de mouvement social en cours dans ces professions du nettoyage, le protocole acte de nettes améliorations pour les conditions de travail et de rémunérations.
Il satisfait les revendications suivantes : fin du système de « crédit » à la chambre et paiement à l’heure avec rappel des heures complémentaires ou supplémentaires non versées; augmentation des qualifications dans la grille des salaires (passage de 9,94 à 10,26€/brut et jusqu’à 11,87 pour les postes de « machinistes »); doublement de la prime de panier (passage à 4€/jour); accélération de la mise en place du 13° mois (75% dès décembre 2016 et 100% en décembre 2017); embauche de 6 précaires en CDI; règlement de litiges individuels ; meilleure prise en compte de la vie privée (2 jours de repos consécutifs et roulement pour un week-end libre par mois et suppression de la clause de mobilité); paiement des jours de grève.
Et de 4 ! En à peine 6 mois, les mobilisations gagnantes de femmes de chambre et équipiers « sous-traités » dans l’hôtellerie, se sont enchaînées sur Marseille.
Ce mouvement des femmes de chambre et équipiers doit continuer à faire tache d’huile. Nous y travaillons avec nos sections et équipes militantes… Ce n’est que le début !!
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Revue de presse
– Article de Marsactu du 25/10/16
– Vidéo de la Provence du 25/10/16
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– Brève de la Provence du 27/10/16
– Brève de Marsactu du 27/10/16
– Brève de TourMag.com du 27/10/16
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Pour la seconde fois, nous, travailleurs et travailleuses des Très Petites Entreprises (TPE), sommes appelés à voter pour élire nos représentants. Nous sommes environ 4,5 millions à être concernés par ces élections. La plupart d’entre nous, travaille dans des entreprises de 2 à 3 salariés.
La Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière se présente au niveau national et interprofessionnel et compte sur tous pour faire le choix d’un syndicalisme de lutte.
1 Voter CNT- Solidarité Ouvrière, pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !
Dans les entreprises de plus de 11 salariés, il y a obligation d’organiser des élections de délégués du personnel. Dans les TPE où nous travaillons, cette obligation n’existe pas et pourtant, nous aussi nous avons des droits à défendre ! Nos droits justement, dans les TPE, sont trop souvent bafoués : heures non payées, temps de travail, conditions d’hygiène et de sécurité non respectées, contrats frauduleux… La liste est longue.
Les TPE permettent aussi largement de contourner les droits du travail et syndicaux dans le cadre de la sous-traitance. Bien souvent, derrière une pseudo proximité avec l’employeur, c’est le règne du « Tais-toi, fais ce que je te dis ou t’es viré ! ». Mais ce n’est pas une fatalité ! Il faut s’organiser, se regrouper et lutter contre ces injustices qui détériorent nos vies. Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! C’est ce que font au quotidien les hommes et les femmes qui ont choisi de s’organiser avec la CNT- Solidarité Ouvrière. Nettoyage, bâtiment, restauration hôtellerie, services à la personne… la CNT Solidarité Ouvrière développe un outil syndical au service des travailleuses et des travailleurs.
2 La CNT- Solidarité Ouvrière : Un syndicat autogestionnaire, indépendant, combatif et révolutionnaire !
La CNT-Solidarité Ouvrière fonctionne exclusivement grâce aux cotisations de ses adhérents, sans subventions de l’État ou du patronat. C’est la garantie de son indépendance.
La CNT-Solidarité Ouvrière développe un syndicalisme d’industrie. Les travailleurs et les travailleuses d’une même « industrie », quels que soient leurs statuts ou employeurs, adhèrent au même syndicat à un échelon géographique donné.
La CNT-Solidarité Ouvrière se donne les moyens de la défense de nos acquis en combinant une pratique juridique offensive et une solidarité active sur le terrain.
3 Le syndicat pour s’organiser, se former et lutter ensemble !
La CNT Solidarité Ouvrière pratique et se revendique de l’autogestion : c’est nous qui travaillons alors c’est nous qui décidons ! Au syndicat, le travailleur trouve conseils juridiques et autres aides concernant ses conditions de travail. Réunis en assemblée générale, les syndiqués se retrouvent, se soutiennent, échangent et décident ensemble des luttes à mener.
À la CNT-Solidarité Ouvrière, l’accent est mis sur la formation. Elle est organisée, notamment sur le temps de travail, pour les représentants du personnel et pour tous les adhérents du syndicat.
4 Réfléchir ensemble à un autre projet de société
Même si elle agit pour la défense des intérêts immédiats des travailleurs (salaires, temps de travail, conditions de travail…), la CNT-Solidarité Ouvrière se fixe un but de transformation sociale révolutionnaire.
Au syndicat, nous œuvrons ensemble pour un projet de société alternatif basé sur l’égalité économique et sociale, la démocratie directe.
Dans toutes les TPE, la CNT – Solidarité Ouvrière revendique :
– l’égalité de traitement pour tous les salariés (petites et grandes
entreprises),
– le droit à la formation professionnelle,
– la mise en place d’un véritable droit syndical dans les TPE.
Sortie des lycées du dispositif ZEP
La lutte commence dans l’académie, amplifions-la !
L’enfumage du ministère
Depuis 2014 et la réforme de l’éducation prioritaire, la question des lycées généraux, technologiques et professionnels est sans cesse renvoyée à plus tard. La ministre Najat Valaud-Belkacem ne cesse de clamer que la priorité est la scolarité obligatoire : celle-ci s’arrêterait-elle en fin de collège ? Encore une fois, ce gouvernement s’attaque aux pauvres, les lycées ZEP, en particulier les LP, accueillant bon nombre d’élèves issus des catégories socio-professionnelles les plus défavorisées. Le système scolaire français étant déjà socialement fort inégalitaire, les moyens déjà fort insuffisants, la fin du classement ZEP pour les lycées aurait de graves conséquences.
Les conséquences pour les élèves et les personnels
L’exclusion des lycées du dispositif engendrerait :
– une baisse des moyens alloués avec la fin des limitations d’effectifs, du travail en groupe réduit. Les moyens actuels étant déjà largement insuffisants, les conséquences sur l’apprentissage des élèves sont facilement imaginables ;
– la fin des bonifications pour les points de mutation, la fin de l’indemnité pour les personnels.
Une mobilisation à amplifier
En région parisienne un mouvement de lutte pour la sauvegarde du classement ZEP des lycées a commencé il y a quelques semaines. Des assemblées générales se sont tenues, et des lycées ont enregistré des taux de 80 % de grévistes le 20 septembre dernier !
Dans l’académie, le mouvement a débuté aussi ! Des établissements marseillais seront en grève le mardi 11 octobre. Des assemblées générales vont se tenir dans les établissements et l’intersyndicale se réunira à nouveau le 17 octobre. La mobilisation doit s’amplifier, nous devons discuter ensemble des moyens de lutte, dont celui de la grève pour :
– obtenir le maintien des lycées dans l’éducation prioritaire ;
– une augmentation conséquente des moyens pour l’ensemble de l’éducation prioritaire ;
– l’élargissement à tous les personnels (notamment les personnels précaires) de l’indemnité spécifique et le maintien des droits aux bonifications de carrière et celles pour les mutations.
L’appel de l’intersyndicale académique.
Octobre 2016
CNT-Solidarité Ouvrière
Syndicat des Travailleurs de l’Éducation et de la Recherche 13
Le communiqué sous format PDF :
Appel de l’intersyndicale académique (6 octobre 2016) SNES-FSU, CGT Educ’action, Sud Éducation, SNETAA FO, SN FO LC, SGEN CFDT, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SE-UNSA, CNT-SO, SIAES-FAEN
appel_intersyndical_education_prioritaire
Le Ministère de l’Éducation nationale a laissé sans réponse la question de la place des lycées professionnels, généraux et technologiques : le dispositif transitoire touchera à sa fin en 2017 et la liste des lycées de l’Éducation prioritaire n’est pas parue.
Face à cette situation, la mobilisation des personnels a débuté en Région parisienne, dans l’académie de Versailles notamment, sur une base intersyndicale. Il est urgent d’agir dans notre Académie pour favoriser aussi la convergence la plus large des personnels dans l’action.
Il y a urgence à mettre en œuvre un politique ambitieuse de réduction des inégalités scolaires favorisant la réussite de toutes et tous en lycée et lycée professionnel. Les collégiens issus de l’Éducation prioritaire ont le droit de poursuivre leur scolarité dans des lycées généraux, technologiques ou professionnels de l’Éducation prioritaire.
Il y a urgence à reconnaître la spécificité de l’enseignement dans les lycées de l’Éducation prioritaire, en terme de besoins des élèves et de conditions de travail des enseignants.
C’est pourquoi le Ministère doit ouvrir immédiatement le chantier de la politique d’Éducation prioritaire en direction des lycéens et garantir sans plus de délai le classement des lycées professionnels, généraux et technologiques, qui le requièrent, en Éducation prioritaire sur la base de critères nationaux transparents, tenant compte des spécificités des LGT et LP, notamment les critères sociaux mais aussi la proportion des élèves entrant en seconde en provenance de collèges REP/REP +.
Aucune sortie de lycée ou LP relevant de l’Éducation prioritaire ne saurait être acceptée. L’intersyndicale invite l’ensemble des personnels des lycées et lycées professionnels de l’Éducation prioritaire à prendre part à la mobilisation sur la base des revendications suivantes :
– Élaboration, dans la concertation, de cartes des lycées, des LP, de l’Éducation prioritaire.
– Attribution d’un label de classement en « Éducation prioritaire » donnant lieu à une dotation spécifique garantissant à la fois une réduction significative des effectifs par classe, tenant compte des besoins spécifiques des publics accueillis et de leurs filières de formation en LGT ou en LP, et les moyens nécessaires à la mise en place de dédoublements en volume conséquent.
– Attribution de l’indemnité REP et maintien des droits aux bonifications de carrière (hors-classe, classe exceptionnelle) et aux bonifications pour mutations.
– Extension de l’indemnité REP à tous les personnels en exercice, notamment de vie scolaire (AED, AESH…).
Le Ministère doit ouvrir ce chantier. Cela ne se fera pas sans une mobilisation massive et durable des personnels avec le soutien des élèves et de leurs familles. C’est le moment que cette mobilisation s’engage dans notre Académie aussi. L’intersyndicale appelle à construire cette mobilisation. D’ores et déjà, l’intersyndicale appelle les personnels à se réunir dans leur établissement afin de définir les modalités d’action capables de rassembler le plus largement possible et permettant de parvenir à une mobilisation massive. Elle s’engage pour favoriser cette mobilisation, y compris par l’arrêt de travail, pour l’avenir de l’EP en lycée et LP. Elle considère notamment qu’il importe que les collègues se déterminent sur le recours à la grève en novembre dans les établissements concernés.
L’INTERSYNDICALE se RÉUNIRA le LUNDI 17 OCTOBRE à 17 heures 30 au local de Solidaires pour faire le bilan des remontées des établissements et proposer en conséquence un plan d’action. L’intersyndicale ORGANISERA une ASSEMBLÉE GÉNÉRALE le lundi 7 novembre à 17 heures pour mobiliser largement et réussir les mobilisations à venir.
Enseignant.e.s, formatrices et formateurs, quelles pratiques pour résister à la glottophobie ? Cette question avait été abordée au printemps au cours d’une rencontre-débat organisée par la CNT-Solidarité Ouvrière, Sud Education et le collectif FLE Marseille.
Stéphanie Clerc-Conan sociodidacticienne des langues-cultures, et enseignante-chercheure à l’Université d’Aix-Marseille, y présentait ses travaux portant sur la maîtrise de langue et les discriminations.
Les enregistrements de la rencontre-débat sont toujours disponibles ici :
Compte-rendu de la rencontre glottophobie
Pour prolonger la réflexion, nous vous proposons en complément les ressources suivantes :
Ressources Langue et intégration
Le site internet du collectif FLE
Ce collectif est constitué de personnes qui souhaitent réfléchir sur leur métier et les politiques publiques aujourd’hui, dans le but de faire évoluer leurs pratiques, leurs statuts et conditions de travail, et pouvoir assurer une formation de qualité aux migrants.
Après quinze jours d’un mouvement de grève déterminé, les femmes de chambre assurant le nettoyage de l’Appart’City Euromed ont repris le travail cet après-midi, après avoir obtenu gain de cause sur leurs revendications.
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Un protocole a été signé avec Net Hôtel Services, le nouveau prestataire ayant repris le marché après la rupture du contrat avec l’ancien sous-traitant SAMSIC (voir notre précédent communiqué).
Nos camarades obtiennent : paiement à l’heure et non plus à la tâche, prime de panier à 8€80 brut par jour, passage à la qualification AS3 dans la grille conventionnelle de la propreté, augmentation des mensualisations des contrats, prime de reprise de 250€ (pour couvrir les jours de grève) et négociation des modalités de mise en place du treizième mois sous 15 jours. A noter que tous les salarié-e-s du chantier sont repris par le nouvel employeur y compris ceux-celles précédemment en CDD.
Concernant le passif avec la société SAMSIC, notamment les heures supplémentaires ou complémentaires impayées depuis mars 2016, nous irons les chercher par une saisie rapide du conseil des Prud’hommes.
Nous remercions tous les soutiens passés sur le piquet et/ou ayant participé à la caisse de grève en ligne qui ont permis de mettre encore plus la pression sur le groupe Appart’City et ses sous-traitants !
A Marseille, le secteur hôtelier et l’industrie touristique en général sont de plus en plus florissants et générateurs de profits. Pourtant derrière les façades clinquantes de ce nouveau poumon économique de la ville, c’est tout un système qui repose sur l’exploitation brutale des salarié-e-s, une précarité généralisée avec notamment un recours massif à la sous-traitance.
La CNT Solidarité Ouvrière se félicite donc de cette nouvelle victoire syndicale à quelques mois d’intervalles avec d’autres luttes à Marseille dans ce même secteur de la sous-traitance hôtelière. Nous appelons l’ensemble des travailleurs et travailleuses du secteur à s’organiser syndicalement et à mener le combat contre l’exploitation et le mépris. Seule la lutte paie !
CNT Solidarité – Ouvrière 13 – Syndicat du Nettoyage, du Commerce et des Services