Suspension de la grève au NH Collection Marseille

Les femmes de chambre du NH Collection Marseille ont décidé collectivement de suspendre leur mouvement de grève. Après 167 jours d’une lutte exemplaire, la reprise du travail sera effective sur le site ce lundi 23/09. De nouvelles formes d’action restent envisageable suivant l’évolution de la situation.
Elles tiennent à remercier tous les soutiens, individuels ou d’organisations de tout bord, qui les ont accompagné dans leur action et participé à la caisse de grève.

Ces 167 jours de combat contre deux multinationales de l’industrie touristique furent éprouvants avec une répression, policière et judiciaire d’une rare intensité, symbole d’une intervention à sens unique de l’ensemble des services de l’État qui ont servi la soupe aux patrons comme jamais…
Pourtant c’est une équipe syndicale debout et toujours soudée qui reprend le travail. Des problématiques administratives individuelles ne permettait pas à tout le monde de rester avec des fiches de paye à 0€ même si les salaires étaient compensés par la solidarité. Gréver quand on est une femme précaire est un acte courageux et nous sommes fier.e.s d’avoir tenu tête à ces exploiteurs !
Nous mettons en garde ELIOR et leurs complices de NH Hotel contre toute tentative de répression à l’encontre des grévistes ! La CNT-SO et les réseaux militants de soutien vont rester vigilants tout comme pour les actions judiciaires en cours à l’encontre des militant.e.s et salarié.e.s du syndicat.

Nous ne nous cachons pas, le mouvement n’aura pas rempli pleinement ses objectifs revendicatifs notamment en terme d’avancée sur les rémunérations.
Paradoxalement, il sera allé au-delà ! Conflit emblématique des luttes actuelles des invisibles de la propreté, il aura contribué à mettre sur la place publique les conditions de travail et de vie des salarié.e.s du secteur. Si le gouvernement s’est emparé du sujet via Marlène Schiappa et envisage des suites législatives, ce n’est certainement pas dû aux syndicats corrompus du secteur qui regardent les luttes sans bouger comme à ELIOR…
Quoi qu’ils en disent, les exploiteurs de NH et d’ELIOR auront payé le prix fort face à la ténacité de nos camarades. Un prix économique bien sûr pour NH qui admettait déjà en juillet les difficultés de l’établissement, des pertes de chantiers et une première condamnation prud’homale pour les voyous d’ELIOR. Surtout leur image est durablement dégradée ! ELIOR aura beau tenter de se racheter avec du mécénat défiscalisé, ils resteront pour le grand public de méprisables négriers des temps modernes…
Au-delà de la situation particulière du NH Marseille, c’est le système d’exploitation de la sous-traitance qui est en train de craquer de toute part. En France et ailleurs en Europe, la résistance des salarié.e.s sous-traité.e.s de l’hôtellerie s’amplifie contre le dumping social. Dans cette optique, la CNT-SO sera début novembre à Bruxelles avec les camarades espagnoles de Las Kellys et d’autres équipes syndicales combatives européennes pour revendiquer l’adoption d’une loi contre la sous-traitance. Le combat continue !

Avec la CNT-SO DÉFENDRE NOS DROITS ET NOTRE DIGNITÉ ! Chez ELIOR Services Propreté et Santé

A ELIOR-SPS – Sud/Est, les élections du Comité Social et Économique (qui remplace les délégués du personnel et le comité d’entreprise) vont avoir lieu le 10 octobre 2019 (premier tour). Le syndicat CNT-Solidarité Ouvrière du Nettoyage présente une liste.

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Il faut faire barrage aux syndicats qui sont toujours du côté des patrons  !

Le syndicat CNT – Solidarité ouvrière se bat pour :

  • Un 13e mois pour tous, comme à ELIOR Restauration
  • L’augmentation des qualifications et salaires pour tous
  • La majoration de 100% pour le travail de nuit
  • La majoration des dimanches à 50% et 100% pour
  • les jours fériés
  • Une prime de panier
  • L’embauche de tous les CDD en CDI
  • La diminution des cadences de travail, une meilleure
  • organisation et partage des taches
  • Suppression des clauses de mobilité
  • La possibilité d’évolution de carrière
  • La mise en place d’un compte pénibilité pour les travailleurs de nuit qui donne des trimestres en plus pour la retraite
  • Contre le management agressif : respect des personnels et égalité de traitement entre toutes et tous
  • La régularisation de tous les travailleurs sans papiers

Bureau de vote :
Arteparc Bat B – route de la Côte d’Azur D7 N – 13590 MEYREUIL

Si vous ne pouvez pas vous rendre au bureau de vote le 10 octobre entre 9h et 13h, vous pouvez voter par correspondance, en envoyant votre bulletin de vote avant le 27 septembre 2019 (date conseillée pour bonne réception).

ATTENTION Ne donnez pas votre bulletin de vote aux inspecteurs ou aux chefs d’équipe, VOTEZ VOUS-MÊMES !

Si personne ne travaille à ta place, personne ne décide à ta place !

CNT-Solidarité Ouvrière
Syndicat du Nettoyage PACA

Revers judiciaire d’ELIOR contre la RSS de la CNT-SO dans l’agence Propreté & Santé sud-est

Par un arrêt du 5 septembre la cour d’appel d’Aix-en-Provence confirme le premier jugement rendu par le conseil de prud’hommes de Marseille le 21 février 2019.

Cet arrêt désigne la société ELIOR comme l’employeur d’une des salariées grévistes de l’hôtel NH Collection (par ailleurs également responsable de section syndicale de la CNT-SO) et condamne la société à payer les rappels de salaires pour les mois où ils avaient refusé de la laisser travailler.

En effet, au prétexte fallacieux que la salariée n’aurait pas passé la visite médicale avec son ancien employeur, la société ELIOR, au moment de leur arrivée sur le site « NH collection » au mois de décembre 2018, avait refusé de reprendre cette salariée, alors que la convention collective des entreprises de propreté les y contraignait pourtant.

Cette technique consistant à tenter de réduire la masse salariale par tout moyen lors d’une reprise de site est symptomatique de la sous-traitance, et ce sont toujours les mêmes qui en pâtissent. Ne nous laissons plus faire !

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Voir aussi sur notre site, le tutoriel sur les règles en cas de changement de prestataire sur un chantier relevant de la convention de la propreté (article7)

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Mobilisation de soutien aux luttes des femmes de chambre !

Mardi 10 septembre – 17h30 devant le NH Collection Marseille

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Une nouvelle fois, les équipes syndicales combatives de la sous-traitance hôtelière font cause commune ! Avec leur syndicats CGT HPE et CNT-SO, elles organisent une manifestation de soutien aux grèves des femmes de chambre, mardi 10 septembre.

Nous nous rassemblerons à partir de 17h30 devant l’hôtel « NH Collection Marseille » (Bd des dames) pour appuyer la grève des femmes de chambre sous-traitées par ELIOR, avec leur syndicat CNT-SO qui en sera à son 154° jour ! Nous viendrons exiger du groupe NH Hotel qu’il prenne ses responsabilités, dégage son sous-traitant voyou et accède aux justes revendications des grévistes pour des conditions de travail et des salaires dignes.

Nous nous rendrons ensuite devant le nouvel hôtel « Mercure Marseille Canebière Vieux-port » sur la Canebière. Symbole de la politique de développement touristique à outrance, cet établissement de luxe en plein Noailles est une marque du groupe ACCOR. Nous viendrons y afficher notre soutien aux grévistes de l’hôtel « Ibis Batignoles » en lutte depuis le 17 juillet, avec leur syndicat CGT-HPE, contre le groupe donneur d’ordre, ACCOR et son sous-traitant STN TEFID. Elles se battent pour mettre fin à la sous-traitance et être internalisées.

Entre les les 2, nous ne manquerons pas de saluer le « Best Western Marseille Bourse Vieux-port » dont le ménage est sous-traité par les voyous d’ Elior.

Les femmes de chambre sont à la pointe du combat contre la précarisation du travail et pour la dignité ouvrière. La sous-traitance ça suffit, soyons nombreux.euses pour les soutenir !

Education : Vive la rentrée… sociale !

C’est la rentrée scolaire pour des millions d’élèves et pour les travailleurs.euses de l’éducation. Une rentrée encore marquée par l’écho des conflits durs de la dernière année scolaire contre les réformes Macron/Blanquer. De nouvelles attaques s’annoncent, il nous faudra encore lutter avec plus de détermination et pour cela investir nos outils syndicaux…

CNT-Solidarité Ouvrière – Education Vive la rentrée… sociale !

Éducation : 2018-2019, sous le signe de la lutte, 2019-2020 on recommence !

L’année scolaire passée a été placée sous le signe de la lutte contre l’École Blanquer. Les lycéen.ne.s se sont mobilisé.e.s – et ont subi une répression d’une violence inouïe ! – les travailleurs.euses de l’Education du primaire et du secondaire ont lutté contre les réformes du Bac, de la voie professionnelle, contre Parcoursup, contre la loi Blanquer au Printemps. La jonction primaire/secondaire s’est faite dans la lutte. Les profs ont même osé « s’attaquer » au sacro saint Bac ! Le « blocage » des épreuves a permis de médiatiser nos combats, alors que nos luttes ont été très peu visibles tout au long de l’année. Cela prouve que face au mur-Blanquer il faut durcir le ton et cesser de mégoter. L’heure de la riposte a sonné, les demi-mesures n’ont plus cours !
Les réformes n’ont pas été abandonnées (les Écoles publiques des savoirs fondamentaux avec des principaux.ales. de collèges comme super chefs sont tout de même abandonnées car les professeurs des écoles sont parvenus a établir le rapport de force nécessaire à un moment décisif !) et le ministre a une fois de plus répondu par le mépris. Alors, faut-il se résigner ? Faut-il baisser la tête et se résoudre à affirmer bêtement que la grève ne servirait à rien ?
Au contraire ! Il faut absolument continuer à se battre ! Les bases d’un rapport de force ont été posées. De la maternelle à l’université on s’est rencontré en AG, on a fait grève et on a défilé ensemble. Recommençons ! Rejouons-la collectif ! Car, en face, c’est toujours le même objectif qui se profile : une École élitiste et ultra sélective (Parcoursup, réforme du Bac), une École contre les classes populaires (réforme de la voie professionnelle, lycées absents du dispositif Education Prioritaire très insuffisant), une École autoritaire et managériale (muselage de la parole des personnels, évaluationite permanente), une École de l’austérité (2600 postes en moins dans le second degré en 2019, créations insuffisantes dans le primaire, pré-recrutement des des enseignant.e.s dès la licence 2 sous statut d’AED)…

La rentrée sera sociale !

Évidemment, l’École n’est pas la seule touchée. Le rouleau compresseur libéral continue d’avancer. Les profs et les lycéen.ne.s n’ont pas été les seul.e.s dans la rue cette année. La question sociale est revenue au premier plan.. et avec quelle force ! La rentrée sera sociale ! Les travailleurs.euses, les chômeur.euses, les jeunes vont redescendre dans la rue, car ce qui se profile à l’horizon c’est la réforme de la fonction publique, de l’assurance-chômage et celle des retraites. Certaines luttes n’ont d’ailleurs pas pris de vacances cet été : dans le secteur privé, dans les services des urgences des hôpitaux…

Tous et toutes motivées dès la rentrée pour lutter :

Contre l’école du tri social qui entérine les inégalités
– contre les réformes Blanquer des lycées
– contre Parcoursup et la sélection à l’entrée de l’université, la hausse des frais d’inscriptions
– contre la sélection sociale et/ou xénophobe de la maternelle à l’université
– contre la réforme libérale et managériale des services publics

Pour une politique éducative ambitieuse, inclusive et émancipatrice

– pour la sauvegarde de tous les postes des travailleurs.euses de l’éducation
– pour une carte élargie de l’Éducation Prioritaire incluant les lycées

Pour des services publics au cœur du projet d’égalité économique et sociale

– pour des services publics de qualité, sans profits et d’égal accès à tous et toutes avec le maintien d’un maillage territorial fort

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Historiquement notre secteur professionnel a toujours été un bastion syndical fort mais ici comme ailleurs ce modèle est en crise avec un effondrement de la syndicalisation ou de la participation aux élections professionnelles. Le syndicalisme institutionnel est en faillite : impuissance face à la casse systématique d’une école publique de plus en plus inégalitaire, impuissance face à la dégradation de nos droits et conditions de travail, cogestion et clientélisme parfois douteux, course aux décharges qui éloigne les syndicalistes du terrain…
Nous partageons toutes ces critiques ! Il est temps de développer, à la base, un modèle alternatif qui revient aux fondamentaux du syndicalisme. C’est le sens de l’engagement quotidien des militant-e-s de la CNT Solidarité Ouvrière. Rejoignez-nous pour construire ensemble un outil de lutte, de solidarité et de défense au service de l’intérêt collectif, porteur de progrès pédagogiques et d’un projet de transformation sociale !

La suite ici.

Plus de 4 mois de grève au NH Collection Marseille : continuons la solidarité active et financière !

Les femmes de chambre de l’hôtel NH Collection Marseille sont en grève depuis plus de 04 mois et le conflit reste bloqué, avec l’échec de la médiation préfectorale, sabordée par le sous-traitant ELIOR et ses propositions méprisantes tout comme l’attitude partiale de la médiatrice, trop proche du positionnement patronal.
Face à ce blocage, nous nous adressons directement au groupe NH pour qu’il prenne ses responsabilités et dégage ELIOR !

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4 mois d’un conflit devenu emblématique. Cette grève, la plus longue dans l’hôtellerie marseillaise, a déjà marqué les esprits et dépassé les frontières locales en étant au cœur d’un débat public sur les conditions de travail des « invisibles » de la propreté qui est remonté jusqu’au gouvernement.

4 mois de lutte déterminée pour la dignité et le respect face au mépris, aux conditions de travail et de rémunérations indignes imposés par le sous-traitant ELIOR et le donneur d’ordre NH Hotel group.

4 mois de lutte face à la répression orchestrée au service des intérêts privés ! Contrôles, évacuations policières, GAV, poursuites, fichage ADN… tout l’arsenal répressif a été déployé pour tenter de les faire taire ! Plusieurs camarades sont encore convoqués au mois de juillet.

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Lien vers la caisse de grève en ligne.

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4 mois et la mobilisation continue sur la base des revendications : rappels et compensations pour les impayés sur salaire, augmentation des salaires et 13° mois, compensation des dimanche travaillés à 50%, organisation du travail respectueuse de la vie privée, changement de sous-traitant ou internalisation par le groupe NH !

Contre l’exploitation et le mépris, seule la lutte paye !

Marlene Schiappa : les femmes de chambre et les travailleurs-euses de la propreté n’ont pas besoin de blabla mais d’avancées pour leurs droits !

Nous prenons acte des déclarations de Marlene Schiappa, dimanche dans le Parisien, annonçant vouloir « défendre les femmes de chambre » ! A défaut d’y croire, nous sommes satisfait de voir que les fortes luttes du secteur poussent le gouvernement à en parler.
Nous notons qu’elle n’a pas un mot sur les possibilités d’intervention des pouvoirs publics dans le dossier emblématique de la grève du NH Collection Marseille ni n’exprime sa « sororité » pour ces femmes harcelées, violentées, arrêtées par la Police pour avoir le courage de défendre leurs droits…

Le communiqué en intégralité :
communique_schiappa_24_juin_19.pdf

Canicule et travail : droits des salariés et obligations des employeurs en cas de fortes chaleurs

De fortes chaleurs et un épisode caniculaire sont annoncées cette semaine affectant nos conditions de travail et pouvant mettre en danger notre sécurité. Faisons valoir nos droits : cet article fait le point sur les protections prévues pour la santé des travailleurs-euses. En cas de problème, n’hésitez pas à prévenir le syndicat !

Au regard des articles L. 4121-1 et suivants et articles R.4121-1 et suivants du code du travail, les employeurs ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en tenant compte notamment des conditions climatiques. Des mesures plus ciblées sont aussi prévues. Voir ci-dessous les mesures qui s’imposent aux employeurs dans le cadre du droit du travail et des dispositions du plan Canicule (Les dispositions de l’instruction interministérielle du 22 mai 2018 relative au Plan National Canicule 2017 reconduit en 2018 restent en application pour la saison estivale 2019).

A savoir : la canicule est définie si la température extérieure se situe entre 19° la nuit et 34° le jour pendant 3 à 5 jours consécutifs.

Le plan canicule 2019 comporte 4 niveaux :

– le « niveau 1 – veille saisonnière » carte vigilance verte est activé chaque année du 1er juin au 31 aout.
– le « niveau 2 – avertissement chaleur » carte vigilance jaune. Si la situation le justifie, il permet la mise en œuvre de mesures graduées et la préparation à une montée en charge des mesures de gestion par les Agences Régionales de Santé (ARS)
– le « niveau 3 – alerte canicule » carte vigilance orange. Il est déclenché par les préfets de département
– le « niveau 4 – mobilisation maximale » carte vigilance rouge. Il est déclenché au niveau national par le Premier ministre sur avis du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de l’intérieur, en cas de canicule intense et étendue sur une large partie du territoire associée à des phénomènes dépassant le champ sanitaire.

Mesures à appliquer pour les employeurs
(Source : ministère du Travail)

Afin de limiter les accidents du travail liés aux conditions climatiques, quelques mesures simples doivent s’imposer aux employeurs. C’est en ce sens qu’a été publié le Décret n°2008-1382 du 19 décembre 2008, relatif à la protection des travailleurs exposés à des conditions climatiques particulières.

Tout employeur doit :
– intégrer au « document unique » les risques liés aux ambiances thermiques ;
– et, dans le secteur du BTP, mettre à la disposition des travailleurs un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes.

Niveau de veille saisonnière
– Mettre en place des adaptations techniques permettant de limiter les effets de la chaleur.
– Prévoir des sources d’eau potable fraîche à proximité des postes de travail en quantité et en qualité suffisante .
– Mettre en place une ventilation des locaux de travail correcte et conforme à la réglementation.
– Prévoir des aides mécaniques à la manutention.
– Surveiller la température ambiante.
– Afficher dans un endroit accessible à tous les salariés le document établi par le médecin du travail.

Niveau d’avertissement chaleur et d’alerte canicule
Vérifier que les adaptations techniques permettant de limiter les effets de la chaleur ont été mises en place :
– Vérifier que des sources d’eau potable fraîche sont effectivement mises à la disposition des salariés à proximité des postes de travail, en quantité et en qualité suffisante.
– Vérifier que la ventilation des locaux de travail
est correcte et conforme à la réglementation.
– Favoriser l’utilisation d’aides mécaniques à la manutention.
– Prévoir des pauses régulières et, si nécessaire, veiller à aménager les horaires de travail.
– Surveiller la température ambiante.
– Informer tous les travailleurs potentiellement exposés des risques, des moyens de prévention, des signes et symptômes du coup de chaleur.
– Informer les CHSCT et les institutions représentatives du personnel des recommandations à mettre en œuvre en cas d’exposition aux fortes chaleurs.

Niveau de mobilisation maximale

Dans l’hypothèse où l’activité peut être maintenue, il appartient à l’employeur de :
– S’assurer, par le biais de contrôles réguliers, du caractère fonctionnel des adaptations techniques mises en place afin de limiter les effets de la chaleur.
– Revoir l’organisation du travail afin de réduire les cadences si nécessaire, de limiter au maximum les manutentions manuelles, etc.
– Prévoir, en toute hypothèse, une organisation du travail permettant au salarié d’adapter son rythme de travail selon sa tolérance à la chaleur.
– Afficher les recommandations à suivre pour les salariés prévues au niveau du plan d’action.
– Adapter les horaires de travail dans la mesure du possible : début d’activité plus matinal, suppression des équipes d’après-midi, etc.
– Au cas où l’activité ne peut être interrompue : organiser des pauses et prévoir l’augmentation de leur cadence et/ou de leur nombre et/ou de leur durée aux heures les plus chaudes, si possible dans une salle plus fraîche.
– S’assurer que le port des protections individuelles est compatible avec les fortes chaleurs.
– Pour les employeurs, évacuer les locaux climatisés si la température intérieure atteint ou dépasse 34 °C en cas de défaut prolongé du renouvellement d’air (recommandation CNAM R.226).

Recours des salariés au regard de la mise en œuvre des mesures incombant à l’employeur
Le salarié qui :
– constaterait qu’aucune disposition n’a été prise,
– considérerait que les mesures mises en œuvre apparaissent possiblement insuffisantes au regard des conditions climatiques constatées,
– se verrait opposer un refus par l’employeur quant ses demandes d’aménagement et, en premier lieu, s’agissant de la mise à disposition d’eau fraîche et de locaux suffisamment aérés, serait fondé à saisir les services d’inspection du travail qui apprécieront si les circonstances climatiques et la situation dans laquelle il était placé justifiaient ou pas la mise en œuvre des dispositions prévues aux articles R4225-1 et suivants du code du travail.
En fonction de la taille de l’établissement, le salarié dispose également de la
possibilité de solliciter le CHSCT ou à défaut le délégué du personnel.

Education : Le 17 et après, le bac et les exams… c’est sans nous !

Tant au niveau local qu’au niveau national, une majorité de syndicats de l’enseignement franchissent le Rubicon et se mettent d’accord pour appeler officiellement à la grève de la surveillance du bac le 1 7 juin prochain ! Il s’agit d’une première depuis 2003.
Et après ? quelles perspectives ? Blocage des examens, des corrections, des jurys ? Ce qui reste certain, c’est que les travailleurs-ses de l’éducation n’en peuvent plus !

La suite du tract de la CNT-Solidarité Ouvrière :
cnt_so_greve_exams_2019.pdf

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Education : le 17 juin 2019 (et après!), tous et toutes en grève ! Appel intersyndical du 13

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