Education : grèves en chaine à Marseille – Grève inter-établissements le 29/03 !

Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, est en court à Marseille. L’idée est simple : un établissement se  mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements participant à la chaîne entre le 14 et le 23 mars. La prochaine étape aura lieu le mardi 29 mars avec une grève commune inter-établissements.

  • Manifestation au départ du collège Gaston Defferre (Marseille 7e) à 10h en direction du collège Edgard Quinet (Marseille 3e).
  •  Rassemblement devant la DSDEN à 12h30 :  pour un repas/apéro convivial offert aux grévistes par l’intersyndicale . Une audience intersyndicale sera demandée.

On enchaîne ! Pour des moyens supplémentaires dans les établissements des Bouches-du-Rhône et un plan d’urgence pour l’éducation

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Appel unitaire CGT Educ’Action 13, SUD Educ 13 et CNT-SO Education & Recherche 13

Après les grèves en cascade dans les collèges des Bouches-du-Rhône
Faisons converger les mobilisations.
Journée de grève des établissements des Bouches-du-Rhône le 29 Mars

Une nouvelle fois, les moyens ont diminué dans nos établissements. Plusieurs collèges du département, qui voient leurs moyens réduits depuis plusieurs années consécutives, ont choisi une forme de mobilisation originale : la grève en cascade.

En termes de moyens, le bilan des 5 dernières années est catastrophique pour les collèges du département. Nos établissements connaissent une augmentation des effectifs de près de 3000 élèves sans que les moyens qui nous soient attribués ne connaissent de hausse. Au contraire, ce sont près de 1900 heures qui ont disparu entre 2018 et 2022, soit 105 postes supprimés, c’est-à-dire en moyenne 1 poste par collège. Dans les établissements d’éducation prioritaire, la baisse est particulièrement forte sans pour autant que les établissements non classés REP ou REP+ puissent bénéficier d’un apport pour relever le taux d’encadrement et réduire la surcharge des classes.

Les réductions de moyens touchent aussi les lycées, que les réformes récentes ont fragilisés autant en termes de moyens, de conditions d’études et de stress des élèves ou encore de conditions de travail des personnels allant jusqu’à faire perdre le sens de nos missions.

Dans le contexte de crise sanitaire et sociale inédit qui vient renforcer des inégalités sociales et scolaires, de telles mesures sont incompréhensibles et inacceptables pour les équipes et les familles.

C’est pourquoi les personnels des collèges Wallon, Renoir, Rosa Parks, Monticelli, Mallarmé, Defferre et Quinet, soutenu·es par les organisations syndicales, se sont massivement mis en grève chaque jour entre le 14 et le 23 mars.

Pour obtenir un plan d’urgence dans l’Education pour notre département et notre académie, les collèges mais aussi les lycées généraux, technologiques et professionnels ont besoin d’une forte journée de mobilisation.

L’intersyndicale appelle à la construction d’un temps forts de convergence le mardi 29 mars :

Les personnels mobilisé.es de lycée prévoient de se réunir en Assemblée Générale à 10h30 aux grandes tables de la Friche Belle de Mai à Marseille (accueil café à 9h30)

Dans un même temps, une manifestation partira du collège Gaston Defferre (Marseille 7e) à 10h en direction du collège Edgard Quinet (Marseille 3e).

12h30 : Rassemblement devant la DSDEN pour un repas/apéro convivial offert aux grévistes par l’intersyndicale . Une audience intersyndicale sera demandée.

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Revue de presse

https://www.francebleu.fr/infos/education/greve-dans-trois-colleges-de-marseille-cette-semaine-1647188852

https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6692131/marseille-mouvement-de-greve-en-chaine-dans-les-colleges.html

https://www.lamarseillaise.fr/societe/au-college-renoir-un-sentiment-d-abandon-GO10697515

https://www.lamarseillaise.fr/societe/monticelli-le-college-du-carre-d-or-ne-veut-pas-finir-sur-la-paille-LE10728146

https://www.maritima.info/depeches/education/marseille/81921/marseille-les-enseignants-du-college-monticelli-8e-en-greve.html

https://www.laprovence.com/article/societe/6700508/la-greve-en-chaine-dans-les-colleges-marseillais-prend-de-lampleur.html

https://www.laprovence.com/article/societe/6702576/marseille-fermeture-de-classes-le-college-gaston-defferre-aussi-concerne.html

https://www.maritima.info/depeches/education/marseille/82007/contre-les-suppressions-de-classe-les-enseignants-du-college-monticelli-8e-poursuivent-leur-greve.html

Le même jour, les collègues de philosophie, mobilisé·es depuis plusieurs mois, notamment contre la dématérialisation des corrections d’un bac vidé de son sens, organisent une discussion à 09h30 à la Friche Belle de Mai à Marseille.


Éducation : suite de la mobilisation à Marseille

Après le succès de la grève en chaîne la mobilisation se poursuit !

23 mars – 13h rassemblement au Rectorat

16h, AG bourse du Travail (Marseille)

29 mars – grève inter-établissements

Mouvement inédit de « grève en chaine » dans l’éducation à Marseille

Un mouvement coordonné de mobilisation pour un « plan d’urgence pour l’éducation », à l’initiative de collèges de l’Éducation prioritaire, a démarré à Marseille. L’idée est simple : un établissement se  mobilise chaque jour et transmet le flambeau le lendemain à un suivant avec l’objectif de construire à court terme une mobilisation commune la plus forte. Cela a donné lieu à des mobilisations massives dans les établissements à l’initiative de l’action (70 à 85% d’enseignant-es en grève) : collège Henri Wallon le lundi 14/03, collège Renoir mardi 15/03 puis le collège Rosa Parks jeudi 15/03.

Le mouvement fait des émule et de nouveaux établissements ont rejoint « la chaine » : le collège Mallarmé le vendredi 18/03, le collège E. Quinet le lundi 21/03. Les personnels du collège Monticelli, en grève reconductible, devraient rentrer dans la « chaine » ce mardi 22/03.

On enchaîne ! Pour des moyens dans les collèges des Bouches-du-Rhône et un plan d’urgence pour l’éducation !

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses ! Tous et toutes en grève le 17 mars !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée et ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne… Il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat et construire partout le rapport de force pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !

Rassemblement à Marseille – 11h devant la Préfecture

Livreurs des plateformes : dossier élections professionnelles 2022

En France, le gouvernement refuse toujours de reconnaître nos droits mais avec de multiples condamnations judiciaires et avancées pour la reconnaissance du statut des livreurs en Europe : le vent tourne pour les plateformes… Le quotidien de tous·tes les livreur·euses doit maintenant changer !

Pour la 1ère fois, des élections professionnelles sont organisées en mai 2022, pour élire des représentant·es. Malgré un cadre très discutable (voir plus bas), la CNT-SO se présente pour faire avancer la reconnaissance totale de nos droits salariaux, sociaux et syndicaux !

Livreur·euses, avec ou sans-papiers, on s’organise pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Avec la multiplication des enseignes de livraison et un nombre toujours plus grand de livreur·euses : nos rémunérations ont fortement diminué ces dernières années. Soi-disant indépendant·es, nous sommes à la merci des modification de tarifs des plateformes et soumis à l’arbitraire de leurs algorithmes ! Dans l’immédiat, nos tarifs doivent augmenter avec une rémunération minimale garantie égale au SMIC horaire (y compris les cotisations sociales),incluant le temps d’attente.

Sans droits, nous sommes dépendant·es des plateformes qui peuvent nous déconnecter selon leur bon vouloir : notre statut doit évoluer ! La CNT-SO revendique clairement la reconnaissance du statut de salarié·e et les droits sociaux correspondants pour les livreur·euses ainsi que des garanties pour notre santé et notre sécurité : c’est le seul moyen d’obtenir des avancées sociales et une vraie protection.

Nous considérons que le statut de salarié·e permet d’intégrer plus justement les travailleur·euses des plateformes, tout en respectant leur désir d’autonomie. L’argument des patrons sur le manque de souplesse du statut est parfaitement malvenu compte-tenu de toutes les mesures de « flexibilité » qu’ils ont obtenus dans les dernières réformes du droit du travail !

Pour les livreur·euses sans-papiers, cette reconnaissance est importante pour lancer des procédures de régularisation

La CNT-Solidarité Ouvrière revendique :

• Hausse immédiate des tarifs

• Le paiement de toutes les heures travaillées (y compris le temps d’attente) et pas de rémunération horaire inférieure au SMIC horaire (incluant les cotisations sociales)

• Une prime d’entretien des véhicules (vélos, scooters…)

• La régularisation des travailleur·euses sans-papiers

• La reconnaissance du statut de salarié·e et le bénéfice de tous les droits sociaux (sécu, chômage, congés…)

• La création d’un statut collectif dans une convention collective

Livreur·euses : derrière le statut de micro-entrepreneur, du salariat déguisé !

Les plateformes ont construit leur modèle sur le statut d’« indépendant » qui leur évite d’assumer leurs obligations sociales d’employeur mais les décisions judiciaires favorables aux travailleur·euses des plateformes se sont multipliées partout en Europe, sans compter les nombreuses procédures toujours en cours.

En France, différents arrêts contre Deliveroo (2020) ou encore UBER (2021) ont reconnu que la relation entre ces plateformes et des livreurs ou chauffeurs VTC relevait du contrat de travail et pas d’une relation commerciale. De multiples éléments pouvait caractériser un contrat de travail en particulier le lien de subordination : le pouvoir de contrôle de l’entreprise via la plate-forme et le système de géolocalisation, le pouvoir de sanctionner et fixer les rémunérations…

La CNT-SO mobilise ses outils juridiques pour nous défendre et est notamment partie civile, avec le CLAP et Solidaires, dans le procès en correctionnel ouvert en mars 2022, de Deliveroo, pour «travail dissimulé». Il faut maintenant sortir de l’auto-entrepreneuriat forcé !

Élections : un cadre bidon mais un vrai référendum pour nos droits !

Pour notre représentation, le gouvernement a choisi une formule bâtarde qui arrange bien les plateformes. Les organisations désignées représentatives après le vote (8 % des voix) seront habilitées à négocier des accords collectifs avec les plateformes dans un cadre encore flou et limité : rémunérations, santé au travail et formation professionnelle. Cela reste bien en dessous des droits pour la représentation générale des salarié·es dans les CSE et des garanties globales d’une convention collective.

Nous devons bénéficier des même droits que les autres travailleur·euses : ces élections ne doivent être qu’une étape vers la reconnaissance totale de nos droits syndicaux et un statut dans une nouvelle convention collective. Utilisons malgré tout ce vote pour matérialiser notre colère et surtout organisons-nous pour lutter collectivement !

Les élections comment ça marche ?

Le ministère du Travail organise deux scrutins pour élire les représentant·es des travailleurs·euses des plateformes, l’un pour les VTC, l’autre pour les activités de livraison de marchandise à vélo ou scooter.

C’est un scrutin « sur sigle ». Les syndicats professionnels et associations loi 1901 peuvent se présenter.

Le scrutin est organisé du 09 au 16 mai 2022 par vote électronique

Pour être électeur, il faut :

– Une ancienneté minimum de trois mois d’exercice d’activité dans le secteur, avant le 09 janvier 2022.

– Totaliser au cours de la période constituée des six mois précédents, au moins cinq prestations pour une plateforme

Les représentant·es qui seront désigné-es par les organisations représentatives après le vote, bénéficierons d’une protection contre la rupture de contrat avec la plateforme

Choisir la CNT Solidarité Ouvrière c’est développer une alternative syndicale : combative, auto-gestionnaire et révolutionnaire  !

Communiqué de la CNT-SO sur la guerre en Ukraine

Alors que l’État Russe vient de lancer une agression militariste sur le territoire ukrainien, la CNT-SO apporte toute sa solidarité aux travailleurs et travailleuses d’Ukraine mais aussi de Russie qui seront comme toujours les premières victimes de la guerre ou de la répression.

Parce que nous sommes internationalistes nous sommes contre la guerre entre les peuples. Les travailleur-euses n’ont jamais rien à gagner aux guerres décidées en leur nom par nos adversaires de classe. Derrière le chauvinisme et le patriotisme se cachent toujours les intérêts économiques des cliques au pouvoir. Aujourd’hui c’est la population d’Ukraine qui est la victime de ce « grand jeu » de domination et de conquête entre les puissances mondiales, demain à qui le tour ? Nous réaffirmons que toutes les populations doivent pouvoir librement choisir leurs modes d’organisation collective sans ingérence et condamnons tous les nationalismes, militarismes et impérialismes d’où qu’ils viennent.

Pour le capitalisme, la guerre est un marché, une source de profit faite sur notre dos. La guerre ce sont des mort-es, des blessé-es et des exils massifs. La guerre est un enjeu de territoire alors que nous, exploité.es, nous n’avons pas de frontières. La guerre c’est aussi l’aggravation des politiques économiques et sociales d’austérité. Elle précarise nos conditions de vie et entraîne des politiques autoritaires qui étouffent nos libertés. La guerre n’est pas une solution et cette politique de confrontation ne peut produire que des perdant-es.
Parce que nous sommes syndicalistes, la seule « guerre» que nous entendons mener, c’est le combat de classe ! Cette barbarie de la domination et de la guerre continuera tant que nous ne construirons pas un futur émancipé de la tutelle du capitalisme et des États !

Sur ces bases, la CNT-SO soutient les initiatives publiques prises en faveur de la paix en Ukraine et de la solidarité internationale.

Solidarité Internationale !

8 mars 2022 : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

La CNT-SO appelle à se mobiliser massivement pour la « journée internationale de lutte pour les droits des femmes » et la grève féministe du 8 mars 2022.

Mobilisons- nous dans la grève féministe et dans la rue :

Parce-que les inégalités structurelles persistent dans la sphère privée : charge mentale, poids des taches domestiques et éducatives… Parce-que malgré les droits arrachés, rien n’est encore totalement acquis et l’égalité réelle entre femmes et hommes butte toujours sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés.

Parce-que malgré la libération de la parole ces dernières années, les violences sont toujours là, dans nos lieux de vie comme de travail : paroles sexistes, harcèlements, viols, violences conjugales, féminicides…

Parce-que certaines d’entre nous, en plus de l’oppression de genre, doivent subir d’autres discriminations : racisme, trans ou lesbophobie ; des conditions de vie dégradées et sans droits car sans-papiers ou migrantes…

Parce-que le quotidien des travailleuses essentielles n’a toujours pas changé.

Depuis le début de la crise sanitaire, les travailleuses ont été en première ligne dans de nombreux secteurs essentiels : médical et para-médical, soins et services aux personnes, grande distribution, nettoyage… Sans pour autant obtenir la reconnaissance ni les revalorisations promises pour ces métiers qui sont souvent les plus précarisés et sous-payés.

Parce-que le combat féministe est un combat de classe !

Les inégalités sexistes structurelles dominent toujours dans le monde du travail : inégalités salariales, précarité, temps partiels imposés, sur-représentation dans les métiers « domestiques » mal payés… Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce !

C’est tout un système social basée sur les différences de classes sociales, le racisme, l’exploitation et l’oppression que nous devons déconstruire. Notre combat s’articule avec celui pour l’émancipation globale et la construction d’une société égalitaire !

Parce-que le 8 mars n’est pas la « journée de la femme » mais une journée de combat international pour nos droits et notre dignité, initiée par les mouvements ouvriers et féministes. Partout dans le monde, des millions de femmes seront mobilisées !

Soyons nombreuses :
  • Contre les violences faites aux femmes
  • Pour l’égalité économique et sociale
  • Pour le respect de nos droits et de notre dignité
La « grève féministe » pourquoi ?

Au travail ou dans la sphère domestique, nous assurons des taches essentielles au fonctionnement de la société, en partie de manière invisible et non-rémunérée. Faire la grève dans toutes ces sphères c’est nous visibiliser en grippant la machine ! Ces dernières années, la grève féministe a été l’occasion de mobilisations de rue massives en Espagne, en Suisse, en Pologne, au Chili, en Argentine, au Mexique… En France aussi soyons nombreuses et participons massivement aux initiatives du 8 mars !

Nettoyage : grille des salaires 2022

Éducation : sécurisation sanitaire, plan d’urgence pour l’Ecole, revalorisation des personnels. Il faut savoir continuer une grève !

Communiqué du 22 janvier : tous et toutes en grève le 27/01 et tant qu’il le faudra !

Après la grève exemplaire du 13 janvier, la journée de grève et d’actions du 20, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Pour amplifier le rapport de force, construisons la mobilisation à la base, soyons nombreux·euses dans la grève du 27 janvier, puis tant qu’il le faudra !

Communiqué du 16 janvier

Avec notre grève exemplaire du jeudi 13 janvier, Blanquer est touché mais pas encore coulé. Nous ne pouvons pas nous contenter de ses larmes de crocodile et de ses premières annonces tant l’urgence est encore là. La CNT-SO appelle à construire la suite en AG, soutient les appels à la grève pour le 20/01 et toutes les initiatives locales de lutte, dans la perspective d’une grève massive le 27/01 en Interpro.

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’École :

Le 27 janvier et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée. Ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne : il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat ! C’est pourquoi la CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 27 janvier pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !