Éducation : sécurisation sanitaire, plan d’urgence pour l’Ecole, revalorisation des personnels. Il faut savoir continuer une grève !

Communiqué du 22 janvier : tous et toutes en grève le 27/01 et tant qu’il le faudra !

Après la grève exemplaire du 13 janvier, la journée de grève et d’actions du 20, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Pour amplifier le rapport de force, construisons la mobilisation à la base, soyons nombreux·euses dans la grève du 27 janvier, puis tant qu’il le faudra !

Communiqué du 16 janvier

Avec notre grève exemplaire du jeudi 13 janvier, Blanquer est touché mais pas encore coulé. Nous ne pouvons pas nous contenter de ses larmes de crocodile et de ses premières annonces tant l’urgence est encore là. La CNT-SO appelle à construire la suite en AG, soutient les appels à la grève pour le 20/01 et toutes les initiatives locales de lutte, dans la perspective d’une grève massive le 27/01 en Interpro.

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

La CNT-SO revendique un grand plan d’urgence pour l’École :

Le 27 janvier et après, un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

Alors que l’économie reprend et que les profits flambent, la problématique de la vie chère (logement, transport, énergies…) s’est encore aggravée. Ce n’est pas la récente aumône de 100 € qui va changer la donne : il faut remettre la question de la répartition des richesses au cœur du débat ! C’est pourquoi la CNT-SO appelle à participer massivement à la journée de grève interpro intersyndicale du 27 janvier pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux !

Secteur postal : on revendique avec la CNT-SO !

Groupe La Poste La CNT-SO syndique tous les salarié-es de l’opérateur public historique et ses filiales (chronopost, DPD…) dans tous les secteurs (réseau, distribution, banque…). Rejoignez nous pour revendiquer !

Activités postales & télécommunications : n°2 du bulletin Le Braséro (janvier/février 2022)

Lisez et diffusez le Braséro, le bulletin du syndicat national des activités postales & télécommunications de la CNT-SO.

13 janvier : faisons déferler une vague de colère contre la politique Blanquer !

Le gouvernement ne s’en cache plus, face à la nouvelle vague épidémique, la priorité ce n’est pas la santé publique mais l’Économie. Malgré les nombreuses alertes scientifiques ou syndicales sur la rentrée, il fallait donc ouvrir la garderie du MEDEF à tout prix ! Le résultat est là avec une situation déjà chaotique, apothéose d’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire par J.M Blanquer… 

Le bricolage et le mépris ça suffit

Depuis septembre, le protocole sanitaire dans les établissements n’a cessé de changer, dans le mépris le plus complet des personnels et usager·ères, avec la seule logique de maintenir le plus de classes ouvertes même au prix d’une explosion des contaminations. Le protocole sanitaire de rentrée annoncé dimanche dernier dans un article de presse payant, a déjà dû être amendé plusieurs fois dans la semaine tant il est inadapté à la situation ! Complexes pour les familles comme pour les personnels, participant à l’engorgement du dépistage alors que pointe une pénurie d’autotests, les règles sur les cas contacts et le dépistage ont été encore assouplies vendredi ! Ce manque de lisibilité et les changements permanents créent une insécurité épuisante pour tous les acteurs de l’école. Il faut en revenir à la seule règle protectrice et lisible sur la durée : un cas = fermeture de la classe et dépistages. 

Un pari risqué sur la santé des jeunes et des personnels

Le gouvernement mise cyniquement sur l’absence massive de formes graves chez les jeunes, pourtant le nombre d’hospitalisations d’enfants est au plus haut depuis le début de la pandémie et des signaux dans d’autres pays doivent nous alerter sur une hausse des hospitalisations pédiatriques avec OMICRON. La prudence devrait être de mise d’autant que l’on ne peut pas lutter contre l’épidémie en ignorant toute une classe d’âge. Nos dirigeant·es font donc le pari d’une contamination de masse sans trop de dégâts apparents. En dehors de la mortalité, nous avons pourtant encore peu de recul sur les COVID longs ou autres séquelles de la maladie. Rappelons également que, quand le taux d’incidence flambe, le risque de développer des variants explose aussi !

 Mobilisons-nous pour la sécurisation du système scolaire et des conditions d’enseignement dignes !

L’aveuglement obscurantiste de Blanquer sur la circulation du covid en milieu scolaire est fondamental dans l’incapacité de l’institution à anticiper une politique de sécurisation sanitaire sur le long terme. Le dogme austeritaire y est aussi pour beaucoup avec près de 675 millions d’euros rendus sur le budget de l’EN ces deux dernières années. 

En temps normal, les remplacements sont déjà un point noir en particulier dans le secondaire. Avant Noël, la situation était déjà tendue avec des milliers d’heures de cours non remplacées, et sans surprise le nombre d’arrêt liés au COVID explose chez les personnels engendrant des dysfonctionnements majeurs. Contrairement à la propagande ministérielle, les remplacements ne suivent pas, même en ayant recours aux jeunes retraité·es ou aux annonces chez Pôle emploi… Quel sens donner à l’éducation quand dans le même temps l’absentéisme des élèves est massif avec des allers/retours entre école et séjours à la maison ? Il faut impérativement des moyens humains pour pouvoir fonctionner !

La diffusion aérosol du virus fait aujourd’hui l’objet d’un consensus scientifique solide. Dans ce contexte, la dotation en masque des personnels est insuffisante et quasi inexistante pour les élèves. Il est indispensable d’être doté·es des protections les plus efficaces avec des FFP2 distribués pour tous·tes.  Le contrôle de l’aération et le renouvellement régulier de l’air sont reconnus dans le protocole sanitaire de l’Éducation Nationale, comme « une des principales mesures collectives de réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 ». A ce titre, le ministère recommande de doter les établissements de capteurs de CO2 pour « évaluer facilement le niveau de renouvellement d’air » mais se décharge sur les collectivités de rattachement sans assumer un plan national d’équipement. Au-delà de la mesure d’urgence de dotation en capteur CO2, nous revendiquons donc également une action plus globale sur la qualité de l’air et de la ventilation dans les établissements.

Pour obtenir le plan d’urgence nécessaire à la sécurisation du système scolaire, nous devons être mobilisés ces prochains jours ! Multiplions les actions dans les établissements, convergeons avec les soignant·es le 11/01 et soyons massivement en grève le 13 janvier !

La CNT-SO soutient toutes les initiatives de luttes et revendique :

Un protocole à la hauteur de l’urgence !

  • Passage du système scolaire au niveau 4 du protocole sanitaire pour les prochaines semaines.
  • Renforcement du protocole (en particulier en primaire) avec une définition claire et transparente des seuils d’application des différents paliers.
  • Définition nationale stricte des « cas contacts » jusqu’à la fin d’année scolaire (1 cas = fermeture de classe et dépistage).
  • Dépistages préventifs réguliers des élèves et personnels, en liaison avec les collectivités et les autorités de santé.
  • Campagne de vaccination prioritaire pour tous les élèves volontaires.

Un vrai investissement dans la sécurisation matérielle des établissements !

  • Un plan pour la qualité de l’air : dotation de tous les établissements en capteurs CO2, équipement en systèmes de renouvellements et purification d’air, en priorité dans les locaux à risque (cantines, gymnases…).
  • Distribution gratuite de masques FFP2 pour tous les élèves comme les personnels.

Une politique sociale et solidaire !

  • Abandon de toute application directe ou indirecte du pass sanitaire dans le champs scolaire et périscolaire.
  • Plan d’équipement informatique pour les élèves et personnels.
  • Indemnisation à 100% du congé garde d’enfant, de droit, pour les parents. Indemnisation pour toutes et tous des périodes d’isolement.

La crise sanitaire a révélé des manquements invraisemblables dans tous les secteurs de l’éducation, conséquence d’années de choix politiques austéritaires. Il est temps de mettre en place un grand plan d’urgence pour l’école et de débloquer de vrais moyens, humains et matériels.

COVID à l’école : le gouvernement laisse flamber !

Alors que la sixième vague de Covid s’est enchainée directement à la cinquième, la sécurisation du système scolaire est toujours la grande absente des annonces sanitaires du gouvernement. Pourtant, l’épidémie n’a jamais été aussi présente chez les enfants et l’ampleur de la vague Omicron va nous confronter au minimum à des problèmes logistiques immenses.

Éducation : feuille d’infos des Lycées Pro (Décembre 2021-Janvier 2022)

Au sommaire de la feuille d’infos des Lycées Pro de la Fédération Éducation/Recherche de la CNT-Solidarité Ouvrière :

  • COVID : le gouvernement laisse flamber !
  • Réforme de la voie pro, alors ça donne quoi sur le terrain ?
  • PFMP : attention danger !
  • On a toujours raison de se syndiquer !

Education : Pédagogie Freinet / Réunion d’information syndicale le 8 janvier 2022 à Aix-en-Provence

Formation Syndicale du samedi 8 janvier 2022
Organisée par la CNT-SO Éducation et l’ICEM Pédagogie Freinet


Ordre du jour :
L’étude du Milieu en Pédagogie Freinet


Au cours de cette réunion nous allons aborder l’étude du milieu et la classe promenade de la maternelle au lycée.
Sortie dans le quartier puis moment d’échanges et de retour sur notre pratique avec la classe.
« La classe-promenade fut pour moi la planche de salut. Au lieu de somnoler devant un tableau de lecture, à la rentrée de la classe de l’après-midi, nous partions dans les champs qui bordaient le village. Nous nous arrêtions en traversant les rues pour admirer le forgeron, le menuisier ou le tisserand dont les gestes méthodiques et sûrs nous donnaient envie de les
imiter. Nous observions la campagne aux diverses saisons, quand l’hiver les grands draps étaient étalés sous les oliviers pour recevoir les olives gaulées, ou quand les fleurs d’oranger épanouies au printemps semblaient s’offrir à la cueillette. Nous n’examinions plus scolairement autour de nous la fleur ou l’insecte, la pierre ou le ruisseau. Nous les sentions avec tout notre être, non pas seulement objectivement mais avec toute notre naturelle sensi-
bilité. Et nous ramenions nos richesses : des fossiles, des chatons de noisetier, de l’argile ou un oiseau mort. »
C. Freinet.


Le samedi 8 janvier 2022 de 9h00 à 12h00 à l’école maternelle La
Mareschale 4 avenue de Tübingen 13090 Aix en Provence.


Le droit syndical (décret 82-447 du 28 mai 1982) vous permet d’assister à plusieurs demi-journées d’information syndicale par an. Cette réunion d’information syndicale peut être décomptée du quota des animations pédagogiques, autres temps de concertation ou APC.

Sous-traitance hôtelière : à Marseille, le rapport de force est là !

Au cours du mois de novembre 2021, des mouvements de grève se sont profilé sur trois hôtels du centre ville de Marseille ayant recours à la sous traitance pour le personnel d’entretien. Ces mouvements sociaux répondaient à de graves manquements des trois sous-traitants en cause mais ont tous trouvé une issue favorable avant même le déclenchement des grèves

Sur l’hôtel AC MARRIOTT Vélodrome, plusieurs salariées travaillaient sans contrats, prétendument en CDD, ce qui est illégal. De plus, plusieurs primes avaient été sucrées par l’employeur. Sous la menace d’un mouvement de grève, dont la société STN a plusieurs fois fait les frais, la situation a été régularisée et les salariées se sont vues remettre un CDI ! Plusieurs primes ont été réglées par l’employeur et la grande partie des revendications ont été satisfaites, pour les manquements restant, les salariées concernées saisissent le Conseil de prud’hommes

Sur l’hôtel Adagio Timone, c’est la société PRIMIUM qui a rencontré la détermination de ses salariées, par la remontée de plusieurs irrégularités et de nouvelles revendications. Des heures de travail impayées depuis 2019 et différentes primes ont donc été régularisées par la société PRIMIUM. De plus, les revendications ont été satisfaites par la signature d’un protocole actant l’augmentation de la prime de panier, des qualifications et de la prime de fin d’année dès 2021 !

Enfin, sur l’hôtel Ibis Lafon, un changement de prestataire a placé la société ESTRA sur le site. Cet employeur était déterminé à payer les salariées à la chambre (ce qui est illégal) mais celles ci ne se sont pas laissées faire. Les femmes de chambre ont noté leurs heures de travail et se sont aperçu de nombreuses heures non rémunérées. Accompagnées de leur syndicat, elles ont saisi l’inspection du travail et l’employeur a indiqué qu’il allait régler les sommes manquantes.

De plus, une des salariée avait été licenciée sans aucune procédure en raison de son défaut de titre de séjour en cours de renouvellement. La société ESTRA a oublié qu’il existe un délai de trois mois après l’expiration du titre de séjour pour la prolongation de la relation de travail, si le salarié a bien déposé sa demande de renouvellement. Face au soutien de ses camarades, la société ESTRA est revenue sur son licenciement et la salariée a été réintégrée.

Ces trois sites illustrent un rapport de force favorable mis en place avec les équipes syndicales de la CNT-SO, sur les sites hôteliers de Marseille. Grace à l’action collective, d’équipes soudées et déterminées, les patrons ont été contraints au respect des droits des travailleur-euses sans passer par d’interminables procédures juridiques et ont même dû céder de nouveaux droits ! La menace de grève et le souvenir des nombreuses luttes de ces dernières années leur a fait peur ! Le rapport de force est toujours payant…

Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : la meilleure arme c’est le syndicat !

Mobilisation nationale des établissement culturels le 1er décembre contre le pass sanitaire

Les bibliothécaires sont en lutte depuis l’été dernier contre le passe sanitaire. Les trois journées de grève nationales ont été fortement suivies. Alors que le dispositif du passe sanitaire a été prolongé jusqu’en juillet 2022, la Fédération SUD Collectivités Territoriales, le syndicat SUD Culture et médias Solidaires, la CNTet le STUCS CNT-SO appellent à élargir le mouvement et déposent un préavis de grève reconductible à compter du 1er décembre. Il concerne tous.te.s les agent.e.s titulaires et non titulaires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et appellent à la grève pour les salarié.e.s du secteur privé. Mobilisons-nous, personnels des bibliothèques et agent.e.s, salarié.e.s de la culture, mercredi 1er décembre :