Rassemblement des AED : mercredi 15 juin, 14h, IA (Bd C. Nédelec – Marseille)

Précarité , inégalité , dévalorisation du statut AED : y en a marre !

Après les mouvement de grève du 24 mai et du 07 juin, les AED se mobilisent devant l’Inspection d’Académie (Bd C. Nédelec – Marseille).

Mercredi 15 juin 2016 à partir de 14h

Avec le soutien de l’intersyndicale CGT – CNT-SO – SNES-FSU – SUD Education

Pour plus d’information voici la page Facebook :
https://www.facebook.com/aedmarseille13/?ref=aymt_homepage_panel
mais aussi l’adresse mail : aedsmarseille@yahoo.com

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EnseignantEs du second degré : les dernières promesses de la ministre, entre mesure électoraliste et gestion managériale…

Communiqué du STER 13 CNT-SO

Après l’annonce de la revalorisation « salariale » des enseignantEs du primaire (alignement de la prime ISAE sur le montant de celle du secondaire), la ministre de l’éducation nationale vient d’annoncer celle des personnels du secondaire. On ne peut que sourire au calendrier de ces annonces par un gouvernement aux abois à moins d’un an d’élections majeures…
Pour « accroître l’attractivité du métier », ce plan de revalorisation des salaires pourrait donc s’élever à hauteur d’un milliard d’euros d’ici 2020. Merci Madame la ministre, vous êtes trop généreuse… Mais si le métier est de moins en moins « attractif », est-ce seulement à cause des salaires ? Ou bien, faut-il également pointer du doigt la succession de réformes imposées brutalement (réformes des rythmes scolaires, du collège…), réformes nocives pour les élèves et les personnels ainsi qu’une masterisation qui perturbe toujours le recrutement et complexifie inutilement la formation initiale  ?
Nous ne crachons pas sur une augmentation des salaires, nous rappelons d’ailleurs que le point d’indice des fonctionnaires était gelé depuis 2010. Mais nous rappelons également qu’actuellement les assistantEs d’éducation (AED) des Réseaux d’éducation prioritaires sont en lutte pour l’obtention de la prime REP ainsi que sur la question de leur statut. Nous rappelons aussi qu’au sein même des enseignantEs, des inégalités de traitement demeurent, c’est le cas pour les enseignantEs-documentalistes. La ministre se garde bien de s’attaquer par contre aux archaïsmes corporatistes qui justifient le maintien de plusieurs corps et grades pour les mêmes métiers (certfifiés, agrégés, hors-classe…). Pour la CNT Solidarité Ouvrière nous revendiquons toujours un corps unique d’enseignantE aligné sur les temps de travail et rémunération les plus favorables !
Alors oui, nous réclamons plus d’argent, mais pour tout le monde ! De plus, la question des salaires ne doit pas faire oublier celle du manque de moyens humain et matériel dans nos établissements, celle de la précarité qui touche de nombreux personnels, celle de la formation et bien d’autres…

De l’autre coté, cette revalorisation s’accompagne d’une réforme annoncée de l’évaluation des enseignantEs qui nous ressert les vieilles ficelles managériales.
Opposants de longue date à la pratique infantilisante de l’évaluation/inspection et son effet inégalitaire sur les carrières, nous nous réjouissons de l’annonce de l’abandon du triple rythme d’avancement. Mais nous ne pouvons qu’être hostiles au nouveau système proposé avec quatre grands RDV « ressources humaines » (sept ans, treize ans, vingt ans et en fin de carrière) aux contours flous et devant servir aussi à « accélérer les carrières » pour certainEs… La hiérarchisation de nos pratiques et la mise en compétition entre collègues se confirment. En effet, la ministre promet que « ceux qui innovent, s’engagent, acceptent des fonctions difficiles » seraient valorisés. Les métiers de l’enseignement demandent pourtant un engagement constant. On reconnaît bien là l’esprit managérial qui déjà à l’époque instaurait les « préfets d’étude » en Éducation prioritaire…
Enfin, nous sommes absolument hostiles à une réforme du système d’évaluation qui promet d’accroître le rôle des chefs d’établissements dans le « pilotage pédagogique, la formation continue, le suivi et le conseil individuels et/ou collectifs ainsi qu’à l’accompagnement des personnels enseignants dans le cadre de leur exercice et de leur parcours professionnels ». Ce système renforcerait encore le pouvoir du chef d’établissement dans un contexte d’autonomisation des établissements et de gestion managériale qui fait toujours plus de dégâts, en terme de risques psycho-sociaux, chez les personnels, sans aucune efficacité pédagogique. A la CNT Solidarité Ouvrière nous militons toujours pour un système d’évaluation-formation par les pairs déconnecté du cadre hiérarchique et financier.

La dérive managériale dans l’Éducation se confirme. À nous de nous organiser et de lutter collectivement pour l’amélioration de nos conditions de travail. Ne laissons pas les hautes sphères de l’État et les entreprises penser l’École. Imaginons collectivement – personnels, parents et élèves – une autre école, solidaire et émancipatrice !

Syndicat des Travailleurs-euses de l’Éducation et de la Recherche – CNT Solidarité Ouvrière 13

Précarité , inégalité , dévalorisation du statut AED : y en a marre ! Grève et Manifestation le Mardi 7 Juin à Marseille

Nous, Assistants d’Éducation, avons pour mission la surveillance, l’encadrement éducatif, l’accompagnement pédagogique et le suivi des élèves tout au long de leur scolarité .

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Aujourd’hui, la précarité reste la principale caractéristique de notre catégorie. Les surveillants étudiants rencontrent de plus en plus de difficultés à poursuivre leurs études avec des contrats d’un an renouvelables six ans dans le meilleur des cas et en travaillant parfois 40 heures par semaine. Les AED se retrouvent au chômage et sans aucune reconnaissance des compétences acquises, alors qu’ils ont exercés de vrais métiers pendant des années. En effet nous ne sommes bel et bien que des pions .

Voici quelques années que le gouvernement expose ses théories sur la refondation de l’école portant l’idée de ‘’réussite scolaire pour tous’’, d’un système éducatif juste et efficace, ‘’auprès de personnels formés et reconnus’’ . Or, L’Education nationale fait de plus en plus appel aux contrats précaires ne laissant aucune chance de ‘’réussite scolaire ‘’ ou de ‘’qualification’’ au personnel encadrant . Personnels encadrants qui ne sont donc eux-mêmes ‘’ni formés ni reconnus’’ . Être assistant-e d’éducation est pourtant devenu un vrai travail professionnel, qui devrait être reconnu de tous .
À la rentrée 2015, les personnels des réseaux d’éducation prioritaire bénéficient de la nouvelle prime REP : cela représente 110 000 personnes (enseignants, CPE, Copsy, personnels administratifs , sociaux et de santé ainsi que les agents techniques). « Tous les agents » sont concernés, affirme Mme La Ministre : mais les AED, AESH et CUI sont encore les grands oubliés !
Cette prime est versée pour « faire face à des tâches spécifiques dans les écoles et collèges socialement défavorisés […] au vu de l’intensité de la tâche ». Nous personnels de surveillance et d’encadrement faisons partie intégrante des équipes pédagogiques et sommes en première ligne dans la gestion des situations de tension ou de violence, et ce, au quotidien. Nous méritons d’avoir la reconnaissance de la spécificité de notre travail en REP et devons percevoir, au même titre que tous les personnels, l’indemnité REP.
Nous dénonçons ce statut précaire, qui impacte nos conditions de travail, d’études et nos vies mais aussi les conditions de scolarité des élèves.

Nous demandons donc :
➜ la création de vrais métiers (assistant documentaliste, animateur de foyer, référent décrochage scolaire …) sous un vrai statut et la titularisation des AED qui occupent ces postes.
➜ la création d’un statut pour les étudiant-surveillants avec un temps de travail, et un salaire, adapté à la poursuite des études, comme l’était le statuts MISE
➜La possibilité de généraliser les contrats de 3 ans
➜La possibilité de continuer au-delà des 6 ans pour terminer ses études
➜L’accès à un réel droit à la formation
➜La reconnaissance des compétences acquises
➜Le droit à la prime REP
➜Ainsi que la valorisation de notre travail
➜La reconnaissance comme étant membre de l’équipe éducative mais aussi pédagogique.
➜ La prise en compte de l’ancienneté de tous les contrats précaires de l’éducation (AED, CUI, …)
Vous ne supportez plus d’avoir un métier qui n’est pas considéré comme tel, de pouvoir être remercié au bout de 6 ans sans validation d’acquis, sans reconnaissance de votre expérience ? Vous ne supportez plus d’être le seul corps de contractuels qui ne peuvent pas obtenir un CDI , ni primes ?

ALORS VENEZ A LA GRÈVE DES A.E.D MARDI 7 juin 2016

Pour plus d’information voici la page Facebook :
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Programme de la journée du 7 juin 2016 :

Rendez-vous à 9h00 , place Espercieux – 13002 Marseille (Tram 2, arrêt Euroméditeranée Gantès) pour un rassemblement de tous les AED. Puis départ tous ensemble vers l’inspection académique afin de montrer l’ampleur de notre mobilisation , mais aussi faire entendre nos revendications grâce aux médias qui seront présent sur les lieux .

A 14h30 nous nous retrouverons tous ensemble au 29 Boulevard Longchamp pour une assemblée générale.
Nous sommes soutenus par les syndicats suivants :
CGT-Educ’action, Sud-Education, SNES Aix-Marseille, STER CNT-SO

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Le 26 mai et après : PERSONNELS DE L’EDUCATION DEBOUT, NOUS AUSSI ON BLOQUE TOUT !

PERSONNELS DE L’ÉDUCATION DEBOUT : NOUS AUSSI ON BLOQUE TOUT !

Appel des syndicats SUD Educ, CNT-SO, CGT Educ’action :

Contrairement à ce que prétend le gouvernement, la loi El-Khomri concerne toutEs les salariéEs : les contractuelEs, les précaires mais aussi les fonctionnaires car la casse des droits des salariéEs du privé prépare inévitablement la destruction du statut des fonctionnaires.

Contrairement à ce qu’il tente de nous faire croire dans sa volonté de diviser pour mieux régner il n’est pas absurde que la fonction publique se soulève au côté des salariés du privé plus directement touchés par cette loi, car cette loi constitue un véritable tournant sociétal sur fond de néolibéralisme : régression sociale inouïe, elle synthétise la volonté de détruire les garanties et acquis collectifs par l’individualisation et la mise en concurrence des salariéEs entre eux, des écoles entre elles, des collectivités entre elles…

Elle fait écho aux réformes successives qui attaquent l’Éducation Nationale et la fonction publique : réforme des statuts, réforme des rythmes scolaires, réforme des collèges, réforme territoriale, gel des salaires, PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations), loi déontologie…

Depuis bientôt trois mois, des centaines de milliers de travailleurEs du public et du privé, de lycéenEs et d’étudiantEs font grève et manifestent. Depuis bientôt trois mois, des centaines de manifestantEs et de militantEs essuient les coups de matraque et les lacrymogènes, sont arrêtéEs et placéEs en garde à vue avant de passer en comparution immédiate où ilEs écopent de lourdes peines. Depuis bientôt trois mois que la lutte a démarré, et malgré un traitement médiatique partisan et une répression policière et judiciaire honteuse, la contestation se maintient et le climat social change. Les Nuits Debout s’ancrent et prennent de l’ampleur, le gouvernement est désormais clairement isolé. Il a du passer en force une première fois en usant du 49-3 mais le débat continue avec un examen au Sénat puis de nouveau à l’assemblée dans les prochains mois.

Nous avons une vraie possibilité de le faire enfin céder, pour peu que nous frappions fort là où ça fait mal : l’économie, en occupant les lieux de travail, en bloquant les moyens de production…

Déjà plusieurs secteurs du privé sont partis depuis la semaine dernière dans des grèves reconductibles : routiers, dockers, industrie pétro-chimique… Des syndicats et divers collectifs de lutte organisent de nombreuses actions de blocages économiques à travers le pays.

Dans l’éducation, nous avons, depuis le 9 mars, fait plusieurs grèves dans la suite de celles pour les moyens, contre la refonte de l’éducation prioritaire ou pour le retrait de la « réforme » du collège, sans pourtant réussir à engager un mouvement d’ensemble de l’Éducation nationale et nos combats sont restés trop souvent isolés des autres secteurs.

Cette fois-ci, tous ensemble, par la jonction des luttes des différents secteurs mobilisés et par la généralisation de la grève pour le retrait de la loi El-Khomri, nous pouvons infliger la défaite qu’il mérite au gouvernement mais, surtout, nous devons protéger les droits que nous méritons chaque jour par notre sueur.

Nous appelons les personnels de l’éducation (enseignantEs, CPE, AED, personnels d’administration et d’entretien, animateurEs…) de l’enseignement supérieur et de la recherche (enseignantEs-chercheurEs, enseignantEs, chercheurEs, ingénieurEs), à se mettre en grève le 26 mai, à mettre en débat sa reconduction en Assemblée Générale et à rejoindre les secteurs en lutte.
Nous appelons à diffuser cet appel dans toutes les assemblées générales, Nuits Debout, instances syndicales, et réunions syndicales qui vont se tenir.

L’appel complet en fichier PDF :

Education : On bloque tout !

Education : mobilisation des AED, grève le 24 mai 2016 !

Avec plusieurs autres organisations syndicales, le syndicat des travailleurs.euses de l’Education et de la Recherche CNT-Solidarité Ouvrière 13 soutient l’initiative des Assistants d’Éducation de Marseille luttant pour leurs droits et contre la dégradation de leurs conditions de travail.

Voir ici l’appel unitaire 13 (SUD Éducation 13 / STER CNT-SO 13 / CGT Educ’Action 13 / SNES-FSU)

….

Précarité , inégalité , dévalorisation  du statut AED : y en a marre !
Grève et Manifestation le Mardi 24 Mai à Marseille

Appel collectif AED

Nous, Assistants d’éducation, avons pour mission la surveillance, l’encadrement éducatif , l’accompagnement pédagogique et le suivi des élèves tout au long de leur scolarité.
Aujourd’hui, la précarité reste la principale caractéristique de notre catégorie. Les surveillants étudiants rencontrent de plus en plus de difficultés à poursuivre leurs études avec des contrats d’un an renouvelables six ans dans le meilleur des cas et en travaillant parfois 40 heures par semaine. Les AED se retrouvent au chômage et sans aucune reconnaissance des compétences acquises, alors qu’ils ont exercés de vrais métiers pendant des années. En effet nous ne sommes bel et bien que des pions .
Voici quelques années que le gouvernement expose ses théories sur la refondation de l’école portant l’idée de ‘’réussite scolaire pour tous’’, d’un système éducatif juste et efficace, ‘’auprès de personnels formés et reconnus’’ . Or, L’Education nationale fait de plus en plus appel aux contrats précaires ne laissant aucune chance de ‘’réussite scolaire ‘’ ou de ‘’qualification’’ au personnel encadrant . Personnels encadrants qui ne sont donc eux-mêmes ‘’ni formés ni reconnus’’ .
Être assistant-e d’éducation est pourtant devenu un vrai travail professionnel, qui devrait être reconnu de tous .
À la rentrée 2015, les personnels des réseaux d’éducation prioritaire bénéficient de la nouvelle prime REP : cela représente 110 000 personnes (enseignants, CPE, Copsy, personnels administratifs , sociaux et de santé ainsi que les agents techniques).
« Tous les agents » sont concernés, affirme Mme La Ministre  : mais les AED, AESH et CUI sont encore les grands oubliés !
Cette prime est versée pour « faire face à des tâches spécifiques dans les écoles et collèges socialement défavorisés […] au vu de l’intensité de la tâche ». Nous personnels de surveillance et d’encadrement faisons partie intégrante des équipes pédagogiques et sommes en première ligne dans la gestion des situations de tension ou de violence, et ce, au quotidien. Nous méritons d’avoir la reconnaissance de la spécificité de notre travail en REP et devons percevoir, au même titre que tous les personnels, l’indemnité REP.
Nous dénonçons ce statut précaire, qui impacte nos conditions de travail, d’études et nos vies mais aussi les conditions de scolarité des élèves.

Nous demandons donc :
➜La titularisation des contrats AED avec la création de vrais métiers (assistant documentaliste, animateur de foyer, référent décrochage scolaire …) sous un vrai statut
➜ la création d’un statut pour les étudiant-surveillants avec un temps de travail, et un salaire, adapté à la poursuite des études, comme l’était le statuts MISE
➜La possibilité de généraliser les contrats de 3 ans
➜La possibilité de continuer au-delà des 6 ans pour terminer ses études
➜L’accès à un réel droit à la formation
➜La reconnaissance des compétences acquises
➜Le droit à la prime REP
➜Ainsi que la valorisation de notre travail
➜La reconnaissance comme étant membre de l’équipe éducative mais aussi pédagogique.
➜ La prise en compte de l’ancienneté de tous les contrats précaires de l’éducation (AED, CUI, …)

Vous ne supportez plus d’avoir un métier qui n’est pas considéré comme tel, de pouvoir être remercié au bout de 6 ans sans validation d’acquis, sans reconnaissance de votre expérience ? Vous ne supportez plus d’être le seul corps de contractuels qui ne peuvent pas obtenir un CDI , ni primes ?

ALORS VENEZ A LA GRÈVE DES A.E.D MARDI 24 MAI 2016

Pour plus d’information voici la page Facebook :
https://www.facebook.com/aedmarseille13/?ref=aymt_homepage_panel

mais aussi l’adresse mail : aedsmarseille@yahoo.com

Programme de la journée du 24 mai 2016 : – Rendez-vous à 9h00 rue de Versailles 13003 Marseille (ligne 2 du métro station désiré Clary) pour un rassemblement de tous les AED. Puis départ tous ensemble vers l’inspection académique afin de montrer l’ampleur de notre mobilisation , mais aussi faire entendre nos revendications grâce aux medias qui seront présent sur les lieux .A 14h30 nous nous retrouverons tous ensemble au 29 Boulevard Longchamp pour une assemblée générale.

Nous sommes soutenus par les syndicats suivant :

SUD Éducation 13 / STER CNT-SO 13 / CGT Educ’Action 13

Compte-rendu de la soirée-débat « Enseignant.e.s, formatrices et formateurs, quelles pratiques pour résister à la glottophobie ? »

Enseignant.e.s, formatrices et formateurs, quelles pratiques pour résister à la glottophobie ?

Le 20 avril dernier, les syndicats CNT-Solidarité Ouvrière et Sud Education, le collectif FLE Marseille, invitaient Stéphanie Clerc-Conan sociodidacticienne des langues-cultures, et enseignante-chercheure à l’Université d’Aix-Marseille, à présenter ses travaux portant sur la maîtrise de langue et les discriminations.

Vous pouvez réécouter l’ensemble des débats, ainsi que consulter les documents de présentation ci-dessous :
Présentation – Partie 1
Présentation – Partie 2
Présentation – Partie 3
Présentation – Partie 4
Présentation – Partie 5

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Écoles délabrées à Marseille : le FN n’a pas sa place dans nos combats !

Communiqué intersyndical : SUD éducation 13, Solidaires 13, SUD CT 13, SNUipp 13, SDU 13, FSU 13, CNT-SO 13, CGT éduc’action 13

Réactions syndicales suite à la tentative de récupération par S. Ravier, maire FN du 13-14, du combat des enseignants, des parents d’élèves et des agents municipaux contre la vétusté et le délabrement des écoles marseillaises.

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« Maîtrise de la langue et discriminations » : rencontre-débat le mercredi 20 avril

Enseignant-e-s, formatrices et formateurs : quelles pratiques pour résister à la glottophobie ? Quelles pratiques pour résister à la haine de certaines formes linguistiques considérées comme inférieures ?

Rencontre débat avec Stéphanie CLERC CONAN, sociodidacticienne des langues-cultures, enseignante-chercheure à l’Université d’Aix-Marseille

Organisée par le Collectif FLE Marseille Sud-Est, SUD éducation Bouches-du-Rhône et la CNT-SO Éducation 13

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Fonction Publique Tous et toutes en grève le 26 janvier 2016 !

 Depuis plusieurs années, les services publics sont attaqués par  les classes dominantes aidées par les gouvernements successifs. Cette politique libérale et austéritaire est le fruit de relations incestueuses entre patronat et gouvernements qui ne sont plus à démontrer, Macron en étant la dernière version édifiante.

Malgré certaines éclaircies, gagnées au prix de combats syndicaux sur le terrain nos réactions restent trop timides et isolées : réagissons !

Lire le tract d’appel de la CNT-SO Éducation-Recherche :
CNT-SO Grève Fonction publique 26/01/2016

Travailleurs-euses de l’éducation : RDV 10H30 gare Saint-Charles, avant de rejoindre le cortège Interprofessionnel

Il est nécessaire de réussir une grève massive le 26/01 mais nous devons déjà envisager sa suite, y compris sa reconduction, pour construire un rapport de force durable !

C’est pourquoi, conjointement à d’autres organisations syndicales, la CNT-SO appelle à se joindre à l’Assemblée Générale à la bourse du Travail (13h30) à la suite de la manifestation.

NE PARTICIPONS PAS A LA MISE EN PLACE DE LA REFORME DU COLLEGE !

Campagne de boycott SUD / CNT-SO

Le refus de la réforme ne pourra pas faire l’économie d’un mouvement de grève massif ! Mais il passe aussi par un refus de participer au sein de chaque établissement à la mise en place pratique de cette réforme. Depuis le mois de septembre la CNT-SO et SUD éducation 13 ont mis une campagne de boycott pour marquer notre refus au quotidien.

La rentrée 2015 voit apparaître les indemnités de missions particulières (IMP) dans chaque établissements. Dans quelques cas, certaines IMP sont inscrites sur l’emploi du temps. On ne voit pas trop pourquoi puisqu’il s’agit de missions qui ne s’effectuent pas devant les élèves. Outre le fait qu’elles remplacent un certains nombre de décharges, certaines IMP rémunèrent des missions qui n’existaient pas jusqu’ici et qui contribuent à l’alourdissement de notre charge de travail. Parmi elles, celles de coordonnateurs de cycles et de niveaux qui vont rentrer en vigueur avec la réforme du collège à la rentrée 2016, vont établir une hiérarchie intermédiaire dans les salles des professeurs. Il y a fort à parier que ces collègues auront pour fonction de vérifier la bonne application des mesures instituées par la réforme du collège. A noter qu’en l’absence de cadrage le taux de rémunération de ces collègues dépendra des directions qui auront ainsi un moyen de pression supplémentaire sur les équipes.

Comme on le voit déjà en lycée, le renforcement de l’autonomie des établissements conduit à la main mise accrue des directions dans le pilotage pédagogique au détriment de la liberté pédagogique des équipes. Dès cette année, les conseils pédagogiques verront leur rôle considérablement renforcé puisqu’il devront proposer des solutions pour mettre en place la réforme du collège (en modulant le nombre d’heure par discipline au sein du cycle IV, en choisissant le thème des EPI, et le nombre des heures affectées au AP et aux enseignements complémentaires).

Or, le conseil pédagogique, nommé par le chef d’établissement, n’a pas de légitimité pour décider puisqu’il ne s’agit pas d’une instance élue. Ces propositions devront ensuite être présentées en CA alors même que les enseignants ne sont pas majoritaires et qu’un flou est entretenu sur le vote de ces nouvelles mesures pédagogiques.

Preuve des attentes accrues que portent le ministère et la hiérarchie sur les membres du conseil pédagogique, certains d’entre eux se sont vus « invités » à participer à une formation sur la mise en œuvre de la réforme du collège pendant les vacances. Ces derniers étaient censés se faire les VRP de la réforme auprès de leurs collègues, cependant, faute de participants, ces formations sont tombées à l’eau. Le ministère n’avait bien entendu pas l’intention d’en rester là pour imposer une réforme largement rejetée par les collègues. Au moins 5 journées de formations sont d’ores et déjà programmées avec une première étape le mercredi 18 novembre. La hiérarchie prétend désormais sans complexe pouvoir disposer de notre temps comme elle l’entend. Alors que la formation continue est largement mise à mal et que ces projets se font à moyen constant, il apparaît symptomatique que le ministère fasse reposer toujours davantage sur notre dos et notre conscience professionnelle le poids de sa réforme en rognant sur notre temps personnel. Pas de panique, il ne s’agit là que de la poursuite d’une longue série de dégradations de nos conditions de travail.

Dans ces conditions, nous appelons à :

  • à empêcher la mise en place du conseil pédagogique là où cela est possible. Lorsqu’il est déjà en place, nous incitons les équipes à demander l’élargissement du conseil à tous les enseignants.
  • à refuser les missions de coordonnateurs de cycles et de niveaux
  • à boycotter la formation du mercredi 18 novembre et à se réunir à la place en AG dans les établissements. Des préavis de grève nationaux ont été déposés à cet effet.

Téléchargez et faites signer notre pétition auprès de vos collègues