Les résultats des élections TPE 2024 ont été proclamé le 20 décembre dernier. La participation, historiquement très faible, recule encore à 4.07 % contre 5,44% en 2021.
C’est un nouveau constat d’échec pour ce scrutin qui devrait interpeller toutes les organisations syndicales ! Cela marque un éloignement inquiétant du syndicalisme et des droits collectifs pour près de 20 % des salarié-es. Premières victimes de l’arbitraire et de la maltraitance patronale, les travailleuses et travailleurs des petites entreprises se sont tenus écartés de ces élections professionnelles pourtant leur seule possibilité d’expression syndicale !
Dans ce contexte , la CNT-Solidarité Ouvrière reste stable avec une légère progression à2,20% des voix, au niveau national et interprofessionnel. Ce score est d’autant plus honorable étant donné la disproportion des moyens de campagne accordés aux « petits » syndicats par rapport aux « gros ». A noter que sur cette question, la CNT-SO a fait condamner l’État par la justice administrative, pour le précédent scrutin, sans que celui-ci ne change ses pratiques ! Nous remercions l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui ont fait le choix de l’alternative syndicale avec la CNT-SO. Cependant pour nous, l’essentiel n’est pas là.
Ce scrutin ne changera rien à la nécessité pour les salarié-e-s de s’organiser collectivement pour développer un syndicalisme alternatif et combatif pour faire avancer nos droits.
La CNT-SO continuera son actionde terrain au service de l’ensemble des travailleur·euses, notamment à travers ses capacités de défense juridique et ses permanences syndicales. C’est par la syndicalisation et le développement des luttes collectives que les travailleurs et travailleuses des TPE, des associations et du particulier, verront leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. Organisons-nous ensemble !
A l’invitation de nos camarades de la CGT de Gérone, la CNT-SO 66 était présente en Catalogne sud, ce 04/01/25 pour la cérémonie d’hommage au dernier guerillero cénétiste anti-franquiste, Francesc Sabaté Llopart, assassiné le .
Texte de l’intervention de la CNT-SO 66, lors de la cérémonie :
Chères et chers camarades :
Répondant à l’invitation des camarades de la CGT Gérone, nous sommes ici en représentation de notre syndicat CNT-SO Perpignan, pour partager cet acte d’hommage aux camarades Quico Sabaté, Antoni Miracle Guitart, Rogelio Madrigal Torres, Francisco Conesa Alcaraz et Martín Ruiz Montoya, assassinés par les forces répressives du régime criminel franquiste. Nous ne pouvons pas oublier qu’ils sont tombés pour leur engagement à lutter pour la liberté et la justice sociale en raison de leurs idéaux libertaires, comme beaucoup d’autres l’ont fait au cours de ces années difficiles pour le peuple espagnol. Notre devoir est donc de ne pas oublier ces luttes et de continuer à nous battre à l’époque où nous vivons et où les forces les plus réactionnaires et les plus éhontément nostalgiques du fascisme franquiste sont en train de resurgir. D’où la nécessité d’être vigilants et unis pour les affronter et empêcher que cet opprobre ne se reproduise. SALUT !
Les équipes syndicales de la sous-traitance hôtelière de la CNT-SO 13 ont démarré l’année 2025 de manière combattive avec une première journée de mobilisation inter-hôtels chez le sous-traitant ACQUA/Primium pour construire le rapport de force en vue de futures négociations.
Se syndiquer, c’est rompre l’isolement, c’est dire NON à l’exploitation et au mépris, c’est résister et lutter ensemble pour défendre ses droits et en gagner de nouveaux ! Rejoins ton organisation de classe !
Le Syndicat des Travailleurs de la Terre de l’Aquitaine rattaché à la CNT-SO vient de sortir le premier numéro de son bulletin d’information : Les croquants. Au sommaire de ce numéro, les conventions collectives et les droits des ouvriers et ouvrières agricoles.
Le 1er tour des élections professionnelles chez Adecco France aura lieudu mercredi 8 janvier 2025 à partir de 9h au mardi 21 janvier 2025 à 9h.
Ces élections seront l’occasion pour les salariés intérimaires et permanents de choisir les élus qui les représenteront au CSE (Comité social et économique) pendant 4 ans.
La CNT-SO sera candidate sur 4 périmètres du CSE :
La CNT-SO soutient l’appel unitaire à la mobilisation dans le cadre de la journée des migrant-es le 18 décembre. Plus de 260 organisations locales, régionales et nationales appellent à la mobilisation avec la marche des solidarités et les collectifs de sans-papiers, mineur.e.s isolé.e.s en lutte et femmes en lutte.
18 DÉCEMBRE – JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S LE RACISME D’ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME : OÙ QUE L’ON SOIT NÉ·E, SOLIDARITÉ !
Contre le racisme d’État nous appelons à la désobéissance civile, la résistance et la lutte !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant·e·s. Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes. Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L’immigration n’est pas le problème. Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant·e·s, les enfants de migrant·e·s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l’ennemi ». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice et l’égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur·e·s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étranger·e·s. Nous refusons la criminalisation des immigré·e·s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au fascisme.e et le fascisme !
Du 14 au 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, faisons masse, faisons classe
pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé
pour l’accès de toutes et tous à la santé et à l’école
pour l’abrogation de la loi Darmanin, de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
pour la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l’égalité et la fin du colonialisme de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail et d’étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !
DES MILLIERS DE SOULEYMANE ATTENDENT ENCORE LEUR REGULARISATION !
Le film coup-de-poing » L’histoire de Souleymane » consacré au quotidien d’un livreur sans-papiers n’en finit pas de connaître un succès mérité : plus d’un demi-million de spectateurs l’ont déjà vu ce qui est considérable pour un film consacré au monde du travail.
L’exploitation crasse de milliers de livreurs/euses par les plateformes de livraison et par des loueurs peu scrupuleux, le gouvernement s’en accommode très bien alors qu’il suffirait de modifier la circulaire Valls de 2012, toujours en vigueur, qui régit la régularisation par le travail aux auto-entrepreneurs.
Au lieu de cela, iels travaillent à des cadences infernales, dans des conditions précaires voire dangereuses comme le montre bien le film et avec la peur quotidienne au ventre d’être déconnecté pour un oui ou pour un nom, voire inquiéter par la police…
D’ailleurs, suite à liquidation de Frichti l’an dernier, des centaines de coursiers sont devant les Prud’hommes avec notre soutien et les ex-dirigeant-es seront jugés au pénal, à l’instar de Deliveroo cette année , l’an prochain.
Ca suffit comme ça ! Il faut urgemment que le cadre légal évolue pour les mettre à l’abri là où beaucoup d’entre eux/elles, de surcroit, n’ont pas démérité au moment du Covid continuant malgré tout à livrer courses et repas… y compris dans les hôpitaux et les commissariats !
Nos organisations appellent, avec plus de deux cent autres, à manifester samedi 14 décembre pour les droits des migrant-es et couvre y compris par un appel à la grève les livreurs et, plus largement, les travailleurs/euses sans-papiers de leurs secteurs d’activité.
Mieux, on peut venir dans nos locaux respectifs ainsi qu’à la Maison parisienne des Coursiers située au 70 boulevard Barbès en vue de retirer du matériel pour mobiliser largement autour de soi.
Après le succès de la journée de grève dans le secteur public du 05 décembre, plusieurs fédérations ainsi que des AGs notamment dans l’Éducation appellent à poursuivre la mobilisation, en particulier autour de la journée du 12 décembre, en convergence avec les mobilisations du privé contre les plans sociaux. La CNT-SO soutient ces initiatives et appelle à se mobiliser le plus massivement.
Barnier-Kasbarian veulent faire payer les fonctionnaires : c’est non ! Tous et toutes en grève le 05 décembre et on construit la suite !
La feuille de route du gouvernement Barnier est simple : poursuivre la politique au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics.
Pour « rééquilibrer » le budget après le pillage organisé par Macron-Le Maire, cela sera l’austérité et l’essentiel des efforts demandés aux travailleur·euses ! Ils maintiennent ainsi la réforme des retraites, bloquent l’augmentation générale des salaires tout en se refusant à imposer les plus riches ou les entreprises.
Dans ce contexte, les travailleur·euses de la fonction publique sont les cibles principales et le ministre de la fonction publique, G Kasbarian un parfait exécutant de cette politique. Que propose-t-il ? Une énième tentative de destruction du statut des fonctionnaires et une remise question de leurs conditions de travail. Kasbarian prévoit le passage de un à trois jours de carence pour arrêt maladie, la baisse de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, le gel du point d’indice et le non-versement de la Gipa (la garantie individuelle du pouvoir d’achat).
Kasbarian est bien décidé à poursuivre les attaques contre les fonctionnaires, leurs statuts, pour mieux démanteler les services publics. Ces attaques contre les personnels viennent s’ajouter aux mesures structurelles déjà en balance pour le budget 2025 : suppressions de postes, de crédits, baisse des dotations des collectivités…
Plus d’austérité, des salaires indignes, métiers de moins en moins attractifs, précarité pour les contractuel·les : les conditions de travail des agent·es ne risquent pas de s’améliorer, les services publics ne risquent pas de répondre correctement aux besoins de la population !
Toutes et tous en grève le 5 décembre !
Ne soyons pas dupes. Mettre en en avant les travailleur·euses de la fonction publique comme des privilégiés c’est masquer les attaques faites aux salarié·es du privé avec la négociation en cours de la nouvelle convention Asurance-Chômage et les centaines de plans sociaux à venir et c’est aussi masquer la triste réalité de l’augmentation des inégalités. Nos galères ne viennent pas de nulle part, elles sont le fruit du système économique capitaliste, prédateur et inégalitaire.
Cette journée de mobilisation se doit d’être le début de la construction d’un rapport de force qui dépasse les attaques menées contre les travailleur·euses de la fonction publique.
Des préavis de grève sont déposés sur tout le mois de décembre et déjà des rendez-vous sont pris : dans la santé, le 11 décembre avec les cheminot.es, le 18 décembre pour la journée internationale des migrant·es.
En réunion syndicale, en assemblée générale, construisons le rapport de force !
NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS !
C’est en faisant monter, à la base, les mobilisations collectives, dans la rue et sur nos lieux de travail, par la grève et l’action syndicale, avec des revendications claires et unifiantes, que nous pouvons les faire reculer ! Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié !
La feuille de route du gouvernement Barnier est simpliste : poursuivre à tout prix, la politique macroniste au service des plus riches en dynamitant nos droits et les services publics. Ça suffit !
En 2025, il faudrait se serrer la ceinture ?
Le « dérapage » des comptes publics est le prétexte idéal pour imposer une politique austéritaire et anti-sociale brutale :
Attaque contre la sécurité sociale : baisse du plafond des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie, déremboursements de médicaments qui feront grimper les mutuelles.
Attaque contre l’assurance chômage : nouveau recul de la durée d’indemnisation qui impacte les seniors ceci alors que nous connaissons une multiplication rapide des plans sociaux notamment dans l’Industrie !
Attaque contre les fonctionnaires : passage d’un à trois jours de carence pour arrêt maladie ; baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie ; fin de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et gel du point d’indice pour 2024.
Attaque des services publics : le gouvernement va probablement imposer par 49.3 un budget d’austérité particulièrement violent. Cela ne concerne pas uniquement les fonctionnaires car au final ce sont toujours les usager-ères qui trinquent : baisse de la qualité de soins à l’hôpital, 4000 profs en moins principalement dans les écoles, baisse des dotations aux collectivités locales…
Et pourtant, de l’argent il y en a…
… dans les poches du patronat ! Depuis quelques années, les cours boursiers, les profits des entreprises et dividendes des actionnaires sont en hausse records. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses !
Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…). Ces politiques doivent cesser pour permettre de sortir les services publics des logiques d’austérité et revaloriser les personnels. Ce n’est pas aux travailleur-euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !
Lutter dans l’unité !
La CNT-SO soutient les mobilisations sociales initiées à partir de la journée de grève de la grève du 05 décembre dans la Fonction Publique et appelle à fédérer les luttes. Tout le monde a bien conscience que ce n’est pas en multipliant les initiatives éparpillées (fonctionnaires, cheminot-es, industrie…) que nous renverserons la table…
Dans nos entreprises ou services, articulons le rejet de la politique Macron/Barnier avec nos besoins prioritaires : retraites, galère de la vie chère, salaires et conditions de travail. Tout est lié ! La construction, à la base, d’un rapport de force sur la durée, doit être maintenant à l’ordre du jour !
Le 1er octobre, alors que 170 000 personnes défilaient dans la rue, le 1er ministre Michel Barnier confirmait l’abandon définitif de la réforme de l’Assurance chômage projetée par Gabriel Attal.
Ce recul est une victoire mais la bataille n’est pas finie
C’est maintenant que tout se joue ! Le gouvernement va convoquer les organisations syndicales et patronales à négocier une nouvelle convention Assurance chômage à partir de sa lettre de cadrage. Nous refusons toute lettre de cadrage du gouvernement qui supposerait de nouvelles baisses de droits pour les travailleurs privés d’emploi et précaires. Décaler de deux ans ou de supprimer la possibilité pour les travailleurs de plus de 53 ans d’être indemnisés plus longtemps impacterait entre 15 000 et 70 000 allocataires.
Pour les organisation syndicales CGT 66, FSU 66, Solidaires 66, CNT 66 et CNT-SO 66 c’est hors de question !
RASSEMBLEMENT
SAMEDI 16 NOVEMBRE – 11H
Devant le siège du MEDEF (17, Rue Camille Pelletan – Perpignan)