Dans le santé-social, on se mobilise ! En grève le 1er avril !

Dans les secteurs du social et médico-social, la mobilisation commence  à s’organiser face aux conséquences de l’austérité, à la dégradation des conditions d’accueil et de soin parallèles à celle de nos conditions de travail ! Deux « temps fort » sont déjà programmés dans le privé comme le public avec une journée nationale de grève le mardi 1er avril et une semaine d’action du 12 au 16 mai avec une journée nationale de grève le jeudi 15 mai.

A Marseille comme ailleurs : la Culture riposte !

A Marseille, la mobilisation dans le secteur de la Culture continue depuis début février avec un prochain rdv le 27 mars à l’Afriki Theatri (30 rue du baignoir 13001). Soyons nombreux et nombreuses pour poursuivre la lutte contre les coupes budgétaires, le désengagement financier des acteurs publics, la précarisation de nos métiers, la casse de nos droits et pour une convergence des luttes !

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Historique du mouvement
Une de La Marseillaise du 21 mars

Appel aux secteurs culturels : multiplions les actions à partir du 17 mars ! Tous·tes en grève le jeudi 20 !

Pris·es dans l’étau entre l’État qui prépare une économie de guerre et des collectivités territoriales qui tranchent dans les budgets avec une brutalité inédite, les travailleur·ses de l’art et de la culture organisent la riposte.

Depuis un mois, nous multiplions les AG et les rassemblements partout sur le territoire. Des actions ont été menées avec succès, en particulier à Paris, pour mettre la pression sur le ministère de la Culture. C’est le début d’une mobilisation qui va s’ancrer dans la durée.

Le STAA et le STUCS appellent tous·tes les travailleur·ses des secteurs culturels quels que soient leurs statuts (artistes auteur·ices, salarié·es intermittent·es ou permanent·es, micro-entrepreneur·ses, en activité ou non, indemnisé·es ou non) à construire une formidable semaine de lutte et d’actions du 17 au 23 mars 2025.

Nous appelons à une grève générale de nos secteurs le jeudi 20 mars :

  • Pour le refinancement des secteurs culturels par l’annulation des coupes budgétaires dans les collectivités, la reprise en main du ministère par les travailleur·ses et la mise en sécurité sociale de nos productions.
  • Pour l’entrée des artistes auteur·ices dans la caisse commune de l’assurance chômage afin de leur garantir une continuité de revenus.
  • Pour étendre la protection sociale des artistes auteur·ices : congés payés, médecine du travail et reconnaissance des accidents du travail & maladies professionnelles.
  • Pour le maintien du fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle (Fonpeps) en 2026.
  • Pour l’assouplissement du seuil d’accès au régime de l’intermittence, en particulier pour les primo-entrant·es.
  • Pour l’abrogation sans condition de la loi pour le plein emploi qui impose 15 heures d’activité par semaine aux bénéficiaires du RSA.
  • Pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS) dans l’édition et les arts plastiques.
  • Pour le retrait de l’abaissement du seuil de TVA à 25 000, précarisant l’ensemble des travailleur·euses indépendant·es

Ne laissons pas quelques notables réactionnaires, racistes et violent·es, par ailleurs toujours prompt·es à se coucher devant les pires des capitalistes, nous embarquer dans la pente de l’austérité, de la guerre et du fascisme. C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Ensemble, amplifions le rapport de force jusqu’à la victoire.

Syndicat des travailleur·ses artistes auteur·ices

STAA CNT-SO

Syndicat des travailleur·ses uni·es de la culture et du spectacle

STUCS CNT-SO

Dans le nettoyage, on s’organise avec la CNT-SO !

Nous sommes près de 600 000 travailleur·euses du nettoyage, travaillant bien souvent dans des conditions d’un autre âge. Mais ce n’est pas une fatalité, en se regroupant collectivement avec le syndicat, nous pouvons faire avancer nos droits et dire non à l’exploitation et au mépris  !

Salarié·e du particulier employeur : on s’organise avec la CNT-SO !

Nous représentons une force ! En tant que salarié·e·s du particulier employeur (assistant de vie, employé familial, petit jardinage, garde d’enfant à domicile…) nous exerçons des métiers et activités essentiels auprès de plus de 3 millions de particuliers employeurs (personnes dépendantes, personnes handicapées, familles et leurs enfants….). Nous sommes plus d’un million de salarié·e·s en France. Pour défendre nos droits et en gagner de nouveaux : organisons-nous syndicalement ! Avec la CNT-SO, nous pourrons collectivement retrouver notre dignité et inverser les rapports de force.

Sans-papiers défendons nos droits !

Travailleur et travailleuse sans-papiers : tu as des droits ! Viens les défendre et en gagner de nouveaux avec le syndicat.

Dans la restauration, on s’organise avec la CNT-SO !

Cuisinier·ères, serveur·euses, commis, plongeur·euses… il est temps de nous unir ! Le syndicat c’est la force collective pour se défendre contre les patrons, défendre nos droits et en gagner de nouveaux !

Se syndiquer à la CNT-SO

Travailleur et travailleuse du BTP : organise-toi, syndique-toi !

Dans notre secteur comme ailleurs, les conditions de travail sont difficiles et nos droits ne sont pas respectés. Trop d’heures de travail non payées, trop de pression pour que les chantiers soient terminés à la va-vite…

Nous savons que tout seul nous n’avons aucun pouvoir ou presque face à nos patrons. Organisons-nous, syndiquons-nous à la CNT-Solidarité Ouvrière : ensemble nous sommes plus fort·es.

Amnésie sociale généralisée, sur le droit syndical, au sein des gouvernements français depuis 1968 : La CNT-SO à l’offensive !

La CNT-SO vient d’interpeller par courrier, le premier ministre François Bayrou, au sujet des travailleur·euses dispersé·es, dont le cadre d’exercice du droit syndical est toujours en attente de publications de décrets depuis 1968 !  C’est la première étape d’une procédure devant la justice administrative si le gouvernement ne se met pas en conformité.

Des millions de travailleuses et de travailleurs sont « dispersés » géographiquement au travail, notamment à cause de la sous-traitance et de l’intérim.

Elles/ils sont de par leur mise à disposition chez des tiers, leur mobilité, leur isolement, leur précarité, les premier-e-s à subir mauvaises conditions de travail, infractions à leurs droits salariaux, chômage structurel, « jetabilité », pression de rentabilité…

L’intérim et la sous-traitance ont ainsi été de véritables laboratoires de la casse des droits et des entorses faites au Code du travail au fil des gouvernements successifs !

Dans notre société prétendument démocratique et sociale, les libertés syndicales pourtant fondamentales, sont totalement oubliées alors qu’elles sont essentielles à permettre l’information et la défense des salariés.

De ce fait, les liens entre les représentants syndicaux et les salariés de plus en plus exploités sont de plus en plus distendus, quand ils ne sont pas tout bonnement rompus.

La représentation syndicale affaiblie, les droits sont toujours de plus en plus bafoués.

Face à ce constat des difficultés d’exercice des libertés syndicales notamment dans le contexte de dispersion des travailleuses et des travailleurs, la loi prévoit des décrets d’application à l’article L2141-12 du code du travail afin de définir le cadre de l’exercice des libertés syndicales.

Pourtant, les différents premiers ministres et gouvernements bourgeois successifs depuis 1968 ont totalement oublié de prendre ces mesures réglementaires et de mettre en place des décrets d’application de l’article L2141-12 du code du travail.

Cet oubli n’est pas sans conséquences offrant ainsi un affaiblissement sans pareil de la représentation syndicale à l’avantage, notamment, des sociétés d’intérim et de sous-traitance.

Ces entreprises profitent très avantageusement de la dislocation des forces syndicales et des collectifs de travailleurs grâce aux zones d’ombre délibérément entretenues par cet « oubli ».

Pour ajouter à son amnésie, la bourgeoisie au pouvoir est sourde, aveugle et muette, terribles maux qui la frappent depuis si longtemps.

Réparer ces « oublis », permettra enfin aux syndicats et aux travailleurs précaires et dispersés de bénéficier des moyens légaux nécessaires à rétablir du lien, véhiculer et recevoir de l’information, s’organiser, se défendre en cas de difficultés, faire corps et faire face ensemble et se battre pour leurs droits…

La CNT-SOLIDARITÉ OUVRIERE, forte de son expérience, fidèle aux luttes des travailleuses et des travailleurs et aux principes de l’anarcho-syndicalisme qui guident son action, sait comment sortir le gouvernement de son amnésie et le contraindre à prendre les décrets qu’il devait déjà prendre il y a plus de 56 ans !

La Liberté syndicale ne sera pas qu’un vain mot au sein d’une devise sans substance ! 

Pour cela, la CNT SOLIDARITÉ OUVRIÈRE a décidé d’attaquer le gouvernement Français devant le Conseil d’État pour exiger qu’il publie enfin les décrets d’application tant attendus depuis 56 ans.

Vive la lutte des travailleuses et des travailleurs ! Vive les libertés syndicales !

Retraites : un seul chemin la lutte !

Pour donner des gages d’ouverture sociale, Bayrou a rouvert le dossier des retraites. Après une expertise de la cour des comptes, rendu le 19/02, un «conclave» est ouvert depuis le 27/02, réunissant représentants patronaux et syndicaux. Avec un cadre très contraint et sans rapports de force, les travailleur·euses n’auront rien à attendre de cette mascarade

Faute d’accord alternatif dans les 3 mois impartis, la réforme de 2023 et le passage à 64 ans, continuera à s’appliquer. Les représentants patronaux (MEDEF ou CPME) ont déjà annoncé la couleur avec des positions fermes ou de nouvelles provocations : refus clair de revenir sur l’âge de départ à 64 ans ou volonté d’aller plus loin, promotion de la retraite par capitalisation et même proposition de supprimer des jours fériés ! Du coté syndical, l’unité de façade de 2023 est fissurée entre les partisans d’une ligne ferme sur les 64 ans et la volonté de négocier malgré tout chez les réformistes.

Pire, Bayrou vient de durcir les règles du jeu avec une lettre de cadrage du 26/02 qui impose aux négociateurs de trouver un retour à l’équilibre dès 2030 alors qu’auparavant il était simplement demandé de ne pas aggraver le déficit !

Un nouveau coup de pression alors que Bayrou avait raté le précédent en anticipant un trou de 55 milliards en 2030, contredit par le rapport de la cours des comptes. Celui-ci produit des estimations proches de celles du COR (Conseil d’orientation des retraites) : le système, excédentaire en 2023, connaîtrait actuellement un déficit annuel de 6 milliards qui évoluerait vers les 15 milliards en 2035.

Alors dans ce contexte, le retour à l’équilibre demandé par le gouvernement est-il possible ou est-ce-qu’on va encore nous demander des sacrifices ? Mettons en parallèle ce « déficit » avec d’autres chiffres : record de 98 milliards de dividendes remis aux actionnaires du CAC 40 en 2024; exonérations de cotisations sociales pour les entreprises coûtant chaque année environ 80 milliards, sans contreparties ni bénéfices sur l’emploi et les salaires; fraude sociale des employeurs (travail dissimulé) … Les leviers de financement ne manquent pas.

De l’argent il y en a : le système par répartition n’est pas menacé ! Les politiques menées ont pour but de préserver les profits de la sphère actionnariale et patronale qui exploite notre travail et vit sous perfusion d’argent public. La masse de richesse que nous produisons est largement suffisante, elle doit nous revenir !

Nous continuons toujours de revendiquer l’abrogation de la réforme 2023 et le retour sur les contre-réformes depuis 1993 : la retraite c’est 60 pour tous·tes et 55 ans pour les métiers pénibles !

Pour la CNT-Solidarité Ouvrière, syndicat révolutionnaire, notre combat ne saurait s’arrêter à un peu plus de « justice sociale » dans le cadre du système actuel. Mortifère pour la planète, basé sur l’exploitation du travail du plus grand nombre par une minorité, il n’y a pas de capitalisme à visage humain. La répartition égalitaire des richesses et du travail ne pourra se faire que dans le cadre d’une rupture avec le capitalisme. C’est à cette transformation sociale que nous œuvrons.

Alors dans l’immédiat qu’est-ce qu’on fait ? Il est indispensable de tirer les leçons de nos échecs précédents : on ne renversera pas la table avec des journées de mobilisations éparpillées ou en comptant sur la mobilisation de secteurs clefs isolés. Seul un rapport de force global sur la durée apporterait des résultats. A nous de nous organiser collectivement à la base, pour construire une nouvelle mobilisation pour les retraites à articuler avec les combats contre l’austérité, pour les salaires et contre les galères de la vie chère.

Travailleur·euse, pour mener ce combat : rejoins ton syndicat !
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Version du 21 février