Contre le plan d’austérité de Bayrou : Riposte syndicale !

Communiqué du Syndicat de l’Hôtellerie, de la Restauration, du Commerce et des Services de la région RA

Lyon, le 14/08/2025

Lors de ses annonces sur le budget de l’Etat, le 15 juillet dernier, Bayrou nous a promis une austérité brutale. Le gouvernement chercherait à nous faire payer la facture de son « déficit » budgétaire — dont il est le seul responsable — pour, soit disant, réaliser 40 milliards « d’économies » !

Pour cela, il prévoit de charcuter de tous les côtés : santé, social, éducation, culture, recherche, environnement… C’est une vraie saignée et ça va nous coûter… nous coûter très cher. Après la réforme des retraites, c’est un énième coup de massue sur la tête des travailleurs et travailleuses, toujours plus précaires !

Un gouvernement de plus en plus violent !

L’orientation du gouvernement est de plus en plus violente et autoritaire, et il ne s’en cache pas : malgré les «économies », il prévoit une augmentation de 26 milliards pour le budget la « sécurité » (police, gendarmerie), alors que celui de l’éducation est amputé de 50 milliards !
Pire encore, le financement militaire augmente soudainement de 3,3 milliards d’euros, portant le budget à plus de 50 milliards d’euros pour la « Défense » ! Alors que plusieurs guerres et confits génocidaires font actuellement rage, que la France est même devenue le 2ème fournisseur d’armes au monde, le complexe militaro-industriel se régale des milliards que l’État lui jette au visage ! Quelle hypocrisie ! Pour le contrôle, la répression et la fabrique de la mort, il y a de l’argent à ne plus savoir quoi en faire… Mais pour le reste, pour nos vies de travailleurs et travailleuses, on ne laisse même pas les miettes !


Alors que la bourgeoisie se gave, c’est aux prolétaires qu’on fait payer la facture !

Pendant ce temps, un rapport du sénat révèle qu’en 2023, plus de 210 milliards d’euros d’aides publiques ont été accordés librement aux entreprises, et ce sans aucune contrepartie ! C’est pourtant plus de cinq fois le montant des « économies » que voudrait réaliser le gouvernement, qui se retrouve donc pris de nos poches — nos impôts pour les placer directement dans celles du patronat !

Ces nouvelles attaques de l’État, au seul profit de la bourgeoisie, ne doivent pas rester sans réponse ! Les travailleurs et travailleuses doivent refuser de passer une fois de plus à la caisse ! Contre ce plan d’austérité
insoutenable, la riposte ne se fera pas sur les sièges douillets de l’Assemblée mais bien dans la rue !

Classe contre classe : mobilisons-nous contre le pillage de l’État et du patronat !

Ainsi, dès la rentrée, nous invitons tous les travailleurs et toutes travailleuses de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce et des services à se mobiliser avec le syndicat pour résister contre ce plan d’austérité et faire échouer les tentatives du gouvernement !

Que la grève soit notre meilleur réponse à cette spirale délirante de l’État ! Restons alertes en cas de manifestations le 10 septembre prochain et organisons alors une riposte syndicale massive !

Secrétariat du SHRCS-RA de la CNT-SO (contact : shrcs-ra[@]cnt-so.org)

BLOQUONS TOUT ! Appel a construire une grève générale à partir du 10 septembre

Appel du STUCS CNT-SO

En tant que syndicat révolutionnaire nous considérons la construction du rapport de force par la grève générale comme l’outil le plus efficace pour conduire à un changement émancipateur de la société. 

En ce sens, nous appelons tous les travailleurs·euses de la culture à rejoindre les appels du 10 septembre, à cesser le travail et à s’organiser sur leur site pour établir une grève sur le temps long et faire amplifier le mouvement contre Dati Bayrou et consorts.

Nous demandons à nos camarades des autres syndicats de nous rejoindre dans la construction de cette grève générale et de ne pas se faire happer dans l’organisation de manifestations traditionnelles qui captent l’ensemble des énergies et placent les syndicats à la fois dans un rôle inoffensif d’animateur de cortège et comme pacificateur de rue en tentant d’un côté de canaliser la colère des travailleurs·euses et d’un autre côté temporiser la violence d’état et sa police.

Nous connaissons trop bien l’échec des grèves perlées qui ont condamné la bataille des retraites en 2023 et montré le découragement des mobilisations au printemps du
mouvement Cultures en Lutte. Les salarié·es, qui plus est intermittent·es ont trop à y perdre. Nous n’appelons pas à délaisser la rue mais pour cela organisons-nous localement, de manière autonome, loin des partis politiques pour tisser les liens et faire du mois de septembre une rentrée sociale antifasciste, contre ce gouvernement et contre l’extrême-droite.

L’ensemble des syndicats et le monde de la culture doivent se mobiliser pour construire une grève générale historique et instaurer un rapport de force que ce soit face au gouvernement Bayrou, à la politique d’Emmanuel Macron et à l’ensemble du camp réactionnaire.
C’est pourquoi nous appelons à la construction d’une grève générale non pas le 10 septembre mais à partir du 10 septembre. Organisons nous en convainquant nos collègues, en montant des comités de grèves en organisant des AG à la pause café sur nos lieux de travail, en préparant des caisses de grèves et en mettant au service de la grève toutes nos forces et compétences.

Le 10 septembre, qu’il y ait un gouvernement en place ou démissionnaire, ça ne ne sera que le début, retrouvons nous le soir, le lendemain et les jours suivants pour entretenir, affiner et amplifier le mouvement jusqu’à l’obtention de l’ensemble des revendications.

Nous n’accepterons pas l’année blanche qui gèle les pensions de retraites et minima sociaux ! 

Nous sommes contre tout durcissement d’accès ou diminution d’indemnisation de l’assurance chômage, nous nous opposerons à toute nouvelle contre-réforme et nous demandons l’abrogation sans condition de la loi pour le plein emploi qui impose 15 heures d’activité par semaine aux bénéficiaires du RSA. 

Nous renouvelons nos oppositions à la loi de financement de la Sécurité Sociale qui attaque en premier lieu la santé des travailleurs·euses et renvoie vers les mutuelles le remboursement des soins qui, comme Audiens, le répercute ensuite injustement et majoritairement sur les salarié·es et non pas les employeurs. De plus, nous nous opposons à toute mise en place de jours de carence supplémentaires et augmentations de franchise. 

Au sein du STUCS nous exigeons toujours et entre autres : 

  • L’arrêt immédiat des coupes et la remise en place de tous les budgets culturels nationaux, régionaux et départementaux ainsi que la préservation du Fond National Pour l’Emploi et le Spectacle (FONPEPS). 
  • L’entrée des artistes auteur·ices dans la caisse commune de l’assurance chômage afin de leur garantir une continuité de revenus et l’étendu de leur protection sociale (congés payés, médecine du travail, reconnaissance des accidents du travail & maladies professionnelles.) 
  • Le dégel et la remise en place intégrale du Pass Culture pour les jeunes *
  • L’abrogation du contrat d’engagement républicain dans les demandes de subventions 
  • L’abandon de la réforme de l’audiovisuel public 
  • L’assouplissement du seuil d’accès au régime de l’intermittence, en particulier pour les primo entrant·es. 
  • La hausse générale des salaires à minima pour rattraper l’inflation. 
  • Des actions concrètes de luttes contre tout forme de discrimination : racisme, sexisme, LGBTQIA phobie, validisme, principalement à l’embauche, et une lutte concrète contre les VHSS dans le milieu de la culture et du spectacle. 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • Des horaires aménagés pendant les canicules ! 
  • La régularisation de tous·tes les travailleur·euses sans- papiers

linkstack.fr/@stucs_cntso // spectacle@cnt-so.org

A la rentrée, on fait valser l’austérité !

Après 2025, le gouvernement Bayrou prépare une deuxième année d’austérité avec un plan d’économie de près de 45 milliards pour 2026 et de multiples annonces contre nos droits. Sans surprise, ce sont les travailleur·euses qui vont en subir les conséquences les plus lourdes :

  • Augmentation du temps de travail avec deux journées de travail non rémunérées à la place de deux fériés supprimés. C’est le retour de la corvée !

  • Année blanche pour les prestations sociales, les retraites et les salaires des agents publics (gel du point d’indice) qui ne seront pas revalorisés quelque soit l’inflation. Le barème des impôts sera aussi gelé entraînant une hausse mécanique aux marges des tranches d’imposition.

  • Attaques sur les malades : doublement des franchises médicales et des participations forfaitaires (par exemple reste à charge de 2€ au lieu d’1€ pour une boîte de médicaments, de 4 € au lieu de 2€ chez le médecin généraliste…), dégradation de la prise en charge des maladies longes durées. D’autres mesures chocs sont envisagées comme le doublement de la carence dans le privé, nous privant d’indemnisation sécu avant le 7° jour d’arrêt ! On se crève la santé au boulot mais se soigner coûtera plus cher alors que nous connaissons déjà une médecine à plusieurs vitesses !

  • Nouvelle dégradation de la protection contre le chômage : nous allons vers une probable diminution de la durée d’indemnisation et un durcissement des conditions d’accès pour la troisième réforme depuis 2023 !

  • Baisse du budget de l’État et des collectivités avec moins de services publics pour toutes et tous ! 3000 emplois publics seraient supprimés en 2026 avec l’objectif de ne pas remplacer 1/3 des départs en retraite dans le futur. Cela ne touche pas uniquement les fonctionnaires car au final ce sont toujours les usager·ères qui trinquent: prises en charge pourries aux urgences, profs de nos gosses pas remplacés, abandon de projets infinançables par nos communes, suppressions de dispositifs d’aides… Les conséquences sont multiples au quotidien !

  • Attaques sur le droit du travail. Les propositions provocatrices  se multiplient : monétisation de la 5éme semaine de congé, nouvelle réduction du délai pour saisir les Prud’hommes après un licenciement abusif, restrictions de l’accès et des droits après une rupture conventionnelle…

Refusons de nous serrer la ceinture pour financer les riches !

La « dette » est le prétexte idéal pour nous demander de faire des sacrifices alors que ce sont des années de politiques au service des riches et des entreprises qui l’ont creusé. Ce n’est pas aux travailleur·euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !

De l’argent il y en a : les cours boursiers, les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires battent régulièrement des records. Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses !

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser !

Grève, blocage et l’austérité dégage !

Comme il l’a fait pour le conclave retraite, Bayrou nous enfume en proposant aux syndicats institutionnels de négocier des miettes. Mais on le sait, seul le rapport de force comptera alors que ces mesures vont être débattues cet automne au parlement. Le gouvernement est fragile : mettons-lui la pression !

Partis des réseaux, une première date de mobilisation commence à monter pour le 10 septembre avec des appels à manifestation, au blocage ou boycott économique mais aussi à la grève par diverses structures syndicales professionnelles. Les gros syndicats se retrouvent le 1er septembre pour annoncer leur propre calendrier de mobilisation.

On ne renversera pas la table si nous nous contentons de journées de mobilisations syndicales éparpillées ou d’une protestation sociale sans impact sur nos lieux de travail autre que des blocages extérieurs ponctuels. Allons sur tous les terrains, rien ne doit s’opposer mais tout doit converger ! A nous de nous organiser collectivement à la base, pour construire une mobilisation d’ampleur contre l’austérité et pour l’amélioration de la protection sociale, à articuler au combat pour les salaires et nos conditions de travail.

La CNT-SO appelle à soutenir et amplifier toutes les initiatives de lutte prises par le mouvement syndical et social ! Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

HALTE AU MEPRIS DES TRAVAILLEURS-EUSES DE MANY CLEAN !

Communiqué des travailleur.euses de l’entreprise de propreté Many Clean avec le soutien de leur syndicat CNT-SO Nettoyage Rhône-Alpes.

Les travailleur·euses dénoncent leur exploitation avec des conditions de travail déplorables et des manquements de l’employeur relatifs à ses obligations de santé et sécurité. La situation est d’autant plus critique que plusieurs salarié·es ont été licencié·es après avoir soulevé ces problèmes auprès de leur direction. La CNT-SO a également déposé un recours pour l’annulation du simulacre d’élections professionnelles organisée par la direction. 

Le combat contre l’exploitation et le mépris chez Many Clean, ne fait que commencer !

 

Article du journal Lyon Capitale du 07 août 2025

Communiqué de la CNT-SO 66 sur l’augmentation des coûts de transport dans les P-O

La CNT-SO 66 dénonce les augmentations successives des coûts des transports publics, décidées par la région Occitanie alors que le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France. Le syndicat réclame l’annulation de ces mesures et revendique la gratuité des transports à l’intérieur du département.

…….

Communiqué du 04 août 2025

 

………………………

[Archives – mobilisation du 24 juillet 2025]

Pétition et  appel à manifestation le 24 juillet à Perpignan

Le département des Pyrénées orientales est le 2ème département le plus pauvre de France avec plus de 25000 bénéficiaires du RSA. Or selon plusieurs sources nous avons appris que les transports à l’intérieur du Département vont passer de 1 à 2 € par trajet au 1er juillet 2025. Le département serait-il aux mains du Rassemblement national ou de la droite ? Que nenni !

Cette mesure aurait un effet catastrophique sur le pouvoir d’achat des plus précaires. Notre syndicat demande la gratuité des transports à l’intérieur du Département à l’instar de Montpellier.

Nous demandons par ailleurs sans délais la réouverture de la ligne SNCF Villefranche – Île sur têt fermée depuis plus de 10 mois, ce qui pourrit la vie des habitants du Conflent et menace à terme le Train Jaune.

La CNT-SO 66 s’associe à l’appel de l’association Train en Têt pour une  :
  • Manifestation le  24 juillet à 10h, de la gare à la Préfecture de Perpignan 
Et appelle à signer : la pétition adressée au département des Pyrénées orientales

Organisons-nous syndicalement chez BIOMEGA !

La CNT-SO Occitanie, avec le soutien du syndicat national nettoyage-commerce-services (SNCNS), a lancé une campagne d’information et de syndicalisation chez BIOMEGA, sous-traitant du nettoyage dans le secteur des hôpitaux et maisons de retraites. 

La campagne a démarré par une opération de tractage à la clinique « Les jardins de Sophia » à Castelnau-le-Lez (34), à la rencontre des agent-es de nettoyage sous-traité-es. Comme souvent dans le secteur, le dumping social de la sous-traitance, s’accompagne d’un management toxique où flicage des employées, cadences infernales et harcèlement sont de rigueur. Mais les salarié-es ne sont plus seul-es, contre la sous-traitance/maltraitance : notre arme c’est le syndicat !

Au niveau national, une section syndicale est déclarée dans l’entreprise avec une RSS : rejoignez-nous !

 

Victoire pour les travailleur-euses de l’usine Jeremias, en Pologne !

Les ouvriers et ouvrières de l’usine métallurgique « Jeremias » de Gniezno (Pologne) étaient en grève illimitée depuis le 03 juin, avec leur syndicat de base  OZZ-IP (Initiative des Travailleurs). Après 41 jours de grève et malgré toutes les tentatives de la direction de briser la grève, les travailleur·euses ont arraché un accord gagnant avec des augmentations de salaire, une prolongation des pauses pendant le travail et des règles plus favorables pour le calcul des heures supplémentaires. Cette victoire fait date en Pologne alors que les droits des travailleur·euses sont insuffisamment protégés dans le pays. 

[Archives]

Appel à la solidarité internationale avec les grévistes de l’usine Jeremias de Gniezno

L’entreprise continue d’intimider et de criminaliser les grévistes et nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du Travail.

La section Initiative des travailleurs (IP – Inicjatywa Pracownicza) de l’usine de systèmes de cheminée Jeremias à Gniezno (Pologne) est en grève depuis le 3 juin. Les revendications des travailleurs sont les suivantes :

  • l’augmentation des salaires de 800 PLN (environ 200 euros),
  • l’allongement de la pause à 30mn,
  • le paiement du salaire au bout d’un mois,
  • le rétablissement de primes équitables.


Pour tenter de mettre fin à la grève, l’entreprise a eu recours au travail forcé de prisonniers, a engagé une société juridique états-unienne connue pour ses pratiques antisyndicales, a licencié des membres du syndicat et des inspecteurs du travail, a déclaré illégales les revendications du syndicat et la grève. Elle continue d’intimider et de criminaliser les grévistes. Elle nie les décisions de justice, les inspections du travail et l’expertise juridique du ministère polonais du travail.

Envers et contre tout, les grévistes poursuivent leur lutte, sur leur lieu de travail et en dehors, depuis plus d’un mois. Le 18 juin, une session extraordinaire du conseil municipal de Gniezno a été organisée au sujet de la grève à l’usine Jeremias. Les grévistes présents ont demandé au conseil municipal de Gniezno d’inciter la direction de l’entreprise allemande à conclure un accord. Le 23 juin, les syndicalistes en grève se sont rendus à Varsovie et ont organisé une manifestation devant l’ambassade d’Allemagne. « La grève est le résultat de mauvaises conditions de travail, de la destruction des syndicats et de la violation des droits des travailleurs par cette entreprise allemande », a déclaré l’un des grévistes.

Le 25 juin, un blocus spontané de l’approvisionnement a été organisé devant l’usine, avec le soutien du voisinage. Les partisans de la grève ont bloqué les entrées et sorties des camions devant l’usine de Jeremias. Aucun camion n’a été autorisé à entrer ou à sortir. Les habitants de Gniezno se sont spontanément joints au blocage des livraisons. Pendant ce temps, les grévistes se sont rassemblés pour parler aux travailleurs hésitants et intimidés par de faux messages sur l’illégalité de la grève.

Soutenez les grévistes !
Selon la loi polonaise, les travailleurs ne reçoivent pas de salaire pour les jours de grève (à moins que la direction n’accepte de les leur verser lors des négociations finales). La faiblesse des salaires ne leur permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles pendant la grève. Notre syndicat est encore petit et ses fonds reposent sur les cotisations versées par les travailleurs qui, très souvent, gagnent également le salaire minimum.

C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, nous vous demandons de nous permettre de poursuivre notre lutte en contribuant, quel que soit le montant, à la collecte de fonds : pour la caisse de grève en ligne, cliquez ici.

Si vous rencontrez un problème pour transférer de l’argent via ce site, contactez-nous à l’adresse finanse@ozzip.pl ou envoyez-le directement sur notre compte bancaire (en décrivant le transfert comme «soutien à la grève de Jeremias»).

OZZ Inicjatywa Pracownicza
ul. Kościelna 4, 60-538 Poznań, Pologne
IBAN PL88 2130 0004 2001 0577 6570 0001
Code BIC/SWIFT : INGBPLPW
Volkswagen Bank direct, Rondo ONZ 1 00-124 Varsovie, Pologne

Le syndicalisme n’est pas un crime ! Liberté et amnistie pour les 6 de la Suiza (Espagne)

La CNT-SO exprime tout son soutien et sa solidarité aux « 6 de la Suiza », militant·es de de la CNT de Gijon (Asturies), victimes de la répression anti-syndicale et emprisonné·es par l’État Espagnol le 10 juillet 2025.

Luara, Jara, Cristina, Olga, Beatriz et Héctor sont des travailleur·euses ordinaires : Employée d’hôtel,vendeuse, aide-soignante, taxi,  artiste et enseignante…

Leur crime ? Avoir participé, en 2017, à une simple campagne syndicale (tractages, rassemblements…) en solidarité avec une salariée de la pâtisserie «La Suiza» qui subissait exploitation et harcèlement par son employeur. Ces 6 syndicalistes ont été poursuivis par la justice de classe, sur la base de lois réactionnaires et de l’action à charge de la police, héritages des pratiques répressives de l’époque franquiste qui permettent encore largement de criminaliser le mouvement social et les actions protestataires.

Dans un retournement de situation ubuesque, ce sont les syndicalistes qui ont été accusé de « pressions » et « harcèlement coactif » contre le patron voyou ! Après un long marathon judiciaire et  ayant épuisé tous leurs recours, les camarades, ont été définitivement condamnés à 3.5 ans de prison et à plus de 150 000 euros de dommages à l’employeur

Cette condamnation, clairement politique, attaque violemment les libertés publiques et syndicales des travailleur·euses dans l’État Espagnol. Elle a entraîné une vaste campagne de solidarité avec un soutien unanime inédit des organisations syndicales espagnoles ainsi qu’un mouvement international de solidarité. La solidarité continue avec pour objectif, l‘amnistie et la libération des 6 de la Suiza !

La CNT-SO appelle à participer à toutes les initiatives de soutien et à interpeller les autorités espagnoles en France (voir ici).

Nous n’oublions pas que ce n’est pas un cas isolé dans l’Europe démocratique mais une lame de fond qui va de pair avec les attaques globales contre les conquêtes sociales de la classe ouvrière. Dans notre propre pays nous assistons au raidissement autoritaire du bloc bourgeois au pouvoir avec une criminalisation grandissante de l’action militante, des violences répétées contre les mouvements sociaux et un recul général des libertés publiques.

Nous combattrons toujours ces tentatives de museler la classe ouvrière avec nos armes principales : la solidarité et la force collective !

L e syndicalisme n’est pas un crime !

Action devant le consulat d’Espagne à Perpignan le 11 juillet 25

Nous reproduisons ici les réactions de nos camarades de l’Etat Espagnol :

Communiqué de la CNT

Libertad inmediata para Las 6 de La Suiza

El 10 de Julio de 2025 Las 6 de la Suiza han entrado en prisión. Seis sindicalistas por hacer sindicalismo. Entran presas por defender los derechos laborales. Por practicar la solidaridad entre trabajadores y trabajadoras: es decir, se está condenando la actividad sindical en su aspecto más esencial: la puesta en práctica de la defensa de nuestros intereses como clase trabajadora.

Este tremendo atentado a la libertad sindical no es un caso aislado. Forma parte de una deriva represiva contra el sindicalismo que incomoda, el que no se pliega y planta cara, como ha ocurrido recientemente con los 23 detenidos en la Huelga del metal de Cádiz.

Hemos visto en el Caso La Suiza como el capital despliega su poder en toda su extensión: abuso y pisoteo de derechos a una trabajadora, hostigamiento policial y persecución judicial. Ya no nos engaña la treta de la “separación de poderes”. Aquí, la clase dominante concentra el poder en todas sus esferas. No olvidemos que el juez Lino Rubio Mayo compra palabra por palabra la versión empresarial, y desoye la dimensión laboral, social y de género que motivó el conflicto. Igual que ignora que la pastelería se encontraba puesta a la venta antes de estallar el conflicto. Estos, hace un siglo, nos habrían aplicado la Ley de Fugas y tirado a una cuneta.

Que no nos hablen de justicia. El encarcelamiento de Las 6 de la Suiza es un castigo ejemplarizante para sembrar miedo entre quienes luchan. Intentan reducir la acción sindical a mera queja. Pero no lo van a conseguir. Hoy las 6 de La Suiza entran en prisión, pero no están solas: cuentan con el respaldo de miles de trabajadores y trabajadoras que han salido a las calles, que han alzado la voz, que entienden que este caso es de todas. Pero sobre todo, que entienden que hacer sindicalismo es dignidad, que practicar la solidaridad entre trabajadores y trabajadoras es la única justicia que podemos esperar en un sistema que encarcela sindicalistas, introduce infiltrados en movimientos sociales y detiene huelguistas por decenas.

CNT ha estado, está y estará con cada compañera perseguida por luchar. Desde el primer día, el sindicato ha sostenido su defensa jurídica, dado respaldo político, emocional y económico, porque no hay cárcel ni sentencia que nos hagan abandonar a nuestras compañeras. Seguiremos peleando por la libertad de las 6 de La Suiza, que es pelear por la libertad sindical. Y lo haremos hasta el final, en los tribunales, en las calles, y en la conciencia de este país. Y sobre todo, seguiremos plantando batalla en cada centro de trabajo.

Porque somos más de seis. Somos miles. Somos todas.

¡LIBERTAD INMEDIATA PARA LAS 6 DE LA SUIZA!

communiqué de la CGT-E

6 de La Suiza: Intolerable agresión al sindicalismo combativo

Se han confirmado los peores presagios: Lino Rubio Mayo, titular del juzgado número 1 de lo penal de Xixón, ha dictado orden de ingreso en prisión a las seis sindicalistas de La Suiza para cumplir tres años de prisión. Lo hace sabiendo que hay una solicitud de indulto encima de la mesa del Gobierno,  consciente además de que materializa una injusticia manifiesta y que lanza todo un torpedo contra el derecho de la clase obrera a defenderse. Nunca hemos creído en la justicia española, sus sentencias siempre apuntan a los mismos. La naftalina de sus armarios apesta a clasismo. Mientras por nuestras calles se pasean lozanos ultraderechistas de todo pelaje cantando bravatas fascistas o agitando odios impunemente, aquellas personas que disientan contra las injusticias terminan en prisión. Puede ser por cantar una canción de rap criticando a la monarquía, por reivindicar puestos de trabajo en Cádiz, por concentrarse en Zaragoza contra la ultraderecha o por manifestarse delante de un establecimiento en defensa de una trabajadora que ha sufrido acoso laboral, con todos los papeles de la convocatoria en regla. A las élites de este país no les gusta que le tosan y esta sentencia es un ejemplo. La situación de desamparo que vivimos la clase trabajadora, no lo olvidemos, está fundamentada en una Ley Mordaza miserable que el Gobierno más progresista del mundo mundial ha decidido comerse con patatas. No vaya a ser que una patadita en la espinilla del orden establecido pueda molestar a quien de verdad gobiernan: fondos buitres, empresarios miserables, políticos racistas y machistas, jueces con toga apolillada y crucifijo en la mesa…etc.

Desde la CGT mandamos toda nuestra solidaridad a esas 6 trabajadoras que llevan aguantando años la tortura insoportable que les aplica el juez Lino Rubio Mayo desde que empezó este proceso demencial. También un abrazo fraternal para la CNT y los grupos de apoyo que han realizado un trabajo solidario descomunal desde el inicio. El Secretariado Permanente de CGT pedimos a todos nuestros sindicatos y militancia que hagan visible la campaña por la Libertad a las 6 de La Suiza.
Tiene que ser notorio este reclamo, porque lo que está en juego es la libertad de expresión y la acción sindical. Hay que hacer todavía más visible la solidaridad, ya que estamos hablando de la mayor agresión al sindicalismo de los últimos 30 años.

Pero a pesar del golpe, que no duden jueces, empresarios y políticos ni un segundo: nos tendrán enfrente. Quieren separar a la clase obrera, atacar a la gente humilde para llenarse sus bolsillos. Es el juego de trileros del fascismo: dividir a la sociedad, castigar a los que entorpecen su gula de capitalismo depredador e inhumano. Para ellos ser de la clase trabajadora, migrante, racializada, diversa, trans, solidaria, inquilina, antifa o sindicalista es un delito. Para nosotras motivo de orgullo. Viva la clase obrera, abrazo compañeras de Xixón.

¡Hacer sindicalismo no es delito!
¡Libertad 6 de La Suiza!

Le Management Culturel Prend un Coup de Chaud ! Vidéo du STUCS CNT-SO

Intervention du Syndicat des Travailleur.euses Unies de la Culture et du Spectacle STUCS de la CNT-SO lors de la présentation du livre « En finir avec les idées fausses sur LE MANAGEMENT DANS LA CULTURE lors du forum 2025 « Entreprendre dans la culture » organisé par le Ministère de la Culture.

Tu travailles dans la Culture et le Spectacle ?  Rejoins l’alternative syndicale avec le STUCS CNT-SO !

Bulletin d’information de la CNT-SO 26, n°1

La CNT-SO ne se développe pas seulement dans les grandes villes mais aussi dans tous les territoires. Les camarades présent-es dans la Drôme sortent ainsi le premier numéro d’un bulletin d’information qui sera diffusé dans le département cet été. Pour toute prise de contact : ur-ra[@]cnt-so.org.