25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES

Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.

Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.

Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.

Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.

En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.

La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.

160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes, y compris de violences conjugales.

La montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde constitue une menace majeure pour les droits des femmes et en France, le danger de son accession au pouvoir n’est pas écarté. Ces droits sont attaqués dès que l’extrême droite est au pouvoir.

Depuis quelque temps, elle prétend lutter contre les violences faites aux femmes. Sous couvert de défendre certaines d’entre elles, ces mouvements exploitent la question des violences sexistes à des fins racistes et fémonationalistes, ne s’indignant que selon l’origine, la nationalité ou la religion réelle ou supposée des agresseurs. Dans ce climat délétère, les femmes portant le voile sont de plus en plus souvent la cible d’agressions dans la rue, dans les médias, comme dans les discours politiques.

Les groupuscules fascistes attaquent régulièrement des militantes et militants sans réaction des pouvoirs publics.

Derrière les slogans et les postures prétendument féministes,

l’extrême droite ne défend ni la liberté des femmes, ni leur émancipation, ni l’égalité, et se désintéresse profondément de la réalité et des droits des femmes qui luttent dans le monde.

Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons et les hommes continueront de perpétrer des violences

Les organisations féministes et syndicales exigent :
  • Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
  • 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre
  • Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout.
  • L’arrêt immédiat de la baisse des financements et un rattrapage du budget des associations qui accompagnent les victimes et assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.

Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !

Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).

Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

Le 20 octobre 2025

Manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

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Premières signataires au 25 Octobre 2025

ACDI Cameroun , ActionAid France, Assemblée des Femmes, Attac France, CGT confédération Générale du Travail, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Égalités, Excision parlons-en !, FAGE, FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et altermondialisme , Iran Justice , Las Rojas Paris, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Organisation de Solidarité Trans (OST), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Étudiante , Union syndicale Solidaires, Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.

En soutien
Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative, Union communiste libertaire

Cagnotte de solidarité avec nos camarades Claude et Tiziri

Par arrêt du vendredi 26 septembre 2025, la Cour d’appel de Versailles avait relaxé nos 2 camarades Claude et Tiziri, injustement poursuivis sous des accusations fantaisistes d’escroquerie visant le fonctionnement de la défense syndicale de la CGT-HPE (voir ici). Cette procédure avait été initiée sur fond de conflit interne à la CGT, nos camarades ayant depuis rejoint la CNT-SO avec des dizaines d’autres syndiqué-es. Coup de théâtre, l’UD CGT 75, l’URIF CGT IDF et les autres parties civiles ont formé un pourvoi en cassation alors que le parquet ne l’avait pas fait ! La CNT-SO dénonce cet acharnement judiciaire et cette nouvelle attaque contre les syndicalistes de lutte de classe et la défense syndicale. Nous appelons à soutenir financièrement nos camarades. Nous relayons l’appel de la CNT-SO HPE et la collecte en ligne pour faire face aux frais de justices. 

Cagnotte en ligne

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LA CGT MARCHE SUR LA TÊTE

Appel de la CNT-SO HPE

Caisse de soutien financier à Claude LÉVY et Tiziri KANDI

De 2012 à 2021, des luttes remarquables dans la sous-traitance hôtelière ont eu lieu, perçant le mur médiatique et témoignant des conditions de travail des femmes de chambre. 

La plus récente était celle des salariées de l’Ibis Batignolles qui, au terme de 22 mois de conflit, ont arraché une augmentation de leur rémunération et une diminution des cadences. L’une des grévistes, Rachel KEKE, était même devenue en juin 2022 une emblématique députée.

Ces luttes ne sont pas le fruit du hasard. Elles ont été gagnantes grâce aux caisses de grève statutaires mises en place par le syndicat CGT-HPE en 2012, qui ont donné confiance aux femmes de chambre qui sont sorties de l’invisibilité et sont devenues un sujet de société (voir les nombreux documentaires tels « la révolte des femmes de chambre » de Thibault FERRIE, « les invisibles » de Clarisse FELETIN et la fiction « Petites mains » de Nessim CHIKHAOUI.

Toutes ces luttes ont été animées par le syndicat CGT-HPE et par Claude LEVY et Tiziri KANDI à partir de 2017. 

Au-delà d’une amélioration des conditions de travail et des rémunérations, elles ont mis en cause la relation de sous-traitance qui permet une accentuation de l’exploitation et forme un écran de fumée face aux revendications des femmes de chambre. 

Ces luttes ont ainsi permis de gagner la fin de la sous-traitance hôtelière dans 18 hôtels.

Pour alimenter ces caisses de grève, le syndicat CGT-HPE avait voté lors de tous ses congrès depuis 2012 un règlement au terme duquel les dons juridiques effectués par les salariés défendus victorieusement devant les Conseils de Prud’hommes alimentaient les caisses de grève. 

C’est un fonctionnement vertueux : les victoires judiciaires individuelles – seule une victoire pouvant déboucher sur un don abondant la caisse du syndicat – nourrissait les actions collectives.

C’est ce fonctionnement qu’ont tenté de remettre en cause l’Union départementale CGT de PARIS et l’Union régionale CGT Île de FRANCE.

Après avoir été condamnés en première instance aux termes d’un jugement caricatural, le Cour d’appel de VERSAILLES vient le 26 septembre 2025 d’infirmer totalement ce jugement et de relaxer Claude et Tiziri .

L’Union départementale CGT de PARIS et l’Union régionale CGT d’île de France ont cru cependant devoir former un pourvoi en cassation, alors même que le parquet général n’a pas, de son côté, contesté cette décision.

Le patronat n’aurait pas agi différemment !

Cet arrêt de la Cour d’appel de VERSAILLES constitue pourtant une grande victoire pour le monde syndical et les caisses de grève, ce dont l’État a pris acte.

Mais manifestement pas pour ces deux structures de la CGT qui veulent définitivement la peau des caisses de grève alimentées par les dons prud’homaux volontaires, et de Claude LEVY et Tiziri KANDI en les asphyxiant financièrement.

C’est tout l’objet de cette caisse de soutien qui permettra d’aider Claude et Tiziri à payer ces nouveaux frais d’avocat à la Cour de cassation.

 

Le bien commun c’est nous ! Grève des intermittent-es sur le montage du show caritatif du milliardaire d’extrême droite P-E Sterin à Aix-en-Province

La salle du 6MIC à Aix-en-Provence devait accueillir la « nuit du bien commun », le 06 octobre, ce gala pseudo caritatif du milliardaire d’extrême-droite Pierre-Edouard Sterin. Le show a été finalement annulé, suite au mouvement de grève intersyndical des intermittent⸱es de l’équipe technique embauché⸱es à la journée pour le montage. Cela a été l’occasion de porter de nouveau les revendications des travailleurs et travailleuses des secteurs artistiques et culturels engagé⸱es contre les politiques austéritaires, ces derniers mois tout comme dans la mobilisation sociale globale enclenchée le 10 septembre. Contre la bourgeoisie radicalisée, nous répondons : auto-défense ouvrière, riposte syndicale et anti-fasciste ! Le bien commun, c’est nous !

Communique-6MIC – page 1 (pdf)

Communique-6MIC -page 2 (pdf)

Revue de presse

(cliquez sur les images pour ouvrir les articles)

La probité de nos camarades Tiziri Kandi et Claude Lévy reconnue par la cours d’appel de Versailles ! Victoire pour la défense syndicale et le syndicalisme de lutte de classe !

Sur fond de désaccords politiques et stratégiques internes à la CGT, nos camarades Claude et Tiziri avaient été poursuivis sous des accusations fantaisistes d’escroquerie (voir ici) visant le fonctionnement de la défense syndicale de la CGT-HPE, pilier d’une pratique syndicale efficace contre le patronat. Aujourd’hui, justice leur a été rendue !

Par arrêt de ce vendredi 26 septembre 2025 la Cour d’appel de Versailles a relaxé nos 2 camarades et a rejeté les parties civiles entre autres de l’UD CGT de PARIS, de l’URIF CGT qui en l’occurrence se tiraient une balle dans le pied en prétendant que les organisations syndicales ne pouvaient solliciter de dons auprès des syndiqués défendus victorieusement devant les conseils de prud’hommes.

Nous reviendrons plus longuement sur cette victoire et l’analyse de cet arrêt qui a une portée nationale en ce qu’elle laisse aux syndicats la possibilité de développer la défense syndicale et solliciter des dons pour notamment alimenter les caisses de grève et permettre aux salariés qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat d’être défendus.

CNT-SO HPE & CNT-SO secrétariat média

Jugement de la cour d’appel de Versailles

Appel unitaire : Contre Sterin et son monde, bloquons « les nuits du bien commun » !

Appel unitaire de la CGT Spectacle, CGT Culture, STUCS CNT-SO, STAA CNT-SO et SUD Culture. 

Nous appelons tou·tes les camarades syndiqué·es et les militant·es et collectifs locaux à se coordonner localement afin de bloquer les prochaines « Nuits du bien commun » et l’ensemble des initiatives culturelles de Pierre-Edouard Stérin. Périclitons Périclès !

Dénoncer le racisme à l’université n’est pas un délit ! Rassemblement de soutien devant le commissariat de la Paillade jeudi 02 octobre.

 
Ce jeudi 02 octobre en plein mouvement social, un élu étudiant du SCUM est convoqué au commissariat de la Paillade à la suite de plaintes pour « diffamation » déposées par un groupe d’enseignants-chercheurs de l’Université de Montpellier Paul-Valéry.
Cette plainte s’inscrit dans une stratégie coordonnée de harcèlement envers notre élu, qui a osé mentionner, lors d’un Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU) une étude de l’Observatoire National des Discriminations dans l’Enseignement Supérieur (ONDES). Cette étude universitaire et scientifique révèle les biais racistes des processus de sélection à l’entrée du Master dans les universités Françaises : les étudiantes et étudiants avec un patronyme à consonance nord africaine et subsaharienne ont 11% moins de chance d’obtenir une place en Master.
Voyant que les menaces, les coups de pression, le lancement de rumeurs et les faux témoignages étaient sans effet, ils ont lancé deux procédures disciplinaires en moins d’un an contre notre camarade, afin d’essayer de le faire exclure de l’enseignement supérieur. Ces deux procédures se sont soldées chacune par la victoire de notre élu. Une décision du Tribunal Administratif de Montpellier a même souligné le « doute sérieux quant à la légalité » d’une des deux procédures.
Ce groupe d’enseignants-chercheurs, complètement en roue libre grâce à la passivité bienveillante de la présidence de l’université, essaie désormais d’instrumentaliser la pression policière et juridique afin d’intimider le lanceur d’alerte et entraver l’activité quotidienne du syndicat étudiant. L’énergie et le temps mobilisés pour défendre notre camarade ne sont pas utilisés pour défendre d’autres étudiantes et étudiants, dont celles et ceux qui pourraient être victimes de ce groupe d’enseignants.
Nous dénonçons avec force cette multiplication des procédures contre notre élu étudiant. Cet acharnement, constitutif du délit de Harcèlement (article 222-33-2-2 du Code Pénal. Jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende), vise clairement à briser mentalement la personne qui en est l’objet. Cet harassement attaque sa santé mentale et physique et peut avoir des conséquences extrêmement graves. Sans vouloir faire de parallèle ici, nous rappelons quun étudiant a tenté de se suicider le 12 mars 2025 à l’Université de Rouen après un harcèlement raciste que lui faisait subir un enseignant
Dans ce contexte, le SCUM tiendra pour responsables chacun des participants à cette odieuse opération de harcèlement coordonné. Leurs positions de pouvoir au sein de l’université ne sont pas garantes d’une impunité à vie, et ne pourront pas les soustraire à la justice. Des plaintes nominatives seront déposées dans les plus brefs délais contre les quelques enseignants-chercheurs qui s’abaissent à ces sordides pratiques d’un autre âge.
Nous appelons à un rassemblement de solidarité afin d’accompagner notre élu à sa convocation policière et dénoncer le racisme dans l’enseignement supérieur.
Rendez-vous ce jeudi 02 octobre 2025 à 11h, devant le Commissariat de Police de la Paillade, 180 rue de Bari, 34080 Montpellier (tramway St Paul, ligne 1)
 
Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM
syndicat.scum@live.fr 
 
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Sur notre site web : https://combatuniversitaire.wordpress.com/2025/10/01/denoncer-le-racisme-a-luniversite-nest-pas-un-delit-rassemblement-de-soutien-devant-le-commissariat-de-la-paillade-jeudi-02-octobre/

Suivre l’actualité de la CNT-SO dans l’Education et la Recherche

La fédération des travailleur.euses de l’éducation, du supérieur et de la recherche de la CNT-SO s’est doté de son propre site. Pour suivre l’actualité et les luttes du secteur, cliquez ici

Pour se syndiquer ou contacter la fédération, cliquez ici

Présentation 

Austérité, partage égalitaire des richesses… Le combat continue !

Sans surprise, Lecornu n’avait rien à dire aux syndicats institutionnels reçus à Matignon le mercredi 24/09. Avec des accords politiciens, il compte maintenir l’essentiel des mesures d’austérité et des reculs sur nos droits, dans le budget 2026 ! Pour obtenir une vraie rupture avec cette politique au service des plus riches et entreprises  : seul le rapport de force comptera !

Refusons de nous serrer la ceinture pour financer les riches !

La « dette » est le prétexte idéal pour nous demander de faire des sacrifices alors que ce sont des années de politiques au service des riches et des entreprises qui l’ont creusée. Ce n’est pas aux travailleur·euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !

De l’argent il y en a : les cours boursiers, les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires battent régulièrement des records. Aux deux bouts de la société les écarts se creusent : les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est une réalité plus qu’un slogan ! Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisée (le brut) qui finance : retraites, santé, chômage…

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser ! Cet argent, trop longtemps confisqué, doit aussi pouvoir financer les services publics et permettre à ses agents de sortir de l’austérité.

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La dynamique enclenchée depuis le 10 septembre ne s’est pas démentie avec une journée de grève interpro réussie le 18/09. Continuons de pousser et de mettre la pression, en poursuivant cette mobilisation populaire sous toutes les formes. Mais pour peser, nous ne pouvons pas nous contenter de journées de grève dispersées même massives. Il est aussi nécessaire de construire un mouvement de grève fort qui doit se généraliser pour bloquer l’économie et peser !

Pour le construire, gardons le cap du 10 septembre, avec une mobilisation par le bas et autogérée. Investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… Débattons et organisons ensemble les suites de la prochaine mobilisation du 02 octobre. C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Dans nos entreprises ou services, articulons la question de l’austérité avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié ! Mobilisons-nous, sur la base de revendications immédiates, claires et unifiantes :

  • refus des politiques d’austérité;

  • hausse générale des salaires, retraites et minimas sociaux;

  • abrogation des réformes retraites et assurances chômage;

  • extension de la protection sociale;

  • financement des services publics à hauteur des besoins.

Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Sans nous aligner sur les enjeux de pouvoir des mouvements politiciens nous pouvons défendre un projet alternatif de société porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS  !

TENIR LE COUP, GARDER LE CAP ! Communiqué du STUCS CNT-SO

Comme nous pouvions nous y attendre l’intersyndicale a joué son rôle historique de canalisation des colères vers les manifestations folkloriques du 18 septembre.

N’ayant jamais fait son autocritique du mouvement des retraites par exemple, elle croit encore qu’une journée symbolique de mobilisation peut être un avertissement envers le pouvoir politique. Mais nous le disions précédemment toutes celles et ceux qui se sont mobilisés le 10 et le 18 ne veulent pas se faire dicter un calendrier de l’intersyndicale, lui-même piloté par la CFDT.

Nous devons une nouvelle fois trouver des moyens pour les contraindre et les déborder !

Comme ont tenté de le faire Cultures en Luttes à Paris à la Villette le 10.09 et comme l’ont fait les copain·es de la Bobine à Grenoble nous avons besoin d’occuper et ouvrir des lieux pour organiser la lutte actuelle. Nous, intermittent·es précaires artistes auteur·ices nous n’avons que rarement des lieux de travail fixes et nous avons besoin de lieux pour nous organiser et construire le rapport de force.

Convainquons nos collègues permanent·es de nous aider à occuper nos lieux de travail. Occupons les lieux culturels vides ou en travaux partout où nous le pouvons.

Bien qu’affectées directement par les baisses de financements publique, nos directions ne veulent pas soutenir le rapport de force par la grève ou le blocage en baissant le rideau. Pour certaines, elles sont déjà asphyxiées par leur manque de liquidité (et la suspension des versements du FONPEPS ne va rien arranger) et pour d’autres, elles veulent tenir leur respectabilité face aux financeurs et être encore là pour se battre dans la répartition des miettes des mois ou années futurs. Mais le mal a déjà gangréné une partie du secteur, de mois en mois la masse salariale des entreprises culturelles ne fait que décroître avec des secteurs particulièrement touchés comme le spectacle vivant subventionné et l’audiovisuel.
En tant que travailleur·euses nous n’avons pas à soutenir nos directions lorsqu’elle nous baratinent que nous sommes sur le même bateau. Tous les jours nous ressentons les coupes budgétaires dans notre travail sur le plateau et pour les intermittents·es dans l’agenda et les options de taf des mois futurs.

Grâce aux mouvements Cultures en Luttes débutés au printemps, nous avons la force d’être déjà lancés et organisés un peu partout sur le territoire avec les syndicats et collectif du secteur mais aussi avec les non-syndiqué·es et les étudiant·es. C’est par les AG et cette dynamique que nous devons imaginer et poursuivre ce mouvement et pas seulement contre l’austérité et pour des acquis supplémentaires, mais aussi et surtout contre l’extrême droite qui investit de toutes ses forces et ses moyens dans les médias et la culture.
L’empire Bolloré qui n’arrête pas sa conquête des médias et écrase déjà la chaîne du livre souhaite acquérir UGC d’ici 2028 pour contrôler la majorité du cinéma français. De plus sa main mise sur des salles de spectacle comme l’Olympia, les Folies Bergères à Paris ou l’Arkea Arena à Bordeaux, montre la volonté de l’extrême droite de posséder et gérer les vitrines culturelles. Stérin n’est pas en reste avec son plan Périclès, ses « Nuits du bien commun » et ses « Murmures de la cité ». Aux camarades en PACA et Pays de la Loire nous alertons et appelons à converger à Angers le 1er octobre et à Aix-en-Provence le 6 octobre pour faire front contre la tenue du gala de charité du milliardaire d’extrème-droite. La « Nuit du bien commun » aura lieu 6 octobre 2025 à 19h au 6MIC, la SMAC du Pays d’Aix qui accueil l’évènement, et le 1er octobre à 19h à Angers au Centre des congrès. La tâche est immense mais nous devons, dans les luttes actuelles, construire un front antifasciste de la culture par les travailleur·euses eux mêmes.

DÉBORDONS-LES !

Le 10, on a enclenché, le 18 on déborde ! Tous et toutes en grève !

Comme prévu, après la chute de Bayrou, le bloc bourgeois nous a sorti un autre clone, pour mener la même politique au services des plus riches et des entreprises. Le recul symbolique sur les jours fériés ne nous trompe pas. Avec Lecornu, l’essentiel des mesures d’austérité et des reculs sur nos droits vont revenir dans le buget 2026 ! Nous n’avons rien à attendre de ce système politique à bout de souffle, pour faire gagner nos intérêts de classe : seul le rapport de force va compter !

Refusons de nous serrer la ceinture pour financer les riches !

La « dette » est le prétexte idéal pour nous demander de faire des sacrifices alors que ce sont des années de politiques au service des riches et des entreprises qui l’ont creusé. Ce n’est pas aux travailleur·euses de payer la crise budgétaire générée par les gouvernements successifs !

De l’argent il y en a : les cours boursiers, les profits des entreprises et les dividendes des actionnaires battent régulièrement des records. Aux deux bouts de la société les écarts se creusent : les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, c’est une réalité plus qu’un slogan ! Ces masses d’argent, c’est l’exploitation du travail qui les a produites, elles doivent revenir aux travailleur·euses ! Dans l’immédiat elles doivent servir à l’augmentation générale des salaires ! Cela doit aussi concerner la part socialisée (le brut) qui finance : retraites, santé, chômage…

Depuis des années, la sphère patronale et actionnariale est subventionnée par l’argent public (exonérations de cotisations sociales ou fiscales, aides…) des aides estimées à plus de 200 milliards par an !  C’est un hold-up sur la part socialisée de nos salaires qui impacte le financement de la protection sociale. Ces politiques doivent cesser ! Cet argent, trop longtemps confisqué, doit aussi pouvoir financer les services publics et permettre à ses agents de sortir de l’austérité.

Un seul mot d’ordre : répartition égalitaire des richesses !

La mobilisation du 10 septembre, partie de la base, a été un large succès : plusieurs centaines de milliers de manifestant·es sur tout le territoire, des actions dans les petites, moyennes et grandes villes, des débrayages et piquets de grève… Continuons de pousser et de mettre la pression, en poursuivant cette mobilisation populaire sous toutes les formes. Mais pour peser, il est aussi nécessaire de construire un mouvement de grève fort qui doit se généraliser. La meilleure façon de bloquer l’économie, c’est encore la grève !

Pour le construire, gardons le cap du 10 septembre, avec une mobilisation par le bas et autogérée. Investissons tous les espaces d’auto-organisation : Assemblées Générales, coordinations, comités de grève… C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

Dans nos entreprises ou services, articulons la question de l’austérité avec le combat contre les galères de la vie chère, pour nos conditions de travail et pour nos salaires. Tout est lié ! Mobilisons-nous, sur la base de revendications immédiates, claires et unifiantes :

  • refus des politiques d’austérité;
  • hausse générale des salaires, retraites et minimas sociaux;
  • abrogation des réformes retraites et assurances chômage;
  • extension de la protection sociale;
  • financement des services publics à hauteur des besoins.

Les mouvements sociaux s’enchaînent et la conscience de la nécessité d’une rupture radicale avec ce modèle de société, grandit. Sans nous aligner sur les enjeux de pouvoir des mouvements politiciens nous pouvons défendre un projet alternatif de société porté en toute autonomie par le mouvement social. Construisons ensemble ce projet émancipateur pour notre classe, basé sur l’égalité réelle, économique et sociale, la démocratie directe et l’autogestion.

NE COMPTONS QUE SUR NOUS-MÊMES, VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE !

La CNT-SO appelle à la grève  le 18 septembre et à renforcer toutes les initiatives unitaires de lutte prises par le mouvement syndical et social !

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Communiqué du 02 septembre
Communiqué du 16 août 2025